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Chris.

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La Suisse a eu des Mirage III ! Dommage qu'elle n'ait pas acheté le Mirage 2000.

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À la fin des années 1950, la Suisse est à la recherche d'un avion de chasse moderne pour remplacer ses De Havilland Vampire, devenus totalement obsolètes. Elle commande des Hawker Hunter en janvier 1958, mais ceux-ci sont déjà dépassés par une nouvelle génération d'avion capable de voler à Mach 2. Une campagne d'évaluation est alors menée, opposant le Saab 35 Draken, le Lockheed F-104 Starfighter, le Fiat G-91, le Grumman F-11F Super Tiger et le Mirage III. Ce dernier est finalement retenu en 1961, et des crédits débloqués pour 100 exemplaires qui doivent être intégralement construits sous licence en Suisse (y compris les réacteurs).

En attendant le lancement de la fabrication, un Mirage IIIC est acheté en 1962 et deux biplaces Mirage IIIBS en 1964. Cependant, les nombreuses modifications envisagées sur les exemplaires de série (Radar Hughes TARAN-18 à la place du Cyrano, modification du train d'atterrissage avant pour faciliter l'utilisation dans les installations souterraines, installation de canons de 30 mm d'origine suisse, adaptation de fusées JATO d'assistance au décollage, etc.) et la mise à niveau des machines-outils nécessaire pour pouvoir usiner les pièces font exploser le budget prévu et provoquent un scandale national. Une commission d'enquête parlementaire est instituée, plusieurs militaires de haut rang et un conseiller fédéral contraints à la démission. Finalement, le budget sera légèrement augmenté mais la commande réduite à seulement 57 exemplaires.

36 Mirage IIIS (chasse/interception) ont été livrés entre 1966 et 1969, 17 Mirage IIIRS (reconnaissance) entre 1968 et 1970, complétés par 2 Mirage IIIDS (d'entraînement Suisse) en 1971. À la suite du crash en 1969 et 1977 des deux biplaces, deux biplaces supplémentaires sont achetés en 1983. Entre 1988 et 1992, les Mirage suisses subissent une remise à niveau : ajout de plans canards et de lance-leurres, installation d'un nouveau siège éjectable. Ils reçoivent également un nouveau camouflage en deux teintes de gris à cette occasion.

Lorsque, fin 1997, une première unité des Forces aériennes suisses devient opérationnelle sur F/A-18 Hornet, les jours du Mirage sont comptés : les 29 Mirage IIIS restants sont réformés le 31 décembre 1999, suivis exactement 4 ans plus tard par les 16 Mirage IIIRS et 4 Mirage IIIDS. De 1966 à 1999, 10 avions auront été perdus lors d'accidents.

Wikipedia

 

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Il y a 8 heures, Kiriyama a dit :

La Suisse a eu des Mirage III ! Dommage qu'elle n'ait pas acheté le Mirage 2000.

En fait pour des avions retirés du service le 31 décembre 99 pour les 29 premiers et le 31 décembre 2003 pour les 20 derniers, il aurait presque été possible de les remplacer directement par des Rafale.

En plus, vu les missions suisses, des Rafale F1 auraient été (presque) suffisant.

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Il y a 8 heures, kalligator a dit :

Et surtout très très chers surtout à une époque ou le PV et l'URSS avaient disparus mais bon le peuple a voté oui..

Que l'achat des Hornet soit très, très cher n'a pas vraiment été pris en compte, après le précédent du dérapage budgétaire des Mirage IIIS.

Et ledit précédent a créé un mouvement de rejet de la solution de l'achat français.

Du reste, si le Mirage 2000 aurait été un bon choix à mes yeux, pour la Suisse, un Gripen risque alors d'y être suffisant, un Typhoon d'être un poil overkill et un Rafale trop über dem rest.

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Il y a 9 heures, FATac a dit :

Du reste, si le Mirage 2000 aurait été un bon choix à mes yeux, pour la Suisse (...)

