Tomcat

C'est sûr.

Le "on" se réfère aux chiffres annoncés par le ministère de l'intérieur et l'armée ainsi qu'à la pétition du mouvement Tamarod. Si tu as d'autres chiffres ou estimations couvrant les manifestations dans toutes l'Egypte avant le renversement de Morsi, n'hésites pas à les partager. Même doublement gonflé, le nombre des manifestants rejetant Morsi et le soutien civil et politique que le plan de l'armée a reçu ne peut être nié quand bien même on défend l'idée d'un ordre constitutionnel strict. Est ce que l'armée Egyptienne va défendre la liberté et la démocratie ? Seul l'avenir nous le dira.

En réponse à l'évacuation de leur sit-in dans le sang, les FM ont lancé des représailles contre les coptes en incendiant plusieurs églises. Les coptes ont bon dos dans cette partie du monde. http://www.lepoint.fr/monde/des-pro-morsi-incendient-trois-eglises-dans-le-centre-de-l-egypte-14-08-2013-1714032_24.php

Les démocraties modernes intègrent souvent des éléments de contre pouvoir qui permettent de balancer les tentations dictatoriales de ceux qui sont légitimement au pouvoir. Au E-U on la procédure d'Impeachement qui permet de juger le président en exercice, en France le parlement et le sénat peuvent destituer le président moyennant un quorum spécial. Ces contre pouvoir sont censés représenter des gardes fou à la délégation de la légitimité octroyée par le peuple. La tâche des FM dès leur arrivé au pouvoir a été de démanteler tous les contre pouvoir, mettant Morsi à l'abris des poursuites, lui accordant une immunité totale pour toutes ses actes, poussant les juges vers la sortie. Un proto-appareil sécuritaire FM commençait à voir le jour où les opposants au FM étaient torturés. Ce n'était qu'une question de temps avant que les FM bouclent le tout en mettant au pas l'armée. Dans une démocratie où il n'y a plus de contre pouvoir, j'estime qu'il est légitime que le peuple puisse d'une façon ou d'une autre reprendre le pouvoir qu'il a délégué du moins de manière symbolique en manifestant en masse. Les FM ont été élus dans des élections démocratiques à 3 reprises. Ce n'est pas contestés. Mais 2 de ces élections ont été annulées pour fraudes et avec de vrais contre pouvoir fonctionnel il est peu probable que Morsi ait pu aller à terme de son mandat. Maintenant est ce que la situation est pire aujourd'hui ou fallait il laisser les FM au pouvoir continuer leur bouclage des institutions? On ne le saura jamais. Ce qu'on sait c'est que les FM ont intérêt à un pourrissement de la situation là où l'armée doit au plus vite revenir à semblant d'ordre dans la société. Les FM ont donc plus intérêt à ce que les clashs avec l'armées soient les plus violents et les plus meurtriers alors que l'armée doit éviter la casse. De là à voir les FM provoquer un bains de sang, il n'y a qu'un pas qui avait déjà été franchis en Syrie.

Des hommes armés, présentés comme des sympathisants des FM, tirent sur les forces de sécurité. Ca explique peut être le nombre de morts pour une opération qui n'était pas forcément différentede l'évacuation du parc Gezi à Istanbul. Que ça te plaise ou pas, c'est aux égyptiens de décider si la situation était mieux avant ou pas. Pour l'instant, ce qu'on remarque c'est que le renversement de Morsi a été plébiscité par la rue et que l'opération a été largement soutenue par les égyptiens. Les prochain(e)s heures/jours nous diront si l'armée, après ce coup de force contre les manifestants pro-FM, continuera à recevoir le soutien populaire et politique nécessaires. El-Baradai avait en tout cas menacé de démissionner si l'assaut était donné contre les FM alors que des négociations étaient en cours. Vu que les FM ont rejeté toutes les propositions d'intégrer leu jeu politique, je me demande si sa position a changé.

C'était prévisible. Les FM avancent 250 morts et 5000 blessés. L'armée et la police quant elles ont trouvés des armes et des munitions dans le camps.

