Tomcat

Les groupes locaux qui combattent les jihadists n'ont rien de séculaire et souvent ils sont aussi radiaux que ces mêmes groupes. Le problème essentiel c'est d'introduire des combattants étrangers sans attache avec la population locale et qui se permettent des exactions contre la population civile que les locaux ne ferait pas. Si non, Homs devrait tomber d'ici 24 heures d'après The Times. http://www.thetimes.co.uk/tto/news/world/middleeast/article3814417.ece Un trait d'humour venu du gouvernement Anglais qui a obtenu la garantie des rebelles qui s'engagent à rendre les armes qu'ils vont recevoir après la fin du conflit. On en est où encore dans la récolte des armes distribuées aux islamistes Libyens? Ah oui, ces armes permettent aux Katibas désœuvrés de faire pression sur le gouvernement démocratiquement élu et faire la loi dans les villes.... http://www.thetimes.co.uk/tto/news/politics/article3814566.ece

l'Etat Islamique d'Irak et du Sham, ancien Front Al Nusra, vient d'exécuter un des chefs du Conseil Suprême militaire (1) chargé de la zone ouest et centre (2). Kammal Hamimi aka Abu Bassel al-Ladkani a été exécuté lors d'une réunion avec l'IEIS à Lattaquié. Dire que le général Idriss à la tête de l'ASL qualifiait les combattants de Nusra comme des frères... :P (1) http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/07/12/un-chef-de-l-armee-syrienne-libre-tue-par-des-combattants-proches-d-al-qaida_3446661_3218.html (2) https://yallasouriya.wordpress.com/2012/12/page/334/

Sur la forme Alain Rodier a raison mais il omet ( je ne pense pas qu'il ignore) tout le jeux de pouvoir à l'intérieur du régime Iranien où les décisions sont prises de manière collégiale par le Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime dans lequel on trouve tous les hommes en vue dans le jeux politique Iranien. Khamenei, bien que constitutionnellement est l'autorité suprême, ne peut en principe aller contre les décisions prises par cette instance sauf à se mettre à dos tous les pontes du régime. Il omet également la volonté répétée, constante et affirmée de Khatami et des réformateurs de parvenir à un deal global avec les E-U, deal saboté tantôt par les conservateurs Iraniens tantôt par les Néo-cons américains. Maintenant, est ce que Rouhani pourra changer quelque chose ? Ce qui manque dans les relations/négociation entre l'Iran et les E-U, c'est une figure d'apaisement qui aurait les mains libres. Si il incarne bien une figure d'apaisement, sa marge de manoeuvre dépendra de sa capacité de mobiliser les forces vives de la politique Iranienne contre les ultra conservateurs jusqu'au boutiste. Je pense qu'il y a une réelle opportunité de faire un deal global à condition que la sécurité de l'Iran soit assurée contre les pays Arabes hostiles. Quand on aura compris que le programme nucléaire Iranien, le soutien au terrorisme/Hezbollah est en grande partie animée par cette obsession iranienne de ne plus faire l'objet d'une guerre menée par une coalition de pays arabes sunnites et hostiles, on aura fait un grand pas en avant.

