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AIR-DEFENSE.NET

flanker

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Tout ce qui a été posté par flanker

  1. L'ouverture en bas à gauche correspond à un mini radier pour véhicules amphibies uniquement, genre BTR, et elle m'a l'air désormais condamnée. La grande porte au milieu correspond elle au logement du poisson du sonar remorqué
  2. heu, comment dire.... une date! une date! PS : on va organiser un bus pour ramasser tous les forumeurs qui veulent y aller :lol:
  3. Si c'est confirmé alors bravo aux portugais!! =) Par contre je ne me rapelle pas qu'italiens et grecs avaient fait l'acquisition de Be-200. Il y a des projets mais je n'avais rien vu de signé si tu peux me mettre des liens :-[ EDIT : je suis allé faire un ptit tour sur redstars et cet article semble bien confirmer que ni la Grèce ni l'Italie n'aient passé de commande ferme http://red-stars.org/spip.php?breve1257
  4. Faudrait déjà qu'ils construisent un dry dock de grande dimension à Sevmash avant de se lancer là dedans, à moins qu'ils veuillent les construire en Ukraine comme celà a été proposé comme contrepartie du maintien de la flotte de la mer noire à Sebastopol
  5. Le Pyotr Velikiy a toujours pour destination le Vénézuéla, mais avant d'y arriver il fera 28 escales je crois, bref ils prennent du bon temps... 8)
  6. flanker

    Différences Su27 / Su35

    http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=9780.0
  7. flanker

    Différences Su27 / Su35

    qu'on l'a déjà vu quelque part, et pas n'importe où O0
  8. flanker

    Différences Su27 / Su35

    Ce camo peut signifier plus que ce que l'on pourrait penser au premier abord
  9. Cette photo est un FAKE et c'est pas la première fois qu'elle circule voir ce lien pour ceux qui en doute Pour les ailes différentes pour la version indienne c'est assez surprenant, mais on ne sait pas en quoi elles seront différentes. Comme l'a dit Berkut ça peut être par l'absence de radar en bande L qui n'aurait que peu d'intérêt pour les indiens car surtout fait pour contrer les autres appareils furtifs (F-22 et F-35 in sight) qui ne devraient pas être légion dans la région. Donc pas la peine de s'embêter avec un système excessivement complexe. Une autre raison peut être l'emport de plus de carbu avec une aile plus épaisse pour compenser la perte due au deuxième siège. Mais en raison des contraintes de la furtivité qui imposent des angles de bords d'attaque et de fuite bien précis il me semble très peu probable que ça puisse concerner un nouveau dessin de l'aile Allez courage, encore 6 mois à attendre :-\
  10. Si une des multiples vues d'artistes sorties devait être la bonne, ce serait celle postée par chimère car elle est apparue par 2 sources différentes : depuis un forum indien et sur le site de NPO Saturn mais bon des personnes travaillant sur le PAK-FA aurait démenti qu'il puisse y ressembler (info? intox?) du point de vue objectif/opérationnel, la vue d'artiste qui pourrait le mieux donner une idée de ce qu'il pourrait être est celle là, la soute en moins gros oui je sais c'est...spécial Mais bon tout ça ne reste que de la masturbation en attendant sa sortie :P
  11. Ouais ils ont descendu l'appareil radiocommandé d'un gamin du coin :lol:
  12. Et même début 2009 si tout va bien, on croise les doigts pour MAKS 2009 =)
  13. Bon, la vidéo suivante ne remportera pas un oscar pour la meilleure réalisation, mais elle reste exceptionnelle car nous montre les opérations aériennes depuis un Su-25 =D =D http://www.megaupload.com/fr/?d=4ZHD1ETL En voyant l'état des Su-25 de retour de mission, :O je me demande si les russes vont poursuivre leur idée de dériver le Yak-130 en version d'appui car il est loin de la capacité d'encaissement du Frogfoot PS : quelqu'un peut traduire ce qu'ils sont en train de brailler (pas d'autre mot) à la radio, soyouz? :-[
  14. Nos amis vénézuéliens doivent faire chauffer leurs appareils photos =D enjoy!
  15. Pendant le conflit une partie des soldats portait un brassard blanc, est ce que c'était des combattants ossètes portant ceci comme signe de reconnaissance? Il y a bien d'autres photos où on voit ça
  16. SSK uniquement en Crimée ;)
  17. L'Ulyanovsk a été découpé au début des années 90, seul la coque étant terminée à l'effondrement de l'URSS Le Varyag, sister ship du Kuznetsov a été vendu à la Chine dont ont ne sais toujours pas ce qu'elle compte en faire. Il est basé à Dalian. Les futurs PA russes seront entièrement nouveaux, même l'ex Gorshkov reconstruit chez Sevmash pour l'Inde pour lequel suite a des problèmes de surcoût la Russie avait menacé de l'acquérir pour sa marine sera bien pour la marine indienne.
  18. C'est moi où le titre de l'article sur la géorgie pointée du doigt par l'OSCE a été changé en "l'OSCE dément avoir pointé la Géorgie du doigt"? ça fait d'avantage politiquement correct!
  19. flanker

