Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

CortoMaltese

Members
  • Compteur de contenus

    1 701
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    31

CortoMaltese a gagné pour la dernière fois le 1 février

CortoMaltese a eu le contenu le plus aimé !

Réputation sur la communauté

5 846 Excellent

Profile Information

  • Pays
    France

Visiteurs récents du profil

5 793 visualisations du profil
  1. En réalité, la faible espérance de vie américaine n'est pas vraiment lié à leur système de santé en tant que tel. Les américains ont un meilleur taux de dépistage et de survie sur les cancers cancer qu'en Europe par exemple. Même au niveau des maladies cardiovasculaires, c'est certe supérieur à la France mais pas tant que ça aux autres pays anglo-saxons. Leur gros problème vient plutôt d'une forte mortalité précoce (avant 60 ans) qui s'explique notamment par la crise des opioïdes, et dans une moindre mesure par les accidents de la route, la violence par arme à feu et les suicides. Il faut aussi noter la forte disparité raciale : les noirs américains ont une espérance de vie d'un pays du tiers monde, écart qu'on ne retrouve pas au Canada ou au Royaume-Uni. J'ai retrouvé un article intéressant que j'avais lu il y a longtemps à ce sujet https://www.npr.org/sections/health-shots/2023/03/25/1164819944/live-free-and-die-the-sad-state-of-u-s-life-expectancy
  2. Le vote électronique peut être extrêmement sûr, ce n'est pas un problème technique. En revanche je te rejoins sur ton opposition à ça, précisément car le problème fondamental n'est pas la fiabilité théorique du système mais la confiance que les citoyens lui accorde. Or, les ordinateurs, la plupart des gens n'y comprennent absolument rien. À l'inverse, le système français avec ses bulletins papiers, son urne transparente et les représentants des partis dans les bureaux est extrêmement simple à comprendre et sa fiabilité est lié à l'humain dans la boucle.
  3. Totalement. Mais ce n'est pas du tout la logique qui a prévalu jusqu'à présent en France (et en Europe en général), donc je suis sceptique sur le fait qu'on s'y mette.
  4. Dans 20 ans, une IA interprétera et modifiera même le software pour toi. En attendant, puisque par définition on ne sait pas quand une guerre éclatera, le drone que tu achètes aujourd'hui et que tu stockes ou que tu déploies en unité, il servira peut être dans moins de 5 ans. Ou pas, mais c'est le principe d'anticiper un conflit. Nos AMX-10P, nos missiles ERYX, nos AMX-30B n'auront essentiellement "servis à rien", puisqu'aucune guerre majeure sur le sol européen n'a éclaté pendant leur service. Fallait il ne pas avoir d'armée pour autant ? Et bien pour les drones ça me semble un peu pareil : il faut en avoir, et en avoir assez pour mener la guerre hypothétique à laquelle on se prépare, et si jamais elle n'intervient pas, et bien tant pis (ou plutôt tant mieux). Le drone FPV ou assimilé est par définition une arme de masse, de saturation. Donc le "juste assez" pour une armée qui se prépare à peut être devoir livrer une guerre contre un adversaire sérieux, c'est littéralement des dizaines de milliers de drones (au minimum), pour la plupart "en stock" car ce sont avant tout des munitions, au même titre que les obus et les missiles. Et de toute façon la logique du CEMAT c'est une logique qui se mord la queue : la réalité industrielle c'est que tu ne peux pas avoir la capacité à produire "sur demande" et rapidement des dizaines de milliers de drones par mois si avant guerre tu ne commandais même pas cette quantité par an. Ce sont des entreprises privées qui dimensionnent leurs capacités de prod en fonction des commandes réelles. Sinon on nationalise et on maintient aux frais du contribuable dans le formole des capacités de prods, on peut (même si ça ne règle pas le problème de la supply chain, des ouvriers qualifiés, etc.). Mais de toute façon c'est pas du tout le modèle économique choisi par nos armées depuis la fin de la guerre froide. Donc peut être que je fais preuve de mauvaise fois dans ma lecture de ses propos, mais pour moi ça revient à dire "on va acheter une poignée de munitions rodeuses, à un tarif par ailleurs excessif faute d'économie d'échelles, et si ça pète on sera dans la panade, comme pour les obus et à peu près tous les consommables nécessaire à une armée en guerre".
