
Hibernatus
Members-
Compteur de contenus
120 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par Hibernatus
-
Ukraine 3
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
La situation de l'Ukraine à l'époque de la révolution russe était bien sûr extrêmement chaotique. Mon propos n'était pas d'opposer un ange à un démon. Je m'interrogeai juste sur le roman national ukrainien en construction, qui me semble largement déséquilibré. Ma vision est bien sûr totalement extérieure et j'avoue une certaine sympathie toute romantique vis-à-vis de la "geste" de Makhno. C'est bien sûr et avant tout aux Ukrainiens de définir ce qu'ils sont et veulent être. Mais je ne peux m'empêcher de penser à un fameux discours de Clemenceau à la Chambre des députés le 29 janvier 1891, condamnant la fausse alternative de choisir entre Robespierre et Danton : "Messieurs, que nous le voulions ou non, que cela nous plaise ou que cela nous choque, la Révolution française est un bloc." Il est vrai que je ne suis pas bien certain que nous autres Français ayons bien tiré les leçons de Clemenceau, alors de là à prétendre en donner aux Ukrainiens... -
Ukraine 3
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
L'histoire est toujours compliquée. Il n'empêche que Bandera reste un personnage, heu, comment dire ? Gênant? Sulfureux? Les Ukrainiens s'honoreraient en faisant quelque place à d'autres "héros nationaux". Je songe à Nestor Ivanovitch Makhno, d'un tout autre bord et particulièrement adapté à la situation présente: n'a-t-il pas combattu les Russes blancs comme l'Armée Rouge? Et ce dans un secteur de l'Ukraine au cœur des territoires actuellement convoités. -
Politique étrangère de la France
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
On s'en doutait, mais AUKUS a bel et bien fait craquer une nouvelle digue en matière de SNA, donc. Une boite de Pandore en plus, pour reprendre une expression qu'affectionne pas mal Michel Goya ces derniers temps? En même temps, le maintien du statu quo ne pouvait pas tenir éternellement... -
Politique étrangère de la France
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Heu, j'ai pas forcément tout compris, mais il n'y aurait pas un léger oxymore dans la phrase ? -
Suède
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Par d'ailleurs, l'extrême droite est en pleine forme en Suède, comme le rappelle un article du Monde de ce week-end : " Elections législatives : en Suède, l’extrême droite aux portes du pouvoir Le parti Démocrates de Suède, qui se revendique nationaliste et antisystème, pourrait se retrouver dans la majorité si la droite remporte les élections législatives, dimanche 11 septembre. Par Anne-Françoise Hivert(Malmö, Suède, correspondante régionale) Jimmie Akesson, chef du parti Démocrates de Suède, arrive pour un meeting de campagne à Vasteras (Suède), le 7 septembre 2022, avant les élections législatives du 11 septembre. TIM ARO / AFP Bien malin celui qui oserait prédire l’issue des élections législatives, dimanche 11 septembre, en Suède. Depuis des semaines, tous les sondages vont dans le même sens : les résultats s’annoncent très serrés, au point qu’une réédition des élections de 2018 se profile déjà. Il avait alors fallu quatre mois au premier ministre sortant, le social-démocrate Stefan Löfven, pour obtenir la confiance des députés. En attendant, un parti sort déjà largement vainqueur de cette campagne inédite. Fondé par d’anciens fascistes, en 1988, le parti Démocrates de Suède (SD) est crédité d’une deuxième position, derrière les sociaux-démocrates, avec plus de 20 % des intentions de vote (contre 17,5 % en 2018). Mais la formation d’extrême droite, dirigée par Jimmie Akesson, se retrouve aux portes du pouvoir, dédiabolisée par la droite libérale conservatrice, prête à en faire sa force d’appoint au Parlement pour assurer son retour au gouvernement, après huit ans dans l’opposition. Il y a quatre ans, pourtant, les SD étaient encore considérés comme des pestiférés. Interrogée, en juin 2018, sur un éventuel rapprochement avec le parti d’extrême droite, la patronne des chrétiens-démocrates, Ebba Busch Thor, avait répondu qu’elle ne voyait pas un tel « développement se produire » dans les vingt années suivantes. Dans un lapsus révélateur, la même Ebba Busch Thor a qualifié, début septembre, les SD de « parti bleu » : un qualificatif réservé à la droite traditionnelle. « C’est à peine s’ils osent les contredire » Le parti de Jimmie Akesson aurait-il opéré une mue, ces dernières années, qui l’aurait soudainement rendu fréquentable ? Professeur à l’université de