    Différences Su27 / Su35

    http://aeroweb.lucia.it/rap/RAFAQ/R-73.html Dans la série photos toutes pourries, c'est pas mal :lol:
  20. Hé ben, je pensais pas que la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et l'Ossétie serait aussi rapide Après tout, Moscou aurait tord de se priver car elle a (quasiment) le droit pour elle. Le bombardement de bases de soldats de maintien de la paix russes par la Géorgie avec la mort de plusieurs d'entre eux permet à la Russie de présenter son action comme légitime défense face à l'agresseur. La force de maintien de la paix en Ossétie ne dépend pas de l'organisme UN de gestion des opérations de maintien de la paix, mais elle avait été confirmée par une résolution de l'ONU, ce qui lui permet d'agir dans le cadre de l'ONU. Le traité de cessez le feu signé par la suite ne fait aucune mention de l'intégrité territoriale de la Géorgie. Et le déploiement de soldats russes en Géorgie peut être vu comme faisant partie des "mesures additionnelles" pour garantir la paix prévues dans ce traité. Mais surtout la reconnaissance du Kosovo par plusieurs pays occidentaux semble consacrer le droit des peuples à l'autodétermination face à l'intangibilité des frontières (et on a pas fini d'en chier) Et pour ceux qui parlent de Tchétchénie, Moscou peut parfaitement répondre que le vote favorable du peuple tchétchène au référendum du 23 mars 2003 signifie leur désir de rester membre de la fédération. Ben fallait regarder le JT de TF1 pour le croire, avec l'annonce en intro "le coup de force de la Russie peut-il déboucher sur un conflit international?". Pour faire encore plus accrocheur ils n'ont qu'a dire "bientot le nucléaire chez vous?" Sinon j'arrive pas à comprendre qu'on puisse encore donner la parole à Saakashvili qui nous a sorti lors de l'interview que le déploiement de force de la Russie contre la Géorgie avait été plus important qu'en Afghanistan!! :lol: :P PS : nazdravlje que pense t'on en Serbie de cette reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie?
  21. Quand je dis photo récente, c'est déjà quelques jours, et la photo a pu être prise quelques jours après le "hit" donc lors du conflit et non après. Sur la photo on voit d'ailleurs que les ailes ont étés démontés tout comme les lance flares
  22. Raahh j'ai terminé de le traduire, même en utilisant la traduction automatique pour gagner du temps c'était long :-\ L'original est ici : http://geimint.blogspot.com/2008/08/russia-georgia-disinformation.html INTRODUCTION Entre le 8 et le 11 août le conflit entre la Géorgie et la Russie au sujet des provinces séparatistes d'Ossétie du sud et de l'Abkhazie a connu un embrasement. Sans rentrer dans qui est le plus fautif, les séparatistes, le gouvernement géorgien de Saakashvili, ou le gouvernement russe de Medvedev/Poutine, le conflit entier a été submergé d’énormes quantités de désinformations dues pour une part non négligeable à une apparente négligence totale de reportages précis par les médias. REPORTAGE RÉPUGNANT Il y a une quantité absurde d'informations inexactes propagée dans tous les médias concernant le conflit en cours entre la Russie et la Géorgie. Les moyens de communication censément professionnels et bien respectés ont sévèrement manqué en ce qui concerne de vérifier les faits et de corroborer les nouvelles qu'ils ont rapportées. Les oléoducs n'ont pas été bombardés Associated Press, entre d'autres sources, a raconté l'histoire que des avions de guerre russes larguaient des bombes à proximité immédiate de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, qui est le deuxième plus long oléoduc du monde. Différentes sources dans les médias ont déclaré qu'il y avait eu des attaques qui ont dans certains cas eu comme conséquence la chute de bombes à grande proximité de la canalisation elle-même. L'attaque supposée de l’oléoduc a été mentionnée, par exemple, dans une dépêche du 11 août d’Associated Press. La date de la dépêche elle-même indique à n'importe quel lecteur intelligent tout ce qu'il doit savoir sur les capacités de vérification des faits à Associated Press. Le 9 août, l'Agence-France Presse a rapporté que British Petroleum, un