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Succès tactiques et victoire stratégique
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
@ Gibbs le Cajun Pour la Normandie je pense qu'on a surtout pensé à avoir une grosse tête de pont avec des lignes à atteindre car au vu de l'opération amphibie de cette taille l'échec s'était ce faire un Dieppe puissance 1000 . En fait, non, Gibbs le Cajun.. Ce n'était pas de refaire Dieppe qui fut un test des défenses Allemandes et des enseignements de combat, mais bel et bien s'assurer un débarquement avec l'assurance de la victoire. -
Succès tactiques et victoire stratégique
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
@ cracou Un exemple de non prise en compte de l'opérationnel est le débarquement en normandie: rien n'est prévu au niveau opérationnel pour la suite. Il y a bien des lignes à atteindre mais rien de structuré ni d'organisé. Cela explique les errements de Falaise et le problème du choix front large / front réduit: ils n'avaient pas réfléchi au problème. Ils ont aussi été incapable de remettre en cause leur traine logistique et de se passer du superflu. Inexact. Le fond du problème été décrit par nombre d'auteurs ayant été partie preneurs dans la planification et du débarquement et de la phase d’exploitation jusqu'au Rhin. Le premier soucis est la non-décision du général Eisenhower relatif au général Montgomery et au général Patton (sans compter les interventions du général Omar Bradley) du fait des consignes élaborés par le Président Roosevelt et du Premier Ministre Britannique Churchill auquel le commandant en Chef devait rendre compte. A lire et relire les mémoires de tous ces intervenants. Quand a la logistique, elle fut capable d'assumer deux groupes d'armées (Britannique et Américain) en essence (par pipe-line venant de Grande-Bretagne), de vivres, de munitions et d'équipement venant du port artificiel restant de Normandie sans autre port avant la prise d'Anvers. A la guerre, on combat avec ce que l'on a en sa possession et avec ses moyens. Et la guerre ou une bataille se termine souvent avec des "restes" sous-entendus avec ce que l'on a sous la main. Le général Eisenhower - très réaliste sur ce qu'il l'attendait - avait simplifié en disant "Full victory, nothing else...".(La victoire, rien d'autre..). Réaliser un débarquement de vive force devant un ennemi aguerri en allant jusqu'au cœur de l'Allemagne nazie prouve que les planificateurs et les exécutants méritent un coup de chapeau. En particulier lorsque on prend en compte que les USA combattaient sur deux théâtres Pacifique et Européen et de surcroit en alimentant la Chine par pont aérien. Je pense qu'ils ont maitrisés la logistique. -
Voyage intéressant Gibbs le Cajun, au même titre que celui d'Etretat ou le musée possède une machine Allemande à chiffrer / déchiffrer, à savoir la célèbre ENIGMA. Bon voyage et bonne visite. Tes impressions au retour.
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Site intéressant avec nombre d’informations, Gibbs le Cajun. Deux commentaires néanmoins. D’une part, il est certain que l’échec de Dieppe fut un camouflet pour l’Amiral Mountbatten, même si cette possibilité était plus ou moins envisagé dans le risques propre à ce type d’opération de débarquement de vive force sur un littoral défendu par un ennemi bien implanté. D’autre part, je ne partage pas totalement les conclusions données par les commentaires de ce site. Les points essentiels retenus par ce « raid », furent assez nombreux. > La maitrise aérienne par l’aviation alliée devait être absolue. > Les défenses de la cote devaient être détruites par l’aviation de bombardement. > Une aviation de soutien tactique devait être créé pour appuyer les forces débarquées d’une part, et d’autre part avoir la possibilité de se poser sur le littoral dès que possible (création d’aérodromes tactiques sur le terrain) et création de forces combinées tactiques (les Tactical Air Force). Note = Comme ce fut le cas des Chindits en Birmanie avec les « bastions » en pleine zone Japonaise ou l’aviation était présente, comme ce fut le cas, pour nous Français, à Diên Biên Phu. > L’appui feu de l’artillerie navale devait être omniprésent. > Par ailleurs = § Au vue des plages de galets ayant bloqués les chenilles de chars, le débarquement devait avoir lieu sur des plages de sable, § A marée basse pour visualiser les obstacles posés pour entraver le débarquement, § Le débarquement devait avoir lieu à portée de rayon d’action de l’aviation, § A défaut de prendre un port rapidement un port, en emmener un avec soit (les Mulberries d’Arromanche – Port Winston). § Emmener des « ouvre-boites », chars de la « ménagerie » du général Percy Hobart pour assister l’infanterie débarquée, chars amphibies (Sherman DD)Churchill AVRE avec pont SBG, chars lance-flammes crocodile, chars CRABE fléaux chargés de faire exploser les mines au sol, chars AVRE porte-fascine pour combler les fosses, etc. > Une mention doit être faite au sujet du général Bernard Montgomery. Il donnait son avis sur les questions navales, très mal supportées par les marins (Amiraux). Après le conflit, sans les années 50, alors qu’il était haut responsable du SHAPE (OTAN), il donna son opinion sur les porte-avions d’escortes « totalement inutile pour la guerre contre les Soviétiques ». Il se fit rabrouer très sèchement par tous les hauts responsables d’alors. Les conclusions de ce raid furent donc nombreuses et influença les décisions tactiques pour le débarquement de Normandie. Janmary
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La bataille de Normandie ,Falaise un "Stalingrad en Normandie" ?