Mais ça, c'était avant. Sinon on peut remplacer "Mirage 2000" par "SPAD S.VII" pour servir la même assertion. :tongue:

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il y a 7 minutes, DEFA550 a dit :

Mais ça, c'était avant. Sinon on peut remplacer "Mirage 2000" par "SPAD S.VII" pour servir la même assertion. :tongue:

Attention, quand je parle d'un bon choix à mes yeux, c'est en alternative aux Hornets, à l'époque. Donc, oui, je suis pleinement d'accord, pour le Spad, à son époque (et le D.520 plutôt que le Bf 109).

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Il y a 2 heures, FATac a dit :

Attention, quand je parle d'un bon choix à mes yeux, c'est en alternative aux Hornets, à l'époque.

Ce choix a aussi comme paramètre le contexte de cette époque. Le besoin est nécessairement actualisé et ce qui y répondait il y a 30 ans ne peut pas être considéré comme une référence éternelle.

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Le 01/03/2017 à 09:23, FATac a dit :

Que l'achat des Hornet soit très, très cher n'a pas vraiment été pris en compte, après le précédent du dérapage budgétaire des Mirage IIIS.

Et ledit précédent a créé un mouvement de rejet de la solution de l'achat français.

Du reste, si le Mirage 2000 aurait été un bon choix à mes yeux, pour la Suisse, un Gripen risque alors d'y être suffisant, un Typhoon d'être un poil overkill et un Rafale trop über dem rest.

Dassault ou la France étaient-ils incriminés, à cette époque, dans le dérappage de la facture d'outillage, ou était-ce une affaire suisso-suisse ?

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Les Suisse portent aussi Leur part de responsabilitees, integration d'un Radar hughes, missiles falcon, construction sous  licence,  reduction de la commande,  tout ces points ont contribues a faire Exploser le prix des mirages, et par truchement la population suisse l'a associer à un gaspillage de Fond publique. 

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  • 2 weeks later...

Armée: le ministre de la défense Guy Parmelin teste la police de l'air au-dessus de Berne

Surprenant - La scène n'est pas passée inaperçue, ce mercredi, dans le ciel bernois. Un jet, accompagné par deux F/A-18 de l'armée de l'air, s'est posé sur l'aérodrome de Belp. Il s'agissait en fait de l'avion du conseiller fédéral Guy Parmelin, qui a voulu tester le dispositif, après plusieurs couacs récents.

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Le ministre de la défense Guy Parmelin a mobilisé la police de l'air mercredi après-midi. En revenant en avion d'une réunion de travail à Berlin, il a souhaité se rendre compte personnellement de l'effet produit par une escorte de deux jets de l'armée.

Accompagné par deux F/A-18 de l'armée suisse, l'appareil du conseiller fédéral a survolé mercredi en fin d'après-midi la ville de Berne avant de se poser à l'aéroport régional de Belp. L'antenne locale de la radio-télévision alémanique SRF a relaté l'anecdote jeudi.

Le porte-parole de l'armée Daniel Reist a expliqué à la radio qu'il s'est agi d'une idée spontanée du ministre de la défense. Les quelques couacs qui se sont produits ces derniers temps avec des Etats étrangers l'ont motivé.

Explications à la Russie

Moscou avait notamment demandé des explications au Conseil fédéral lorsque deux F/A-18 des Forces aériennes suisses avaient escorté en novembre dernier un avion du gouvernement russe lors de sa traversée de l'espace aérien suisse. Ce n'était pas une première.

Selon Daniel Reist, l'atterrissage de mercredi à Berne restera un cas isolé. Le passage des trois avions au-dessus de Berne était parfaitement audible dans la capitale fédérale et il a causé quelques émois.

Selon Daniel Reist, l'escorte des deux F/A-18 n'a pas impliqué un engagement supplémentaire pour les Forces aériennes. Guy Parmelin en tous cas a été très impressionné.

