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Tout ce qui a été posté par Tancrède
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[BREXIT]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Remets tes priorités en ordre, bordel: le poulet est au chlore. C'est le boeuf qui est aux hormones, enfin! Tu vas au coin, et ensuite au lit sans dessert! Ce que j'adore aussi avec les indépendantistes écossais militants, c'est qu'ils ont exactement les mêmes arguments que les plus irrationnels des Brexiters... Avec bien moins de raison de les avoir (vu l'extrême niveau de dépendance économique de l'Ecosse au RU). Bref, où on découvre les divers niveaux d'hypocrisie inhérents au discours politique dès lors qu'un peu de militance, ou une campagne électorale, sont en cours. Rien de bien neuf, si ce n'est qu'il semble qu'à l'ère des médias sociaux et des cycles d'infos hyper courts permanents, on est tout le temps en mode campagne électorale. Les Shetlands... C'est pas là où y'a plus de poneys et de moutons que d'habitants? La vie politique des Shetlands... Presque aussi trépidant que Downton Abbey, Derrick ou Louis La Brocante.... -
[Nouveaux films d'action, de guerre, ...]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Ca, c'est clair au moins sur un point: la musique du film de Lynch ne sera pas égalée par le nouvel opus. Cette BO est fabuleuse. -
2020, les gars.... https://thehill.com/homenews/administration/516022-trump-nominated-a-second-time-for-nobel-peace-prize https://thehill.com/homenews/administration/516039-israel-bahrain-to-normalize-diplomatic-relations-trump-announces Y'a de ces jours où même les memes n'arrivent pas à saisir le fond des choses... Quoique:
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[Nouveaux films d'action, de guerre, ...]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Menteur: ton avatar a un soutif... C'est de la sur-décoration , pas du vrai minimalisme. -
Tu es du côté de Louis XIV (soutenu par D'Artagnan et Porthos) et non des Princes frondeurs (soutenus par Athos et Aramis) . Laquais du Roi-soleil absolutiste, va!
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Ces dix dernières années? On est plus victimes d'un effet de loupe surmultiplié par les médias sociaux: des centaines de millions d'interactions police-population (ou même seulement dans les zones à problèmes), une portion infime dégénère/se passe mal, mais cette portion est désormais matraquée à H24. A un moment, il y avait même des chaînes/comptes youtube/facebook/twitterqui se spécialisaient dedans en profitant de l'algorithme pour en faire des trucs de grande audience (l'outrage restant le principal moteur des médias modernes) très lucratifs. Et l'essentiel de ces interactions qui merdent se passent dans un nombre extrêmement limité de zones du pays. Evitons un terme comme "majoritairement", donc, je pense.
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C'est sans doute que tu as un côté soviétique que tu n'arrives pas à tempérer: garde-ça sous contrôle, je te prie. "All politics is local", comme le dit le dicton. L'autorité aux USA, et je ne crois pas que ce soit une mauvaise idée, procède avant tout du niveau local, avec un nombre limité de domaines et niveaux de prérogatives qui sont gérées par l'échelon fédéral. Celui-ci a immensément grandi en taille et en appropriation de compétences depuis le New Deal, et ça a pas forcément si souvent que ça été pour le meilleur. La gestion "top down" a beaucoup de défauts, surtout quand les experts seront localisés (ou répondront à des logiques déterminées) dans un endroit très précis, Washington, qui a son propre écosystème, ses ordres de priorité... Sans compter que la centralisation crée des déséquilibres d'autant plus vastes qu'un pays est grand et peuplé. Déjà que beaucoup a été fait au niveau des agences fédérales de police pour séparer autant que possible les compétences et prérogatives, et plus encore éviter que ne se reproduise une situation analogue au "règne" de J Edgar Hoover... Si tout, pas que la police, devait ne répondre qu'au niveau fédéral, et chaque Etat n'était plus, en somme, qu'une préfecture, je ne suis pas si sûr que les résultats seraient très heureux, ni