des actionnaires de la canalisation, n’avait pas constaté une telle attaque. Une entrevue du 11 août avec des fonctionnaires de BP publié dans The Telegraph a indiqué que les ouvriers de BP avaient inspecté la canalisation et n'avaient trouvé aucune évidence d'aucun bombardement quelconque. On penserait que si l'Armée de l'Air russe avait essayé de bombarder la canalisation, des cratères d'impact évidents auraient étés trouvés. Il y a eu également un incident ironique où les Su-25 russes (FROGFOOT) ont bombardés une usine près de l'aéroport de Tbilissi, une usine qui produit des Su-25 ! Ceci a été traduit en attaque russe sur l'aéroport lui-même, une déclaration qui a même été niée par le gouvernement géorgien. Armes avancées ? Dans un autre exemple de reportage erroné, le chroniqueur Ralph Peters du New York Post a déclaré que la Russie utilisait des munitions à guidage de précision (PGMs), dans un article du 12 août apparemment écrit avec l'intention unique de déprécier l’action des unités militaires russes. Le Général-Colonel russe Anatoly Nogovitsyn sous-chef d'état-major a semblé fournir la preuve pour le soutien de l’allégation de Peters dans un rapport du 12 août dans Kommersant. Le Général-Colonel Nogovitsyn a déclaré que la Russie possédait « des armes permettant de frapper uniquement les équipements menaçant nos troupes au lieu de combattre à l’aide de tapis de bombes, disant que c'était ce que les militaires russes faisaient. Ici est la remarque : Nogovitsyn n'a pas nécessairement spécifié que c'étaient des armes à vecteur aérien. La Russie a utilisé le missile balistique à courte portée 9K79 Tochka (SS-21 SCARAB) contre les positions géorgiennes, et bien que le Tochka ne soit pas exactement un PGM dans le vrai sens du terme, le CEP (degré de précision) de 90 mètres fournit bien plus de précision que d'autres systèmes SRBM russes de soutien du champ de bataille. En outre, il y a eu plusieurs images diffusées sur Internet montrant des bombardiers tactiques Su-24 (FENCER) russes chargés d’armes. Certaines de ces images représentent des inscriptions cyrilliques peintes sur les bombes par les aviateurs russes comme messages à l’attention des cibles prévues. Les armes en question étaient toutes des bombes non-guidées à chute libre de diverses tailles. Si la Russie avait larguée des PGMs, alors pourquoi ces Su-24s avec des bombes standard non guidées? Les divers médias internationaux rapportent également des histoires détaillant les déclarations géorgiennes que des bombes à fragmentation ont été utilisées par les russes ; les bombes à fragmentation des armes aveugles et imprécises conçues pour saturer une partie du champ de bataille. Encore une fois, où sont les PGMs ? Peters déclare également que les pilotes russes pilotent leurs nouveaux avions de combat. C'est évidemment faux. Les avions de combat utilisés par la Russie lors des bombardements au-dessus de la Géorgie sont des Su-24 (FENCER-D) et Su-25. N'importe qui avec une connaissance de base de l'Armée de l'Air russe se rendra compte que les Su-27SM et Su-34 sont actuellement en service à des degrés divers, et sont des plates-formes air-sol bien plus capables que leurs prédécesseurs de chez Sukhoi . Le Su-34 en fait entre actuellement en service, avec cinq exemplaires de série produits subissant des tests à Lipetsk. Le Su-34 fut testé au combat auparavant au-dessus de la Tchétchénie alors qu’il n’était encore qu’un prototype, ainsi l'utilisation opérationnelle au-dessus de la Géorgie aurait certainement été une possibilité. Le problème de Peters est un désir apparent de dépeindre les pilotes russes comme insuffisamment entrainés et incapables d'effectuer des missions de combat simples. En soutenant que les avions russes utilisent des PGMs il créé l’illusion que les bombes étant larguées ne sont pas utilisées correctement car elles ne frappent pas les cibles avec un haut degré d'exactitude. En déclarant que la Russie utilise les avions les plus avancés de son arsenal, il créé l’impression que les pilotes russes ne sont pas assez compétents pour utiliser des avions de guerre modernes. Malheureusement l’évidence ne soutient simplement