Myrtil Posté(e) le 14 octobre Share Posté(e) le 14 octobre 810 millions pour le Themistocles d'apres La Tribune. https://www.latribune.fr/article/defense-aerospatiale/defense/90813447833401/naval-group-le-parlement-grec-approuve-lachat-de-la-quatrieme-fregate-fdi 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre «Kimon» : Test final pour la première frégate FDI avant de hisser le drapeau grec https://www.onalert.gr/enoples-dynameis/kimon-teliko-test-gia-tin-proti-elliniki-fregata-fdi-prin-anevasei-ston-isto-ti-galanoleyki/644234/ Le compte à rebours pour le grand moment de la Marine grecque a commencé, car la frégate « Kimon » de type FDI HN, le premier des quatre nouveaux navires de guerre du programme Belharra, entre dès aujourd’hui dans la phase des derniers essais en mer. Il s’agit des sea trials finaux, les plus exigeants, qui détermineront le moment précis où elle hissera pour la première fois le drapeau grec. Si tout se déroule comme prévu, selon les informations d’OnAlert.gr, la cérémonie officielle de remise et de levée du drapeau grec est prévue pour les 18 ou 19 décembre 2025. Il s’agit d’une date symbolique, non seulement pour la Marine, mais aussi pour l’ensemble de la défense nationale. L’heure de l’essai final À Lorient, en Bretagne, où le groupe Naval a pris en charge la construction des frégates grecques, le navire portant le nom du stratège Kimon, grand amiral de l’Antiquité, prend la mer pour son dernier et plus exigeant test avant de passer aux mains de la Marine grecque. Ces essais, appelés third phase sea trials, sont considérés comme la répétition générale de tout navire prêt à être livré et intégré à la flotte. C’est le moment où tous les systèmes, mécaniques et électroniques, doivent fonctionner dans des conditions réelles. L’équipage, composé de 128 membres de la Marine grecque, a déjà suivi plusieurs semaines d’entraînement intensif à bord. Chaque officier et sous-officier sait qu’il ne s’agit pas simplement d’une nouvelle plate-forme, mais d’un navire qui inaugure une nouvelle ère, propulsant la Marine grecque vers la 5e génération d’opérations en réseau. De la théorie à la pratique Dans les prochains jours, les moteurs de la frégate « Kimon » seront de nouveau pleinement activés. Le navire quittera sa base et sera testé dans toutes ses capacités. De la vitesse maximale aux manœuvres brusques, jusqu’à l’activation complète du système de combat SETIS et du radar Sea Fire 500, tout sera minutieusement vérifié. Les essais seront supervisés à la fois par les ingénieurs français de Naval Group et par les officiers grecs qui formeront l’équipage initial. La frégate devra répondre à des scénarios de combat naval et aérien, détecter des cibles « virtuelles » dans les airs, à la surface et sous l’eau, et prouver qu’elle est prête pour toute mission : opérations anti-sous-marines, défense aérienne de zone ou guerre de surface. Le navire de guerre « numérique » La « Kimon » n’est pas simplement une nouvelle frégate, c’est le premier navire de guerre numérique de la Marine grecque. Avec son architecture entièrement en réseau, elle intègre des technologies permettant un échange constant de données avec les chasseurs Rafale et F-16 Viper, les radars terrestres, les drones et les centres de commandement. Le système de combat SETIS constitue le cœur du navire. Il collecte les données des capteurs, sonars, radars et UAV, les traite en temps réel et fournit au commandant une vision complète du champ de bataille. Le radar Sea Fire, de technologie AESA, peut détecter simultanément des centaines de cibles aériennes et de surface, et coopère avec le système de missiles ASTER 30 pour neutraliser des menaces à plus de 120 kilomètres. La touche grecque dans la conception Dès le départ, la partie grecque a précisé que les frégates FDI HN ne seraient pas de simples copies des Belh@rra françaises. Elles seraient des versions renforcées, adaptées aux besoins particuliers de la mer Égée et de la Méditerranée orientale. Les principales modifications grecques incluent notamment l’ajout du système RAM (Rolling Airframe Missile) pour la défense ponctuelle contre les missiles guidés. Selon des sources d’OnAlert, la Naval Group a déjà étudié plusieurs de ces adaptations grecques, la Marine nationale française envisageant elle-même d’intégrer des systèmes similaires sur ses FDI. L’équipage et la formation La formation des marins grecs à Lorient se poursuit intensément. Le processus ne se limite pas à la théorie : les membres de la Marine s’entraînent directement sur les