que le niveau de distance au centre de décision serait bien vécu. Quand à l'opposition Hamilton/Jefferson, l'un était préoccupé par une vision étatique/nationaliste, réfléchissant en termes plus purement utilitaristes dans un cadre où l'Etat restait pour l'essentiel à construire et où il n'imaginait pas que le concept de liberté puisse être réellement atteint, quoiqu'il fasse (malgré ses cogitations dans les "Federalist papers"). L'autre fondait sa réflexion sur l'impératif premier: préserver la liberté individuelle (oui, ironique dans son cas, je sais... Heum, heum esclavage), avec les Etats souverains de l'Union comme garantie du système. Cependant, la dialectique entre ces deux visions est censée constituer la base de la façon de gérer ce pays. Mais l'ère contemporaine, technocratique et administrative, a largement entamé cette vision: il faut souligner que quand on parle de "centralisation" aux USA, ça réfère beaucoup moins au niveau politique de l'Etat fédéral (Présidence/Congrès/USCS) qu'au niveau administratif, à savoir les grandes agences "régulatoires", qui sont un pouvoir en soi sur lequel le niveau politique n'a qu'un pouvoir au final partiel. Le monstre bureaucratique (vu comme partie intégrante de ce qui est caricaturalement vu comme le "Deep State") est une réalité, et elle n'est pas nécessairement des plus efficaces... Ou des plus démocratiques.
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Chaque Etat a sa propre loi (dans les limites définies par la Constitution, et ils jouent souvent avec), son propre Parlement.... Les cadres juridiques varient quand même pas mal d'un Etat à l'autre, et encore plus quand on parle des doctrines policières (règles d'engagement, obligations diverses...), donc j'imagine que ça impacte déjà pas mal la chose. Après, chaque police locale ne s'occupe pas de l'entraînement de ses propres forces: dans chaque Etat, voire parfois à cheval, il y a des structures d'entraînement (publiques et privées) pour assurer le "tronc commun" pour une zone, permettre la transition de flics d'une région vers une autre (parce qu'assez peu de PD et SD peuvent permettre une progression de carrière significative), gérer des stages et spécialisations... La "Police Academy" telle qu'on la connaît via les séries (ou par sa parodie dans une certaine série de films) est un truc qui n'existe réellement que pour les grands Police Departments. Il y a au moins une institution de ce nom dans chaque Etat, avec un service gouvernemental qui assure la certification et en vérifie (et détermine) les critères, mais la réalité en varie beaucoup d'un endroit à l'autre. La moyenne nationale est d'environs 600h de formation pour devenir une recrue de base (attention cependant: l'apprentissage sur le terrain avec un tuteur et des examens réguliers, donc un statut "d'interne" tend à durer longtemps, les Américains ayant plus la mentalité "learning by doing"), mais comme pour les critères d'admission (dans les cursus comme dans les PDs et SDs), il y a réellement une très forte variation selon l'Etat: ça descend autour de 350h dans certains coins, et ça monte autour de 1200 dans d'autres. Le tableau est évidemment compliqué par d'autres facteurs, comme les choix technique/doctrinaux/pédagogiques dans chaque Etat, qui guident la formation, les moyens disponibles (qui contraignent le modèle de formation d'emblée, ou tendent à éloigner la réalité de la théorie)... Il y a certainement un besoin d'homogénéisation, mais avant tout en matière d'échanges de bons procédés entre lieux de formation, et sans doute surtout de moyens pour assurer un standard minimum, afin que certains Etats ne soient pas contraints de limiter la formation pour cette raison. Le problème est que, outre la Constitution, les Etats sont jaloux de leurs prérogatives (liées à leurs spécificités locales, à la semi-souveraineté de leur espace politique, aux merdages réguliers du niveau fédéral -encore plus celui des grandes agences technocratiques que celui du Congrès), et le plus souvent à raison, l'Etat fédéral ayant tendance à se comporter comme si, dès qu'il aide au financement de quelque chose à hauteur de 1%, il lui faut 51% des droits de vote dans la gestion de ce quelque chose.