Le Nouvelliste.ch

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Des versions améliorées de ceux qui avaient été présentés il y a quelques années. Pour le F-35 j'ose espérer que c'est juste de la curiosité.

Pour le système SAM c'est vrai que c'est très nébuleux et ce serait bien de clarifier tout ça rapidement.

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Confondre deux aéroports coûte cher au pilote

Tribunal pénal Avoir confondu l'aérodrome militaire d'Alpnach (OW) avec l'aéroport de Buochs (NW) n'aura pas de conséquences pénales mais financières pour le pilote d'un Piper.

Le pilote d'un Piper qui avait atterri à Alpnach (OW) au lieu de Buochs (NW) devra assumer les frais de procédure de 1500 francs et ses frais d'avocat de 8000 francs, a décidé le Tribunal pénal fédéral (TPF). La chambre pénale du TPF a confirmé, dans une décision publiée lundi, l'ordonnance de classement promulguée en juillet 2016 par le Ministère public de la Confédération (MPC).

Lors du classement d'une procédure, les frais ne peuvent être imputés au prévenu que s'il a lui-même provoqué l'ouverture de ladite procédure par un comportement juridiquement répréhensible.

Cette condition est remplie dans le cas présent, estime le Tribunal pénal fédéral. Le pilote a violé plusieurs obligations de diligence. Aux frais déjà échus s'ajoutent encore 2000 francs de frais de tribunal.

Confondu les aéroports

En avril 2012, le pilote du Piper avait décollé de Münster-Osnabrück (D) et voulait atterrir à Buochs. Il a obtenu l'autorisation d'atterrir, mais il s'est dirigé sur l'aéroport militaire d'Alpnach. Constatant sa confusion, l'homme a alors remis les gaz et a survolé un hélicoptère Super Puma de l'armée suisse à une distance d'environ 100 mètres.

En novembre 2014, le Service suisse d'enquête de sécurité (SESE) est arrivé à la conclusion qu'il s'agissait d'un incident grave. En juin 2015, le MPC a prononcé une ordonnance pénale contre le pilote. Il l'a reconnu coupable de perturbation du trafic public par négligence et condamné à une peine pécuniaire avec sursis de 60 jours-amende à 100 francs et à une amende de 1000 francs.

Le pilote a fait recours, à la suite de quoi le MPC a ouvert formellement une enquête pénale. Il a interrogé le pilote le 20 novembre 2015.

Suspicion non confirmée

La chambre pénale du TPF a rejeté l'ordonnance pénale qui lui a été transmise en février 2016. Elle a justifié sa décision en expliquant que la question relevant du droit pénal n'avait pas été suffisamment clarifiée.

En juillet 2016, le MPC a clos la procédure pénale, parce que la «suspicion émise initialement contre le pilote n'est pas confirmée», comme le stipule l'arrêt de la chambre pénale.

Ni Skyguide ni l'Armée de l'air n'ont en effet pu livrer de données objectives sur la distance la plus faible qui a séparé les deux aéronefs lors de l'incident. Et interroger à nouveau, quatre ans après, les pilotes de l'hélicoptère et d'autres personnes impliquées ne semble «ni efficace ni prometteur».

24 Heures.ch

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Parmelin présente le programme d'armement

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Quelques heures avant les commissions parlementaires, la presse a pu découvrir à Payerne le rééquipement des F/A-18 et l'achat de munitions qui sont les points forts du programme 2017. (27 mars 2017)

Le rééquipement des F/A-18 et l'achat de munitions constituent les points forts du Programme d'armement 2017. La presse en a eu la démonstration lundi matin à Payerne (VD), quelques heures avant les commissions parlementaires des Chambres fédérales.