La déclaration d'Abbas a été monté en neige pour atténuer l'annonce de nouvelles constructions. Il affirme simplement le rejet d'une solution à minima, une paix économique avec l'Israël qui continuera à exercer la mission de police, circulant en Palestine comme bon il leur semble. C'est incompatible avec les attributs d'un état Souverain. Quant aux mères et femmes de martyr félicités, c'est pas nouveau. Les palestiniens les considèrent comme des héros tout comme certains israéliens louent l'héroïsme des juif sous le mandat britannique qui versaient occasionnellement dans le terrorisme.

Lol joab n'est pas le représentant officiel du gouvernement israélien aux dernières nouvelles :-D

Un conflit long de moyenne intensité est bien plus probable qu' une victoire d'un camps sur l'autre. A terme Assad pourrait espérer reconquérir les zones sunnites si la population rejette le règne des islamistes lui préparant la stabilité de l'ancien régime. C'est déjà le cas dans certaines localités.

On remarque aussi que l'objectif initialement voulue par les Israéliens à Gaza n'a jamais été aussi proche. Si en Cisjordanie les Isréaliens veulent une "paix économique", c'est à dire le statut quo, pour Gaza les israéliens aimerait que le territoire soit récupéré par l'Egypte. Avec les troubles dans le Sinai, il n'est pas improbable que l'Egypte y fasse une petite opération de nettoyage surtout depuis que certains cadres des FM s'y sont réfugié.

Techniquement, rien n'empêche les Palestiniens de porter l'affaire devant la CPI, c'est une des dernières cartes des Palestiniens dont l'éventualité faisait trembler les Israéliens et Américains.

Etrange, les médias (Français notamment) rapportent que l'ASL et le CNS n'ont rien avoir avec ces groupes ultra minoritaire de jihadistes.... Bon après ça n'empêche pas les gradés de l'ASL de féliciter en personne les jihadistes qui fait tombé la base Meng mais ça doit être anecdotique ^^ Ce qui est assez révélateur de la composition réelle de l'opposition Syrienne, c'est que toutes les grandes offensives, toutes les avancées sont faite par les jihadistes et non l'ASL. A Meng ce sont des jihadistes qui ont fait tombé la base, à Deir Ezzor c'est l'Etat Islamique d'Irak et de Sham qui mène la bataille, la bataille de la côte dans le pays Alaouite a été lancé exclusivement par des jihadistes.

Une enquête du NY times révèles que le Soudan est une source majeure des armes à destinations des rebelles Syriens et des islamistes. Les intermédiaires sont qataris. Ils achètent ces armes à prix d'or, les embarquent dans des Antonov de fret pour l'est de la Turquie où les armes sont ensuite acheminées en Syrie. Les FN-6, M99 et autres HJ-8 viennent du stock Soudanais ainsi que des armes et munitions soudanaises. Mais le retex des rebelles sur ces armes n'est pas glorieux. On apprend que le FN-6 n'est pas aussi fiable que ça, assez capricieux et parfois dangereux car pouvant exploser au sol et emporter au paradis le brave combattant de la liberté qui l'utilise. Le Soudan a de très bonnes relations avec l'Iran notamment en matière militaire et économique, il va falloir taper quelques poings sur la table. http://www.nytimes.com/2013/08/13/world/africa/arms-shipments-seen-from-sudan-to-syria-rebels.html?pagewanted=2&_r=0

Il a le don de se faire passer pour un bot avec tout ses messages en tout cas.