C'est ce que je disais, cette situation est impossible quand il y a une constitution. Sauf que Morsi a profiter de l'absence de constitution (durant les 6 premiers mois de son mandat) et de l'absence de contre pouvoir pour gouverner comme un dictateur sans aucune limite constitutionnelle. Ceci n'est pas possible dans une démocratie moderne et si un président élu tente quand même d'y faire un coup de force il y perdra toute légitimité et devra faire face aux contre pouvoir constitutionnel (Impeachment aux E-U ou destitution par la Haute Court en France). Essayons d'abord de prendre les choses dans le bon sens. Ce n'est pas le nombre de manifestants qui rend illégitime Morsi mais sa façon particulière de gouverner qui est la raison première pour laquelle les Egyptiens sont descendus dans les rues. Ce n'est donc pas parce qu'on arrive pas à caser X personnes sur la place Tahrir que le mouvement de contestation de Morsi n'a pa lieu d'être. C'est pour ça que le débat sur le nombre exacte des manifestants est un débat erroné parce que cela suggère implicitement que le renversement de Morsi a été opéré par une minorité de groupe politique allié aux militaires alors que les circonstances mêmes du renversement, les réunions qui ont précédé l'action de l'armée ont réussi à rassembler toutes les représentants de la société civile ( Coptes, Syndicats, libéraux, représentants des manifestants, islamistes d'Al-Azhar) et qu'au lendemain la presse Egyptienne a salué à l'unanimité, exclusion faite des FM, le renversement de Morsi. Pour établir quelques faits : - X millions de personnes sont descendus dans les rues pour demander le départ de Morsi - Les représentants de la société civile ont également fait la même demande - L'armée a sauté sur l'occasion pour couper la tête du serpent avant qu'il ne devient trop menaçant pour ses intérêts Les incertitudes portent sur le lendemain des l'éviction de Morsi. Est ce que les FM vont panser leur plais, revoir leur copie de l'Islam politique et réintégrer le jeu politique de bonne foi ou vont il lancer l'Egypte dans un scénario type Algérien? Tout dépendra de la place qui sera laissée aux FM dans la future Egypte. Personnellement, je pense que le scénario Algérien est à exclure parce que le bloc Saoudien n'y sera pas derrière et que le Qatar, seul soutiens aux FM, est assez perméable aux pressions de ses alliés.

Comme on se tue à le répéter depuis au moins 20 pages, la légitimité politique ne se résume pas à remporter des élections mais se mesure par l'exercice du pouvoir d'une manière déterminée. Force est de constater que quant à l'exercice du pouvoir, Morsi a perdu toute légitimité dans la mesure où il a continuellement marginalisé l'opposition, a rendu ses décisions et sa personne hors d'atteinte d'un contre pouvoir politique/judiciaire, a ignoré les décisions judiciaires qui lui étaient défavorables et a oeuvré uniquement dans l'intérêt des FM et ex-islamistes plus ou moins repentis. Je sais que dans une démocratie moderne, ceci est impossible mais imaginons que demain Obama décide par décret que désormais ses décisions ne peuvent plus être remises en cause sous quelconque raison, que la procédure d'Impeachment ne s'applique plus à sa personne, que les décisions qu'ils prennent ne favorisent finalement que le parti Démocrate en excluant tous les autres et qu'il arrive à faire adopter une constitution taillée dans les intérêts des Démocrates, il est fort probable que des millions d'Américains déscendent dans les rues et même préférable que l'armée, entant que contre pouvoir ultime, intervienne pour mettre fin à cet excès de zèle autoritaire à la limite d'une dictature naissante. Pour ce qui est des chiffres, ton article ne démontre finalement que la capacité supposée par l'auteur de la place Tahrir en excluant les avenues agaçantes ( l'auteur ne parle absolument pas de l'avenue de 6 octobre, du pont de 6 octobre, de la rue Al Qasr al Aini, etc.) et le reste de la ville et du pays qui était pourtant fort mobilisé. Pour ce qui est de la place Tahrir même, en 2011, Al-Jazeera donnait une capacité de 2 millions de personnes en y incluant les avenues agaçantes. Certes il est difficile de confirmer l'exactitude des chiffres fournis par le ministère de l'intérieur (17 millions) ou par l'armée (33 millions) mais l'assentiment populaire peut aussi se mesure par l'écho des journaux et des médias qui malgré la situation dans le pays restent libres et indépendants. Mis à part les journaux proches des FM, les autres dans leur unanimité ont salué la destitution de Morsi. Si demain des millions de FM descendent dans les rues pour réclamer le départ du nouveau pouvoir ( à supposer que de nouvelles élections amènent au pouvoir le camp libéral/laic), il faudra voir dans quelles mesures les FM seront intégré à ce nouveau pouvoir et comment fonctionnent les contres pouvoir de cette nouvelle Egypte. Ils ont auront toute la légitimité du monde pour manifester si le nouveau Président Egyptiens mettaient en oeuvre un programme visant à exclure totalement l'opposition et rendre ses décisions hors d'atteinte des contres pouvoirs légaux.

