loki Posté(e) le 22 novembre 2009 Share Posté(e) le 22 novembre 2009 bon sang. Même pour de l'infanterie c'est super technique. :O Donc en fait, aujourd'hui, il ne peut y avoir que des petits groupes qu'on renforce si besoin est. Si j'ai bien pigé, mais j'avoue avoir du mal. Et un groupe d'infanterie pure, ça existe, ou on mixera toujours avec d'autres composantes de l'armée style des véhicules ? je ne sais pas si j'ai bien compris ta question mais je vais essayer de te donner une réponse : - le "groupe" d'infanterie apparait durant la 1ière guerre mondiale, c'est l'unité de base automanoeuvrante qui est même capable ( selon les pays et modéles ) de se scinder en un groupe manoeuvrant de voltigeurs et un groupe d'appui ( chargé lui de faire baisser la tête à ceux d'en face notamment ) ce groupe peut lui même être appuyé par les unités d'appui de la compagnie/du bataillon/voire du régiment etc etc à ma connaissance le groupe d'infanterie reste l'unité de base et dans les armées mécanisées modernes, il se déplace en IFV ( véhicule de combat d'infanterie style bradley ) ou en APC ( véhicule de transport blindé style M113 ) et peut débarquer selon le terrain ou la situation tactique , il est dans ce cas appuyé par les véhicules blindés et de plus en plus ( pour le combat haute intensité ) par les MBT , c'est surtout dans le combat "asymétrique" que l'infanterie va être amener à évoluer à pieds ( et encore selon le terrain ) et donc laissée à ses propres armes ( qui contiennent toutefois des éléments d'appuis ) avec la possibilité d'appuis lourds ( aviation, artillerie etc etc ) vu les progrés en communication intervenues sur les dernières decennies bref on mixe avec d'autres éléments en fonction de la mission et du terrain mais la tendance lourde ( surtout en combat haute intensité ) est d'avoir de l'infanterie quasiment mécanisée à 100% ( sauf FS et autres unités un peu particulières ) qui peut être appuyée par ses véhicules de transport ( souvent équipés de canons légers et de missiles AT ) et par les MBT Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 22 novembre 2009 Share Posté(e) le 22 novembre 2009 Non mais Kotai pense qu'un bataille dure 60 secondes ... et que pour la suite y a un ravitailleur qui passe toute les 5 minutes t'apporter un nouveau canon et une palette de munition :) Kotai un engagement d'infanterie peu durer jusqu'a 72 h ... pendant lesquelle il est envisageable que tu te retrouve sans approvisionnement sensible si ta situation est merdique et que l'ennemi est tenace. La tendance va plus dans l'économie de munition, que dans la "saturation" ou le barrage, ca c'est le boulot de l'artillerie qui elle est sensé avoir pléthore de munition disponible. Pourtant ça ne gêne pas les USA d'en avoir, généralement ça a un gros chargeur du genre de 400KG soit une bonne dizaine de milliers de pelots, si tu sais géré...... Tu veux dire que nos soldats emportent pour 72 heures de munitions????? Je suis un gas simple, la M134 pour fixer l'ennemie pendant l'observateur avancé donnera les coordonnées pour une frappe massive à l'essence gélifié. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 22 novembre 2009 Share Posté(e) le 22 novembre 2009 le "groupe" d'infanterie apparait durant la 1ière guerre mondiale, c'est l'unité de base automanoeuvrante qui est même capable ( selon les pays et modéles ) de se scinder en un groupe manoeuvrant de voltigeurs et un groupe d'appui ( chargé lui de faire baisser la tête à ceux d'en face notamment ) ce groupe peut lui même être appuyé par les unités d'appui de la compagnie/du bataillon/voire du régiment etc etc Je complèterais en disant que ce groupe de combat, certes autonome (dans une limite de temps et d'espace courte) et automanoeuvrant devient aussi un élément tactique à part entière qui est le bas de la nomenclature militaire qui reproduit désormais le modèle du combat articulé à tous les échelons: le GC, la section, la compagnie et le bataillon sont désormais tous des unités automanoeuvrantes au sein d'un dispositif tactique "déstructuré" physiquement mais organisé virtuellement par des communications modernes et une hiérarchie