systèmes du navire, apprenant à utiliser le SETIS, les armes, les radars et les sonars, ainsi qu’à entretenir les sections mécaniques. Pendant les essais finaux en mer, des membres d’équipage des deux prochaines frégates, « Nearchos » et « Phormion », embarqueront également. L’objectif est le transfert de savoir-faire et la mise en service plus rapide des navires suivants. De Lorient à Brest, puis à Salamine Une fois les essais finaux terminés, la « Kimon » se rendra à Brest pour recevoir son armement complet. C’est là que la Marine grecque effectuera les derniers contrôles d’acceptation. Ensuite, le navire mettra le cap sur la Grèce, avec pour destination finale la base navale de Salamine, où aura lieu la cérémonie officielle de réception. L’avenir des Belh@rra La livraison de la « Kimon » ne marque pas une fin, mais le début d’un ambitieux programme de renouvellement de la flotte. La deuxième frégate, « Nearchos », est déjà en phase d’équipement, tandis que la troisième, « Phormion », a été mise à l’eau et avance rapidement. La construction de la quatrième frégate, « Thémistocles », a également commencé. Selon la planification de la Marine grecque, les deux prochaines unités intégreront des améliorations tirées de l’expérience acquise avec la « Kimon ». Elles atteindront le standard « Standard++ », avec des capteurs, une connectivité et des systèmes d’autoprotection encore renforcés. L’état-major de la Marine élabore un plan pour intégrer progressivement les FDI dans la structure opérationnelle, parallèlement à la modernisation des frégates MEKO. Le rôle des FDI dans la nouvelle doctrine opérationnelle La « Kimon » et les trois autres FDI formeront le noyau du dispositif national de défense aérienne de zone et d’interconnexion de tous les systèmes d’armes terrestres, maritimes et aériens. La frégate pourra échanger des données en temps réel avec les Rafale, F-16 Viper, UAV et radars terrestres. Dans ce réseau opérationnel intégré, chaque cible sera détectée, verrouillée et traitée en quelques secondes. Grâce aux missiles ASTER 30, les FDI offriront une couverture antiaérienne sur un rayon supérieur à 100 kilomètres, agissant comme des plateformes navales de défense aérienne. Avec le RAM et les systèmes de contre-mesures électroniques, elles resteront capables de se défendre contre des attaques de saturation. La dimension historique La dernière fois que la Marine grecque a reçu une nouvelle frégate remonte au début des années 2000. Depuis, la flotte de surface se compose de frégates MEKO et de plus anciennes frégates de classe S. La livraison de la « Kimon » après près de deux décennies marque un renouveau historique de la flotte. Ce nouveau navire n’est pas simplement un ajout, mais un symbole de supériorité technologique et de modernisation stratégique. Aux côtés des Rafale, F-16 Viper, MH-60R et des futurs F-35, les FDI s’inscrivent dans une architecture de puissance intégrée qui ouvre une nouvelle ère pour les forces armées grecques. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GR_Silent Posté(e) le 24 octobre Share Posté(e) le 24 octobre https://defencereview.gr/hellenic-navy-new-submarines-programs-fundin/ Marine grecque : Recherche de 5,5 milliards d’euros pour les programmes de sous-marins Les discussions correspondantes sont en plein essor au sein de l’État-major de la Marine (ΓΕΝ) ainsi que de l’État-major de la Défense nationale (ΓΕΕΘΑ), afin de lancer les programmes de sous-marins de la Marine grecque. La priorité principale est la mise en œuvre en temps voulu du programme de modernisation des sous-marins de type « 214 », tandis qu’à une étape ultérieure, le programme d’acquisition de nouveaux sous-marins destinés à remplacer les anciens bâtiments de type « 209 » devrait débuter. Selon les informations disponibles, d’ici la fin de l’année, la Direction des Armements de l’État-major de la Marine devrait finaliser les nouvelles exigences et spécifications techniques afin d’examiner les options potentielles de nouveaux sous-marins pour la Marine grecque. Le programme de modernisation des sous-marins de type « 214 » dispose d’un budget d’environ 1,2 milliard d’euros, selon les prix communiqués par l’entreprise allemande TKMS, tandis que 4 milliards d’euros supplémentaires seront nécessaires pour la construction de quatre nouveaux sous-marins. Des crédits additionnels seront requis pour leur armement (torpilles, missiles), le coût augmentant encore si l’on exige des missiles de croisière de la part des soumissionnaires du programme. Tant la direction