«Aujourd'hui, la politique de sécurité est devenue plus complexe, les menaces plus diffuses (...). Il est important de maintenir l'équipement au bon niveau», a déclaré devant le parterre de journalistes le conseiller fédéral Guy Parmelin, entouré du nouveau chef de l'armée Philippe Rebord et du chef de l'armement Martin Sonderegger.

Crédit global de 2,1 milliards

Le Parlement va en effet se pencher vraisemblablement cet été sur le Programme d'armement 2017. Celui-ci porte sur un crédit global de 2,1 milliards de francs, dont 450 millions sont réservés pour retaper les F/A-18 afin de prolonger leur durée d'utilisation jusqu'en 2030.

«Il s'agit d'éviter toute lacune dans la sécurité aérienne et de nous réserver une marge de manoeuvre pour préparer l'achat des futurs jets», relève le chef du Département de la défense. Prévu pour voler 5000 heures, les Hornets seront certifiés pour 6000 heures, soit cinq ans de plus que prévu.

90 millions pour les missiles

Concrètement, le jet sera révisé tant sur le plan technologique que pour son armement: 50% du crédit servira à renforcer sa structure par des pièces de rechange, 20% sera affecté au remplacement des missiles air-air AIM-120 (déjà partiellement remplacés), 20% ira aux appareils de communication et à des lunettes de vision nocturne pour les pilotes et 10% sera consacré à la mise à jour des simulateurs, détaille le lieutenant-colonel Christian Oppliger, responsable des modifications sur le F/A-18.

Cette solution est optimale compte tenu du temps qu'il faut pour l'acquisition d'un nouvel appareil, selon l'officier. En l'état, le processus n'en est qu'au début du début: le choix du nouvel avion ne devrait être fixé qu'en 2020 et les premiers appareils seront livrés en 2025.

Refaire les stocks de munitions

Par ailleurs, l'armée a besoin d'un rattrapage dans l'armement, en particulier en ce qui concerne les munitions. «En l'espace de moins de dix ans, on a divisé par quatre les dépenses pour la munition, passant de 400 à 100 millions», a indiqué Martin Sonderegger. D'où un crédit exceptionnel de 225 millions de francs pour refaire les stocks.

Le crédit-cadre pour le matériel d'armée mentionne également pour la première fois noir sur blanc 156 millions réservés pour la munition d'instruction, qui sera utilisée durant l'année par la milice. «Auparavant, ce montant passait toujours inaperçu dans le budget», a précisé Guy Parmelin. Le message soumis au Parlement va même jusqu'à signaler les calibres des armes concernées.

Pour le reste, les crédits demandés concernent divers projets immobiliers (461 millions), le système intégré d'exploration et d'émission radio (175 millions), l'équipement et le matériel de l'armée à renouveler (421 millions) ainsi que l'enveloppe réservée aux préparatifs d'achats (173 millions). L'économie nationale va profiter d'investissement de plus d'un milliard de francs, selon Guy Parmelin.

24Heures.ch

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  • 4 weeks later...

Problèmes de pression et d'oxygène sur les F/A-18, selon des experts

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Les avions de chasse F/A-18 connaissent des problèmes de pression et d'oxygène, selon un rapport d'experts militaires américains. Ils mettent en garde contre des risques sécuritaires pour les pilotes.

Les experts de l'US Navy ont constaté des problèmes de pression de la cabine dans le cockpit des F/A-18. Ceux-ci font courir aux pilotes un risque d'embolie, qui augmentent avec la vitesse, ou d'hypoxie, une carence en oxygène qui engendre la désorientation et la somnolence, voire la perte de conscience, révèle le SonntagsBlick. Le modèle utilisé en Suisse est aussi affecté par ces vulnérabilités techniques.

Les autorités suisses au courant

Interrogé à la suite des révélations du journal dominical, le Département fédéral de la défense (DDPS) reconnaît que le problème d'approvisionnement en oxygène des F/A-18 a conduit à des "incidents isolés". "Nous avons connaissance de ce problème depuis que nous avons ces appareils", a affirmé Daniel Reist, porte-parole du DDPS.

