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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Eh bien ça démontre à quel point l'auteur a pu se planter sur ses prédictions passées. Et que doubler la mise en annonçant la fin de l'Ukraine dans 150 jours est une pirouette qui, j'espère pour lui, aura été chèrement vendue à Moscou. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est une affaire intra-UE, puisque les avoirs gelés et saisissables sont sous juridiction européenne, Belgique en l'occurrence pour la grosse majorité. La Russie devra initier un contentieux devant un tribunal belge, et l'affaire remontera ensuite à la CJUE. Le tribunal mondial n'existe pas, et les arbitrages relèvent du droit des obligations entre des parties privés: c'est à dire que le recours au tribunal doit être prévu au préalable dans un accord ou un contrat. Rien de tel avec les actifs russes, qui ont été placés sur les marchés européens dans le cadre d'opérations courantes de marché. Ni projet, ni accord inter-étatique prévoyant le recours à un arbitrage. Si un tel mécanisme existait, les russes auraient déjà ouvert une procédure dès le gel de leurs actifs. S'agissant du contentieux d'Eurodiff, le montage horriblement complexe, prévoyait dès le départ qu'un litige se résoudrait devant un tribunal arbitral. Le recours à un tribunal arbitral doit 1. être prévu par le fondement juridique litigieux et 2. être initialement accepté par les parties, à la signature du contrat. Vu le contexte, on comprend assez aisément que pour le projet eurodiff, états français et iranien avaient anticipé le règlement de leur différent devant une cour arbitrale, et que ce devait même être une disposition garantissant la conclusion du projet. Rien de tel au sujet des avoirs russes, qui ont été investis sur les marchés financiers européens par les canaux habituels, et ont tenté de sortir des tuyaux des juridictions européennes avant d'être gelés. Je vais te retourner la question: pourquoi n'y a t-il toujours pas de contentieux nul part intenté par la Russie ? Alors même que ses actifs sont gelés et non confisqués, ça fait toujours de l'argent qui échappe au contrôle de Moscou, et qui contraint le Kremlin à devoir chèrement emprunter. Non, mais ce qui est compliqué n'est pas le droit, mais le capital politique nécessaire pour faire passer des mesures spécifiques à la Russie, qui soit juridiquement incontestables. Je reconnais que nos dirigeants ont peur, surtout les Belges. L'enjeu qui est tout sauf juridique, et a trait directement aux pressions et menaces sur la sécurité personnelle des dirigeants politiques en Europe. Très bon exemple que celui de Kouzmitchev. Et reparlons en effet. Octobre 2022, Midi Libre: "Ses avoirs étant toujours gelés en vertu des sanctions, Kouzmitchev n'a toujours pas le droit de sortir "La Petite Ourse" des eaux territoriales françaises, mais il est désormais autorisé à accéder au yacht et à l'utiliser dans les eaux françaises, a déclaré son avocat." Sur le fond, rien n'avait bougé, jusqu'à ce que ses excellents avocats perdent en Cassation... La cour d’appel de Paris évoque de « graves erreurs » et « un manque de rigueur de la part des agents des douanes ». En juillet 2023, la Cour de Cassation rétablit finalement l’immobilisation douanière de l’un des yachts. Les deux bateaux font, quoiqu’il en soit, toujours l’objet d’un gel qui interdit toute vente ou mise en location. En mai 2022, le milliardaire avait également contesté, devant le Conseil d’Etat, la publication de la liste des biens immobiliers gelés par le ministère de l’économie. Il considérait que cette publication portait « une atteinte grave et immédiate à sa vie privée » et mettait « sa vie et celle de sa famille en danger ». Sa demande avait été rejetée par la justice administrative. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/10/30/l-oligarque-russe-alexei-kouzmitchev-place-en-garde-a-vue-par-la-justice-francaise-dans-une-affaire-de-blanchiment_6197379_4355770.html Ces deux prémisses étant contradictoires, on voit ici toute l'illustration de la difficulté à établir une chose légalement acceptée, dès lors qu'on franchit une frontière. "Illégal", pourquoi pas ? Mais illégal où ? Chez qui ? Avec quelle capacité de coercition pour faire respecter la chose jugée ? De l'importance de rappeler que le "droit international" est coutumier par essence, et que le bon cadre juridique n'est jamais gravé dans le marbre mais dépend des circonstances et du consensus politique. Oui, c'est gelé et pas confisqué. Mais c'est une décision politique et le juridique n'a pas grand chose à voir la dedans. Sur le plan juridique, aucune personne morale ou physique russe n'a obtenu un dégel et un rapatriement de ses actifs en Russie. Aucune. Le G7 et l'UE se sont politiquement mis d'accord pour un gel en 2022, en attendant d'étudier la suite. Quel tribunal ? Il n'y a aucun tribunal arbitral qui puisse être sollicité sur ce sujet. Donc ça ne laisse que les cours nationales compétentes dans l'UE + la CJUE. Il y aura restitution, si l'Ukraine l'autorise indirectement, en reconnaissant un montant de dégâts inférieurs à 190/200 milliards d'euros. Bon courage aux russes. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le droit international est essentiellement coutumier, et les résolutions de l'AG de l'ONU en font partie. Le CS-ONU est contraignant, car il regroupe la partie "musclée" de l'ONU (enfin, ça c'était l'idée de départ). Mais il n'a pas compétence dans tous les domaines, surtout autour des questions économiques ou financières. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
S'il ne s'agissait que de çà, l'Allemagne aurait payé ses réparations de guerre à la France, et l'Histoire eut peut être été différente. Les pays forgent des alliances, et se soutiennent mutuellement et ont donné légitimité à l'ONU pour établir des mécanismes juridiques de résolution des conflits. Rien d'anormal, c'est une donnée à tenir compte. Le vote à l'ONU pour un mécanisme d'indemnisation en témoigne. page 2 https://digitallibrary.un.org/record/3994481?ln=en&v=pdf 2. Considère que la Fédération de Russie doit répondre de toute violation du droit international en Ukraine ou contre l’Ukraine, y compris de l’agression commise contre ce pays en violation de la Charte des Nations Unies, ainsi que de toute violation du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, et qu’elle doit assumer les conséquences juridiques de tous ses faits internationalement illicites, y compris réparer le préjudice, dont tout dommage, causé par ces faits. Les fondements juridiques sont en place pour opérer des avances sur les réparations que devra payer la Russie. En définitive, si l'Europe tergiverse, c'est qu'elle reste intimidée par la Russie. Et je ne suis pas loin de penser que certains dirigeants sont personnellement menacés. Quand on sait que le PDG de Rheinmetall a échappé à un projet d'attentat, il n'y aurait rien d'irréaliste à imaginer une situation similaire envers un dirigeant en poste. D'ailleurs, on ne sait toujours pas vraiment ce qui est arrivé à Fico, mais depuis les bastos qu'il a pris, il a tourné très pro-russe. Mais c'est peut être seulement circonstanciel. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Une partie seulement des aides monétaires consiste en des prêts: les US ont tenté de récupérer les leurs, on sait pas bien ce qu'ils récupèreront et ont au passage flingué leur crédibilité diplomatique pour avoir reviré de bord. Le format européen offre une plus grande flexibilité pour le remboursement des prêts. Oui on peut se poser des questions, mais le sujet ukrainien reste sur des échelles mesurées, et ne sera certainement pas la cause d'une crise de la dette européenne. Rien que le plan de relance covid, pour l'échelle de grandeur, c'est 712 milliards d'euros, dont moitié de subventions non couvertes par des ressources. La commission européenne et le conseil européen ont convenu d'emprunter et de financer des plans à la mords moi le nœud, avant même de savoir comment l'argent serait remboursé... Je ne dis pas que c'est une bonne pratique, mais qu'en comparaison, l'Ukraine est encore loin de ces ordres de grandeur à la charge de l'UE, et que les portes étaient déjà enfoncées. Je faisais référence à la hausse des budgets militaires pour 1. les effets de série dont bénéficiera l'Ukraine (quid du coût moyen de l'obus de 155 sur une chaîne de prod neuve, financée par la hausse des budgets nationaux ?) et 2. les décommissionnements accélérés des anciens matériels, permis par la hausse des budgets. Ces deux effets ne nécessitent pas de "doubler/doublonner" les dépenses. C'est la CJUE qui est compétente pour ce qui se passe sur le sol européen, en dernier recours. Et la CJUE juge les litiges relatifs à l'application du droit européen. Lequel droit européen émane du parlement ou de la commission, sous l'impulsion du conseil européen. En d'autre terme, si le mandataire politique (le Conseil) ordonne à son mandant technique (la Commission) d'élaborer un règlement permettant la saisie des avoirs.... La saisie des avoirs sera conforme au droit européen, et la CJUE n'aura pas de prise. Notons d'ailleurs que la Russie n'a initié aucun contentieux sur le gel de ses actifs, donc il n'y a pas grand chose à attendre de cette voie. En d'autres termes... Les européens commandent