Ils sont aussi légitimes qu'un gouvernement de transition après une révolution/renversement populaire d'un président illégitime. Mais sa légitimité sera mesurée à l'aune de leurs actions politiques. Tout dépendra de la répression qui frappera les FM et les islamistes. Pour l'instant les arrestations sont relativement limitées et ceux des FM mis en examen le sont avant tout pour les troubles graves qu'ils provoquent. On ne parle pas d'un appel au rassemblement/manifestation pacifique mais de la mise en place d'un climat général qui pourrait déboucher sur des affrontements armés. Quand le guide suprême des FM ou le porte parole des FM parle de l'Armée de Sisi, d'exclusion des musulmans par des non-croyants ou Chrétiens, de guerre contre les musulmans en empruntant mutais mutandis la même rhétorique que celle développée contre le Gouvernement Syrien comment veut tu que cela soit reçu par la base populaire des FM si ce n'est qu'un soulèvement armé ?

Quand un parti laisse distiller dans ses rangs au plus haut niveau les idées extrémistes comme celle qui consiste à faire croire aux supporters islamistes que les coptes sont derrières la destitution de Morsi, il ne faut pas s'étonner qu'on trouve des coptes décapité par ci par là. On pourrait crier à la chasse aux FM mais leurs instances dirigeantes (en premier lieu son guide suprême qui appelle publiquement au meutre des "traitres/opposants" sont en grande partie responsable de la dégradation des conditions de sécurité pour les coptes. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/11/97001-20130711FILWWW00369-egypte-un-copte-retrouve-decapite.php Maintenant, la question n'est pas de savoir si dans toutes l'Egypte il ya 33 ou 17 millions de manifestants, mais de savoir si un président élu qui taille les institutions de l'Etat pour son propre parti dont le "programme politique" extrémistes se résume à l'exclusion des autres garde une légitimité politique en absence d'autres contres pouvoirs qui pourraient éventuellement limiter les excès de zèle de celui-ci, je pense que non. Cela n'est tout simplement pas possible dans une démocratie occidentale, non pas parce que nos dirigeants sont animés d'une ferveur démocratique plus grande, mais parce qu'il existe de véritable contre pouvoir qui pourrait empêcher une situation à la Morsi/FM. En France ou aux E-U il est impossible de modifier la Constitution à la majorité simple, d'exclure les forces d'opposition et de tailler l'Etat à l'image de son parti parce qu'il faudrait une majorité qualifié pour faire cela et qu'il y a des procédures bien précise pour destituer un Président qui violerait la Constitution. Je ne comprends pas trop la démarche qui consiste à défendre la légitimité de Morsi ou des FM quand ces derniers ont mis en oeuvre toutes les premières mesures d'un régime sous dictature.

Le nouveau chef de la coalition propose une trêve à Homs pour le mois de Ramadan....... tout en demandant aux pays occidentaux de fournir plus d'armes aux rebelles. Drôle de trêve il faut croire. Homs va finir par tomber comme Qusayr et sera surement suivi par Idlib. Le mois du Ramadan est finalement un mois très riche en annonce : En 2011, les rebelles ont fait la promesse de faire tomber le régime à la fin du mois. En 2012 même promesse et rejet de la proposition de trêve faite par Lakhdar Brahimi En 2013, ils demandent une trêve à Homs pour le permettre aux rebelles de s'organiser et s'armer d'avantage. http://fr.news.yahoo.com/syrie-lopposition-veut-trêve-à-homs-cause-ramadan-184618683.html

En tout cas toute cette aide venue des Démocraties alliés du Golfe n'épargneront pas le nouveau pouvoir de devoir prendre des décisions impopulaires comme une diminution des subsides accordées par l'Etat sur un certains nombre de produit de consommation courante (Essence, blé, farine, etc.) qui représente un coût colosal pour l'Etat et une source majeur de trafic/corruption. Avant lui, les FM et même Moubarak se sont cassé les dents sur cette réforme impopulaire mais nécessaire. http://www.nytimes.com/2013/07/10/world/middleeast/egypt-interim-prime-minister.html?src=recg

En tout cas les robes blanches du Golfe ( Arabie, EAU, Koweit) ont fait chauffer le chéquier depuis la chute des FM. Depuis la destitution de Morsi, On en a pour 12 M $ d'aides/prêts/dons divers depuis une semaine. - L'Arabie offre 5 M $ - l'EAU 3 M $ - Koweit 4 M $ http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2013/07/gulf-states-egypt-muslim-brotherhood.html http://www.zawya.com/story/_Kuwait_Extends_4_Billion_Aid_Package_to_Egypt__Minister-ZW20130710000051/ Soit l'Egypte était en situation proche de la mort clinique soit le bloc Saoudien veut que les militaires gardent toutes les cartes en mains face aux FM du Qatar qui sont clairement soutenus par les E-U. Cette aide permet de neutraliser la menace/pression des américains qui pourraient être tentés de faire pression sur les nouvelles autorités Egyptiennes avec la menace de suspendre l'aide économique pour favoriser les FM sur lesquels ils ont visiblement mis toutes leurs billes...