Janmary a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
Il y eu Stalin-grad en Union Soviétique, Tunis-grad en Tunisie et Normandie-grad en Normandie (d'après certains auteurs). Il y à de nombreuses informations sur les ouvrages des l'éditions Heimdal (Normandie). J'ai utilisé ces ouvrages pour faire visiter les plages de débarquement, les musées, les lieux de bataille à mes enfants. J'ai également été avec l'un des auteurs - avec déclaration à la Gendarmerie - pour "visiter" les fortifications souterraine du Mont Canisy. Après la guerre, tout est resté en état et seul les salles d'armements des blockhaus ont été obstruées par des maçonnerie légères. Il faut se rappeler, qu'en France, il y a quelques temps, des décès avaient eu lieux du fait de visites de grottes - par des enfants, puis par des pompiers - ou étaient stockés des gaz de combat dont les futs avaient fuit. Dans les années 60 à 80, on pouvaient retrouver des quantités de douilles, ou d'armes chez les agriculteurs qui avaient saisis ces armes et véhicules après le départ des Allemands ! Cela fit l'objet - après saisi par la gendarmerie - de musées improvisés pendant un temps. Randonnées et patrimoines en pays d'Auge (en 2 volumes) Éditions Heimdal Par Jacques Lalubie (qui m'avait dédicacé les ouvrages). Ouvrages des sites historiques à visiter, des particularités du pays d'Auge et de l'Histoire de cette région des origines à nos jours.. De plus, ces éditions publient "Magazine 39-45". -
Il faut rajouter Rob1, que le Japon, en vue de négociations pour la fin des hostilités, avait fait choix de l' U.R.S.S.comme intermédiaire entre U.S.A. et eux mêmes. !!! Le Japon avait oublié les affrontements - en Mandchourie, sur la frontière Soviétique, en 1939, à Nomonhan - entre forces Japonaises et Soviétiques (avant le début de la second guerre mondiale) commandés par un certain Joukov et qui fit subir une terrible punition a l'Armée Nipponne. Ce n'était pas très adéquat de demander à Staline de jouer les entremetteurs !!! Par ailleurs, le Président américain - Trumann - savait très bien que le Japon opposerait un refus à toute négociation (encore plus à une capitulation sans condition) si l'autorité de l'Empereur n'était pas conservée et ne restait pas sur son trône. Il avait été bien avertit de ce fait par l'ancien Ambassadeur américain au Japon (Stevenson si je me souviens). Au moment de la capitulation du Japon,c'est le général MacArthur - promu commandant en chef au Japon avec une autorité sans pareil - qui soutint la même thèse et demanda un million d'homme supplémentaire car le peuple Japonais se soulèverait contre une mesure de destitution. (Source = Courrier échangés du général avec le Pentagone). Il est certain que la conjugaison de la fin de la flotte de guerre Japonaise, de ses communications maritimes et de sa flotte commerciale détruite, des bombardements aériens incessants, de la prise de possession par les USA de son territoire National avec la perte d'Iwo-Jima et Okinawa, et l'emploi de deux bombes atomiques avec l'entrée en guerre des Soviétiques, à joué un rôle dans la reddition du Japon et de l'Empire Japonais. Ont-ils cru que l' U.R.S.S. pourrait occuper le Japon par le Nord de l'archipel ? Je ne possède pas la réponse à cette interrogation.