aucune de ses réclamations risibles et évidemment biaisées contre l'Armée de l'Air russe. Peters a voyagé à travers la Géorgie, et peut donc avoir un point de vue sympathique de leur situation, mais son article ne fait rien pour renforcer sa crédibilité en tant que journaliste objectif. "PREPARATION RUSSE" ; Une des théories les plus propagées pendant le conflit géorgien est qu'il aurait été planifiée et préparée à l’avance par les militaires russes. Logiquement, ceci devrait bien sur être partiellement vrai. Tout militaire compétent se préparera toujours à de futurs conflits probables. Deux exemples américains de plans de guerre sont l'OPLAN 5027, schéma directeur pour un conflit sur la péninsule coréenne, et l'OPLAN 8044, traitant de la guerre nucléaire. Etant donné l'histoire récente de la situation géorgienne, il serait illogique de supposer que la Russie n'avait pas au moins décrit des plans pour une action militaire contre la Géorgie. Les troupes russes basées en Géorgie avant le conflit ont été décrites comme soldats de la paix ; des soldats de la paix ne seraient pas nécessaires s’il n’y avait pas le potentiel pour un conflit ouvert, et s’il y a potentiel alors il y aura assurément un plan d'urgence. Mais est-ce que ça signifie que la Russie a exprès créé un environnement où un tel plan d'urgence rentrerait en action ? L'aspect intéressant de cette théorie est qu'elle peut seulement perdurer dans l'ignorance complète des événements amenant au conflit. Avant l’ouverture des sérieuses hostilités, les séparatistes sud-ossètes et les forces militaires géorgiennes avaient commencé à échanger des tirs dès le 1er août en réponse aux bombardements séparatiste des villages géorgiens en Ossétie du sud. Puis le 3 août la Russie avertissait la Géorgie que le conflit empirerait s’il continuait d’avantage. Après la déclaration d'un cessez-le-feu le 7 août, les forces géorgiennes ont débuté un assaut sur Ossetie du sud pendant les premières heures du 8 août en réponse des bombardements supplémentaires par les forces séparatistes. Le 11 août, les forces russes entraient en Géorgie, pour finir apparemment le conflit à leurs propres conditions. L'idée que la Russie a planifié et a provoqué l'entière opération est clairement absurde. Il y avait de multiples réunions dans le cadre de l'ONU et de multiples entretiens concernant un cessez-le-feu bien avant le 11 août, et dans certains cas même avant le 8 août. Les séparatistes sud ossètes semblent avoir été les instigateurs primaires du conflit, mais c'était 10 jours avant le principal engagement militaire russe dans le secteur. La principale preuve utilisée pour soutenir l'idée que la Russie était derrière le conflit afin d'envahir la Géorgie était que la cinquante-huitième armée ou une autre force était prépositionné à proximité du tunnel de Roki pour leur permettre d'avancer en Géorgie. Un officiel US de la défense a été cité par AFP le 12 août en déclarant qu'il n'y avait aucune évidence pour soutenir une concentration des forces russes avant l'invasion. En revanche, des fonctionnaires militaires américains ont été étonnés de la rapidité avec laquelle les forces russes ont étés mobilisées et se sont déployées en zone de conflit. Ceci ne devrait avoir été nécessairement un grand choc, car il y avait les troupes russes dans le secteur prêt pour entrer en Ossétie du sud. Ces troupes avaient pris part à l'exercice Kavkaz-2008 dans la région, et le porte-parole de l’armée russe Igor Konashenkov a déclaré qu'elles seraient envoyées en Ossétie du sud dans un avenir proche comme remplacements pour la force de maintien de la paix actuelle stationnée là. En conséquence, selon Konashenkov, une partie de l'exercice Kavkaz-2008 se concentrerait sur cette mission de maintien de la paix. Kavkaz-2008 s’est déroulé à la fin juillet et il est possible que les troupes ne soient pas reparties dans leurs garnisons quand les signes initiaux du conflit sont apparus le 1er août. Les avertissements russes sur l’expansion du conflit le 3 août a pu avoir conduit à ce que plusieurs des troupes impliquées dans Kavkaz-2008 restent dans le secteur. Naturellement, déplacer des troupes