Stockholm, le sociologue Jens Rydgren estime que « ce sont plutôt les autres partis qui ont changé et se sont rapprochés des positions des Démocrates de Suède ». « Ils n’imitent pas seulement la rhétorique des SD, mais reprennent aussi leurs définitions des problèmes et les solutions qu’ils proposent », abonde la chercheuse Ann-Cathrine Jungar, spécialiste de l’extrême droite, à l’université de Södertörn. « Cela concerne même les sociaux-démocrates, qui ont une politique migratoire bien plus restrictive qu’avant », remarque M. Rydgren. Un glissement qui s’est accompagné d’une prudente retenue à l’égard des Démocrates de Suède, de la part des partis de droite, observe le sociologue : « Peu importent les scandales, ils restent silencieux et n’émettent plus de critiques. C’est à peine s’ils osent les contredire. » De son côté, Jimmie Akesson, âgé de 43 ans, à la tête du parti depuis 2005, ne ménage pas ses efforts pour démontrer que sa formation a définitivement rompu avec ses racines dans la mouvance néonazie. Le parti a même embauché un historien pour rédiger un livre blanc sur son histoire, une façon de montrer qu’il n’a rien à cacher. Autrice de plusieurs ouvrages sur l’extrême droite, la journaliste Anna-Lena Lodenius reconnaît que la formation « n’est plus la même qu’à ses débuts ». Depuis leur entrée au Parlement, en 2010, les SD se sont professionnalisés. Ils ont aussi été forcés de développer un programme au-delà de la question de l’immigration et de l’insécurité. Pourtant, l’histoire du parti ne peut être oblitérée, souligne la journaliste, qui mentionne les scandales à répétition, impliquant des militants ou des élus. Ils se sont enchaînés, ces dernières semaines. Fin août, les médias suédois ont ainsi révélé qu’un employé du parti au Parlement avait invité une trentaine de ses collègues, pour célébrer l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie, le 1er septembre. Plusieurs candidats locaux ont dû se retirer après avoir tenu des propos racistes. L’un d’entre eux avait partagé un message appelant à « l’exécution des putains de musulmans ». Pourfendeur du multiculturalisme, le parti se définit comme « nationaliste » et « social-conservateur ». Il rêve d’un retour à une Suède d’antan, quand l’immigration était encore presque inexistante. Dans leur dernier clip de campagne, les SD présentent une image romantique à souhait du pays, convoquant Vikings, trolls et elfes. Pour devenir suédois, l’assimilation est une condition. Bras d’honneur aux nouveaux alliés Ces dernières années, afin de faciliter leur rapprochement avec la droite conservatrice, ils ont abandonné l’idée d’un « Swexit », une sortie de l’Union européenne, accepté les privatisations du secteur public et soutenu l’adhésion à l’OTAN. Mais plutôt que de modérer leur discours, leur normalisation semble avoir eu l’effet inverse, remarque M. Rydgren : « Pendant la campagne, ils ont remis sur la table des sujets dont ils avaient arrêté de parler, il y a quelques années, parce qu’ils les pensaient trop radicaux, comme le renvoi des immigrés. » Se revendiquant antisystème, le parti fait campagne avec le slogan « Pas comme les autres ». Dans un véritable bras d’honneur à ses nouveaux alliés, Jimmie Akesson a d’ailleurs assuré à ses sympathisants, jeudi 8 septembre, à Vasteras, qu’il n’éprouvait « aucune loyauté » à l’égard des partis de droite et que s’il s’alliait avec eux, c’était uniquement pour « remplacer le gouvernement sosse [terme péjoratif, employé pour désigner les sociaux-démocrates] ». Le but est de « devenir le plus grand parti et de diriger le pays ». Conservateurs, chrétiens-démocrates et libéraux ont assuré qu’ils ne feraient pas entrer les Démocrates de Suède au gouvernement. Mais même comme force d’appoint au Parlement, ils pourraient avoir une influence considérable. Si la priorité du parti est l’immigration et le retour de l’ordre, il veut aussi imposer une politique culturelle conservatrice, réduire les financements aux médias publics, ou encore « purger l’enseignement universitaire des études de genre ou de ce qui peut avoir trait au multiculturalisme », rappelle Ann-Cathrine Jungar. Le 2 septembre, les ministres sociaux-démocrates de l’immigration et de la défense ont tenu une conférence de presse, très controversée, pour alerter sur les risques que représentent les SD pour la démocratie. Plusieurs éditorialistes et intellectuels de sensibilité libérale ont annoncé, par ailleurs, qu’ils allaient faire barrage à l’extrême droite en votant pour le centre." -
Bienvenue Tyler ! Tu ne participerais pas à la FTL, par hasard ?
