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Livre " Un agent de la DGSE sort de l'ombre "
apocalypse a répondu à un(e) sujet de kedith dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Un agent secret est justement recruté parceque l'on imagine pas qu'il puisse être un agent secret. Parfois on recrute des gens une fois qu'ils sont à des postes importants suceptibles de fournir des renseigenements intéressants. Il n'y a pas de profil type, beaucoup de monsieur tout le monde. Des mecs aux grosses fesses à la coiffure démodée avec des grosses lunettes à triple foyer... Effectivement James Bond est juste un fantasme de spectacle. Ceux qui ont joué dedans ont toujours des têtes que l'on repère à des kilomètres dans des costumes magnifiques et trés voyants... Malgré ça, jamais un des figurants ne tourne la tête vers l'acteur principal. :lol: -
vacher > Il y en a eu aussi mais je ne trouvais pas que c'était les plus intéressantes (du moins dans le bureau de la marine) on voyait surtout des commandos de marine couchés sur une plage l'oeil dans le viseur. kedith> ça m'étonne de trouver des universitaires pacifistes sur ce site. Tu t'intéresses à quoi? L'aviation civile? L'aérospatiale? clemor > Merciiiiiiii :D françois5 v2.1 >Je préfère le rugby au foot, mais merci pour eux. ;) aérohélico > Je suis facilement bavard, il est vrai :lol:
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Ben en fait, on m'a prévenu que je ne recevrai pas de nouvelles avant la convocation au mois de mai. Je suis retourné aux bureaux de l'armée de l'air depuis, tous les personnels avaient changé. (alors qu'à force de multiplier les visites, les prédécesseurs commençaient à me tutoyer, en plus ils avaient une super salle d'attente avec un grand écran plat et passaient des DVD souvent fort longs, une fois ils sont rentrés alors que j'étais enfoncé dans le fauteuil télécommande à la main, jambes croisées en train de regarder la présentation des différentes bases aériennes en métropole "Ben alors? Il est bien là monsieur Malle?", je me suis redressé puis nous avons ri "Ben je me documente") Autre ambiance lors de cette nouvelle visite: quand j'ai donné mon nom, le mec a tapé deux fois sur son clavier et m'a dit que je recevrai un courrier pour intégrer Rochefort le 15 mai. Je lui ai demandé quand, il m'a répondu qu'au mieux 10 jours avant, en moyenne 1 semaine. J'ai commencé à poser des questions sur l'école: "Comment ça se passe à l'école? On est en chambre commune? Je suppose qu'il serait présomptueux d'espérer pouvoir emmener ma guitare hawaïenne et la pendule de mamie? Est-il possible d'emmener un ordinateur portable?" Le mec a ri puis m'a dit que tout me serait précisé dans ce même courrier. Il a ajouté que les deux premiers week-ends je serai consigné sur la base et qu'il ne savait pas pour la suite... Je lui ai posé des questions sur mon enseignement, il m'a dit que désormais il fallait regarder sur le site internet de l'armée de l'air. (bon en même temps y'avait du monde dans le bureau qui attendait son tour) Mais bon, si jamais je ne reçois pas de courrier avant le 8 mai, je retournerai les voir.
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Il me semble plus cohérent que les premiers F16 devaient être aptes au tir d'AIM-7, je n'ose pas croire que le premier des F16 ait pu battre le Mirage F1 lors de la compétition menant au fameux "marché du siècle" pour le remplacement des F-104 en europe. En outre les USA sont connus pour être trés tatillons concernant la livraison de leurs derniers modèles d'armement là où les français lâchent des matériels même plus performants que ceux utilisés par l'armée de l'air française. Le scénario impliquant que des F16 aient été livrés au Pakistan tandis que les AIM 7 restaient aux USA me semble plus probable du fait que c'est exactement ce que les USA font avec les lance-bombes des F15 saoudiens ou bien les AMRAAM des F16 Taïwanais. Je me met à la place des pakistannais et je me dis qu'il aurait vraiment fallu être bête pour acquérir des F16 limités à l'emploi des AIM-9 sauf grave déficience financière. En ce qui concerne tes dires sur les tentatives d'interception d'un Foxbat au dessus de l'espagne par un super 530, c'était un MiG 25 de quel pays? Quel était le modèle de l'avion tireur? Un mirage F1? Et quelle est ta source?