rapidement et avec peu de délai de réaction a été une marque de fabrique de l’ancienne doctrine soviétique pour une guerre européenne. Etant donné la connaissance et l’infrastructure russe, il est également très probable que ces troupes étaient mobilisées dès 3 août et firent route vers le champ de bataille avec rapidité une fois que Moscou décida de devenir sérieusement impliqué dans le conflit. La cinquante-huitième armée russe, par exemple, a été citée comme étant impliqué dans le conflit. La cinquante-huitième armée est basée à Vladikavkaz dans la zone militaire du nord Caucase, à moins de 50 kilomètres de la frontière géorgienne. S’ils étaient mobilisés dès ou aux environs du 3 août, envoyer des éléments de la cinquante-huitième armée en Ossétie du sud pour le 11 août n’est pas une tâche difficile, en particulier s'ils avaient été impliqués dans Kavkaz-2008 et étaient donc déjà à un plus haut degré de préparation. Revenons à la déformation journalistique par Ralph Peter des faits entourant le conflit, Peters déclare que des raids aériens ont été lancés contre les cibles planifiées, citant ceci comme exemple de la façon dont la Russie avait clairement prévu le conflit. C'est à la fois vrai, et absurde. N'importe qui de loin familier du concept d'ISR déclarera que n'importe quel secteur de conflit potentiel est surveillé au sujet des forces ennemies et analysé pour les cibles potentielles. C'est toute la partie du procédé de planification d'urgence décrit plus tôt. La Russie a probablement recherché dans les Etats-Unis des points de visée pour sa force de missile balistique, est-ce que ça signifie que la Russie recherche également une excuse pour s'engager dans une confrontation nucléaire avec les Etats-Unis ? C'est ce type d’absurdité qui sert seulement à propager l'apparence d'une polarisation décidément anti-russe dans tout l'occident, une polarisation qui gênera au final les relations continues entre les USA et la Russie comme elle commence à affecter les populations des deux nations. Une démonstration supplémentaire de la polarisation décidément anti-Russe de Peters peut être trouvée dans une autre colonne du New York Post du 9 août. Dans cette diatribe, Peters déclare que la cinquante-huitième armée russe était incapable d’opérations de combat à réaction rapide à cause de problèmes de promptitude. Apparemment il n'a pas effectué une enquête journalistique à la communauté de défense des USA, car elles ont une opinion décidément différente, et décidément de meilleures sources. Une autre information employée par les médias pour peindre le tableau que la Russie était décidée à provoquer un conflit était le placement en avril 2008 de pièces d'artillerie en Abkhazie. Ceci peut être en partie expliqué en se référant au UN Arms Register, qui détaille l'acquisition de pièces d'artillerie mobile par les militaires géorgiens bien avant cette date. De nouveau, les pratiques militaires standard échappent de sa tête. Dans une zone de conflit potentiel, elle est risible de ne pas se préparer à combattre votre ennemi avec au minimum le même niveau. En occident, cependant, ceci doit seulement signifier que les russes prévoient une guerre. AUCUN S-200 Les fonctionnaires du gouvernement et les médias russes ne sont pas, naturellement, étrangers au fait de fabriquer leurs propres nouvelles concernant le conflit. La Russie a déclaré qu’un système de missile sol-air S-200 (SA-5 GAMMON) fourni par l’Ukraine a été utilisé pour abattre un de leurs avions. Cependant, il n'y a tout simplement aucune preuve pour soutenir une telle déclaration. La Géorgie a utilisée le S-200 à un moment, une batterie S-200 ayant été présente sous l'URSS pour défendre Tbilissi. En novembre 2006, cependant, l'emplacement du site du S-200 apparait inutilisé, tous les équipements militaires étant démontés et plusieurs des structures ayant été rasées ou tombées en délabrement. En outre, le journal géorgien Kviris Palitra a raconté une histoire en juin 2008 détaillant les moyens de défense aérienne géorgiens. Les moyens mentionnés incluent le S-125 (SA-3 GOA), Osa-AK (SA-8 GECKO), et Buk-M1 (SA-11 GADFLY). Les systèmes Osa et Buk sont