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Ce qui est ironique dans un pays où on ne peut pas dire qu'il y a une chose qu'on peut appeler "LA" police: il y en a une par ville ou comté, à laquelle s'ajoute une (en fait souvent plusieurs) police pour l'Etat, et évidemment les services fédéraux (FBI, USSS, USMS, DHS/CBP/ICE, plus les services d'enquête/police de divers ministères et services fédéraux spécialisés) qui n'agissent que pour un certain niveau et type de crime, dans des conditions spécifiques. Pour le reste, "la" police, c'est pas vraiment un tout: ce sont des réalités très différentes selon le lieu. Mais médiatiquement, dans les perceptions en général, "la" police aux USA est toujours plus jugée comme un tout unifié, homogène, identique partout, et chaque récit de bavure impacte l'ensemble... Des bavures qui pourtant, tendent en général à être surconcentrées dans un nombre très restreint de lieux.
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1 divorce pour 2 marriages? Dans la population noire US "indigène" (cad les "historiques", pas les récents immigrants, très différents), 3 enfants sur 4 grandissent sans père. Les taux de divorces sont assez hauts, mais plus simplement, il n'y a que rarement un mariage en premier lieu. Tu crois que Mr Blake (le "flingué") a déjà mis la bague au doigt d'une fille? Schéma malheureusement trop commun pour ce genre de profil: il doit avoir plusieurs enfants avec plusieurs femmes (le terme est "baby mamas" aux USA), dont il ne s'est que rarement préoccupé. Au moins, cette dame là, si elle semble avoir fait quelques choix douteux (notamment en matière de mecs, surtout pour avoir des gamins avec), avait l'air de s'occuper de ses gamins et de vivre dans un coin pas trop pourri.
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C'était la voiture de son ex, dont il venait de voler les clés.
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J'avais vu passer ça, et j'y croyais pas.... Le pire étant, dans l'histoire, qu'il a sans contestation possible une plus grande légitimité à l'avoir qu'Obama qui, quand il l'a reçu (et après, d'ailleurs), n'a strictement rien fait pour le mériter. C'est pas pour faire mousser Trump: outre le faux semblant de Corée du Nord, et le retrait partiel d'Afghanistan, plus le refus de lancer des opérations de guerre contre l'Iran -là où, apparemment, il était fortement pressé de le faire, il a juste l'accord entre israël et les EAU (avec AS, Bahrein et Oman qui semblent suivre), ce que tout le monde présente comme un cap fondamental, mais dont perso je ne vois pas vraiment ce qu'il change de si gigantesque au plan de la paix dans la région. C'est toujours plus qu'Obama, notez bien, et c'est aussi nettement plus dans les clous de ce qu'est être censé être ce prix que quand ils le donnent à une personne sympa et télégénique qui a fait un truc de bien, mais sans grand rapport avec "la paix" (genre Malala: on sera tous d'accord que c'est une gamine admirable qui en a bavé et a été courageuse, mais je vois pas vraiment en quoi elle a contribué à "la paix").... Mais j'ai l'impression que ça en dit beaucoup sur la vacuité complète de ces "prix" et la réalité des groupes qui décident de leur attribution. Pour l'anecdote, afin de situer la réalité des niveaux de risque pour ce groupe ethnique: il y a eu environs 4000 cas de lynchage de noirs (1500 blancs sur la même période) aux USA entre la fin de la guerre de Sécession et le Civil Rights Act (environs 1 siècle). C'est entre la moitié et les 2/3 du nombre de noirs américains qui meurent annuellement de meurtres commis essentiellement par d'autres noirs (250 environs par la police, dont 20-30 non armés -ce qui ne veut pas dire "pas dangereux/violents"). Mais on peut construire un roman autour des gens abusivement tués par la police et dire que c'est un "système" et que chaque membre de ce groupe est littéralement en danger de mort à chaque instant (narration aujourd'hui encouragée et inculquée comme vérité officielle dès le plus jeune âge), et il est interdit d'évoquer la plus vaste réalité (qui d'ailleurs est l'origine première du problème autour de la police) sous peine d'anathème. C'est pas pour prendre parti pour qui que ce soit. Juste pour souligner qu'il y a comme un problème d'analyse à un niveau assez fondamental. Et l'appropriation de cette analyse biaisée par un sentimentalisme caricatural, un biais idéologique prononcé, et l'opportunisme politique, cause aujourd'hui un problème, voire une crise, majeurs dans la première puissance mondiale. Et les conditions sont maintenant tout sauf réunies pour aborder ces problèmes sainement. Ma seule conclusion? Caca zob.