militaire qui, si elle restre stricte, offre désormais un niveau certain d'autonomie et d'initiative à chaque échelon. Jusqu'ici, cette autonomisation des échelons s'arrêtait au régiment, à la rigueur au bataillon: seuls les chefs de brigades, de divisions et de corps se concevaient ainsi. En bref, l'infanterie calque son organisation sur l'infanterie légère. Et tout cela est du à la disparition de l'infanterie de ligne pendant la 1ère Guerre Mondiale: sergents, lieutenants, capitaines et chefs de bataillon, voire colonels, servaient depuis les débuts de l'infanterie moderne à "tenir" la ligne, à en tenir les unités pour garder la cohésion à grande échelle des formations composant une armée qui ne pouvait fonctionner que par une structuration extrême, celle du combat en ligne. Il fallait une ligne pour maximiser la puissance de feu et organiser de grandes masses d'hommes qui, de facto, ne piouvaient s'organiser que dans la limite des possibilités du champ visuel des officiers et de la portée de voix. Le sergent était ainsi, avant tout, le "serre-file", dans l'ordre de bataille, non un chef de petite unité. Et les bas officiers, de cornette/enseigne/sous-lieutenant à capitaine ou chef de bataillon, étaient des relais d'ordres du commandement. Seules les grandes formations pouvaient se concevoir comme des ensembles automanoeuvrants. Mais le caractère suicidaire de dispositifs denses face à la puissance de feu moderne, de même que les progrès des communications, mais aussi de l'instruction, ont fait disparaître ce dispositif né entre le XVème siècle et les Guerres d'Italie et développé sans cesse depuis, et ce en quelques années, voire quelques mois. De fait, l'infanterie de ligne a disparu et toute l'infanterie a calqué son organisation sur l'infanterie légère et son mode de combat "articulé mais déstructuré". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cvs Posté(e) le 22 novembre 2009 Share Posté(e) le 22 novembre 2009 Mais concrètement quand on parle de groupe d'infanterie aujourd'hui, ça veut dire quoi exactement ?Et c'est quoi leur rôle ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 22 novembre 2009 Share Posté(e) le 22 novembre 2009 résumé en 6 mots : "le combat des 300 derniers mètres"le GC selon son armement sert à engager l'ennemi dans une bande de 300 mc'est la ou la portée de ses armes est optimale que ce soit le FA, les armes d'appuis (mitrailleuses) ou les armes antichar légères (LRAC)au dela soit tu fais appelle a des sections specialisées (mortier, section antichar) ou des vehicules (VCI, MBT) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tango Echo Posté(e) le 22 novembre 2009 Share Posté(e) le 22 novembre 2009 Pourtant ça ne gêne pas les USA d'en avoir, généralement ça a un gros chargeur du genre de 400KG soit une bonne dizaine de milliers de pelots, si tu sais géré...... Tu veux dire que nos soldats emportent pour 72 heures de munitions????? Je suis un gas simple, la M134 pour fixer l'ennemie pendant l'observateur avancé donnera les coordonnées pour une frappe massive à l'essence gélifié. Je me décide à rentrer dans le topic. Ta question est un peu naive je trouve, quand on sais que les accrochages sont intenses, le coup par coup c'est du rapide. En fait quand on voit tirer les gars, comme cela a été déjà dis, personne ou presque ne vois l'ennemi. Eh oui! Du coup c'est la boule de feu! Cela fait baisser la tête de l'ennemi et avec de la chance on va le toucher, et surtout ça rassure!! car quand on tire en direction de l'ennemi il y a un sentiment d'assurance qui délivre un peu du stress que le combattant subit. Si vous regardez bien les vidéos des accrochages en Afghanistan, rares sont les fois ou vous verrez les mecs viser et aligner leur cibles (vrai ou pas?). Et oui j'ai raison. C'est pas que les gars ne savent pas tirer loin de là si on leur met une cible à 300m sur un pas de tir en position couchée ils feront mouche c'est sur. Mais en mission, avec le stress, tout l'équipement sur la mule (Fusil, gilet, munitions pour fusil, eau, trousse de santé, munitions pour arme de poing, grenades OF et DF, grenade Fum, grenade à fusil, bouffe, radio, et j'en passe beaucoup) et bien on ne tire plus aussi aisement donc il faut emporter plus de munitions. De plus l'heure de départ en mission est fixée et sure mais le retour même s'il est fixé n'est jamais certains on l'a vu à Uzbeen et bien d'autres exemples celèbres malheureusement. L'autonomie est primordiale dans ce cas car on ne sait jamais si on pourra être ravitaillé à temps. Lors d'une patrouille à pied il faut tout porter donc oui on porte bien tout ça! Du moins ce que veut bien nous donner le commandement... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 22 novembre 2009 Share Posté(e) le 22 novembre 2009 Il est impossible de porter pour 72 heures de contacts non stop. On est des humains pas des machines.La M134 est une arme s'appuie que l'on trouve sur des véhicules, ce qui fait dire que tu as des munitions à porté de main pour tenir cette durée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 novembre 2009 Share Posté(e) le 22 novembre 2009 Il est impossible de porter pour 72 heures de contacts non stop. On est des humains pas des machines. La M134 est une arme s'appuie que l'on trouve sur des véhicules, ce qui fait dire que tu as des munitions à porté de main pour tenir cette durée. Il se trouve qu'on est dans un topic infanterie ;) Pour les 72h ... c'est 72h d'opération "au pire"... pas 72h de feu, et normalement le lourd reste dans les véhicule quand c'est possible. Le probleme étant que ce qui est possible en plaine n'est pas possible en terrain accidenté. Et donc l'appui des vehicules n'est possible que si l'acces des vehicule est aisé et qu'il se mettent pas trop en danger en y allant. C'est la qu'on note la différence entre l'infanterie méca/moto qui s'éloigne rarement tres loin des vehicules et donc de leur matériel, et l'infanterie légere qui sont amener a operer longtemps a pieds en autonomie, comme les chasseurs alpins par exemple. Dans le cadre du conflit afghan on redécouvre le boulot de l'infanterie légere ... les vehicules permettent évidement d'approcher des objectifs ... mais on est tres souvent amené a finir a pieds plusieurs kilometre dans du terrain accidenté, ou tres compartimenté, et pas forcément super accessible en 4x4. Dans ce cadre d'infanterie légere un volume de feu de petit calibre massif mais court est pas super pertinent, il faut faire appel systématique a un appui distant - de l'artillerie normalement, ou des élément d'appui direct dédié, terrestre ou heliporté - pour obtenir ce volume de feu, sans quoi on se retrouve en quelques minute a court de munition. "Pas un pas sans appui" qu'on dit. Le probleme étant que si l'ennemi est pas idiot et qu'il a l'initiative il regle les distance d'engagement a son avantage ... mettant en echec au besoin les différents élément de feu. Pour l'afghanistan, l'idéal pour les insurgé ce sont les embuscades déclenché tres pres. Ca permet de bénéficier a fond de la surprise et de la patate de l'Ak, tout en interdisant l'appui lourd, artillerie ou aérien. En bonus les troupes occidentale tenant a la vie, elle se planque et traite les blessés ... laissant peu de place a l'assaut sur l'ennemi dans un premier temps - doctrine israelienne -. Ensuite vient le harcellement a bonne distance soit un peu moins de 1000m et au dela de 500m ... avec les RPG utilisé comme artillerie et la PKM au jugé. A cette distance correcteent posté avec des solutions de repli, l'infanterie d'en face ne sert a rien, seul les doucette des vehicules on une chance - il sont en arriere des combattant débarqué - et les 7.62 des combattant débarqué... d'ou l'emport d'ANF1 en patrouille et le remplacement des FRF2 par du HK417. Donc les Arrosoir type M134 sont pas d'un grand interet, sur les vehicules il risque d'etre trop loin, a pied il sont intransportable. Par contre les LGA40 qui servent aussi bien au tir indirect comme de l'artillerie, et au tir direct d'autodéfense a courte distance, sont pertinent sur les vehicule d'appui. Pour carbonisé l'ennemi a courte distance dans une embuscade les GAF font ca tres bien visiblement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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