@gerole je ne pense pas ( ça ne tient qu'à moi) que les intérêts russes en Syrie soient d'ordre économiques. La Syrie est un gouffre financier pour les russes ( même avant le conflit) et il y a peu de chance, si le camp présidentiel l'emporte, que le pays puisse relever la tête avec une dizaine d'année. Je pense que le soutien russe tient plutôt de la personnalité de Poutin qui a affronté les jihadistes financés par les pétro-dictatures du golfe et qui entretient une très forte relation personnelle avec la famille Assad. Le calcul aurait sûrement été autre avec Medvedev. Il faut aussi savoir que les russes tout comme les chinois sont tétanisés à l'idée que le scénario libyen ou syrien se répète chez eux, dans une province périphérique avec le soutien des occidentaux. C'est le traumatisme libyen qui fait que les deux puissances veulent revenir à une conception classique de la souveraineté. Sur la répression qui a suivi les premières manifestations en 2011, je me suis toujours demandé comment un système sécuritaire pareil n'avait pas fait les gros titre, pas de note alarmante des ONG, de rapports établissant la torture démesurées, la répression à grande échelle avant. Tout émerge avec les premières manifestations. Pourtant on ne s'improvise pas boucher et coupeur de bite d'enfant en un jour. Le régime baath était comme toute dictature un régime répressif mais Assad était à des années lumières de son père, son régime reposait sur un contrat social relativement bien accepté par la majorité de la population mais rejetés par les ruraux et villes à dominance FM.Assad n'était pas un malade comme feu Saddam ou khadafi, il a su faire des choix raisonnables notamment en ne répliquant pas contre Israël.Après c'est l'histoire de la poule ou de l'oeuf, est ce que c'est la répression qui a engendré la militarisation du conflit ou le fait d'avoir armé et financé les manifestants qui a débouchés sur la répression. Vu les informations complètement biaisées des deux côtés difficiles de trancher mais j'ai la conviction qu'aucun état au monde ne pourrait pas ne pas réagir quand des fonctionnaires et policiers sont tenus par des armes de guerre. Le soulèvent au Bahrain, réprimé dans le sang par l'AS et le Bahrain, aurait tourné autrement si les manifestants étaient armés et financé par une autre puissance.

Mouai, ça sent la com' à 1000 km. Le réacteur à eau lourde d'Arak n'a pas poussé en un jour. Lez travaux sont en cours depuis plus de 10 ans, l'agence est prévenue et y mène des enquêtes et contrôles réguliers, le site n'est pas enfoui ni dissimulé. Ça tombe par contre pour les tenants de la ligne dure qui veulent imposer plus de sanctions à l'heure où certains voudraient laisser sa chance à Rouhani...

Sur ce point, les rebelles ont perdu la bataille de l'image (malgré le poids considérable d'Al Jazeera, d'Al-Arabia et reportages élogieux de journalistes Français) depuis belle lurette. La position des chancelleries occidentales ne correspond pas du tout à leur opinion publique qui sont non seulement contre une intervention occidentale mais aussi contre tout soutien aux rebelles qui sont globalement tous assimilés aux islamistes jihadistes. Finalement, seul certains pays Arabes ont une opinion publique favorable aux rebelles ( AS, Qatar, EAU).

C'est certain et ça n'ira pas en s'arrangeant. On est dans une impasse totale. J'ai la conviction que ce qui était visée en Syrie ce n'était pas la démocratie mais un projet très en vogue dans les chancelleries occidentales en Israel qui consistait à faire sortir la Syrie de son alliance avec l'Iran afin d'isoler l'Iran, briser le dos de l'arc chiite et couper le Hezbollah de ses approvisionnement. On remarque que plusieurs approches dans ce sens avaient été faite, par Jaques Chirac, par Gordon Brown, Sarkozy ( d'où l'invitation de Bashar au défilé de 14 juillet), par Netanyahu qui négociait jusqu'au début des troubles un échange du Golan et la paix contre l'abandon de l'Iran et du Hezbollah, à chaque fois rejeté par Damas. On et dans une impasse parce que on se rend compte réellement du projet de l'opposition, du double jeux du Qatar et de l'AS, des risques pour les pays voisins, de la grande probabilité que la Syrie deviendra un camp d'entrainement jihadist, une sorte de Libye bis où les milices font la loi et massacrent les minorités. Mais l'alternative, une victoire du régime, est encore plus abominable pour les occidentaux parce que une Syrie faible sera encore moins encline à s'opposer au Hezbollah envers lequel elle aura une dette vitale, l'arc chiite sortira renforcé avec la conviction que les occidentaux veulent la fin de leur alliance.