Ceci explique peut être le retour de l'essence en Egypte. Le roi Abdallah d'Arabie vient de décider d'octroyer à l'Egypte une aide de 5 milliards $ répartie comme suit : - 2 milliards déposés à la Banque Centrale d'Egypte - 2 milliards en hydrocarbure - 1 milliard sous forme de don http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/09/97001-20130709FILWWW00574-arabie-saoudite-5-milliards-pour-l-egypte.php

Plus d'informations sur les combats qui opposent les islamistes radicaux aux groupes locaux : D'après l'Observatoire Syrien, ces combats opposent la brigade "Hamza Assad Allah" ( en référence à l'oncle du Prophète ) et l'Etat Islamique d'Irak et de Sham à Al- Dana et ont fait des dizaines de morts. Donc les combats ont plutôt lieu entre Islamistes radicaux étrangers et islamistes radicaux Syriens... De mieux en mieux. Le chef de la brigade Hamza Assad Allah et son frère aurait trouvé la mort dans ces combats, ils ont par la suite été retrouvés décapités. Image du bonhomme : L'Observatoire publie aussi le témoignage d'un chef rebel qui a assisté aux combats. Quelqu'un pourrait résumer ce qu'il dit? http-~~-//www.youtube.com/watch?v=8aYEgcG6ATk#at=635

Le C Dans l'Air d'aujourd'hui portait sur les événements en Egypte. Les intervenants (dont certains avaient des partis paris claire) n'y voyaient pas un coup d'Etat mais la restauration d'une certaine démocratie car Morsi avait perdu toute légitimité en absence de contre pouvoir. http://www.france5.fr/c-dans-l-air/international/egypte-l-appel-au-soulevement-39288 Démission en chaine (jeu de mot inside ^^) à la chaine Al-Jazeera Egypte des employés qui ne seraient pas d'accorda avec la ligne éditoriale de la maison mère. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/08/97001-20130708FILWWW00583-al-jazeeraegypte-demissions-en-serie.php Pour renvoyer au C dans l'Air plus haut, l'un des intervenants (Robert Solé si je ne me trompe pas) évoque lui le fait que les Américains ont, sur conseil Qatari, fait le pari des FM pour se réconcilier avec le monde Musulman, ce qui explique leur embarras face à leur perte de pouvoir en Egypte et leur soutien en Syrie. Est ce que les Européens auraient fait le même pari ? En tout cas, les relations troubles avec les monarchies du Golfe font qu'aujourd'hui on présente ces pays dans le camps des "modérés" alors que l'Iran où des élections ont lieu, où il y a une société civile malgré tout est qualifié d'extremiste. Si non un article de Kadri Gursel sur Al-Monitor lance plusieurs piste sur la colère d'AKP après le reversement de Morsi : - la Turquie a prêté 1M $ remboursable sur 5 ans au moment où l'Egypte était sous pression pour obtenir un prêt de 4,8M $ au près du FMI - Erdogan voulait se ménager un capital sympathie sur le plan intérieur en visitant la bande de Gaza. Visite reportée sine die après le renversement. - La Turquie voyait dans le pouvoir islamiste en Egypte un partenariat stratégique en servant de mentor aux FM. http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2013/07/egypt-coup-is-erdogan-loss.html

La Grèce, l'Espagne ou le Portugal sortent depuis un an d'une dictature et ont un gouvernement issu d'une révolution qui néglige une partie de ceux qui ont fait la révolution et essaye de se tailler un appareil Etatique proche de l'ancien régime avec comme seul programme celui des frères musulmans ? Il faudrait peut être éviter les comparaisons qui sont assez simples. La situation de l'Egypte est unique. En absence de contre pouvoir qui puisse destituer un Président contesté en cours de mandat ( en France, c'est la haute Court avec une majorité de 2/3, aux E-U c'est la procédure d'impeachement voté à 2/3 par la Chambre des représentant ) je ne vois rien de mal à ce que l'armée ne serve de contre pouvoir ultime quand la population exprime, par l'ampleur des manifestations, sa volonté d'une transition claire.

