Ok mon post était trop rapide et simpliste.
Ce que je voulais dire, c'est que pendant la transition, il faut
- éviter les débordements du coté des vainqueurs autant que possible, pour éviter que ca reprenne après qques années. C'est vrai que c'est faisable sans troupes, notamment pour les chefs d'état africains auxquels on vient de sauver la mise (et qui savent que leur place n'est jamais assurée, merci la francafrique), pas forcement autant avec le CNT libyen. C'est vrai aussi que ce point est souvent considéré comme non indispensable, malheureusement.
- et éviter qu'un acteur qu'on accepte pas à la table des négos (s'il y en a) fasse son trou dans la région. C'est le cas aujourd'hui des islamistes, dans le fameux arc de crise, dont personne ne veut aux négos, eux y compris (à voir si ca va durer avec la Syrie, voir la position de goya dont on parle sur le fil daech). Là je pense qu'il faut des troupes ; et sur un terrain plus peuplé et moins désertique que le Nord-Mali, il faudrait beaucoup de troupes.
Mais ca ne garantit pas non plus la réussite des éventuelles négos, le retour de la paix et des sourires des enfants, en centrafrique ca a pas l'air de se passer aussi bien.