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Pourquoi une présentation si tardive me demanderez vous? Ben parceque dans un mois et un jour j'intègre enfin l'école des sous-officiers de l'armée de l'air à Rochefort et que je serai enfin sous les drapeaux. Et j'ai super hâte d'y être. J'ai envie de savoir si certains d'entre vous sont déjà passé par là? Quelles expériences ils y ont vécu? Pour quelle spécialité? etc... (au passage je déteste le pseudo que je me suis choisi sur ce site, je le trouve d'autant plus inapproprié que je ne m'y connais pas tellement en matière d'armes stratégiques) Je vais devenir intercepteur technique. Késako? Selon la brochure, la fonction consiste à faire du renseignement sur la base de signaux électromagnétiques (radar ou communications cryptées). La fonction peut s'exercer sur une base aérienne, sur une station radar au sol ou encore dans un avion de guerre électronique. Outre le renseignement les IT sont aptes à participer à la préparation et à la programmation des moyens de d'autoprotection embarqués à bord d'aéronefs de combat. (fonctions sous officier de guerre électronique en escadron de chasse). Sur les polygones de tir la fonction consiste à simuler une menace sol-air. Dans toutes les unités d'affectation ils contribuent à l'élaboration du renseignement. A bord de l'E-3 F ils identifient la menace air-air et sol-air en complétant la détection effectuée par les contrôleurs aériens. 3615 my life: Bien que né dans le nord de la France, j'ai passé la moitié de ma vie à l'étranger surtout en afrique et au moyen orient (l'autre moitié dans le nord de la france). Dans le détail de 0 à 2 ans à Oujda au maroc près de la frontière algérienne, de 2 à 8 ans en Arabie Saoudite, de 8 à 16 ans dans le nord de la France, de 16 à 18 ans à Djibouti et de 18 ans à aujourd'hui à Lille. J'ai commencé à me passionner pour l'aviation militaire dés mes 14 ans. Mon père m'avait payé un simulateur de vol à Noël, j'ai vite accroché et j'ai eu envie d'en savoir plus. J'ai commencé par apprendre à reconnaître chaque appareil militaire du jeu (une cinquantaine) afin de ne plus abattre mes ailiers par erreur. Puis progressivement, j'ai eu envie d'en savoir plus sur le milieu de la défense. Qu'est ce qui peut pousser un homme à sacrifier sa vie? Comment et pourquoi fait-on la guerre aujourd'hui? Comment la faisait-on avant? Etc... Donc j'ai accumulé et je continue d'accumuler toute la doc possible sur le sujet. A l'époque je rêvais d'être pilote, on m'a assez vite fait comprendre qu'avec mon défaut de vision des couleurs j'avais peu de chances d'y parvenir. J'ai quand même continué dans cette optique je voulais tenter ma chance. A l'époque mon père s'est fichu de moi quand je lui ai annoncé que je voulais m'engager dans l'armée. Il m'a dit "vas-y" tout en rigolant car selon lui c'était hors de ma portée. Lui même n'avait fait que trois jour lors de son service militaire, il n'avait pas tenu physiquement et avait demandé à effectuer un service civil. Comme il était enseignant, il a eu son premier poste à l'étranger au Ghana. Beaucoup plus tard j'ai trimé pour passer mon BAC S au lycée français de Djibouti et bien que je l'ai eu du premier coup, ce fût vraiment de justesse. Une fois rentré en France j'ai passé des tests pour devenir pilote que j'ai planté parceque je ne rélféchissais pas assez vite et que j'étais trop grand. (ben oui une fois dans le simu, j'avais carrément les genoux au dessus des coudes) Je n'y croyais déjà pas tellement avec mes yeux, cette fois je me suis fait une raison. Comme j'avais depuis longtemps des doutes sur mes chances de devenir pilote, j'ai profité de ce que j'étais à Djibouti pour voir quels étaient les autres métiers suceptibles de me plaire. Un des mécano sur mirage m'a dit qu'étant donné que j'avais une bonne culture des matériels de la défense (ça faisait déjà deux ans que je m'intéressais à la chose et je connaissais tous les avions de combat modernes et je savais les reconnaître) je devrais m'intéresser aux fonctions d'interprête image. J'avais lu un article dessus dans Air actualités et effectivement ça me branchait assez. Et comme je voulais tenter ma chance dans des études longues si jamais je ne pouvais pas devenir pilote, j'ai surtout rencontré des officiers de renseignement: l'un lors d'une réunion d'orientation