Kiriyama

Salut ! C'est un fait historique peu connu, mais le Mexique est entré en guerre aux côtés des alliés dès 1942. Cette décision fait suite au torpillage des pétroliers mexicains Potrero du Llano et Faja de Oro par des sous-marins allemands en mai 1942. Le 28 mai 1942, le président de la République, le général Manuel Avila Camacho, demande au congrès d'autoriser l'entrée en guerre du Mexique contre les puissances de l'Axe, ce qui est fait rapidement. Mais pour des raisons économiques, le pays ne peut se lancer dans une guerre "totale" comme les États-Unis ou l'Angleterre, et est prise la décision de limiter l'engagement militaire mexicain. Néanmoins, des travailleurs mexicains iront aux États-Unis pour remplacer les ouvriers américains partis au front tandis que 80% de la population mexicaine se déclare favorable à l'entré en guerre du Mexique. De nombreux jeunes mexicains se porteront même volontaires pour être envoyés au front en Europe. Le 8 mars 1944, est prise la décision d'envoyer une unité aérienne au combat et 300 hommes sont envoyés aux États-Unis pour y être entraînés dans diverses bases, principalement à l'aérodrome de Greenville et à Pocatello. L'équipe comptait au total 30 pilotes, considérés comme les meilleurs de l'armée mexicaines. Trois de ces pilotes perdront la vie durant l'entraînement aux États-Unis. C'est seulement le 29 décembre 1944 que la Chambre des Sénateurs autorisa le Président de la République à envoyer des troupes combattre à l'étranger, et il fut décider de les affecter sur le front Pacifique. Est ainsi formé l'Escadron 201, aussi appelé «Las Águilas Aztecas» ou Les Aigles aztèques, doté de vingt-cinq P-47 Thunderbolt d'attaque au sol. Pour des raisons pratiques, l'unité est affectée au commandement de l'US Air Force, même si elle disposait de son propre état-major. Les avions mexicains arboraient aussi les cocardes américaines, mais uniquement dans un but purement pratique : éviter les tirs fratricides. Formée tardivement, l'unité n'arrive aux Philippines que le 30 avril 1945, alors que le Japon est déjà au bord de la déroute, même s'il se bat encore avec acharnement. Sa base était à Porac, dans le complexe Clark Field sur l'île de Luzon. C'est en juin 1945 que l'unité mexicaine connait les premiers combats, en sortant en moyenne deux fois par jour pour des missions de mitraillages de convoi, d'attaque de positions japonaises (bases et artillerie) et d'appui-feu, escorte, voire de destruction des derniers chars japonais encore en état de marche. Au cours de ces combats acharnés, cinq pilotes mexicains perdent la vie : un abattu par la chasse japonaise, un autre perd le contrôle de son avion lors d'un combat et les trois autres ont manqué de carburant pendant les missions et se sont abîmés en mer. Le 10 juillet 1945, l'unité américaine à laquelle sont rattachés les Mexicains quitte les Philippines pour Okinawa, et l'unité mexicaine est laissée sur place. Le 18 novembre 1945, l'escadron retourne au Mexique. Au final, les Aigles aztèques sont crédités de la mise hors-de-combat (tués et blessés) d'environ 30.000 soldats japonais, plus la destruction de nombreuses installations et divers véhicules. Assez surprenant, les personnels au sol de l'escadron captureront plusieurs soldats japonais fait prisonniers lors d’échange de tirs au sol.

On est en Belgique... La surface boisée la plus vaste du pays doit faire à tout casser 100 mètres carrés. La "forêt" dans laquelle il se planque est davantage un parc qu'autre chose, avec quelques arbres, un étang et un chemin de randonnée. C'est un pro le mec, d'accord, mais ceux qui le traquent aussi, normalement.

L'Allemagne sûrement.

C'est d'une façon générale ce qui ressort souvent des constats d'universitaires sérieux : les productions issue du wokisme sont souvent d'une grande médicorité. A la fois pour des raisons intellectuelles (maigre formation des personnes qui produisent le contenu, elles-mêmes formées par des enseignants incompétents*) que des impératifs idéologiques à concilier pour éviter tout conflit. Ca touche aussi les "sciences" plus sérieuses, et pas seulement l'industrie du divertissement. * Cela explique notamment la politique sur l'islamo-gauchisme à l'université. Beaucoup de professeurs s'étaient insurgés pour défendre leur liberté "académique", mais s'inquiétaient seulement en réalité que l'on se penche un peu sur le contenu de leurs cours. @Shorr kan Donc pour répondre à ta question : les deux. Absence de talent + contraintes idéologiques donc forcément une production qualitativement nulle.

Disons que les moyens financiers sont plus importants que pour les séries d'il y a 20 ans, donc il n'y a peut-être plus le côté cheap que pouvaient avoir certaines séries des années 90 ou du début 2000. Mais s'ils sont tous coulés dans le même moule, ça ne change pas grand chose.

Heureusement qu'il est tout seul le mec. S'ils avaient été deux, la zone aurait sûrement été passée au napalm... Cela dit, c'est vrai que ça devient un peu ridicule.

Mais est-ce que cette baisse de la qualité des séries télévisées se reflète sur les audiences ? Je n'ai pas l'impression, hélas...