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La Guerre Franco-chinoise , 1881/1885
Janmary a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
Je n'avais pas vu ton fil, Gibbs le Cajun. Mes excuses. Effectivement, l'épisode de ce conflit est peu connu par le manque d'ouvrages. Pourtant, je dois avoir une revue qui parle de ce conflit. Je recherche. A plus. Janmary -
Par refus, tout simplement. La question m'a intrigué longtemps et c'est lisant divers ouvrages que j'ai eu la réponse - qui me semble partielle - en partant de celui du général Eisenhower (Croisade en Europe) et aux déclarations du général Omar Bradley. C'est ce dernier qui avait indiqué le refus, > D'une part, il avait refusé l'accompagnement des bombardiers devant assurer les bombardements de précision sur les plages de débarquements et guidés par des "pathfinders" Britannique, de la même façon que les « Mosquito pathfinder » opéraient au dessus de l'Allemagne pour repérer et envoyer sur l’objectif localisé des chandelles de couleurs éventuellement modifiées en couleur par un nouveau lancé si le balisage ne convenait pas. Les bombardiers lourds Britanniques visaient les chandelles au sol matérialisant l'objectif en connaissant la couleur réelle à viser. Le Mosquito baliseur descendait assez bas pour le largage. > D’autre part, le général Omar Bradley pensait que l’assaut frontal de ses divisions dont la "Grande rouge" suffirait pour débarquer et enlever les fortifications sur les plages. Il n’y avait nul besoin d’un pareil « cirque » alors qu’ils y avaient les Sherman DD pour appuyer le corps débarquant avec l’appui des canons de la marine. Nous connaissons malheureusement la suite au point que le général se demanda un temps si il y avait nécessité de rembarquer, que les Sherman DD furent lancés de trop loin et coulèrent suite aux mauvaises conditions météo et qu'au final, c'est la poitrine des hommes qui se sacrifièrent à défaut d'appui mécanisé et blindés qui réussir le débarquement avec des pertes importantes.
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doctrine aéronavale française des années 60
Janmary a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Histoire militaire
@ ARPA Je viens de lire une explication assez "surprenante" du choix (en 1954 et 1955) de porte-avions "léger"... Le choix de porte avions légers par notre pays, c'est à dire limité aux 23.000 tonnes - qui avait été défini par les limitations des accords d'avant guerre de Washington et appliqués sur les parte-avions Britannique avec l'Ark-Royal et la classe "Illustrious" puis de 27.000 tonnes demandés par les USA et appliqués sur la classe ESSEX - ont été choisis pour deux raisons semble t-il. (Ces accords furent rendu caduques par le second conflit mondial). A l'origine, ils étaient issus des deux porte-avions d'avant guerre non construits (Classe Poincarré), tranche budgétaire 1938. > A l'origine, les deux porte-aéronef commandés par la France et devant être nommés le Clemenceau et le Foch, devait être la présérie de 6 bâtiments pour la défense de l’Union Française de l’Atlantique au Pacifique en passant par la Méditerranée. > Ils étaient plus aisés à construire pour les arsenaux de la Marine et convenaient mieux pour les missions de l'aéronavale que de gros bâtiments plus important en tonnage qui auraient nécessité plus d'appareils embarqués. Nous avons fait appel aux appareils américains à hélices pendant un temps, puis avec les "Aquilons" d'origine Britannique. Avions construits sous licence de la firme de Havilland de ses Sea Venom, version navalisée du Venom, descendant des Vampires de la même firme avant l'introduction des Etendarts IV (Français) et Crusader (Américain). > Les Clemenceau et Foch avaient une protection assez nouvelle ou le pont était blindé avec un caisson blindé pour l’appareil moteur et les soutes de munitions. Pour diverses raisons, les essais de l'Aquilon furent entrepris - d'abord à Farnborough - puis sur le porte-avions HMS Bulwark qui était équipé d'une piste oblique, grosse nouveauté. Les catapultes de nos deux porte-avions furent des Mitchel-Brown de 50 mètres , type BS 5, pouvant catapulter des avions de 15/20 tonnes à 110 nœuds. Selon toute vraisemblance, une licence d'importation Américaine Je vais rechercher, ARPA, sur l'ouvrage très complet = Le SNCASE AQUILON Par Jean-Marie Gall Histoire de l'Aviation, spécial N°8 Editions LELA Presse Source = Flottes de Combat 1970 Éditions Maritimes et d'Outre-Mer. Par Henri Le Masson -