au lycée, l'autre qui était l'ami d'un ami de mon père et qui m'a reçu durant toute une après midi pour me montrer où et sur quoi il travaillait, comment se passait le métier etc... Pour ce qui est de mes études, j'ai tenu le raisonnement suivant: la plupart des officiers que j'ai rencontré avaient un diplôme d'ingénieur ou équivalent. Par ailleurs, ne me sentant pas capable d'intégrer une classe prépa, je me suis lancé dans une licence en sciences physiques qui est paraît-il la meilleure voie pour intégrer une école d'ingénieur hormis la prépa. La première année d'études se passe bien, même si j'étais largué durant les cours magistraux, nous avions des tutorats pour nous refaire sur chaque matière et traités par des étudiants à peine plus vieux que nous, plus conscients de nos difficultés et plus patients que leurs aînés qui devaient en avoir ras le bol de toujours rabâcher les mêmes trucs. Du coup c'est surtout grâce à ces tutorats que j'ai pu valider ma première année sans trop me fouler. Ma deuxième année fût beaucoup plus dûre, l'absence de tutorat faisait que j'étais complètement largué. J'ai redoublé mon année et j'ai décidé de m'y mettre à fond. J'ai pris 130 heures de cours particuliers et je bossais au delà de minuit. Mon prof particulier s'est accordé pour me dire que je n'aurais pas assez de temps. Ma fac a profité des modifications dûes au passage au LMD pour virer les rattrapages en septembre et les mettre avant les vacances (donc moins d'une semaine de révision au lieu des deux mois supplémentaires nous ont été accordés) si bien que même lors des rattrapages je n'étais toujours pas prêt et j'ai planté ma deuxième année avec 7/20 de moyenne. J'étais vraiment écoeuré de m'être autant investi pour si peu. Mes parents voulaient m'encourager à tripler ma deuxième année, pour ma part, j'en avais vraiment ras le bol. L'année avait été trés difficile et même si j'étais quasi certain de la valider, je savais que la 3ème année était encore plus dûre et je n'avais pas envie de galérer peut-être 3 ans de plus. (pour le cas où j'aurais aussi redoublé ma troisième année) Comme mon objectif avait toujours été l'armée je suis revenu aux bureaux de recrutement de l'armée de l'air sachant que je n'avais pas pu aller au delà du BAC+1. Dés ma première année, je savais que si je me plantais, je pourrais toujours tenter d'intégrer l'armée en tant que sous-officier avec mon Bac. Ce que j'ai donc fait avec une réelle peur au ventre car si jamais je me plantais dans mes tests sous-off, je ne savais vraiment pas quoi faire et je commençais réellement à déprimer tellement mon échec en FAC me pesait. J'ai donc passé les tests en août pour devenir interprête image. J'étais vraiment à l'aise car le niveau ne dépassait pas le niveau BAC et la Fac m'avait habitué à plus difficile, sauf en électronique où (alleluia) où les questions portaient exactement sur ce que j'avais fait en deuxième année dans une unité que j'avais validé grâce à mes cours particuliers. (ça me console d'autant plus que j'avais jusqu'ici l'impression d'avoir fourni beaucoup d'efforts pour rien). Sur 15 candidats nous n'étions que 5 à avoir réussi tous les tests (qui durent trois jours). Et même si le niveau requis était le Bac, la plupart des candidats avaient comme moi fait autre chose après le Bac, il n'y en avait que deux sur les 5 qui ont réussi et qui n'avaient que leur seul bac en poche. J'ai donc réussi mes tests en août et on me signifie mon intégration pour Janvier 2006. J'étais donc tout zen, puis, deux mois plus tard visite médicale sur la base aérienne de cambrai. (2 mois nécessaire pour obtenir un rdv avec le médecin de l'armée de l'air) Celui-ci me détecte un défaut de vision des couleurs (qui m'était complètement sorti de la tête) et me dit qu'il a besoin d'une contre-visite dans un des trois hôpitaux militaires de paris. (un mois de plus pour avoir un RDV) La visite me classe C3 dans le SIGYCOP alors qu'il faut être au pire C2 pour être interprête image (j'étais donc inapte selon le règlement, le C correspond à Couleurs, la note va de 1 à 5, le 1 c'est le top, le 5 c'est la cata: tu vois tout en noir et blanc). Au moment de renvoyer le courrier j'ai carrément joint une longue lettre de motivation précisant quelles étaient mes motivations pour ce poste racontant mon attachement quasi