Sur le terrain : - le CNS a un nouveau président plutôt proche de l'AS. Ahmad Jarba, par contre je n'arrive pas à trouver son background. http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/07/06/ahmad-jarba-elu-president-de-la-coalition-de-l-opposition-syrienne_3443692_3218.html -La situation entre les groupes islamistes radicaux et les groupes locaux est de plus en plus explosif. Des clash ont eu lieu. http://www.jpost.com/Breaking-News/Rebels-clash-with-Qaida-linked-opposition-group-in-Syria-318932 - Homs et la banlieue de Damas connait une offensive majeur du régime.

En Syrie, la communauté sunnite rurale (proptement agitée par les robes blanches du Golfe) vit avec la conviction profonde d'être dans un pays d'infidèle et qu'il y a urgence à restaurer un certain ordre moral islamique. Cet état de fait est constaté tant au près des groupes islamistes que des "séculaires" ( qui ne sont au fait pas séculaire au sens où on entend mais s'identifient de manière modérée à une communauté religieuse qui va au delà des frontières Syriennes. ). Les mesures qui sont prises en sont témoins. Même l'ASL détruit les bouteilles d'alcool ou les cassettes porno qu'elle trouve. Bon après, faut pas non plus pousser trop loin, les vertus et les valeurs islamiques n'empêchent pas les combattants de la liberté de se lancer dans des veritables business de bordel avec le Jihad al Nikha autorisée par les Saoudiens pour booster le moral des combattants.... A Qussayr, l'armée Syrienne a retrouvé un véritable planing de "pass" avec le nom de chaque combattant associé à une fille.

C'est parti, un prêtre copte tué dans le Sinai. Avec la Syrie et l'Irak, ça en devient une fâcheuse habitude de s'en prendre aux chrétiens alors que leur poids réel dans la politique est minime. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/06/97001-20130706FILWWW00318-egypte-un-pretre-copte-tue.php Pour ce qui est de l'agitation dans le Sinai, sur Twitter, certains compte jihadist comme "Al-Gharib" évoque un parallèle avec la Syrie parce que la région faisait partie du Sham historique.

La situation à Raqqa, ville entre les mains des rebelles, est décrite par un journaliste du journal Libanais d'As-Safir. - La ville est administrée par l'ASL et différents groupes Islamistes et non pas par le CNS qui est officiellement en charge des zones libérées - L'Armée Syrienne opère toujours dans la région - Les civils ont pour leur majorité deserté la ville - Le service public continue à fonctionner mais il y a un sérieux risque de liquidité pour la paie des fonctionnaires - Situation catastrophique au niveau de l'agriculture à cause d'un manque d'eau et d'infrastructure. - Les oil lords ont poussé comme des petits champignons et exportent leur production vers la Turquie sous la protection des groupes armés. - Des manifestations dénoncent la dictature des groupes islamistes qui n'hésitent pas à exercer la justice islamique/peine de mort. http://www.al-monitor.com/pulse/security/2013/07/raqqa-syria-rebel-control.html

Retour aux fondamentaux pour les FM. Quand rien ne va, accusons les Juifs, c'est un sujet toujours porteur dans le rue islamiste arabe. Un article sur le site du journal des FM (rapidement effacé) accuse le nouveau président par intérim qui remplace Morsi d'être..... juif. ( Accessoirement, ils oublient que c'est Morsi lui même qui l'a nommé à la tête de la Cour Constitutionnelle :P ) http://www.jpost.com/Middle-East/Muslim-Brotherhood-claims-interim-Egyptian-president-is-Jewish-318877

Je me demande si la situation en Egypte est vraiment comparable au coup d'Etat Algérien. Dans le cas Algérien, on a des islamistes qui arrivent au pouvoir suite à des élections libres disposant d'une fraiche légitimité démocratique renversé sans même avoir pu démontrer leur incompétence ou leur hostilité véritable aux principes démocratiques. Dans le cas Egyptien, on a un an après l'arrivé au pouvoir de Morsi qui a multiplié les décisions autoritaires et entamé une islamisations forcées et verrouillée de la société en ignorant totalement l'opposition. Pour couronner le tout, la gestion catastrophique de l'économie a fini par pousser une bonne partie de son électorat de base vers l'opposition. Maintenant, est ce que cela va finir en guerre civile comme en Algérie, tout dépendra de l'ampleur de la répression des FM/islamistes par l'armée (pour l'instant relativement modérée) et l'incitation/financement des Arabes du Golfe Persique.