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Rhooo, quel sournois ce Macron, il a refilé Louvois à Poutine... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Certes, mais délicate à mettre en œuvre, dans la mesure où la population civile serait la première touchée ; or, la réintégration de la Crimée fait partie des objectifs avoués de l'Ukraine. L'arme est redoutable, mais à double tranchant. Aussi bien vis-à-vis de la population de la péninsule que de l'opinion internationale, d'ailleurs. -
[OTAN/NATO]
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis un inscrit relativement récent et un participant très occasionnel : c'est donc en toute humilité que je me permets de vous transmettre ma lassitude face aux récurrentes discussions sur les évènements de 2013-2014 en Ukraine. À la longue, bis repetita plus vraiment placent... Personne ne convaincra jamais personne car on est ici sur l'intime conviction de chacun. Laissons aux historiens du futur le soin de démêler les turpitudes des uns et des autres, il le feront sur la base de sources à nous inaccessibles. Pour l'instant, le vin est tiré, il faut le boire, même si c'est une infâme piquette plus proche du vinaigre que du vin. Et ce vin tiré, c'est d'une part les opérations militaires, d'autre part les répercussions économiques et politiques -
Royaume-Uni
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme quoi les media russes se révèlent bien moins mauvais qu'on ne pourrait le croire! "Aucune mention explicite de l'Allemagne. En tant qu'hégémon secret, je suis déçu. Thatcher avait au moins parfois une pointe rhétorique contre nous." Venant de Lizz Truss, rien d'étonnant : cela a juste à voir avec son sens acéré de la géopolitique Plus sérieusement, avec Lizz Truss succédant probablement à Boris Johnson, ma schadenfreude anti-British post-brexit a largement dépassé ses limites : j'en viens à sérieusement plaindre nos "meilleurs ennemis". À l'extérieur, elle va s'attirer au mieux du scepticisme, tandis qu'à l'intérieur, cette passionaria de la baisse des impôts va devoir affronter la pire crise sociale depuis des décennies. Good luck to her, and good luck to us all... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Désolé pour cette remarque un poil HS, mais cela fait plusieurs fois que je vois le terme "d'hyperinflation" employé sur ce fil. L'hyperinflation est un phénomène aussi rare que pathologique pour une économie; dans les dernières décennies, c'était généralement lié à de graves dérèglements des taux de changes dans des économies endettées en dollars. Dans un passé plus lointain, il fallait une conjonction très particulière de conditions économiques et politiques (la fameuse hyperinflation allemande de 1922-23). Bref, si l'on n'est pas dans une augmentation généralisée des prix à la consommation de plus de 50% par mois, on reste dans de la "simple" inflation. Un phénomène qui n'est pas automatiquement néfaste et qui accompagne logiquement la croissance : jusqu'au mandat de Mario Draghi, nombre d'économistes ont pu imputer à l'obsession anti-inflationniste de la BCE le déficit de croissance de la zone euro comparée au reste du monde. C'est seulement la faiblesse de l'inflation depuis les années 1990-2000 qui nous a complètement déshabitué du phénomène. En France, on parlait "d'inflation à deux chiffres" dans les années 70-80, mais jamais d'hyperinflation. Les pics sont 1974 (1er choc pétrolier) avec 13,7%, et 1980 (2e choc pétrolier) avec 13,6%. Même les politiques de relance à coutre-courant menées par le nouveau pouvoir socialiste n'ont pas aggravé ce niveau d'inflation (plutôt le déficit de la balance des paiements). Cela étant, pour en revenir au sujet, l'augmentation du prix de l'énergie et des matières premières n'est évidemment pas sans impact sur l'éventuelle résilience de nos sociétés, je me garderai bien d'émettre un quelconque pronostic sur le sujet (si Poupou a raison, on n'est que des dégénérés décadents alors ça devrait pas le faire, mais qui vivra verra). Au reste, les salaires toujours contraints et continuellement rognés par une inflation certes faible mais néanmoins existante débouchent sur une somme de ressentiments accumulés potentiellement dévastateurs. Je ne minimise pas du tout le problème. C'est juste que j'en ai marre d'entendre parler d'hyperinflation ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