maladif pour la doc "défense", mes rencontres à Djibouti mes rêves d'enfants et aussi mon incompréhension sachant que l'immense majorité des clichés qu'on nous sert en tant qu'IM sont en noir et blanc!!! Lorsque j'ai reçu son avis défavorable, il a joint lui aussi un long courrier (non seulement il avait pris le temps de me lire mais aussi celui de me répondre) où il se confondait en excuses et où il m'a expliqué en quoi mes arguments n'étaient pas recevables. Je ne lui en ai donc pas voulu, au moins parcequ'il avait pris le temps de me lire et qu'il ne s'agissait pas d'une bête logique de chiffres. J'avais une fois de plus fait mon maximum mais ça n'avait pas suffi. Me revoilà donc au bureau de recrutement de l'armée de l'air de Lille. Un peu abattu, je ne savais pas du tout ce que j'allais devenir, et surtout est ce que j'étais foutu pour l'armée? Lorsque j'ai demandé dans quelles spés il y avait des places non incompatibles avec mon fichu défaut de vision des couleurs, on m'a proposé deux choses: mécanicien avion ou bien intercepteur technique. Je leur dit que je vais réfléchir et que je vais leur faire savoir mon choix de lendemain. Le soir je me documente je téléphone à mon père pour lui signifier où j'en étais. Il me dit qu'il va se renseigner lui même auprès de ses copains à Djibouti (car mes parents sont encore là bas). Le lendemain je retourne aux bureaux de l'armée de l'air pour leur dire que je choisis intercepteur technique avec enthousiasme. D'une part, il s'agit de la filière renseignement qui est trés proche de mes premiers voeux, d'autre part, j'avais fait pas mal d'électromagnétique et de boulot sur les ondes à la FAC je me suis dit que je devrais être à l'aise dans cette spé. L'adjudante me signifie que je vais recevoir un courrier pour passer de nouveaux tests dans les jours à venir. Le soir même mon père me téléphone me disant qu'il a rencontré 3 anciens intercepteurs techniques qui ont tous changé de spé car ils n'aimaient pas le boulot qu'ils faisaient: En gros on reste tout seul dans une pièce noire à attendre de capter un signal radar, et l'on ne voyage pas trés souvent... Tout le monde leur a dit de me conseiller de devenir mécano: au moins on voyage plus puisque l'on suit les avions lors de leurs déploiements et le salaire et plus conséquent du fait des primes de déplacement. Comme j'étais inquiet du fait que je pouvais toujours planter ces fameux nouveaux tests, je me suis rendu de nouveau au bureau de l'armée de l'air pour changer mes voeux. (je n'avais surtout pas envie de reglander trois mois pour qu'on me dise à la fin que je ne peux pas prétendre à cette spé) L'adjudante me sort que ce n'est pas possible, le dossier est déjà transféré, je n'ai le choix que de continuer ou bien de tout laisser tomber. Je choisis de continuer... En attendant cette fameuse convocation je me pointe aux bureaux de l'armée de terre toujours inquiet pour mon avenir incertain, où j'essaye de lui raconter où j'en suis. Le gars ne m'écoute même pas, pas moyen d'en placer une, il me parle pendant des heures des difficultés pour devenir pilote d'hélico (alors que je lui répétais que je ne pouvais pas prétendre à cette spé toujours à cause de mes yeux sans quoi je signerais des deux mains) puis, à la fin de son récit, quand jarrive enfin à lui expliquer mes difficutés avec l'armée de l'air, il m'encourage avec enthousiasme "Allez-y Malle!! C'est super ce qu'on vous propose là" à continuer dans cette voie, me parle de l'implication du renseignement électronique dans les conflits actuels, me rassure en me disant "revenez me voir quand vous serez sûr de ne pas être pris dans l'armée de l'air, vous avez 21 ans, ça vous laisse encore deux ans de bons pour prétendre devenir sous off chez nous" bref, me regonfle à bloc... Je repars sans savoir si j'aurais pu faire quelquechose d'utile dans l'armée de terre mais au moins j'avais le moral. :D Puis ce fût les bureaux de la marine là encore, ambiance sans équivalent avec les précédents bureaux. Je m'étais pointé en leur expliquant que j'avais de fortes chances de devenir mécano avion dans l'armée de l'air en lui racontant tout le tintouin, mes doutes sur mon avenir qui se faisait de plus en plus incertain et je concluais en lui disant que tant qu'à faire mécano avion je préférais le faire dans la marine que dans l'armée de