1Mt airbust sur Nukemap donne une surpression de 200psi à 0,82km, 20psi à 2,82km et 5psi à 6,96km.
Vu que je suis un peu rouillé avec les formules de Bernoulli, j'ai utilisé le "convertisseur pour la vitesse de vent" sur le site cactus2000.
Sachant que 1 psi = 6894,76 Pa, ça nous donne :
5259km/h à 200psi
1663km/h à 20psi
831km/h à 5psi
Pas sur que de telles valeurs soient incluses dans le cahier des charges des gratte-ciels...
Une structure en béton possède une certaine élasticité, ce qui permet aux gratte-ciels de légèrement se fléchir sous l'action du vent... mais autant le béton résiste très bien en compression, autant il supporte très mal les efforts en traction (d’où la présence d'armature métallique dans le béton armé).
Dans le cas d'une explosion nucléaire, la suppression va faire travailler la face exposé à l'explosion en traction (tandis que la face opposé sera en compression). Si le bâtiment est isolé et suffisamment proche de l'explosion, le point de rupture en traction du béton risque d'être atteint rapidement et celui-ci va se fissurer.
Quelques secondes plus tard le vent s'inverse à cause de la dépression. On se retrouve avec la face opposé en traction et la face exposé (qui n'est plus soutenu que par son armature métallique) en compression... les armatures métalliques ne peuvent pas soutenir le poids de l'ensemble, elles vont ployer et le bâtiment va s'effondrer.
Certes mais que ce soit à Paris ou à New York, il y a toujours quelques grattes-ciels qui émergent du reste de la "canopée"...