ReportageDans l’est de l’Ukraine, le survol des drones russes n’offre aucun répit. Face à la supériorité militaire écrasante de l’envahisseur, les forces ukrainiennes tentent de résister en faisant preuve d’ingéniosité. Caché quelque part dans la forêt entre Bakhmout et Kramatorsk, le poste de commandement du lieutenant-colonel Serhiy ne diffère pas en apparence des bases improvisées qui prolifèrent partout dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Pour échapper à la surveillance des drones russes, les Jeeps, parfois recouvertes d’un filet de camouflage, sont garées sous des arbres et les combattants, détendus, fument des cigarettes à l’abri des feuillages. Dans la salle commune, certains sont attablés devant une soupe. Dans ce bâtiment qui a dû, il y a longtemps, avoir une fonction agricole, il faut passer derrière un rideau, puis pénétrer dans un bureau si exigu qu’on n’y tient qu’à un homme assis et deux debout, pour découvrir que se joue là, comme dans d’autres postes de commandement similaires, la guerre dans le ciel du Donbass. Le lieutenant-colonel Serhiy (qui ne souhaite pas indiquer son nom de famille) commande une division de missiles antiaériens Buk-M1. L’officier ukrainien a à sa disposition « six systèmes antiaériens, dont les missiles peuvent atteindre des cibles jusqu’à 35 kilomètres de distance ». Mobiles, montés sur des tracteurs chenillés, ils parcourent discrètement la région, se cachant eux aussi dans la végétation, et attendent l’ordre de tir. L’œil rivé sur un écran qui lui indique tous les mouvements aériens dans le ciel d’Ukraine, le lieutenant-colonel Serhiy attend de repérer un avion, un hélicoptère ou un missile balistique ennemi. « Au début de la guerre, les Russes étaient très arrogants, ils volaient beaucoup, car je crois qu’ils n’avaient pas compris que nous avions autant de systèmes antiaériens. Depuis que nous en avons fait “atterrir” quelques-uns, plaisante l’officier, ils sont devenus plus prudents. » Serhiy refuse de détailler ce que « quelques-uns » signifie mais, selon le commandant d’un bataillon basé à quelques kilomètres de là, le lieutenant-colonel serait « un as de la défense antiaérienne, avec une vingtaine d’avions et d’hélicoptères abattus » en quatre mois de guerre. Détermination et créativité L’officier, après vingt-cinq ans d’armée, dont un an déjà à surveiller le ciel du Donbass, se préoccupe d’abord de préserver ses six Buk-M1. « Certains ont été endommagés par des éclats lors de bombardements, mais ils ont été réparés et sont de retour en opération. Aucun n’a été touché directement et détruit », se satisfait-il. Le principal problème est que le système est inopérant dans une forêt, dans une vallée ou entre des collines, et doit donc s’exposer, à découvert, pour lancer ses missiles. « Entre l’alerte sur l’écran, mon ordre et le tir, il s’écoule cinq à sept minutes durant lesquelles nous sommes vulnérables », raconte Serhiy. Après avoir tiré un à deux missiles sur sa cible, le Buk-M1 retourne rapidement se cacher dans la forêt. L’autre problème est que beaucoup d’avions et de missiles russes sont tirés sur l’Ukraine depuis le territoire de la Russie. « Dans ce cas-là, j’ai l’ordre de ne pas tirer, commente Serhiy. Je ne peux abattre que ce qui survole notre territoire. » Dans cette guerre où la Russie jouit d’une supériorité militaire écrasante, tant dans le domaine aérien que dans celui de l’artillerie, les forces ukrainiennes tentent de résister, outre par leur détermination farouche à lutter contre l’invasion de leur pays, grâce à une créativité encouragée par l’état-major. Evidente dès les premières semaines de la guerre, lorsque des groupes de combattants extrêmement mobiles étaient parvenus à arrêter des colonnes de chars d’assaut dans la région de Kiev, cette ingéniosité s’illustre aussi dans la guerre des drones qui fait rage dans le ciel du Donbass. Dima, de son nom de guerre « Graf » (« le Comte »), commande une de ces unités de renseignements aériens, le bataillon Dnipro-1 de la garde nationale, qui tentent d’instaurer un hypothétique équilibre des forces avec l’armée russe dans le ciel d’Ukraine. Sur les vingt combattants de l’unité, il est le seul à avoir un passé militaire, avec des stages d’entraînement dans des pays occidentaux. Dix-huit soldats sont des volontaires qui viennent du monde de la « tech », et le dernier est docteur en philosophie. Une unité de cerveaux qui n’étaient pas préparés à faire la guerre, et qui se sont engagés au service de leur pays depuis l’invasion du 24 février. Sur un terrain d’entraînement de la région de Sloviansk, Dima montre à d’autres unités venues de tout le Donbass comment il transforme des drones de surveillance en drones armés. Du classique Maverick à un engin plus élaboré surnommé « Fatty », chaque drone peut être armé d’une munition allant de la grenade à un obus de 120 mm, destinée à être lâchée sur un véhicule militaire ou une position d’artillerie russe. Dans cette guerre de drones, la haute technologie se mêle à l’artisanat le plus élémentaire. Sous Fatty, les hommes de Graf placent un obus de mortier sur lequel ils ont ajouté des ailettes découpées dans le carton d’emballage d’une barre chocolatée. Le drone décolle. « Vas-y doucement, la fixation de l’obus est fragile », conseille un officier des forces aéroportées. Dima s’en moque. Il projette en deux ou trois secondes le drone à vingt mètres au-dessus des têtes en rigolant, puis l’envoie à une cinquantaine de mètres au-dessus du terrain d’entraînement, où des militaires s’exercent au lance-grenades et testent leurs fusils de snipers. L’obus touche sa cible, un arbuste isolé sur le sol rocailleux. L’explosion, sur ce terrain encaissé, est fracassante. Les combattants des autres unités sont admiratifs. Tandis qu’un nuage de fumée recouvre le terrain d’entraînement, un combattant hurle « Air ! Air ! ». Les hommes courent se cacher sous les arbres. Dans le Donbass, le survol des drones russes n’offre aucun répit. Le danger est permanent. Finalement, un officier connecté sur une application de renseignements militaires aériens constate que le drone qui survole le terrain est ukrainien et qu’il a décollé de Kramatorsk sept minutes plus tôt. Là aussi, la technologie vient à la rescousse du soldat. Fin de l’alerte. « Nous apprenons » La directrice d’une fondation privée, Maria Berlinska, est ce jour-là de passage sur le terrain d’entraînement. Elle et Dima se connaissent bien. « Maria, c’est un peu la “mère des drones” », sourit le soldat. Moins connue que les fondations Come Back Alive ou Prytula, qui aident les forces armées ukrainiennes à hauteur de millions de dollars, son organisation, Razom for Ukraine (« Ensemble pour l’Ukraine »), s’est spécialisée dans la formation de pilotes et la livraison de drones. L’unité de renseignement aérien du bataillon Dnipro-1 teste « Fatty », un drone de surveillance transformé en engin armé, dans le Donbass, en Ukraine, le 26 juin 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Les soldats ukrainiens de l’unité de renseignement aérien du bataillon Dnipro-1 reçoivent une formation par Maria Berlinska, surnommée « la reine des drones », dans le Donbass, le 26 juin 2022. LAURENT VAN DER STOCKT Les combattants s’assoient dans l’herbe, en cercle autour de la « mère des drones ». Maria Berlinska explique comment s’inscrire sur un site Web spécialisé, comment suivre des cours de pilotage virtuels puis, une fois les tests réussis, comment commander un drone. « Nous avons déjà fourni 2 000 drones de différents types » aux forces armées, raconte-t-elle. « L’Ukraine n’était pas prête à une telle guerre. Ni son gouvernement ni son peuple, commente la directrice de Razom. Alors nous apprenons. De même que chaque Ukrainien doit apprendre à manier un fusil, chaque soldat un peu spécialisé doit apprendre à piloter un drone. Nous combattons avec notre foi et nos valeurs, et notre goût pour la technologie. » Pour Graf, la guerre dans le ciel du Donbass doit peu à peu devenir « aussi efficace que les unités mobiles dans la guerre antitanks ». « Nous cherchons à avoir le plus d’efficacité possible avec le moins de ressources possibles. » En Russie, du temps de l’URSS, lorsqu’il n’y avait rien dans les magasins et qu’il fallait bien se débrouiller en bricolant des solutions pour le moindre problème technique, on appelait ça « smekalka ». Aujourd’hui, en ukrainien, on dit « kmitlyvist ». C’est la même chose, et le mot, qui mêle les concepts de débrouille et d’ingéniosité, prend de l’ampleur avec la guerre. « Nous avons un seul objectif : infliger le maximum de pertes aux Russes en en ayant un minimum », dit Graf. Pour le moment, alors qu’elle opère très près de la première ligne de front pour frapper l’ennemi en profondeur et prend de plus en plus de risques au fil de la guerre, son unité de renseignements aériens n’a pas perdu un seul homme. Dans ce Donbass où le conflit tourne au carnage, cela fait figure d’exception. De retour à la base, les hommes de Graf regardent les vidéos de leurs dernières opérations et sélectionnent celles dont ils vont faire des clips de propagande. Sur l’écran, des positions russes sont frappées par des obus largués par les drones de l’unité. Une fois les images choisies, le soldat Oleh ajoute une musique. « Avant qu’il nous rejoigne, nous mettions des morceaux plus mélodieux », sourit le «philosophe ». Avec Oleh, c’est de la glitch techno. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Sauf erreur de ma part, je n'ai pas vu relayer cette information : "Guerre en Ukraine : l'opposition Biélorusse annonce la formation d'un gouvernement en exil" https://www.lemonde.fr/international/article/2022/02/25/guerre-en-ukraine-l-opposition-bielorusse-annonce-la-formation-d-un-gouvernement-en-exil_6115218_3210.html Texte de l'article : "Svetlana Tsikhanovskaïa, cheffe de l’opposition en exil, dénonce l’utilisation de son pays par la Russie, avec la complicité du président Alexandre Loukachenko, pour attaquer l’Ukraine. Par Sylvie Kauffmann Publié hier à 12h00, mis à jour à 10h07 Non content d’envahir un pays souverain, Vladimir Poutine l’envahit depuis le territoire d’un autre pays qu’il est en train d’absorber : la Biélorussie. Contesté par un soulèvement populaire après l’élection frauduleuse d’août 2020, son dirigeant, Alexandre Loukachenko, a pratiquement cédé la souveraineté de son pays à la Russie en échange de l’aide du Kremlin pour se maintenir au pouvoir. Selon les autorités ukrainiennes, une partie des forces russes qui ont attaqué l’Ukraine, jeudi 24 février, l’ont fait par le nord, depuis le territoire biélorusse. En réaction à cette utilisation de son pays, l’opposante biélorusse en exil Svetlana Tsikhanovskaïa, qui se trouvait à Paris jeudi pour des entretiens avec des responsables français, a accusé M. Loukachenko de « haute trahison ». Il a, dit-elle, « transformé notre pays en agresseur. Il a perdu le droit de s’exprimer au nom du peuple biélorusse ». Dans la foulée, elle a annoncé sa décision de former un gouvernement biélorusse en exil, un pas qu’elle n’avait pas franchi jusque-là. « A partir d’aujourd’hui, j’assume la responsabilité de représenter le peuple et la République de Biélorussie, afin de défendre l’indépendance et l’intérêt national de mon pays », a déclaré Mme Tsikhanovskaïa au cours d’une brève conférence de presse à l’ambassade de Lituanie. Femme du blogueur Sergueï Tsikhanovski, emprisonné alors qu’il voulait se présenter à l’élection présidentielle en 2020, Svetlana Tsikhanovskaïa s’était présentée à sa place et, selon toute vraisemblance, avait remporté le scrutin. Menacée, elle s’est ensuite exilée avec ses enfants, comme de nombreux opposants biélorusses, et s’est installée à Vilnius, d’où elle fait campagne pour de nouvelles élections libres à Minsk. Selon l’opposition biélorusse, le pays compte aujourd’hui 1 078 détenus politiques. Jeudi, Mme Tsikhanovskaïa a annoncé que son gouvernement en exil serait bientôt formé et qu’il serait installé à Vilnius, à Varsovie ou en Ukraine – cette dernière hypothèse paraissant cependant improbable vu les circonstances –, où sont concentrés la plupart de ses compatriotes qui ont fui la répression. Visiblement, cette décision a été prise sous la pression des événements en Ukraine et ni la Lituanie ni la Pologne n’y avaient été associées. Les gardes-frontières ukrainiens ont fait état, jeudi, de la pénétration d’unités militaires russes dans la région de Kiev, à partir de la Biélorussie, pour détruire des cibles militaires par des tirs de missiles. A Paris, le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a condamné « l’emploi du territoire de la Biélorussie autorisé par le régime Loukachenko pour mener cette agression contre un pays souverain ». La France a l’intention de demander de nouvelles sanctions contre Minsk. Alexandre Loukachenko a accueilli sur le territoire de son pays, à partir du 10 février, d’importantes manœuvres militaires russo-biélorusses, qui ont, en réalité, servi à la préparation de l’invasion de l’Ukraine. Au cours de ses entretiens avec le président Poutine, Emmanuel Macron avait obtenu l’assurance que les troupes russes se retireraient de Biélorussie à la fin de ces exercices, initialement prévue pour le 20 février : il n’en a évidemment rien été. Les gouvernements occidentaux sont, par ailleurs, très inquiets du projet de réforme de la Constitution biélorusse, qui renonce au statut de neutralité et d’Etat non nucléaire du pays. Ce projet doit être adopté par « référendum » le 27 février." Une remarque (narquoise) : "Au cours de ses entretiens avec le président Poutine, Emmanuel Macron avait obtenu l’assurance que les troupes russes se retireraient de Biélorussie à la fin de ces exercices, initialement prévue pour le 20 février : il n’en a évidemment rien été": ben si, une partie des forces russes ont effectivement quitté la Biélorussie. Vers le sud... Une interrogation (inquiète): on est dans la piqûre d'épingle et le symbolique, mais le symbolique est important. Comment la Biélorussie le suzerain de la Biélorussie va-t-il régir si un État de l'OTAN (Pologne ou Lituanie, mais rien n'est acté pour l'heure) accueille un gouvernement en exil biélorusse autoproclamé ? -
scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
Bonsoir, voici le contenu de l'article en question (par contre, pour Mediapart, je ne pourrai rien pour vous, ha ha) : "Un succès historique et un regret. Vendredi 3 décembre, Dassault Aviation signait le plus important contrat militaire de son histoire en vendant 80 Rafale aux Emirats arabes unis. Une semaine plus tard, vendredi 10 décembre, dans un bref communiqué, l’avionneur français déplorait qu’un pays européen, la Finlande, préfère acquérir 64 avions de combat américains, plutôt que des appareils français. Dès le départ, la compétition penchait vers le F-35 de Lockheed Martin pour remplacer les F/A-18 de Boeing. Un choix géostratégique pour Helsinki : ces appareils surveilleront les 1 300 kilomètres de frontières avec la Russie. La vente d’avions de combat est avant tout un acte politique. Si les Etats-Unis dominent ce marché, la France a pour clients les pays ne souhaitant pas ou ne pouvant pas acheter américain, ou ceux désireux de disposer d’une double source d’approvisionnement. Tel est le cas des Emirats arabes unis. Depuis sa création voici cinquante ans, cet Etat s’est équipé en priorité d’avions américains, complété par des Mirage de Dassault. Le fait de voir les Etats-Unis de Joe Biden se recentrer davantage vers l’Asie-Pacifique face à la Chine, au détriment d’autres régions comme le Proche-Orient, a contribué à accélérer les négociations engagées depuis plusieurs mois avec la France. Une manière de transformer les avions en arme diplomatique, comme l’avait fait l’Egypte d’Abdel Fattah Al-Sissi en 2015 en achetant des Rafale afin de protester contre l’abandon par Barack Obama du président égyptien Moubarak au moment des « printemps arabes ». La décision d’Abou Dhabi de porter sa demande initiale de 60 avions de combat à 80 est ainsi interprétée comme une marque de préférence face aux Américains, la commande française étant supérieure en nombre à celle des 50 F-35 que négocient actuellement les Etats-Unis avec les Emiratis. Cela tient aussi à la proximité cultivée entre Emmanuel Macron, son ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le prince héritier Mohammed Ben Zayed. Production garantie Les retombées de cet accord profitent aux acteurs de la négociation, la Direction générale de l’armement, l’armée de l’air, et les trois industriels du Rafale, Dassault Aviation, en tant que maître d’œuvre, Safran, pour la motorisation, et l’équipementier électronique Thales. Sans oublier le fabricant de missiles MBDA. Ce contrat permet d’assurer le programme français d’équipement aérien, les Emirats ayant commandé la version la plus élaborée du Rafale, le standard F4, qui équipera l’armée de l’air et la marine nationale. En ajoutant les ventes, cette année, à l’Egypte et à la Grèce, la production est garantie pendant au moins une dizaine d’années. La part des commandes françaises – 192 appareils sur 404 avions neufs en carnet – est désormais minoritaire, alors qu’elles représentaient l’intégralité des ventes voici encore sept ans. Ce qui suscitait alors des interrogations sur la viabilité du programme. Pour assurer les livraisons, la cadence va doubler, passant progressivement d’un à deux appareils par mois, voire plus. Les 400 entreprises françaises concernées par la fabrication du Rafale vont devoir s’adapter, sachant que la production mensuelle d’un avion mobilise 7 000 emplois. Difficile d’évaluer les recrutements à venir. Tout dépendra de la charge de travail de chaque PME sous-traitante. De son côté, Dassault Aviation, qui emploie 8 750 salariés, a embauché 500 personnes depuis le début de l’année. Si d’autres contrats à l’exportation sont envisagés, la période est aussi particulièrement faste du côté civil, qui représente près de la moitié de l’activité, avec la reprise des ventes de jets privés, soutenue par l’arrivée d’une nouvelle clientèle durant la crise sanitaire. Il s’agit de personnes cherchant à éviter la promiscuité des grands aéroports et des avions de ligne, ou d’autres dont les destinations habituelles ne sont plus desservies. Un regain opportun au moment où le groupe familial lance un nouvel avion d’affaires, le Falcon 10X, le plus grand qu’il ait jamais conçu. Discussions tendues Une activité jamais vue depuis 1981. A l’époque