l'air car ça me permettrait de voyager beaucoup plus. Le gars (un barbu qui avait des galons de maître principal) me répond qu'il était tout à fait d'accord avec moi, il me demande mes papiers de mes précédentes visites médicales, tests et autre. Il me dit que c'est à ma portée. Puis comme je posais des questions, il me parle de la vie à bord, de ses escales, de ses souvenirs, de ce qu'il sait sur mon devenir. Il me montre une vidéo sur la vie à bord du Charles de Gaulle avec des Binious en fond sonore (j'adore) et quelques uns des métiers de la marine. En tout cas les vidéos étaient convaincantes. Je suis alors convoqué pour passer des tests. Lors de mon passage, grosse surprise nous étions 10 à passer, 6 à l'avoir réussi et on me signifie que j'ai les meilleurs résultats de la session. (je cachais ma joie) Je passe donc une visiste médicale de nouveau sur paris où je suis déclaré apte. Au retour, le bureau de la marine me téléphone. Le gars m'explique qu'il est étonné, j'avais le choix entre deux types de recrutement, le premier impliquait de commencer matelot (et de porter le chapeau à pompon) et de faire deux ans de stage en mer avant de passer officier marinier (l'équivalent de sous officier dans les autres corps d'armée) ou bien d'intégrer l'école des officiers mariniers et de devenir officier marinier à ma sortie de l'école soit 6 mois plus tôt. Il s'étonnait de mon choix pour ce premier recrutement et il m'a dit que beaucoup auraient aimé avoir mon niveau pour pouvoir intégrer l'école qui était réservée aux meilleurs éléments tandis que l'autre était plutôt un choix par défaut. Je lui ai répondu que ça faisait déjà 5 mois que je glandais, que j'avais hâte d'entrer dans la vie active et que l'incorporation pour les matelots se faisait dés le mois de mai tandis que j'aurais dû attendre septembre 2006 (soit plus d'un an car nous étions en novembre 2005 et ça faisait déjà 5 mois que je glandais) avant d'intégrer l'école. Il m'a dit qu'il comprenait mon choix puis il a raccroché. Entre temps il s'était écoulé 12 jours depuis ma dernière visite aux bureaux de l'armée de l'air. J'y suis donc retourné car j'étais étonné de ne pas avoir eu de nouvelles pour mes tests. Là surprise: "de quels tests me parlez-vous? Patati patata..." En creusant un peu, j'ai fini par comprendre qu'elle avait confondu "intercepteur technique" avec "intercepteur graphie" et qu'effectivement la présentation des papiers prêtait à confusion. C'est uniquement pour ce second cas que l'on a besoin de passer de nouveaux tests:"Mais alors je suis pris?? _Si j'en crois mon ordinateur vous devriez incorporer l'école des sous officiers de Rochefort le 15 mai" WAHA énorme soulagement!!! Du coup je ne lui en ai même pas voulu pour s'être planté auparavant. Dans les jours qui ont suivi je me suis beaucoup tâté. Avec qui est ce que je devais continuer? La marine ou l'armée de l'air? D'un côté, c'est vrai que je crève d'envie de beaucoup voyager mais de l'autre l'aviation reste ma passion première et j'ai vraiment envie de faire du renseignement. Deux choses m'ont fait préférer l'armée de l'air, d'une part, je savais que dans la marine, il me serait beaucoup plus difficile de faire du sport ou d'avoir une vie de famille, ou même juste un chien que dans l'armée de l'air. D'autre part, le statut de départ était plus intéressant dans l'armée de l'air puisque je serai sous officier dés ma sortie de l'école alors que dans la marine j'aurais dû commencer trouffion pendant deux longues années. Donc lors de ma présentation pour mon entretien de motivation, je me suis pointé en expliquant que je voulais laisser tomber l'engagement dans la marine. La nana me regardait avec de grands yeux surprise. "Ah oui carrément? Et pourquoi?" Je lui ai expliqué brièvement que j'avais une autre proposition dans l'armée de l'air pour un poste plus intéressant. Elle m'a fait remplir une feuille où je devais expliquer en trois lignes pourquoi je laissais tomber. J'étais vraiment mal à l'aise, j'avais longuement parlé avec la plupart des gars autour au fur et à mesure de mes visites, tous avaient été trés sympas, courtois, accueillants, patients et j'avais un peu le sentiment de les laisser tomber d'autant que l'ambiance était plutôt grave à ce moment là. Voilà, vous connaissez mon histoire, ça me fera une trace écrite si un jour j'ai besoin d'écrire mes mémoires. :D