Lorsque plus de 33 millions de personnes descendent dans les rues et que le pouvoir en place n'arrive à rassembler que quelques centaines de milliers de personnes, on peut allègrement supposer que le mouvement bénéficie d'une adhésion large si non majoritaire de la part de la population. Il y a toute de même une différence entre un coups d'Etat militaire mené par une élite militaire sans soutien du peuple, contre un gouvernement représentatif d'une part et une destitution du président par les militaires suite à des manifestations monstres et pétitions qui dépassent de loin le nombre de voix obtenus par le président, président qui s'arrogent tous les pouvoirs alors que la période post-révolutionnaire appelle justement à une période de consensus national.

Ce qui, en principe, différencie le coup d'Etat d'une révolution, c'est le soutien populaire. Ce n'est pas parce que des militaires déposent un président que c'est un coup d'Etat.Dans le cas présent, on ne peut pas dire que le coup n'était pas soutenu par une majorité des Egyptiens contre un pouvoir de plus en plus autoritaire. Deux choses : - La Turquie est complètement alignée sur la position du Qatar en Syrie, Egypte et Bahrain. Il est normal que la Turquie dénonce la perte du pouvoir des FM. - Erdogan a peur que cela ne fasse jurisprudence dans son propre pays. Ce n'est pas tant la manière de la prise de pouvoir des FM que celle de gouverner qui a été dénoncé par les manifestants : Clientélisme à la sauce FM, autoritarisme, tâtonnement économiquement primaire aggravant encore plus la situation économique des couches sociales qui les ont élu, abandon du planing familial qui serait contraire aux valeur de l'Islam alors que le pays n'arrive déjà pas à nourrir plus de 3/4 des citoyens, politique étrangère nulle ou suiviste notamment sur le dossier Syrien alors que l'Egypte passait pour le leader du monde arabe, mépris de l'opposition, passage en force sur de nombreuses décisions notamment le réferendum constitutionnel emporté avec un taux de participation de l'ordre de 30%. Encore une fois, l'élection n'est pas un blanc seing à celui qui est élu. En période post-révolutionnaire celui qui est élu doit encore plus respecter les principes révolutionnaires de dialogue et de consensus. Mais dès lors où Morsi n'était finalement que l'instrument des FM pour complètement verrouiller le système, il ne pouvait pas se comporter en un président révolutionnaire. En vertu de la souveraineté du peuple, un président est sur un siège ejectable et ne peut en aucun prétendre à une charge de 4 ans obligatoire.

Sans surprise, la Turquie condamne ce qu'elle considère un coup d'Etat militaire. C'est toujours le silence radio du côté du Qatar. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/04/97001-20130704FILWWW00371-egypte-inacceptable-pour-la-turquie.php

Les rebelles islamistes viennent d'interdire les maquillage pour les femmes qui doivent en plus sortir complètement couverte et les hommes ne peuvent plus mettre des vêtements serrées. http://www.huffingtonpost.com/2013/07/01/syria-rebels-ban-provocative-dress-aleppo_n_3529747.html

Malheureusement c'est vrai. L'Iran a énormément de sportives car les parents se démènent pour inscrire leurs enfants à au moins une activité sportives/culturelles dès le plus jeune âge et qu'il/elle suivra toute sa vie. Mais dans un pays où la légitimité du pouvoir dépend du respect stricte des règles islamiques, les compétitions internationales sont presque quasi toutes interdites aux sportives tant les conditions d'accès sont restreintes. Il faut que les entraineurs soient des femmes, qu'un homme de la famille les accompagnent, qu'il n'y ait pas de contacte physique entre les sportives et un homme dans la compétition (y compris l'arbitre ou le jury). Quand bien même elles arrivent à accéder à une compétition internationale, souvent elles sont discriminées au niveau des primes, ne touchant qu'une infime partie des primes versées aux sportifs.