également, cinq pays – la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne – décidaient de s’unir pour construire un avion de combat. Très rapidement, des divergences de conception et de leadership sont apparues. A l’été 1985, Dassault décidait de faire cavalier seul. L’avionneur espérait alors décrocher un contrat de 80 Mirage 4000 auprès de l’Arabie saoudite qui l’aurait conforté financièrement pour mener son projet. Ce contrat dit « Al-Yamamah » lui échappera au profit des avions Tornado du britannique Bae Systems. L’entreprise concevra le Rafale avec pour unique client l’armée française. En parallèle, Bae Systems, l’italien Finmeccanica (devenu Leonardo), les Allemands et les Espagnols d’Airbus Group développeront l’Eurofighter avec pour clients, au départ, leurs pays d’origine. L’histoire se répétera-t-elle ? Aujourd’hui, Français, Allemands et Espagnols sont à nouveau réunis pour concevoir l’avion qui succédera au Rafale et à l’Eurofighter vers 2040. Lancé en 2017, le programme SCAF – le « système aérien de combat du futur » – avance lentement, les discussions étant parfois tendues. Dans ce cadre, le projet de chasseur de nouvelle génération porté par Paris a suscité des réserves à Berlin. Côté industriel, Dassault en est le maître d’œuvre et n’entend pas partager les compétences comme Airbus le souhaite. Un accord devrait être signé prochainement pour la fabrication d’un avion démonstrateur. Mais le contrat émirati change la donne. La production du Rafale étant garantie pour au moins une décennie, la contrainte se desserre pour voir voler son successeur. Fort de cet avantage, l’avionneur français peut jouer sur le temps pour faire valoir ses vues. L’avion de combat européen verra le jour mais peut-être plus tardivement que prévu." Pour ma part, je n'ai pas trouvé le ton de l'article spécialement défavorable à DA... -
Je te trouve un peu dur vis-à-vis de la notoriété de Nugent, qui reste bien connu internationalement dans le milieu du hard rock en tant que guitar hero d'un certain talent, et qui a marqué la scène dans les années 70-80. Pour ce qui est de l'appréciation du bonhomme lui-même, par contre, je n'ai rien à redire à tes propos (je ne connaissais pas l'histoire de sa réforme, j'ai bien rigolé!).
-
http://time.com/4603433/elizabeth-warren-armed-services-democrats/ Elisabeth Warren rejoint l'armed services commitee du Sénat, ce qui est vu comme un geste augmentant sa stature de présidentiable. La première femme présidente des USA, serait-ce finalement pour 2020 ?
-
Merci pour vos retours. Je ferai ça au feeling. Mais je prends bonne note de la titulature royale vis-à-vis de Shorr Kan. En même temps, un Khan, c'est pas n'importe qui.
-
Merci pour votre accueil! Pour le pseudo, bah j'utilise toujours le même, ça m'évite de me casser la tête. Et puis comme j'ai tendance à temporiser longtemps avant de m'inscrire, ça me va assez bien. Je fais pareil avec les mots de passe internet, j'utilise toujours les mêmes. Si je suis un jour ministre (ce qu'à Dieu ne plaise), mes mails seront encore plus transparents que ceux d'une certaine ex-Secrétaire d'État et candidate malheureuse à l'élection présidentielle d'un pays assez peu connu... Une petite question : j'ai noté que certains utilisaient le vouvoiement dans leurs discussions. Qu'en est-il de l'étiquette à ce sujet sur ce forum? Je ne voudrais pas commettre d'impair en tutoyant improprement un Grand Ancien!
-
Bonjour à tous, Vieux croûton de 54 ans, région parisienne, fonctionnaire au ministère de l'écologie et du développement durable. Cela fait 3-4 ans que je suis les débats d'Air Défense, particulièrement les fils de politique étrangère/relations internationales. Je me suis passionné cette année pour les élections américaines et le topic USA m'a appris pas mal de choses. Par moments, je me suis senti des envies de répondre à certains posts, voire de communiquer des infos, alors je franchis (enfin) le pas de l'inscription. Passionné d'histoire, générale comme militaire, j'ai à mon actif une thèse en histoire maritime. Bon, après, je suis moderniste, alors pour moi une frégate nouvelle génération, c'est une frégate américaine classe Constitution... J'ai aussi fait pas mal de maquettes en mes vertes années, mais ne suis guère allé au delà de la seconde guerre mondiale. Alors dire que je ne suis pas expert en systèmes d'armes contemporains relève de la litote au carré... Bon, et en plus, j'ai des goûts musicaux douteux (j'écoute du Metal), mais bon, c'est suffisamment hors de propos pour ne pas poser de problème ici, je suppose!
- 18 réponses
-
- 12
-