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ça me fait bien plaisir de te lire. :D Il me semblait bien que les F16 Pakistanais étaient à l'époque limités au tir des sidewinders. Mais c'est un truc qu'il me semblait avoir lu il y a trés longtemps et je n'en étais plus trés sûr donc je n'osais pas franchement m'avancer dessus. Par ailleurs, je me souviens que suite au soutien apporté par Musharaf dans la guerre contre le terrorisme. (en fait surtout pour avoir accepté que le pakistan loue ses bases pour les frappes contre l'afghanistan) l'embargo sur les armes qui pesait sur le pays a été levé. (donc plus de limitations sur les ventes de F16 qui avaient été interrompues) Je me demande donc que deviennent les F16 pakistanais depuis lors? Ils avaient été payé aux USA et n'avaient pas été livrés pour cause d'embargo. Est ce que désormais ils sont aptes au tir de AMRAAM ou dans une moindre mesure de AIM-7? Pour reparler de l'interception d'un avion de reco stratégique, il n'en reste pas moins que même avec des missiles performants, abattre un de ces appareils me semble bien difficile pour la plupart des avions de combat. J'avais lu également que ce qui limitait le plafond des Mirages 2000, (donc par exetension de la plupart des avions de combat limités à 50 000 pieds) c'était l'absence de combinaison stratosphérique qui paraît-il est trés inadaptée au combat aérien et est fort longue à enfiler. Si jamais un appareil ennemi survolait la france, un mirage 2000 C aurait toujours la capacité de l'intercepter du fait que les super 530D ont une capacité de 7600m de dénivelé. (donc un Mirage 2000 C RDI peut techniquement abattre un avion de reconnaissance ou même un bombardier stratégique volant à 23 000 m)
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Pourquoi faire? :D
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Pourquoi faire? :D
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Si, le F14 Tomcat avait une portée de tir équivalente. Mais il vrai que ce dernier n'est pas remplacé par un système d'armes équivalent. J'imagine que la perfomance des systèmes de protection et le long trajet nécessaire au missile pour atteindre sa cible ont fait perdre de son efficacité au missile à trés longue portée Phoenix. Et je doute que les AA-9 Amos du MiG 31 aient une meilleure probabilité de coup au but. Pour en revenir au MiG 25, à la fin des années 90 j'avais lu un article dans AIR FAN qui reportait qu'un MiG 25 avait effectué une reconnaissance au dessus du Pakistan en toute impunité. Des F16 ont décollé pour l'intercepter mais comme il s'agissait des premières versions du F16, ils n'ont pas été capable de l'intercepter. Du coup je me suis interessé à la question. Le plafond trés important et la vitesse folle de l'appareil rendent son interception trés difficile. Dans FLANKER 2.0, il y a une mission qui consiste a réaliser un décollage sur alerte dans une version du Su-27 apte au tir de Missiles R-77 (l'équivalent de l'AIM120 américain ou du MICA français ). L'interception vise un seul et unique MiG 31 en mission de reconnaissance. Le recours à l'AWACS est primordial pour cette mission. Il faut choisir trés tôt le bon angle d'interception et toute la mission se fait Post-combustion allumée. Même ainsi, la mission reste trés difficile, dans le meilleur des cas on parvient à abattre l'appareil pendant qu'il fait demi-tour après nous avoir détecté et il l'appareil n'est à portée de tir que pendant, au mieux, une petite dizaine de secondes. En outre, sur le Su-27 proposé par le jeu, le radar d'interception n'est pas automatique mais manuel. On perd donc quelques secondes à déplacer un curseur sur un écran alors qu'un radar automatique n'aurait besoin que d'une pression sur un bouton. Une fois le missile ou les missiles tirés, ces derniers ont encore un sérieux dénivelé à parcourir du fait que le MiG 31 reste trés au dessus du Su27. Dans ce jeu là, les missiles atteignent pratiquement tout le temps leur cible. Donc en général ça marche, mais bon, c'est jamais dans la poche. Si on accorde du crédit à cette simulation, on ne peut qu'être d'accord avec le journaliste qui a écrit que le MiG 25 était hors de Portée des vieux F16 Pakistanais qui n'avaient ni le soutien d'un AWACS ni la fantastique vitesse ascensionnelle du Sukkhoï.