toujours les choses qui se passent à domicile, et c'est tant mieux. La confiance des investisseurs est un concept soumis à la relativité générale. On génère de la confiance pour convaincre un dubaïote d'investir 100 patates chez nous. S'il perd la confiance, il doit trouver un point de chute alternatif qui soit 1. aussi intéressant d'un point de vue commercial, industriel et monétaire (bonne chance) 2. ne présentant pas les mêmes défauts que ce qu'il vient de fuir. Or qu'observe-t-on aux Etats-Unis de Trump ? En Chine de Jinping ou en Russie de Poutine ? Une fermeture graduelle des pays aux échanges, un rapport de force brut qui remplace la coopération légaliste, la politique du fait accompli, l'immixtion des idéologies politiques dans la conduite des affaires. En d'autres termes, si l'Europe perdrait un peu en crédibilité, on a bien plus préservé notre capital confiance que nos adversaires. Qui nous tailleront peut être des croupières à coups de subventions sauvages, droits de douanes et autres refus d'opérer, mais ce sont d'autres raisons que le 1% de perte de confiance suite à une saisie d'actifs. Qui rappelons le, surviendrait dans un contexte unique et sans aucune chance de répétition pour aucun autre pays: celui d'une guerre existentielle aux portes de l'Union, envers un pays agressé pour avoir souhaité rejoindre l'UE. D'abord, un État qui en envahit illégalement un autre est tenu de payer des réparations pour les dommages de guerre qu’il fait subir. Ensuite, un créancier peut se dédommager de ses dettes impayées sur les avoirs d'un débiteur. Du fait de sa guerre, la Russie est comptable de son obligation, en droit international, de payer des réparations pour les dommages causés par son invasion de l'Ukraine. La subtilité du mécanisme de “compensation” est qu'il n'est pas nécessaire de saisir les avoirs de la Russie par le biais d'une ordonnance du tribunal. Les prêteurs effectuent simplement une opération comptable interne, en compensant ce qui leur est dû par les actifs qu'ils détiennent. Pour qu'il y ait une saisie indue et juridiquement contestable, il faudrait que la Russie ne soit redevable de rien à l'Ukraine. Evidemment, une telle affirmation est absurde, et la seule inconnue qui demeure, c'est à combien de centaines de milliards s'élèverait le montant des réparations. En remboursant la dette ukrainienne par les actifs russes pour 190 milliards, on ne prend pas un gros risque d'avoir été au delà du montant des réparations, tant les dommages et destructions sont colossaux. Il resterait certes à concrétiser un tel tribunal dont VVP ne reconnaîtrait sans doute pas la légitimité. Mais dommage, l'AG de l'ONU a voté en faveur de la création d'un mécanisme d'indemnisation, par 94 voix contre 14, ce qui va dans le sens de la création d'un tel tribunal. https://digitallibrary.un.org/record/3994481?ln=en&v=pdf . Considère également qu’il faut établir, en coopération avec l’Ukraine, un mécanisme international aux fins de la réparation des dommages, pertes ou préjudice résultant des faits internationalement illicites commis par la Fédération de Russie en Ukraine ou contre l’Ukraine ; -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
La boîte à Houthis restant alimentée en grande partie par Téhéran ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Parce que les cibles sont faciles, que terroriser les populations de l'adversaire pour démoraliser les arrières est vieux comme le monde, parce que malgré tout, les russes ne manquent pas de drones, mais que le matériel seul (ou son excédent) ne vaut pas déploiement systématique du système d'armes et de son personnel sur un front chaud, parce qu'il faut bien entraîner et compromettre les officiers par le crime et forger des loyautés au régime par les actes les plus abjectes, parce c'est la seule capitale régionale que les russes n'ont jamais conquise (puis perdue) et en gardent une rancœur tenace, parce que c'est juste de l'autre coté du Dniepr et que ça les met à l'abri d'un déploiement de l'armée Ukr, qui ne pourra répliquer de façon symétrique sur ses civils, parce que les crimes de guerre ne sont jamais rationnels et pourtant une occurrence quasi systématique de toute guerre qui se prolonge au milieu des civils. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