@ FATac Les alliés ont ils cherché à aider les blessés de leurs bombardements sur l'Allemagne ? Ce n’est pas trop comparable à mon sens FATac. Il y à une différence entre bombardement conventionnel et atomique, avec l’apport nouveau dans les blessures et irradiations apportés aux victimes. Longtemps – j’ignore aujourd’hui – les Japonais ont regrettés que l’Armée Américaine ne se soit pas engagée» à travers un hôpital sur les deux villes, à traiter les irradiés, du fait qu’il en soit totalement incapable à l’époque eux même. Lors de mon déplacement aux Japon au sein de mon groupe, c’est l’épouse Française de l’un des directeurs qui m’avait parlé de cet élément. Les Japonais ne s’en ouvrent pas aux étrangers. Il faut reconnaitre que la haine était féroce de part et d’autres au vue de l’atrocité des combats qui avaient eu lieu. Les deux autres critiques des Japonais envers le Américains sont, d’une part la destruction d’un synchrocyclotron de recherche - le général MacArthur ayant fait l’amalgame avec l’éventuel conception d’une bombe atomique – et d’autre part de la confiscation de tout les « katana » ou sabre de Samouraï dont certains datant du Moyen-âge et jetés dans une fosse marine du Pacifique. @ FATac De même, il me semble que les USA ont sauvé le Japon de la famine à l'automne 45 et à l'hiver 46. C'est un signal fort quand on voit que 6 mois plus tôt, c'était une lutte à mort. Clairement, il fallait montrer que la page de la guerre était tournée, et bien tournée. Mac Arthur est pour beaucoup dans la politique de gestion de la sortie de guerre vis-à-vis du vaincu. C’est parfaitement exact FATac. Dès que le général MacArthur fut investi au commandement des Forces d’occupations du Japon, l’une de ses premières préoccupations fut de faire venir des Etats-Unis, quantités de riz et d’alimentation de toutes sortes pour éviter une famine dévastatrice sur le pays Il suffit de lire les Mémoires du général pour en connaitre l’étendue. .Il faut reconnaitre au général qu’il ne s’est pas comporté comme un gouverneur militaire seulement (désarmement des militaires, rapatriement des militaires Nippons sur le sol du Japon, mettre fin à l’industrie de guerre, etc.), mais également comme un organisateur en faisant évoluer ce pays vers le modernisme (création d’une Constitution, élections démocratiques, etc.). Mémoires Douglas MacArthur Presses de la Cité 1965.
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Effectivement Sovngard. Les récits et les témoignages des "acteurs" et des "irradiés" sont éloquents et rejoignent ce qui avaient été écrit par divers témoins d'Hiroshima. Il est à noter par ailleurs que l'on parle jamais de Nagasaki vis à vis d'Hiroshima. Entre autre témoignages, J'avais 6 ans à Hiroshima, Le 6 aout 1945, 8h 15 Par Keiji Nakazawa Document, "le cherche midi". Little Boy, récit des jours d'Hiroshima Docteur Shuntaro Hida Éditions Quintette Etc.Etc.
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L'efficacité réelle du Katiousha
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Au départ, il y a eu le mortier, défini par Carnot. Lancer un projectile par un tube sur un assiégeant. La loi du hasard fait sa part d’efficacité. Le mérite d’avoir démontré le premier la supériorité du tir sur zone revient à Carnot. Epouillant les « Journaux de siège » au cours des loisirs que lui valut l’événement de Bonaparte, Carnot compara les consommations de munitions du défenseur et les pertes infligées à l’assiégeant. Il conclut que les résultats seraient bien meilleurs si on lançait au hasard, des projectiles inertes dans le secteur de l’attaque, en comptant sur les lois du calcul des probabilités pour en garantir l’efficacité. (Janmary) http://www.air-defense.net/forum/topic/18296-la-guerre-a%C3%A9rienne-durant-la-ww2/page-2#entry888271 L’application en fut les tirs d’artilleries, en ligne de tirs, pour briser les attaques frontales de l’adversaire, vagues d'infanterie durant la première guerre mondiale, puis chars / unités motorisés durant le second conflit mondial. L’assaut, devant un adversaire semi-enterrés (tranchées, fortifications) demandait des forts « matraquages » de la part de l’Artillerie de l’assaillant, puissant, prolongés et de plusieurs jours consécutifs. L’assaut de l’infanterie se réalisait dans le cadre d’une chronologie ou les fantassins suivaient le barrage d’artillerie dit « roulant » qui se déplaçait donc en avant des fantassins suivant un rythme donné et exprimés en espace (mètres) et en temps, en particulier durant la première guerre mondiale. Les Soviétiques ont développés à un niveau inouï l’artillerie durant la guerre à l’Est avec des 22.000 canons sur un « Front » comportant plusieurs Groupes d’armées. Tout devait être broyé avant la rupture réalisée par ces feux d’artillerie et l’exploitation du front Nazi par les blindés et unités d’infanterie. Indiscutablement, c’était des tirs sur zone, mathématiques, avec des allonges de tirs précis du barrage roulant quand au chronométrage. Les tirs de précision n’étaient pas spécialement recherchés. . Néanmoins, il manquait à l’Armée Rouge - d’après ses Etats-majors - un système plus puissant en instantanée, plus mobile que l’artillerie, plus apte à la guerre motorisée tirant des salves d’obus (roquettes en fait), sur zone, sur des concentrations ennemies repérées, de mise en œuvre rapide, tirant en provoquant un effet de saturation, de suffocation, avec un effet de matraquage puissant sur l’adversaire. Ce furent les katyiousha, suivi par les Allemands avec leurs propres conceptions. Ces systèmes Soviétiques ont bien évolués technologiquement parlant et j’ignorais certaines applications signalées par les intervenants. Beau sujet passionnant. Source = En partie, La Grande Guerre patriotique Janmary -
Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Puisque nous sommes dans le sujet de l’Armée Impériale, le site opex360 rappelle le drame du croiseur Indianapolis qui avait transporté les éléments de la bombe atomique des Etats-Unis vers le Pacifique. Il y a 70 ans, l’USS Indianopolis était torpillé après avoir livré les composants de la première bombe atomique. http://www.opex360.com/2015/07/30/il-y-70-ans-luss-indianopolis-etait-torpille-apres-avoir-livre-les-composants-de-la-premiere-bombe-atomique/ -
Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Hors Sujet @ cracou Tu as aussi oublié la khâgne :P Je l'oublie régulièrement celui-ci ! @ cracou Légende urbaine... Les allemands n'avaient que les A7V et on connait ce qui s'est passé pour chacun d'entre eux. Cela n'a jamais eu lieu. Rapidement: https://en.wikipedia.org/wiki/A7V > Ainsi que quelques chars pris aux Britanniques. Pour Gibbs le Cajun qui recherchait des informations supplémentaires sur les blindés. Je suppose que tu connais ces trois sites. > Les blindés dans la grande guerre http://rosalielebel75.franceserv.com/blindes.html > Les chars de combat 1917-1918 http://lasabretache.fr/les-chars-de-combat-1917-1918/ > Histoire du Char de Combat https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_char_de_combat Fin du Hors Sujet -
Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Hors Sujet De l’éperonnage Gibbs le Cajun ! Cela rappelle le premier combat de chars de combats entre Britanniques et Allemands, en 1918, qui, au contact et sans pouvoir utiliser leurs canons, se donnaient des grands coups de chenilles pour renverser le colosse adverse ou le "décheniller" ^par immobilisation Malheureusement, je ne retrouve plus cet élément de l'histoire dans mes nombreux livres et revues. Pourtant, c'est au collège technique que j'ai fréquenté ou ce l'objet d'une dissertation. Note = A mon époque, après l'école primaire, les choix étaient = > Ou, apprentissage avec le passage du CAP en 3 ans. > Ou, entrée au collège technique, sur concours, en 5° avec le passage du BEI en 2° (probatoire) et 1° (Définitif).. > Ou, entrée en lycée, sur concours, en 6° (ou en 11°) avec 3 baccalauréats à la clé, Math Elem, Sciences Ex, ou Philosophie. L'université avec les "prépas Math Sup - Math Spé" (école d'ingénieurs) ou une année dite "propédeutique" pour les autres enseignements. Fin Hors Sujet -
Présentration Phacochère, le gentil cochon
Janmary a répondu à un(e) sujet de Phacochère dans Presentez vous
Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary -
1er Bataillon du Genie en Bosnie 92/93
Janmary a répondu à un(e) sujet de karimth14 dans Presentez vous
Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary -
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Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
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Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