  5. Et c'est bien malheureux...
  6. C'est surtout une bonne excuse pour ne pas faire de stock. Oui, ton drone sera peut être obsolète. Mais comme pour les chars, les fusils, les APC, les systèmes anti-air et à peu près n'importe quoi d'autre, le jour où ça pète tu préfère avoir un stock de trucs plus ou moins obsolètes que rien du tout. Le T-62 est obsolète, le M113 est obsolète, le Mig-29 (non modernisé) est obsolète, et pourtant en Ukraine, ils sont utilisés et leurs propriétaires sont heureux de les avoir, car c'est mieux que rien.
  7. Tout dépend du résultat de l'élection US en fin d'année. Là depuis quelques semaines et notamment avec la signature de l'accord de défense US-Ukraine et la levée partielle des restrictions sur l'emploi des armes fourni en territoire russe, on est plutôt sur une réaffirmation du soutien US par l'administration Biden, même avec les limites qu'on lui connaît.
  8. Hypothèse charitable : il demande 10 pour obtenir 7, avec pour objectif ligne de front actuelle + le reste de l'oblast de Donetsk.
  9. Et surtout on verra si ces obus, une fois produits, finissent bien en Ukraine. Je rappelle qu'à l'heure actuelle 60% de la prod européenne ne va pas à l'Ukraine mais à des clients UE/OTAN (qui reconstituent leur stocks) ou hors UE. Les industriels livrent à ceux qui payent pour les obus, et puisque l'Ukraine n'a absolument pas les devises pour acheter 2,5 millions d'obus pas an (qui au tarif Europe représente au moins un chèque de 10-15 milliard), il va bien falloir que quelq'un se dévoue (en plus de tout le reste). Quand on voit le parcours du combattant des tchèques pour récolter quelques centaines de millions d'euros (et de les obtenir réellement une fois les promesses faites), autant dire que c'est pas gagné d'avance.
  10. Je nuancerais un peu sur le domaine militaire. Tout dépend de ta dépendance à l'étranger. Le PIB nominal est un bon indicateur de la puissance économique d'un état vis à vis de l'étranger, puisque dans les échanges commerciaux internationaux, on se fiche que le kilo de patate coûte moins cher à Moscou qu'à New York. Il y a un prix, et il faut trouver l'argent pour l'acheter. À l'inverse, si on parle de production interne (pour de l'armement par exemple), le PPA reflète souvent assez bien l'avantage comparatif en terme de coût de production du pays en question. Si ta main d'oeuvre est moins chère, et donc que tout ce que tu produits est un peu moins chère, alors tu pourras produire plus avec un montant nominal donné. Dans le cas de la Russie, le gros de sa production militaire est nationale, mais même pour la Russie il y a toujours des sous composants et des matériaux bruts à acheter à l'étranger (on pense aux puces électroniques par exemple). Et les sanctions n'aident certainement pas à se fournir au meilleur prix en la matière. Edit: Et puis, n'oublions jamais, une usine de char crée de la richesse mesurée dans le PIB, une agence de consulting aussi (et pas mal de boîtes de consulting étaient largement plus rentable que l'entreprise russe de défense moyenne avant guerre). Mais en cas de guerre, tu préfères avoir l'usine de char. En ce qui concerne la capacité à mener une guerre, toutes les créations de richesses ne se valent pas, et la Russie a proportionnellement beaucoup plus de trucs utiles pour une guerre dans son économie que les pays occidentaux.
  11. Stocks francais, confirmé par Lecornu. À priori ce seront les 2000-5 de l'escadron 1/2 Cigogne. Le 3/11 Corse (seul autre escadron à en posséder) garde les siens pour le moment.