On pourrait t'adresser la même question au sujet de l'OMS dans son intégralité... Et pour autant, nous y sommes. 2 877 civils tués à date à Kherson depuis 2022, et avec une source pour chacun d'entre eux, sans compter les blessés. Un lien pour toi, si tu as le courage d'aller au-delà de tes doutes sur les stocks de grenades russes (parce que en terme de "munitions", ça ne va pas chercher plus loin). https://tochnyi.info/2025/09/witnessing-a-war-crime-russias-human-safari/ -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Non bien évidemment que le rôle et la responsabilité de la Russie sont clairs dans cette guerre. Je disais qu'ils avaient tenu, au sens d'encaisser le choc de la campagne de bombardement stratégique que mène l'Ukraine, tout en opérant une abrasion réelle sur la DSA russe. Et tenu 3 ans à ce rythme, c'est pas "si mal", et c'est rendre hommage au défi que pose l'Ukraine à la Russie sur des coûts infligés importants et qui deviennent de plus en plus difficiles à encaisser. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Après 3 ans de guerre et d'abrasion des équipements de DSA, vu l'énormité du terrain à couvrir et la large gamme de vecteurs auxquels ils font face, tant vers le front que sur les arrières, j'ai du mal à être sévère avec cette image, d'un point de vue militaire. Oui le symbole est pas génial, mais ils ont tenu jusque là et c'est déjà une réussite. Seul Israël a vu pire en terme de variété des vecteurs, depuis le mortier jusqu'au MBT, mais ça s'est passé sur un territoire bien plus petit. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Un très bon article de synthèse, avec quelques chiffres inédits à l'appui, sur la défense ukrainienne multicouche, bricolée par la nécessité qui fait loi. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/26/guerre-en-ukraine-comment-kiev-se-protege-des-salves-de-drones-russes-gueran-2_6649701_3210.html -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est même pas tant la mitrailleuse sur pick-up qui est ridicule, même si on aurait des raisons de le penser. Certains constats plaident en faveur de ce type d'innovation d'usage, et la prudence impose de ne pas trop mépriser ce genre d'initiatives. Marc Bloch nous regarde d'en haut. Non ce qui est vraiment ridicule, c'est la distance entre l'Ukraine et ce pick-up, dont la vocation reste l'interception de cibles lentes... Là est à mon sens, le terrible aveu d'impuissance. -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est l'intérêt de ce forum. We have a deal ! -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne voudrais surtout pas minimiser la menace que représente ces minorités, et si cette menace a un vrai fondement, elle relève cependant déjà du passé récent, si j'en crois l'article du monde, plus récent que celui de France 24 que tu partages. Article de France 24 qui, au demeurant, explique pareillement qu'HTC a fait le tri entre, je cite le chercheur, "le bon grain et l'ivraie". C'est une constante chez HTC depuis 2016 et la rupture avec AQ. Mais bon, c'est encore difficile pour certains de comprendre que des groupes armés puissent abandonner certaines politiques de la violence. C'est vrai que c'est totalement étranger à notre culture (ETA, IRA...). Sous la pression américaine dès les lendemains de la chute du régime d’Al-Assad, en décembre 2024, la nouvelle administration a engagé un processus d’intégration de ces étrangers dans des brigades nouvellement créées au sein de l’armée. Washington estimait qu’il était préférable de garder ces combattants au sein d’un projet étatique plutôt que de les en exclure, au risque de les voir se disperser dans la nature. Les Américains posaient néanmoins comme condition que ces djihadistes ne soient pas installés à des postes de haut niveau dans la structure gouvernementale Trois ans plus tard, ses récentes déclarations [d'Omar Omsen] auprès de médias occidentaux, dont le journal Libération en septembre, semblent avoir eu raison de la patience du nouveau pouvoir, qui, désireux d’entretenir les bonnes grâces des puissances occidentales, s’évertue à imposer silence et discrétion aux étrangers qui ont combattu à ses côtés. Soucieux cependant de les ménager publiquement, Ahmed Al-Charaa a pris le soin, à plusieurs reprises, d’exprimer sa reconnaissance à l’égard de ces étrangers « qui ont combattu au côté du peuple syrien », en affirmant que ces derniers méritaient « le respect ». A condition de rentrer dans le rang. HTC n’a pas hésité, ces dernières années, à disperser violemment des groupuscules djihadistes, souvent originaires du Caucase, qui avaient refusé de passer sous sa coupe. La présence, jeudi 23 octobre, de quelques combattants ouzbeks venus prêter main-forte aux Français à Harem montre que certains refusent de se soumettre totalement. -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
A quels groupes tu penses ? L'article suggère quand même que les français, avec les tchéchènes et les centre asiatiques, font partie des plus énervés et qu'ils sont parmi les derniers présents en Syrie.