politique que la direction militaire ont placé au plus haut niveau des exigences opérationnelles l’acquisition de missiles à longue portée, afin que les nouveaux sous-marins grecs disposent de capacités de frappe stratégique. Tous ces éléments sont inclus dans le Programme pluriannuel à moyen terme des équipements de défense (ΜΠΑΕ), approuvé par les autorités politiques. Le principal enjeu demeure toutefois la recherche en temps voulu des financements nécessaires. Selon certaines informations, il est envisagé, au plus haut niveau politique, d’exploiter des fonds européens pour les programmes des nouveaux sous-marins via le mécanisme européen de financement des dépenses d’armement, appelé SAFE. Un autre défi pour la Marine grecque concerne les délais de construction et de livraison des nouveaux sous-marins, estimés à plus de sept ans : il s’agit du temps écoulé entre la signature des contrats et la mise en service officielle au sein de la flotte grecque. La Direction des Armements du ΓΕΝ a déjà reçu la visite de plusieurs entreprises : les Français de Naval Group, les Allemands de ThyssenKrupp Marine Systems, les Suédois de Saab, les Italiens de Fincantieri, ainsi que les Sud-Coréens de HD Hyundai Heavy Industries. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 24 octobre Share Posté(e) le 24 octobre Le 20/10/2025 à 18:44, Titus K a dit : Ce nouveau navire n’est pas simplement un ajout, mais un symbole de supériorité technologique et de modernisation stratégique. Aux côtés des Rafale, F-16 Viper, MH-60R et des futurs F-35, les FDI s’inscrivent dans une architecture de puissance intégrée qui ouvre une nouvelle ère pour les forces armées grecques. Il sera intéressant de voir quel genre de connectivité les Grecs obtiendront entre leurs F-35 et les FDI... C'était l'un des arguments US pour les LCS puis les Constellation. il y a une heure, GR_Silent a dit : https://defencereview.gr/hellenic-navy-new-submarines-programs-fundin/ Marine grecque : Recherche de 5,5 milliards d’euros pour les programmes de sous-marins Les discussions correspondantes sont en plein essor au sein de l’État-major de la Marine (ΓΕΝ) ainsi que de l’État-major de la Défense nationale (ΓΕΕΘΑ), afin de lancer les programmes de sous-marins de la Marine grecque. La priorité principale est la mise en œuvre en temps voulu du programme de modernisation des sous-marins de type « 214 », tandis qu’à une étape ultérieure, le programme d’acquisition de nouveaux sous-marins destinés à remplacer les anciens bâtiments de type « 209 » devrait débuter. Selon les informations disponibles, d’ici la fin de l’année, la Direction des Armements de l’État-major de la Marine devrait finaliser les nouvelles exigences et spécifications techniques afin d’examiner les options potentielles de nouveaux sous-marins pour la Marine grecque. Le programme de modernisation des sous-marins de type « 214 » dispose d’un budget d’environ 1,2 milliard d’euros, selon les prix communiqués par l’entreprise allemande TKMS, tandis que 4 milliards d’euros supplémentaires seront nécessaires pour la construction de quatre nouveaux sous-marins. Des crédits additionnels seront requis pour leur armement (torpilles, missiles), le coût augmentant encore si l’on exige des missiles de croisière de la part des soumissionnaires du programme. Tant la direction politique que la direction militaire ont placé au plus haut niveau des exigences opérationnelles l’acquisition de missiles à longue portée, afin que les nouveaux sous-marins grecs disposent de capacités de frappe stratégique. Tous ces éléments sont inclus dans le Programme pluriannuel à moyen terme des équipements de défense (ΜΠΑΕ), approuvé par les autorités politiques. Le principal enjeu demeure toutefois la recherche en temps voulu des financements nécessaires. Selon certaines informations, il est envisagé, au plus haut niveau politique, d’exploiter des fonds européens pour les programmes des nouveaux sous-marins via le mécanisme européen de financement des dépenses d’armement, appelé SAFE. Un autre défi pour la Marine grecque concerne les délais de construction et de livraison des nouveaux sous-marins, estimés à plus de sept ans : il s’agit du temps écoulé entre la signature des contrats et la mise en service officielle au sein de la flotte grecque. La Direction des Armements du ΓΕΝ a déjà reçu la visite de plusieurs entreprises : les Français de Naval Group, les Allemands de ThyssenKrupp Marine Systems, les Suédois de Saab, les Italiens de Fincantieri, ainsi que les Sud-Coréens de HD Hyundai Heavy Industries. As-tu un pronostic? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GR_Silent Posté(e) le 24 octobre Share Posté(e) le 24 octobre il y a une heure, Patrick a dit : As-tu un pronostic? Franchement, les prévisions sont encore très incertaines, je pense qu’il est bien trop tôt pour dire quels sous-marins seraient les plus adaptés pour la Marine grecque. D’après l’article, la livraison est prévue dans environ sept ans, donc d’ici là, beaucoup de choses peuvent changer, que ce soit sur le plan technique ou politique. À mon avis, la décision finale sera surtout politique… on verra bien ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) samedi à 10:39 Share Posté(e) samedi à 10:39 Il y a 13 heures, GR_Silent a dit : Franchement, les prévisions sont encore très incertaines, je pense qu’il est bien trop tôt pour dire quels sous-marins seraient les plus adaptés pour la Marine grecque. D’après l’article, la livraison est prévue dans environ sept ans, donc d’ici là, beaucoup de choses peuvent changer, que ce soit sur le plan technique ou politique. À mon avis, la décision finale sera surtout politique… on verra bien ! Les S/M du type de ceux de la Marina Militare pour la Méditerranée semblent particulièrement adaptés Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) samedi à 11:15 Share Posté(e) samedi à 11:15 D’ailleurs les Italiens ont déjà entamé des études de levée de risques sur l’intégration du MdCN à leurs futurs sous-marins. Il me semble que c’est aussi un besoin exprimé par les Grecs. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) mardi à 18:03 C’est un message populaire. Share Posté(e) mardi à 18:03 (modifié) Les 2 premières FDI se croisent à la mer FDI HN «KIMON» : Contre les vents de l’Atlantique Le sprint final des essais avant que le drapeau grec ne soit hissé https://www.onalert.gr/eksoplismoi/fdi-hn-kimon-kontra-stoys-anemoys-toy-atlantikoy-to-teleytaio-sprint-ton-dokimon-prin-ypsothei-i-galanoleyki/645127/ L’image parle d’elle-même. À des dizaines de milles au large de Lorient, dans l’Atlantique, la première frégate grecque de type FDI HN « KIMON » navigue aux côtés de la française « Amiral Ronarc’h », tandis que de forts vents soufflent dans la région et que la mer, déjà de force 4, se dégrade progressivement. Et pourtant, le navire poursuit imperturbablement ses essais. La vidéo publiée par Naval Group montre les moments où la « KIMON » affiche une stabilité de coque exemplaire, pendant que l’équipage grec teste l’ensemble des systèmes. Selon les informations en provenance de France, les essais en mer se déroulent sans problème et, si le rythme se maintient, ils devraient s’achever dans les prochains jours. Le navire est revenu au chantier naval pour les vérifications et les ajustements finaux, avant de reprendre très prochainement la mer pour les évaluations finales. Si tout se déroule comme prévu, la cérémonie de remise et la levée du pavillon grec sont fixées au 18 décembre 2025. Les essais dans les conditions réelles de l’Atlantique Le choix de Naval Group de publier des images de la « KIMON » naviguant parallèlement à l’« Amiral Ronarc’h » n’est pas anodin. En haute mer et par mauvais temps, les conditions réelles sont les plus révélatrices : houle, rafales, couple, roulis, comportement des superstructures, niveau de bruit, tenue à grande vitesse. Par mer de force 4 et vent soutenu, la « KIMON » démontre que sa plateforme — coque et systèmes mécaniques — fonctionne avec une marge de sécurité. Dans de telles conditions, chaque réaction du navire et chaque vibration ressentie sur les consoles sont enregistrées, analysées et évaluées. La présence parallèle de l’« Amiral Ronarc’h » offre également un point de comparaison direct. Avec deux unités de conception identique évoluant côte à côte, l’équipe d’essais dispose d’une référence immédiate : accélérations, distances d’arrêt, comportement des radars dans le clutter, fonctionnement des systèmes de stabilisation, tout est minutieusement contrôlé. La navigation simultanée des deux premières FDI revêt aussi une forte portée symbolique. À la force 4, la frégate affronte des vagues de 1,25 à 2,5 mètres et un vent dont l’angle d’incidence varie sans cesse. Cela met la plateforme à rude épreuve, tant sur le plan structurel que fonctionnel : Réponse du gouvernail lors de manœuvres brusques et maintien de la trajectoire. Propulsion : comportement de l’étrave, risques de cavitation, fiabilité des lignes d’arbre. Stabilité des capteurs : performance radar dans le clutter, stabilisation