Les incidents techniques rencontrés par la défense aérienne ne sont pas très graves, selon Daniel Reist. Ce dernier a relaté par exemple des problèmes de pression dans le cockpit, de même qu'un cas où l'oxygène à bord a légèrement manqué. Les pilotes ont été formés pour reconnaître ces problèmes et prendre les mesures qui s'imposent, a assuré le porte-parole.

450 millions pour retaper les F/A-18

Le Parlement va se pencher, vraisemblablement cet été, sur le programme d'armement 2017. Celui-ci porte sur un crédit global de 2,1 milliards de francs, dont 450 millions réservés pour retaper les F/A-18 afin de prolonger leur durée d'utilisation jusqu'en 2030. D'après Daniel Reist, ces plans ne sont pas remis en cause.

Armasuisse, le centre du DDPS compétent pour les acquisitions et les technologies, continuera d'échanger avec ses "Flight Management System" partenaires ainsi que le constructeur Boeing et l'US Navy, principal acheteur de F/A-18. "D'autres mesures sont en cours de discussion et clarification", selon une prise de position du DDPS.

RTS.ch

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  • 4 weeks later...
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Ancien chef de l’armée, et ancien pilote, Christophe Keckeis a suivi de très près le dossier du Gripen. Deux ans après l’échec en votation, il a signé un long «Débriefing» dans la «Revue militaire suisse», revenant sur les erreurs commises durant la campagne de 2014 et proposant des pistes d’amélioration. Interview.

...

– Sur les cinq appareils pressentis, lequel lui recommanderiez-vous?
– Il est beaucoup trop tôt pour évoquer un type d’appareil en particulier. Il faut attendre les rapports d’experts, puis analyser quelles sont les possibilités qui s’offrent à la Suisse. Il faut faire une appréciation géostratégique et se demander comment nous voulons défendre notre espace aérien. De quoi a besoin un pays neutre comme le nôtre? Des discussions avec d’autres pays sont également indispensables pour s’imprégner de leurs réflexions. Nous ne sommes qu’au début d’un processus, qu’il ne faut surtout pas précipiter.

– Dans votre débriefing, vous dites toutefois que c’était une erreur d’avoir pris le Gripen parce qu’il était l’avion le meilleur marché.
Un travail considérable a été entrepris à l’époque pour évaluer les différents types d’appareil. Le meilleur était clairement le Rafale. A la surprise générale, Ueli Maurer, alors ministre de la Défense a choisi le Gripen, estimant que l’appareil le meilleur marché était le seul capable de convaincre une majorité. L’histoire nous a montré le contraire. Les Suisses préfèrent acheter le meilleur, quitte à payer plus cher. D’autant plus que si vous montez de catégorie, tout le monde en profite: l’industrie comme les écoles polytechniques. Et puis, en cas de combat aérien, il y a un seul appareil qui revient: le meilleur des deux.

 

Citation

Décollage imminent pour le futur avion de l'armée suisse

Défense aérienneTrois ans après l’échec du Gripen en votation, l’achat d’un nouveau jet entre dans une phase concrète. Le peuple pourrait bien ne pas avoir son mot à dire.

...

Vous avez aimé la saga du Gripen, vous allez adorer la prochaine production sur l’achat d’un nouvel avion de combat. Après des mois d’attentisme, le dossier s’accélère à Berne. Le conseiller fédéral Guy Parmelin devrait présenter la semaine prochaine les conclusions des deux rapports d’experts et d’accompagnants «politiques» qu’il a mandatés. On en saura alors davantage sur les besoins concrets de la défense aérienne, sur la procédure mise en place ou les aspects industriels que devra offrir le futur jet.

http://www.tdg.ch/suisse/decollage-imminent-futur-avion-armee-suisse/story/14561895

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