Tout n'est pas à jeter dans cet accord, la filière aéro y gagne et Éric Trappier doit se frotter les mains.
Le Figaro :
L’aéronautique échappe aux droits de douane
Industrie stratégique pour l’Union européenne, dont elle est leader mondial avec Airbus, l’aéronautique civile, frappée depuis avril dernier par une taxe de 10% sur ses exportations aux États-Unis, obtient ce qu’elle souhaitait : une exemption totale. Soit 0% de droits de douane, ce qui signifie pour la filière européenne, qui emploie plus d’un million de salariés, dont 222.000 en France, le retour à l’accord signé en 1979, exemptant l’aéronautique commerciale de toute taxe. Un soulagement pour cette filière fortement exportatrice – 14 milliards d’euros, dont 9,7 milliards pour la filière française aux États-Unis – alors que planait la menace d’une taxe de 30%. Des deux côtés de l’Atlantique, les complexes flux logistiques de la filière ont incité à un deal raisonnable, d’autant que Boeing, GE ou encore Honeywell plaidaient également en ce sens.