@ Kiriyama Au fait est-ce que des militaires japonais ont critiqué les massacres commis lors des conquêtes (comme dans l'armée allemande) ? Je sais aussi que des femmes occidentales se sont retrouvées comme "femmes de réconfort" et est-ce que ces femmes ont été indemnisées après la guerre ? Non, les Japonais n’ont jamais critiqués les massacres et même les avoir reconnus –officiellement - après la guerre. Pour la mentalité des militaires Japonais de la seconde guerre mondiale (qui doit englober le conflit Chinois depuis « l’incident du le pont Marco-Polo en Mandchourie), l’ennemi n’est pas un homme (ceux combattus durant la seconde guerre mondiale du moins et en particulier Chinois), même pas « un vers de terre » pouvant être regardé (option cité et issue de travaux Japonais). Ce sont des misérables à l’état pure, des insignifiants qui ne méritent pas de vivre et de survivre. A partir de ces définitions et mentalités, les violences inouïs peuvent être comprises et justifient – aux yeux des Nippons – les massacres de Nankin et le comportement des militaires Japonais. Les femmes occidentales – mes parents connaissaient une hollandaise – dans les années 60 - qui fut résidente aux Inde Néerlandaises (Indonésie aujourd’hui), furent heureuses d’être en vies et d’être rapatriées en Hollande – pour cette dernière - après guerre. Détails de sa détention, elle mangeait toujours avec les doigts sans pouvoir se réadapter à l’utilisation des couverts, dus à un long emprisonnement et à la nécessité de posséder la combativité nécessaire pour survivre et chercher sa nourriture. @ Gibbs le Cajun Mais on ne doit pas oublier que le Bushido à était quand même pas mal détourné et "adapté" à l'ambiance de l'époque. En effet et s’est mon opinion Gibbs le Cajun. Il n’y avait pas grand-chose entre le Bushido et les massacres des populations et de prisonniers, en Chine particulièrement et sur les autres théâtres d’opérations. Le Bushido, s’est l’Art de combattre du guerrier et de son attitude allant jusqu’à l’Art de mourir. Tout est étique et dument détaillé jusqu’au Seppuku (appelé improprement Hara-Kiri par dérision par les Américains). Les militaristes Nippons et leurs activités sont une chose et même si nombre d’officiers étaient imbus du Bushido, ils ne se compromettaient pas aux réactions de la soldatesque. Et pourtant, certains s’autorisaient avec les décapitations de soldats Chinois, l’entrainement nécessaire à cette pratique et à des « concours » entre officiers pour savoir qui avaient la meilleure performance dans le domaine. Les historiens Japonais ont « démontrés » que ces officiers de valeurs n’étaient pas issus de famille de Samouraï. Tiens donc ! Auraient-ils faillis au code d’honneur du Bushido ? Janmary -
Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
@ Kiriyama Bizarre qu'il ne soit jamais venu à l'idée des Japonais de développer un service de santé dans les armées. Dans le contexte militaire de la société Japonaise de l'époque, la "devise" était marche ou crève. Les souffrants, blessés au combat ou pire, handicapés par des maladies tels la malaria ou autres étaient inadmissible pour la morale de l'armée et pour ce qu'elle représentait comme valeur. C'était aussi soustraire des homme devenus non-combattants, ce qui restait impensable pour l'Armée Japonaise. On retrouve en filigramme l'Art du Bushido que l'on peut traduire par l'Art de mourir dans cette façon de voir. Alain Guillain, journaliste Français bloqué au Japon durant la seconde guerre mondiale et grand spécialiste de l'Extrème-Orient à largement développé ces thèmes dans ses ouvrages déjà cités ici même. Je pense que nous sommes toujours dans le sujet Gibbs le Cajun. Janmary -
Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
@ Gibbs le Cajun Sinon ma vision sur les australiens vous semblent-elle cohérente en ce qui concerne l'adaptation à la guerre en jungle en comparaison des autres ,brits et US ? Je souscris globalement Gibbs le Cajun. > Il faut retirer du fait de leurs entrainements spécifiques à la guerre de jungle = > Les Chindits du général Orde Wingate opérant en Birmanie, > La force Américaine « Galahad » ou Marauders sous les ordres du général Merrill, descendant de Chine vers la Birmanie derrière les Japonais occupé à faire face aux actions de pénétrations profondes des Chindits d’Orde Wingate, > Les forces Australiennes de Papouasie et Nouvelle-Guinée du général Thomas Blamey. Par la suite, les Marines de Guadalcanal eurent un niveau élevé du combat de jungle. Janmary -
la guerre aérienne durant la ww2 .