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Adjoint Net-defense.net> Effectivement, j'avais un doute, de mémoire les marquages étoile rouge n'avaient pas grand chose à voir avec la cocarde indienne.
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Majeur tendu, révolte déchue
apocalypse a répondu à un(e) sujet de apocalypse dans Histoire militaire
La prochaine fois que je croise un anglais je lui poserai la question pour les deux doigts histoire de faire avancer le schmilblik. En attendant je vais continuer de croire les écrits de mon bouquin que j'ai payé 15 euros et qui est vendu au rayon des bouquins d'histoire au furet du nord. :) -
Majeur tendu, révolte déchue
apocalypse a répondu à un(e) sujet de apocalypse dans Histoire militaire
Ah OK. Ben écoute je ne sais pas quelle version est la bonne. La mienne vient d'un bouquin écrit par un historien, je suppose qu'il a vérifié ce qu'il a écrit mais apparemment la démarche a l'air cohérente. :rolleyes: Et puis si le conflit persiste sur la bonne version ben on règlera ça dans un duel à mains nues mais ça ne nous dira pas qui a raison. 8) Si ça se trouve il se peut aussi que les deux versions soient bonnes quand tu y penses. Couper un majeur en épargnant les voisins c'est (relativement) facile si c'est fait avec des ciseaux. Si c'est fait à coups de hachoir sur une planche à pain, vaut mieux être précis et pas regarder ailleurs au moment où tu tapes... Ce forum devient gore :lol: -
Les articles de DSI
apocalypse a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Il a quoi le webmestre si c'est pas indiscret? -
J'ai pu voir des Mirages 2000 et des rafales lors du salon du bourget en 1998 ou en 1999 je ne sais plus... C'est franchement des bonnes bêtes. Par contre j'étais dégouté car la veille du jour où je suis venu, les indiens ont crashé l'un de leurs Su-30 du coup j'ai jamais vu un Su-30 en vrai!! Sinon, j'ai été beaucoup plus marqué lors d'une journée porte ouvertes sur le Détachement aérien de djibouti en 2000-2001. à cette époque le détachement n'avait pas encore reçu ses mirages 2000 du coup l'escadron volait encore sur Mirage F1-C (les plus vieux F1 du pays) il y avait toutefois quelques 2000 de différents escadrons de métropole. (des versions N C et B ) Les moments qui m'ont le plus marqué c'est lorsque les F1 ont fait du tir réel sur une cible à 100 m du public (un vieux bidon qui a explosé puis s'est enflammé) c'était vraiment spectaculaire et ça fait un boucan terrible quand le canon tire. De même, ils nous ont fait plusieurs simulations de combat aérien avant d'enchaîner sur de la voltige. Le présentateur avait eu la présence d'esprit de nous faire écouter les conversations radio durant la voltige. Ce qui m'a bluffé, c'est la voix super-zen du gars qui parlait. à l'entendre on aurait cru que tout allait au ralenti tandis que les avions multipliaient les manoeuvres de croisement qui avaient lieu pratiquement toutes les 2 secondes dans le tonnerre des réacteurs. Les paroles du gars ça ressemblait à "Attennnntion à la percussionnnnnnn to-peuuuuuu" :D . En comparaison au bourget, c'est vrai que j'avais vu des trucs énormes mais ça ne valait ni les tirs réels ni les vols en formation. (y'avait que du solo au bourget )
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Majeur tendu, révolte déchue
apocalypse a répondu à un(e) sujet de apocalypse dans Histoire militaire
J'ai rien compris... :( Sinon effectivement, couper les deux doigts ça peut paraître plausible mais bon, dans cette logique autant couper toute la main... :rolleyes: -
Le temps de faire un copier/coller sur le site de rosoboronexport machin et c'est dans la poche. 8) Ji diconne ;)
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Oui mais bon un tir sur coordonnées ou laser implique de survoler la cible dans sa "demi-sphère" offensive... Franchement un tir BGL sur un Sa-2 ou un Sa-3 quand on n'est pas dans un F117, ça me semble plus que périlleux là où le Harm ou le Alarm permettent un tir à distance de sécurité. Et surtout, une fois le missile tiré, de manoeuvrer de façon à éviter d'éventuels tirs de missiles alors que la BGL restreint les mouvements car il faut assurer le guidage jusqu'en fin de tir.