connus pour être originaires d'Ukraine, alors que le S-125 restait de la période soviétique. Un article du Kiev Kommentarii de mai 2008 a détaillé de nombreuses ventes d'armes de l'Ukraine vers la Géorgie, et a fait mention d'une vente de Buk en 2005. Un regard sur le UN Arms Register de l'ONU prouve que l'Ukraine a fourni des systèmes Osa en 2006 et également des systèmes Buk en 2007. Aucune mention sérieuse n'a jamais été faite d'une vente de S-200 par n'importe qui excepté les Russes, et l'Ukraine nie avoir fourni un tel système. Etant donné le statut du site S-200 en Géorgie et les preuves fournies par Kiev, Tbilissi, et l'ONU, il n’y a aucune preuve croyable pour soutenir l'affirmation que des S-200 a été jamais vendu à la Géorgie. Le rôle du S-200 dans la défense aérienne géorgienne semble être terminé avec la désactivation de la batterie près de Tbilissi. MR, PAS M3 Un exemple final de faux rapports se rapporte à la prétendue vente des S-200. La Russie a déclaré qu'un Tu-22 a été abattu par le système de missile sol-air fourni par l’Ukraine. Ceci a conduit à divers report par les médias signalant qu'un Tu-22M3 (BACKFIRE-C) a été perdu au-dessus de la Géorgie. Un avion Tu-22M-series a été abattu, mais l'examen approprié des faits suggérerait que ce n'ait pas été un Tu-22M3 mais en fait un avion de reconnaissance Tu-22MR (BACKFIRE-D). Dans ce cas-ci, la mauvaise interprétation délibérée ou l’altération des faits derrière l'histoire ne semble pas avoir eu lieu (à l'exception de la mention du S-200 comme mentionné ci-dessus, naturellement). Ceci semblerait être la représentation du manque de connaissance et d'attention au détail des médias plutôt que le reportage délibérément faux. L’équipage qui pilotait le Tupolev a été récupéré et hospitalisé par les forces géorgiennes, et ont été interviewés par les médias. Le pilote a déclaré que l'avion était sur une mission de reconnaissance, volant depuis la base aérienne d'Engels. Engels n'est pas un opérateur de Tu-22M, si bien que n’importe quel BACKFIRE opérant depuis là aurait été un déploiement avancé. En outre, le Tu-22M3 de base est un bombardier préstratégique, capable de porter une variété d'armes mais ne possédant aucune possibilité crédible de conduire des missions de reconnaissance. Le Tu-22MR, d'autre part, est un avion de reconnaissance dédié. Si le pilote de l’avion doit être cru, alors il doit avoir piloté un Tu-22MR plutôt qu'un Tu-22M3. CONCLUSION Ni la Géorgie ni la Russie ne sont entièrement exempt de défaut dans le conflit actuel. La Géorgie a aggravé le conflit en attaquant la capitale sud-ossète de Tskhinvali après des désaccords avec les séparatistes. La Russie l'a prise à un niveau complètement différent avec une campagne militaire massive conçue pour refuser à la Géorgie la capacité d'infliger d'autres dégâts à l’Ossétie du sud. Cependant, les erreurs de reportage et la déformation délibérée des faits par les médias mondiaux a mené à une image compliquée des événements qui ont eu lieu. Le fait que la plupart des nouvelles le plus généralement rapportées peuvent être démontés pièces par pièces en quelques minutes de recherche montre des doutes sur la crédibilité et l'objectivité de ces rapports. En parlementant avec la Russie après la cessation des hostilités, il serait sage de se rappeler qu'il n'y a aucune preuve permettant de suggérer une campagne planifiée et orchestrée permettant à la Russie d'envahir l’Ossétie du sud et la Géorgie. Dépeindre la Russie comme le retour de l’empire du mal est un signe d’obsession non fondée et rien de plus. Après tout, la Russie a averti la Géorgie que l'escalade était possible, et Saakashvili a choisi de leur donner l'excuse requise pour assurer l'intégrité de l'Ossétie du sud, peut-être de manière permanente. Argumenter que les méthodes russes étaient disproportionnées est une chose, les accuser d’essayer de faire main basse sur le Caucase est une chose entièrement différente. PS : le lien pour les photos du Su-25 est ici
  23. Photos récentes d'un Su-25 touché par un SAM géorgien qui a pu rentrer à la maison, le pilote est indemne.
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