Janmary a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
@ Chaba Un autre aspect de la guerre aérienne, que la RAF et l'USAF ont menée contre le Reich, était de forcer le Reich à gaspiller son potentiel industriel et de le détourner de ses objectifs vitaux. Et ceci ne fut pas un échec. En effet, l’Allemagne n’était pas en état de mener un conflit sur deux fronts avec de telles forces engagées contre elle. Effectivement, quand on connait les fabrications des entreprises nazies en forte augmentation industrielles malgré les bombardements stratégiques (ou pas), on peut se demander quelles auraient été les niveaux atteint sans bombardements des Alliés ? Les réponses sont en partie dans les Mémoire de Albert Speer, ex-ministre de l’Armement. Après Moscou en 1941, l’Allemagne était loin d’être finie bien que la logistique de ses armées à l’Est n’avait pas été trop pensée en fonction des conditions d’un pays aussi grand, avec des voies de communications aussi sommaires n’ayant rien à voir avec les voies routières et ferroviaires en Occident. Stalingrad fut une erreur au même titre que la guerre en Méditerranée et en Libye / Egypte. Voir grand n’est pas voir juste et une telle expansion militaire du III° Reich fut un non sens par le fait que ce dernier n’en avait pas les moyens en particulier logistique d’assumer pareille tache.. Au procès de Nuremberg fut cité l’offensive et la campagne du Caucase / Stalingrad en 1942 et il était manifeste que la logistique était très largement insuffisante pour assumer l’ensemble des unités engagés, au point que les camions de ravitaillement (essence en particulier) pouvaient transporter peu de charge au regard de ce qu’ils devaient emporter eux –même comme carburants pour leurs propres besoins. Nombres d’unités furent en panne sèche à l’arrivée devant Stalingrad d’ailleurs. Koursk fut le commencement de la fin d’un état Nazie qui ne pouvait plus rendre les coups comme ils les subissaient. Ce qui est étonnant, c’est la combativité des soldats Allemands et de la population Allemande jusqu’à la fin du conflit qui donna de sueurs froides aux Alliés lors du débarquement de Sicile, Normandie, des Ardennes, d’Arnhem, etc. Les fautes Allemandes furent innombrables en tout domaines, stratégiques (guerre sur deux fronts, déclaration de guerre aux Etats-Unis), industrielles (projets insensées tel le char Mauss, et l’ajournement de techniques avancées tel le Me 262 dans un premier temps), etc. Pourtant, l’Allemagne à souvent été en avance technologiquement tel les mines magnétiques des le début du conflit avec la Grande-Bretagne, les études sur le RADAR (la paternité en revient aux Allemands, point peu connu en général), les avions à réactions, les fusées (missiles balistiques V2, anti- aériens), les roquettes air-air, les bombes fusées antinavires, les bombes planantes, etc. Nombre de généraux furent brillants et novateurs dans leurs armes pour certains d’entre eux. Il y à de sujets entiers à traiter sur chacun de ces points. Janmary -
Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
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la guerre aérienne durant la ww2 .
Janmary a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
Apres les petits compléments relatif à la navigation des bombardiers –hyperbolique ou pas - l’emploi de différents types de bombes pour les bombardements, un petit aperçu sur le « tir précis ou tir sur zone ». Le tir précis est connu. > Sur la flèche qui éborgna Philippe de Macédoine, on trouva – dit-on – une inscription précision qu’elle était destinée à son œil droit. > Le général Thiébault rapporte qu’au camp de Tilsitt, doutant de la valeur des archers bachkirs de la Garde Russe, il perdit 3 sur 4 des écus offerts à qui atteindrait les cent pas. > Au pays de Guillaume Tell, un demi-million de citoyens-soldats se croiraient déshonorés s’ils ne se consacraient pas leur matinée du dimanche à s’entrainer au stand de tirs. Au contraire, les cavaliers Parthes inauguraient le tir sur zone. Lançant leurs flèches par dessus l’épaule à limite de portée, dans des conditions excluant toute précision, ils furent les seuls adversaires de la Légion Romaine qui aient pu l’arrêter à l’époque. Le mérite d’avoir démontré le premier la supériorité du tir sur zone revient à Carnot. Epouillant les « Journaux de siège » au cours des loisirs que lui valut l’événement de Bonaparte, Carnot compara les consommations de munitions du défenseur et les pertes infligées à l’assiégeant. Il conclut que les résultats seraient bien meilleurs si on lançait au hasard, des projectiles inertes dans le secteur de l’attaque, en comptant sur les lois du calcul des probabilités pour en