Attention, je ne disqualifie pas l'hypothèse avancé. Je dis simplement qu'il revient souvent sur les sites conspirationiste. Qu'on trouve pas vraiment d'études sur le sujet avant le déclenchement du conflit alors que jusqu'à 2011 le projet Qatar-Iraq-Turquie pour raccorder Nabbuco était toujours discuté. http://www.orsam.org.tr/en/enUploads/Article/Files/2011110_orsam.katar.eng.pdf http://www.todayszaman.com/news-233757-is-the-qatar-iraq-turkey-europe-natural-gas-pipeline-project-feasible.html La piste Irakienne était plus chaude car plus courte, économiquement plus viable (avec un risque politique et sécuritaire certain cela dit) et surtout elle évitait de passer par l'AS. En effet, contrairement à ce qui est affiché de face en Syrie (mais qui éclate au grand jour en Egypte) les rapports entre le Qatar et l'AS ne sont pas vraiment au beau fixe pour une question de loyauté, les Saoudiens estimant que les Qatari doivent leur être reconnaissant d'avoir pu prendre le pouvoir chez eux et les Qatari qui veulent s'émanciper des Saoudiens. La piste Syrienne suppose que l'Irak abandonne son projet avec le Qatar et que le gazoduc passe par le nord de l'AS. Impensable pour les Qatari ! Le projet Iran-Syrie suppose que l'Iran puisse exploiter ses champs de gaz, ce qui n'est pour l'instant pas le cas à cause d'un manque d'investissement étrangers et des sanctions internationales. Donc oui, l'Iran et la Syrie avait un pré-accord de gazoduc passant par l'Irak mais il manquerait le gaz nécessaire... La politique Qatari est pleinement acceptée par Washington qui a misé toutes ses billes au M-O sur les FM soutenus par le Qatar. Sur la Syrie le plan initial était de remplacer la tête du régime par les FM sans trop d'effusion de sang.

L'information refait souvent surface sur les sites "conspirationistes" ou douteux. Je ne pense pas que l'hypothèse soit improbable perso mais il n'y a pas vraiment d'élement dans ce sens avant le conflit Syrien. Pas de projet, mémorandum ou panel d'expert, on trouve simplement le souhait du Qatar de connecter son réseau à Nabbucco en passant par l'Irak mais pas par la Syrie. Etrangement, une des causes de ce conflit est à trouver dans le conflit Libyen. Si l'armée Libyenne ne s'était pas effondrée au bout de quelques mois, si Khadafi n'avait pas perdu aussi rapidement, si les Russes/Chinois n'avaient pas laissé passé la résolution Onusienne ouvrant la voie aux bombardement de l'ONU, les européens/cheikh arabes n'auraient pas prêché par orgueil en scellant le sort du régime Syrien par avance sans prévoir une alternative crédible. Beaucoup des européens/américains ont crus que vu la configuration sociale et ethnique, l'affaire serait pliée en quelques mois, la tête du régime changerai en laissant quasi intacte les institutions du pays. Toute la communication politique des premiers mois tournaient au tour de ça. On annonçait une armée saignée à blanc par les défection en nombre, les journalistes faisaient la liste quotidienne des militaires et politiques qui ont fait défection ( moyennant finance on apprend maintenant), Bashar Al Assad était donné en fuite, tantôt sur un bateau au large pour éviter un assassinat de palais, tantôt dans son fief alouite, il luttait pour sa survie personnelle. Parallèlement, on laissait entendre que les Russes/Chinois allaient également lacher le régime Syrien. Sauf que ça ne s'est pas du tout passé comme prévu. Tout d'abord, les défections annoncées en nombre n'ont pas considérablement affaibli l'armée Syrienne mais au contraire a permis à celle-ci de se réorganiser autour d'un noyeau dur, l'armée continuaient à intégrer un nombre important de recrues sunnites, il n'y a pas eu de schisme dans la population, tous les sunnites ne se sont pas rangé aux côtés des rebelles (c'est même le contraire dans les grandes villes), la Russie et l'Iran n'ont pas abandonné la Syrie et y ont apporté un soutien considérable, Assad ne se bat pas pour sa survie mais défend l'idée d'une Syrie séculaire où les minorités sont protégées. Face à cela, on applique la solution dite de l'homme de cro-magnon, quand ça ne marche pas, il faut frapper plus fort. C'est là quand on a complètement laché les Saoudiens et Qataris sur la Syrie en ouvrant grande ouverte la porte des Jihadistes avant que la situation n'échappe complètement des mains des européens/américains. Si les européens et américains avaient pu prédire il y a 2 ans comment la situation allaient se développer, il est peu probable qu'il se seraient lancé sur cette voie. La position américaine et européenne tient aujourd'hui de l'entêtement mélangé à une erreur de lecture grave de la situation. Cet entêtement explique pourquoi les Européens et Américains veulent la chute du régime alors que leur service de renseignement, du concierge au chef de mission, leur font des rapports alarmants sur la réelle composition de l'opposition Syrienne et des risques que ce pays représentera une fois qu'ils seront au pouvoir.