  12. Un peu sans doute, mais beaucoup peut deja être fait par un travail sérieux de RETEX et d'analyse. On est sur le conflit le plus filmé du monde, de très loin. Surtout que ces instructeurs ne seront pas en première ligne. L'intérêt d'être à Lviv plutôt qu'à Paris ne me semble pas évident en ce qui concerne l'apprentissage. Oui ils verront sans doute quelques drones et matériels bricolés de près, échangeront plus facilement avec des brigades expérimentées et pas seulement des bleus venus se former, mais c'est tout.
  13. Poutine semble toujours croire que la probabilité d'une lassitude US et européenne est supérieure à la probabilité que ces pays deviennent belligérants, ou même à la probabilité que ces pays se mettent à monter en volume de manière critique en terme d'aide. Et je pense qu'il a raison sur ce point. Alors plutôt que de tenter des gambits, il use, grapille, en estimant que le process le favorise à terme.
  14. Personnellement je ne comprend pas la phrase sur les "propres arrangements" des pays frontaliers de la Russie de la même manière que toi. Pour moi, Biden ne fait pas référence à des arrangements avec la Russie mais entre eux, ou avec d'autres partenaires "contre" la Russie (en tout cas pour s'en protéger), avec le sous entendu que non seulement l'influence américaine en partirait mais aussi que ça serait déstabilisateur ; parce que ces alliances seront moins dissuasives si les USA n'y sont pas (donc la Russie pourrait espérer gagner) et potentiellement aussi car faute de suprématie conventionnelle et de bouclier nucléaire américain, l'option d'acquérir la bombe pourrait en titiller plus d'un (notamment la Pologne). Au fond c'est paradoxalement cohérent avec le refus de faire entrer l'Ukraine dans l'OTAN. Biden ne veut ni d'une Europe russe, ni d'une confrontation directe avec la Russie, ni d'une guerre "russo-européenne" qui découlerait de leur retrait (peut être car il sent bien que les USA seraient forcer d'y retourner d'une manière ou d'une autre). Et il estime que la meilleure manière d'éviter ces scénarios est 1) d'être sérieux sur la protection américaine de l'Europe de l'est et sur l'engagement dans l'OTAN 2) d'armer fortement l'Ukraine pour lui permettre d'obtenir un match nul sur le terrain mais 3) sans pour autant la faire entrer dans un système d'alliance formelle (comme l'OTAN) qui forcerait la main des USA et risquerait d'aboutir à une guerre directe avec la Russie.
  15. On est HS mais Lega vs Fratelli di Italia représente bien la césure entre les deux extrêmes droites européennes. L'une très eurosceptique et anti-atlantiste (donc généralement anti-Ukraine) : C'est la droite RN, AfD, Lega, qu'on retrouve au parlement européen dans le groupe Identité & Démocratie, et une extrême droite plus atlantiste (et donc très souvent pro-Ukraine) et moins eurosceptique (ils rejettent le fédéralisme européen mais sont favorables au marché commun), incarné par le PiS polonais, l'ODS tchèque, les Démocrates de Suède, Meloni, etc. qu'on retrouve au niveau européen chez l'ECR. A quelques jours des élections européennes on discute d'un rapprochement entre les deux groupes afin de constituer un "super-parti" qui pèserai potentiellement 1/4 du parlement (Le Pen est très intéressé par l'idée https://www.theguardian.com/world/article/2024/may/27/marine-le-pen-giorgia-meloni-nationalist-alliance-european-parliament) mais autant dire que, le cas échéant, outre l'immigration et le conservatisme social (et encore avec beaucoup de nuances), beaucoup des partis membres ne seraient pas d'accord sur grand chose.. A noter quand même quelques incongruités, comme Nicolas Bay de Reconquête! qui siège depuis 2024 à l'ECR alors que ses positions internationales le rapprochent beaucoup plus d'ID, mais sans doute cela traduit-il le volt-face de Zemmour sur l'UE dont il ne souhaite pas (plus) sortir. D'ailleurs Orban, qui a quand même fini par être dégagé du Parti Populaire Européen, aimerait bien faire de même.
×
×
  • Créer...