des systèmes électro-optiques. Réactions des superstructures : charges aérodynamiques, protection des antennes. Cette troisième et plus exigeante phase d’essais ne se résume pas à une simple sortie spectaculaire dans l’Atlantique. C’est un cycle continu : sortie – mesures – retour – analyses – corrections – nouvelle sortie. Le programme final d’essais en mer pour un navire de cette taille et de ce niveau technologique comprend : Hautes vitesses et manœuvres brusques : mesure des accélérations/décélérations, tenue de cap, virages en « S », arrêt d’urgence. Comportement de la propulsion : températures, lubrification, vibrations, consommation, automatisations. Système de combat (SETIS) : fusion des données, latence, attribution des cibles, règles d’engagement simulées. Radar Sea Fire 500 (AESA) : poursuite multi-cibles, résistance aux interférences, précision en mer agitée. Systèmes électro-optiques / PASEO XLR & STIR : stabilité d’image, verrouillage, transfert de cible lors de tirs ou simulations. Suite ASM : sonar de coque et sonar à profondeur variable, niveaux de bruit, coopération avec l’hélicoptère MH-60R dans des eaux de températures différentes. Contre-mesures ECM / leurres & anti-drones : délais de détection, réaction face à des essaims, gestion des consommables. Architecture navale : étanchéité, répartition des masses, comportement des superstructures, tests des portes étanches. Les remarques finales issues de ces essais sont transformées en ordres de modifications techniques, à clore avant l’embarquement complet de l’armement. Le travail discret de l’équipage Derrière les chiffres se cache la course contre la montre des marins. Les 128 marins grecs de la « KIMON » vivent désormais à un rythme 24 h/24, 7 j/7. Ils apprennent concrètement leur nouveau « foyer » : couloirs, ponts, zones de vie, postes de combat. Ils s’entraînent à la gestion des pannes isolées et à la distribution d’énergie. Ils s’exercent au damage control, clé invisible de la survie de tout navire. En parallèle, des officiers issus des frégates « NEARCHOS » et « FORMION » participent aux essais, afin que l’expertise soit diffusée en amont et que le délai d’intégration des prochains bâtiments soit réduit. Une « tour » de défense aérienne Avec les missiles ASTER 30 et le radar Sea Fire 500, la « KIMON » devient une véritable plateforme de défense aérienne. Le radar AESA doit détecter des cibles dans le clutter et malgré les interférences, même en forte mer. Les images tournées par mauvais temps sont précieuses, car elles démontrent la stabilité des mâts et le fonctionnement des antennes sans perturbations compromettant la poursuite des cibles. Concrètement, cela signifie que la Marine grecque disposera d’une plateforme capable de remplir des missions de défense aérienne de zone dans des conditions difficiles, et de coopérer avec les Rafale, F-16 Viper et, à terme, F-35, en partageant en temps réel la situation tactique. ASM : l’avantage silencieux L’Atlantique, avec ses courants et ses thermoclines, constitue un terrain exigeant pour les essais anti-sous-marins. La « KIMON » est équipée d’un sonar de coque et d’un sonar à profondeur variable, capables de percer les couches de bruit et de fournir une image claire dans un environnement sonore complexe. La coordination avec l’hélicoptère MH-60R Romeo confère portée et rapidité d’intervention. Calendrier : retour au chantier – nouvelle sortie – validation finale La « KIMON » est déjà revenue au chantier naval pour inspections et réglages fins, étape typique de la troisième phase d’essais. Après les corrections, une nouvelle sortie est prévue pour les mesures de validation. Si tout est conforme, le navire rejoindra Brest pour recevoir son armement complet et subir les derniers tests d’acceptation. Avec la « KIMON » et les trois autres FDI, la Marine grecque se dote de : Un centre de défense aérienne de zone en surface. Un nœud réseau-centré interopérable avec les forces aériennes et terrestres. Une plateforme ASM à empreinte acoustique réduite et grande portée. Un navire « numérique » à architecture IT intégrée. Combinées à l’éventuelle acquisition des frégates italiennes Bergamini, à la modernisation des MEKO, à la mise à niveau des vedettes lance-missiles et sous-marins, ainsi qu’à l’essor des drones de surface et aériens, ces capacités formeront un véritable « bouclier » maritime intégré. Un peu jaloux Modifié mardi à 18:06 par Titus K 10 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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