De fait, les personnages féminins, les héroines en tout cas, ne sont globalement pas très sympathiques. Au départ elles sont attachantes et drôles, mais finalement on se rend compte, comme tu dis, que leur personnalité éternellement insatisfaite et capricieuse est davantage le reflet de problèmes relationnels/psychologiques. Attirance pour des hommes "tordus", incapacité à se décider ou à accepter que les choix que l'on fait peuvent avoir des contreparties, incapacité à se fixer des buts et objectifs, incapacité à accepter les "inconvénients" et difficulté de la vie... On dirait plus des petites filles qui vivent dans un monde magique que des jeunes femmes devenues adultes. Le seul personnage finalement dont je garde un bon souvenir est celui de Marcela, le mieux écrit et le plus cohérent et qui lui, échappe quand même à ces clichés. A se demander si elle ne venait pas d'une autre série... Et c'est dommage, parce que pour le reste la série est sympa : superbes décors (réellement tournés au Mexique), des dialogues parfois vraiment très pertinents, des scènes parfois vraiment drôles ou émouvantes... Le résultat final laisse un goût amer, mi-figue mi-raisin, alors qu'on avait tous les ingrédients d'une très bonne série. P.-S. Pour Emily à Paris, j'adore la manière dont est représenté Paris ! Est-ce que les producteurs y ont réellement déjà mis les pieds ? Pour Emily in Paris, j'ai pensé à quelques titres d'épisodes pour davantage de réalisme : Emily contre les dealers de la cité Reverdy ; La Bataille du quartier de Stalingrad ; Opération "prendre le RER à 22 heures" ; L'invasion des rats ; Un semestre complet (de cours) à la fac Paris VIII...

Le but n'est pas de la tuer, mais de la gêner et la parasiter au maximum, pour éviter l'émergence d'un rival. Il lui faut une Europe relativement riche pour commercer et la piller (exemple d'Alstom), mais empêtrée dans ses problèmes pour la paralyser stratégiquement.

Ca sent la guerre façon Haut-Karabagh tout ça... Mais cela dit oui, je pense qu'administrativement ça doit pas être évident à gérer.

Je pense qu'il peut être équipé de dilueurs de chaleur. En tout cas, les premiers Agusta A-129 n'en avaient pas, et ça a été corrigé suite aux RETEX de la Somalie.

Je rebondis sur ce qui a été souvent dit dans ce fil, alors que j'ai terminé hier Les Envolées : on sent finalement bien les valeurs et le message progressistes. Ca ne m'avait pas immédiatement sauté aux yeux, mais c'est en visionnant le dernier épisode que j'ai remarqué un truc : tous les hommes de la série sont "mauvais". Entre le voyou qui maltraite sa petite amie, le fiancé d'une des héroine qui est jugé comme étouffant, le petit-ami d'une autre héroine qui au fond est égoiste, l'autre qui balance les vidéos coquines de sa petite-amie virtuelle, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Certes, il y en a de temps à autre un qui est sympa, mais en général ils ne font vraiment que passer et n'ont aucun vrai rôle dans l'intrigue. Que les héroines sont uniquement des femmes ne me pose aucun problème, mais effectivement, la lecture du rapport homme/femme est très binaire finalement. Toutes les femmes ou presque sont sympas, et les hommes ne pensent qu'à eux, n'ont aucune empathie ou dans le meilleur des cas font quasi partie du décor. C'est assez manichéen, mais plus "subtil" que ça en a l'air au premier visionnage, d'où le fait que ça ne m'a pas sauté aux yeux immédiatement.

Toujours intéressant après coup de voir comment l'Histoire a réellement tourné... et parfois douloureux.

Clair en effet que les cadres (droit d'asile, protection sociale inconditionnelle pour n'importe qui, traités en tous genres qui les placent en position de faiblesse, etc.) dans lesquels fonctionnent les Européens doivent être repensés fortement. On entend souvent que l'on ne sait rien faire parce les traités ou tel texte de loi dit que, mais des lois se modifient, se réécrivent et s'adaptent aux circonstances.

Un autre article qui revient sur l'Object 490, ou plutôt un projet concurrent portant le même nom. Le design était beaucoup plus conventionnel. A lire et voir ici. Edit : le projet Objekt 490 me fait un peu penser à un projet américain apparu à la même époque : l'Expeditionary Tank.

Si même les ONG le disent, c'est que ça doit vraiment être flagrant.

Finalement, très peu de pays d'Amérique du Sud ont des hélicoptères d'attaque j'ai l'impression.

Cet engin s'annonçait incroyable. Je me demande si l'Armata n'aurait pas bien fait de s'en inspirer sur certains aspects : disposition générale, deux moteurs (redondance), masse du char qui sert de protection, canon de 152mm...

Le Brésil a testé le T-129 ATAK, mais j'ignore dans quel cadre (achat potentiel, échange...) :

Bah non, si ce sont des Marocains qui partent en Espagne dans le but d'y rester, ce sont bien des migrants. Sinon, migration et action politique peuvent être liés (c.f. Turquie notamment), c'est justement ce qu'on est en train d'expliquer.

La Turquie aide aussi régulièrement les migrants à passer en Europe : escorte des garde-côtes, livraison de canots pneumatiques, fabrication de faux passeports syriens de façon quasi industrielle (officiellement illégalement, mais ces "artisans" ont pignon sur rue)...

Une brève vidéo qui présente El Guacho, un ancien membre des forces spéciales mexicaines qui a déserté pour rejoindre la Tropa del Infierno du cartel du Nord. Il a été traqué et éliminé par ses anciens camarades.