garantir l’efficacité. Il joutait même une proposition de matériel et d’emploi tactique qui eut éliminé tout risque pour le défenseur = un mortier de petit calibre, abrité avec ses servants et sorti à chaque coup, après chargement et pointage, pour ne pas l’exposer que les quelques secondes nécessaires au tir. Il fallut attendre la Première Guerre mondiale pour qu’on appliquât l’idée de base de Carnot aux tirs de barrage. Ses suggestions se retrouvent sous une forme plus proche encore dans l’organisation des mortiers sino-coréens et Viet-minh d’un abri souterrain commun ou on les repliait après tirs de quelques coups. Ses suggestions furent reprises par des stratèges et aviateurs dès 1931, pour se défendre contre les marins qui lui rappelait les quelques deux cents bombardements aériens à faible altitude du « Goeben » échoué aux Dardanelles, sans autre résultats que la mise en pièce d’une embarcation. Il fut proposé au contraire le bombardement sur zone, exécuté au plafond des bombardiers de l’époque, dans des conditions ou ils échappaient à l’artillerie de défense. Chiffrant la proportion des navires qui auraient été atteints par un « arrosage » de ce genre dans une rade de l’étendue de Toulon, les auteurs avaient conclus à l’impossibilité de maintenir, en Méditerranée, une flotte au mouillage. Aviateurs et marins n’accueillirent pas mieux la suggestion de tir sur zone que les fantassins et les artilleurs dont Carnot mettait l’adresse en doute. Mais ce fut précisément sur les restes de la flotte Française renflouée à Toulon que les forteresses volantes en démontrèrent l’efficacité. Les bombardements stratégiques sur le territoire Allemand et Japonais sur les villes (pas vraiment stratégique), sur les productions pétrolières, les raffineries, les gares de triage de chemin de fer, les usines stratégique de roulements à billes, usines aéronautiques, ports maritime, etc.etc. est suffisamment connu en tant que bombardement sur zone pour ne pas y revenir. Il fut complété par des bombardements tactiques ou tirs précis sur les locomotives, les transformateurs hautes tensions ferroviaires, les convois ferroviaires et les convois routiers militaires, etc.etc. Curieusement, dans l’arsenal militaire nucléaire entre USA et Union Soviétique, les choix indirects faits sont dans la ligne des tirs précis et des tirs sur zone. > Les techniciens des USA ont réalisés des précisions de tirs de 400 mètres pour des portées de 12.800 km. Avec les engins Polaris (équipant les sous-marins) et Miniteman (en silos souterrain) avec des charges de quelques centaines de kilotonnes, il s’agissait de porter la destruction en surface des villes et industries. Aux plus lourds engins, à l’ « Atlas » et au « Titan » chargés a quelques mégatonnes, reviendrait celle, plus difficile, des objectifs puissamment protégés, usines et magasins souterrains ou bases de lancement. Pour l’industrie américaine, ce fut le délire de la conception et de la réalisation puis fabrication des systèmes de précision tels les systèmes inertiels, sans parle des milliers de missiles à fabriquer. Pour informations = (Grosso modo, en intégrant mathématiquement l’accélération, il en résulte la vitesse, et en intégrant mathématiquement la vitesse, il en résulte la distance parcourue). https://fr.wikipedia.org/wiki/Navigation_inertielle https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_%C3%A0_inertie > L’Union Soviétique choisie une autre voie, se rapprochant du tir sur zone. En partant du principe pour les armes thermonucléaires (bombes dites à hydrogène, consistant à faire fusionner deux isotopes de l’hydrogène, le deutérium et le tritium) que l’amorçage (bombe atomique ou bombe à fission) est d’un cout indépendant de la charge, firent choix de très fortes charges (20 et 50 Mégatonnes) explosant à très hautes attitudes. Les effets de l’explosion à très haute altitude, provoque un souffle suivi d’incendie réduisant n’ayant aucune commune mesure avec des charges plus faible exposant a plus faible altitude. > Explosant à 8.000 ou 10.000 mètres d’altitude, une charge de 500 kilotonnes suffirait à détruire par le feu, dans la plupart des cas, les plus grandes capitales et leurs banlieues. > La bombe thermonucléaire – de 60 mégatonnes par exemple – explosant à 20.000 ou 25.000 mètres d’altitude, prolonger l’action précédente incendiaire jusqu’à 80.000 ou 100.000 mètres de distance. Voici donc un aperçu sur ces deux différents modes de tirs. On pourra extrapoler jusqu’aux récentes techniques de tirs d’aujourd’hui avec les missiles et bombes guidés par LASER et GPS https://fr.wikipedia.org/wiki/Laser https://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System Janmary