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Pour ce que j'en sais: Oui, si ton avion vole plus vite ton missile aura une énergie cinétique supérieure au moment du tir et donc une portée plus conséquente puisqu'il aura moins d'énergie à fournir pour atteindre sa vitesse de pointe... (qui varie suivant l'altitude, la situtation du tireur et de la cible etc...) Je doute que la vitesse du missile soit réglable... Au moment du tir, la cartouche grille et le missile est propulsé jusqu'à plus de poudre ou de carbu... Le missile donne tout ce qu'il a et fait l'essentiel de son vol réacteur éteint. Il serait bête de chercher à réduire sa portée... :o
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L'inde en utilise également la version britanique du jaguar.
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Les articles de DSI
apocalypse a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Je trouve que certains articles sont vraiment trop abstraits... Des fois on peut se retrouver avec, sur 3 pages, un article dont je ne sais même pas quelle en était la finalité. : :D Le coup du "les chars sont-ils vraiment utiles" c'était vraiment une problématique à la con mais les réponses qu'ils y ont apporté étaient vraiment intéressantes. Sinon, ils font beaucoup d'articles que je trouve vraiment pas mal, ils sont précis dans ce qu'ils font. J'aime beaucoup leurs dossiers sur les armées des différents pays. Dans l'ensemble c'est vraiment une bonne revue. -
Majeur tendu, révolte déchue
apocalypse a répondu à un(e) sujet de apocalypse dans Histoire militaire
Oui mais pas spécifiquement militaire... Le Moyen âge a beaucoup influencé nos comportements actuels de table. Lorsqu'un roi franc donnait un banquet et recevait ses vassaux, si il n'avait pas confiance, il commençait par échanger une "lichette" du contenu de chacunes des pintes des invités de telle sorte que tout le monde ait un peu du contenu de la pinte de l'autre. Ainsi, si jamais l'un des invités avait eu la mauvaise idée de mettre du poison dans le vin de son voisin, il avait de grandes chances d'être lui même empoisonné. Il nous en est resté aujourd'hui l'habitude de cogner nos verres lorsque l'on trinque. Dans le même esprit mais 1000 ans plus tard, le cardinal de Richelieu, fit découvrir à ses invités une invention peu commune. Il avait inventé le premier couteau rond, le même que l'on retrouve le plus souvent à nos table lors de nos repas. Le fait est qu'il est beaucoup plus difficile d'occire un des convives avec un couteau rond qu'avec un couteau pointu qui était d'usage courant jusqu'alors. Pour ce qui est de mes sources, celle de mon premier post vient de "L'art de la guerre au moyen-âge" de Renaud Beffeyte magnifiquement illustré trés technique que je n'ai pas encore fini de lire mais que j'aime déjà beaucoup. L'origine des verres que l'on cogne, je l'avais vu quand j'étais petit à une émission qui durait 5 minutes sur TF1 et qui s'appellait "le pourquoi de Mr Pourquoi". C'était une petite émission que je trouvais trés chouette où l'on apprenait pleins de trucs plus ou moins intéressants. (Pourquoi les panneaux STOP ont une forme octogonale ou ce genre de trucs) L'invention du couteau rond. Je l'avais lu dans "le grand livre des inventions" il faudrait que je fouille dans mon grenier pour revoir l'auteur et les éditions. Mais ces deux dernières anecdotes permettent de meubler un peu la conversation lorsque l'on est à table. :) -
Savez vous d'où vient la pratique consistant à lever son majeur pour marquer le mépris que l'on a de quelqu'un? En 1282, Edouard Ier envahit le pays de Galle (c'est le même méchant que l'on peut voir dans Braveheart). Lorsque les archers gallois qui étaient faits prisonniers et refusaient de se mettre au service de l'oppresseur, on mettait fin à leur talent d'archer en leur coupant le majeur. (doigt indispensable à la traction de la corde). Les archers Gallois insoumis fermaient le poing et brandissaient le majeur aux anglais pour les mettre au défi de venir le leur couper. Avec le temps, le signe a dérivé avec le caractère obscène que l'on lui connait aujourd'hui. C'était la minute culturelle sur air-defense.net :mrgreen:
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technologie et armement
apocalypse a répondu à un(e) sujet de riri33 dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Ben sinon, t'as pensé à demander à ton libraire? En général, y'a toujours moyen de passer une commande. -
technologie et armement
apocalypse a répondu à un(e) sujet de riri33 dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Nan. D'autres questions? :D