Petit retour sur le film: sympa sans être transcendant. On est loin du souffle d'un Gattaca ou d'un Lord of War.
Il s'agit plus d'un film à la Zero Dark Thirty qu'un American Sniper.
Le néophyte découvrira le merveilleux monde des drones, le connaisseur s’intéressera plus au changement de mentalité/monde entre des pilotes qui rêvent de voler et les jeunots qui n'ont connu que la Xbox.
Le film essai de rester impartial, montrant ici la guerre sans fin, les frappes nourrissant la guerre tout en protégeant les soldats.
Je passe sur le héros atteint de PTSD alors qu'il rentre chez lui tous les soirs (puis merde quoi! Sa femme c'est January Jones! Il a pas le droit de se plaindre!)
Le film s'est terminé avec un échange de questions avec le réalisateur.
Je pense qu'on a eu le panel le plus complet de crétins venant interrogé A.Niccol:
"Croyez vous en la version officielle du 11 Septembre?" => Fanboy T.Meyssan spotted
"Les USA commettent des crimes atroces, condamné par toutes les conventions internationales" => vieux rabat-joie anti US qui venait voir un brûlot anti US et qui est resté sur sa faim.
Le bouquet final: le spectateur reprochant au réalisateur d'avoir un pris un acteur trop beau, une blonde pour un film qui se dit "atypique" et qui finit par une merveilleuse phrase "Quand le drone tue un terroriste, il ne fait pas 10 terroristes. Quand un drone tue un résistant, il créé 10 résistants".
Daesh wannabee.