Non on ne peut pas se fier à Wikipedia, mais pour l'instant c'est le chiffre qui circule sur le nombre de soldats qui défendaient cette base. Ca doit être une fourchette large. Ce nombre est compatible avec le nombre de soldats tués dont les corps avaient été exhibés par les jihadistes (environs 30) et ceux qui ont réussi à rejoindre les zones kurdes ( 4 T-55 pouvant contenir au mieux 6 à 9 soldats en formation sardine.) ou les zones sous contrôle du gouvernement ( 1 ou 2 chars selon les sources).

Un tour de reportage visuel du New York Times sur la passe temps favoris le seul passe temps des jeunes de Cisjordanie... jeter des pierres aux colons et aux soldats Israéliens. La raison principale est évidement la frustration de l'occupation, le manque d'exutoire et le sentiment de faire acte de résistance. Tout ces justifications actuelles n'enlèvent rien au fait que le jet de pierre contre les juifs étaient une tradition dans le monde musulman, particulièrement au Maroc ( voy. Benny Morris, Victimes. Histoire revisitée du conflit arabo-sioniste) où les enfants prenaient leur marque en s'y essayant dès les plus jeunes âges. Gare au juif qui osait répondre à ces attaques qui pouvaient rapidement se terminer en lynchage ou pogrome contre la communauté entière. Mis dans ce contexte, ceci pourrait peut être expliquer la réaction israélienne mobilisant des unités de l'armée pour interpeler de simples enfants caillasseurs. http://www.nytimes.com/slideshow/2013/08/04/world/middleeast/20130805-STONES_PHOTOS.html?ref=world&_r=0#1 Si ces jeunes avaient un lieu pour s'amuser (sans entrave due à l'occupation), il n'en resterait plus que les caillasseurs "politiques". Ouvrir un centre de sport/loisir serait bien plus efficace que construire des prisons pour y parker ces désoeuvrés.

Récemment, le Hezbollah a multiplié les provocations. La dernière en date c'est l'érection de grands panneaux disant " on arrive" en hébreux à quelques mètres de la frontières sous le regard de l'armée Israélienne. Si je n'abuse pas, la FINUL est tenue d'enquêter sur l'origine de l'incident, on aura peut être plus d'éléments dans quelques semaines.

15 milliards d'armement sur X années, c'est du pipi de chat à côté des autres contrats que les Saoudiens passent avec les européens et surtout les américains dont le montant du dernier gros contrat avoisine les 60 M$. Peu de chance de voir les marines débouler pour détrôner Abedllah pour si peu. Ils ne l'ont pas fait quand on a pris les membres de la famille royale la main dans le sac entrain de financer Al-Qaida, alors fricoter avec les Russes.... :| Les Saoudiens ne comprendront donc jamais que les Russes ne défendent pas le régime Syrien par pure avidité mais parce qu'ils considèrent (à tort ou à raison) que la Syrie de demain aux mains des islamistes ne serait pas un gage de sécurité pour la région et que les Chrétiens orthodoxes risquent une élimination pure et simple avec destruction systématique de leurs lieux de culte. La Syrie est un gouffre financier, n'a presque jamais payé ses factures d'armes et de pétrole, la base de Tartous n'est qu'une base secondaire et pas vraiment indispensable à la marine Russe. Si non, on en parle pas beaucoup dans les médias mais les rebelles ont semble t il lancé depuis quelques jour une grande offensive (à l'échelle locale) impliquant environs 1500 combattants contre le pays allouite avec l'objectif de prendre Qardaha, lieu de naissance et d'enterrement de Hafez Al Assad. Quelques villages auraient été capturés mais rapidement repris par l'Armée.

D'après Al-Manar, les soldats Israéliens seraient rentrés sur le territoire Libanais et aurait sauté sur une mine du Hezbollah.