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Mauvaise formulation: "con" aux USA, c'est le terme d'usage pour "prisonnier/condamné" ("convict"). Pour reprendre ce que je disais quelques posts plus haut, il y a des facteurs aggravants plus spécifiques (ou, en moyenne, plus fréquents) chez les noirs (en fait, la portion de la population noire qui cumule les désavantages: quartier pourri/dangereux avec sous-culture de gangs, pauvreté, destruction de la famille...): - en moyenne, quand un suspect est appréhendé ou un individu contrôlé, s'il est noir, il est beaucoup plus fréquent qu'il ait déjà un casier judiciaire chargé (en moyenne, par rapport à un blanc ou latino, même à quartier de résidence équivalent en terme de danger/problèmes) et/ou un mandat d'arrêt en cours. Ce seul élément multiplie les chances de mauvaises réactions et de situation qui dégénère en violence, soit par panique (stupidité, réaction instinctive, peur d'une peine plus lourde à cause des antécédents/récidives), soit par calcul (mieux vaut le risque que la certitude de la tôle) - la sous-culture "ni**er" qui (comme d'autres ches certains blancs et latinos) incite à l'antagonisme aggressif et à la violence, surtout quand confronté aux autorités, et il n'y a aucune éducation à des gestes et réactions pourtant basiques (obtempérer, avoir des gestes lents en présence de flics, être calme, la fermer...). Donc plus de chances qu'une interaction se passe mal. - la présence disproportionnée de cas sociaux, de traumas, de cas psychologiques (absence de structure familiale/communautaire), de gens pas forcément très futés/éduqués... Dans les zones déshéritées et dangereuses de toutes ethnies est en soi un facteur multiplicateur pour des interactions avec la police qui dégénèrent, même s'il s'agit à la base de situations banales (disputes domestiques, engueulade sans grande portée...). Putain, je ne suis plus les médias français depuis trop longtemps.... Il se passe quoi chez RMC, ces temps-ci? Pourtant j'y ai fait un stage longue durée... Mais il y a longtemps.
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Ca, j'ai vu des affirmations que c'était le cas, avec beaucoup de bruit médiatique (qui, ces temps-ci, passe pour de la "crédibilisation"), et pas vraiment de preuves, surtout quand on parle de termes chargés comme "miliciens" qui sont automatiquement assimilés à "extrême droite" par les médias, là où il n'y a (s'il y a une telle présence) souvent que des gens du coin qui essaient de remplir le vide laissé par une police/des autorités absentes. Ca, dans bien des cas, c'est plus ou moins vrai... A noter cependant que cette "culture" est avant tout de la responsabilité des politiques (à commencer par le District/City/County Attorney et le maire) qui sont ceux qui ont un réel pouvoir en la matière. De mauvais flics se protégeant mutuellement ou contraignant la majorité des autres, et de leur syndicat, à les couvrir, ne peuvent rien s'il n'y a pas cette couverture en premier lieu: l'omerta professionnelle est tout sauf étanche, et il y a plein de courroies et canaux pour la contourner. Mais pas si "le haut", cad le niveau politique, ne cautionne pas (sauf, j'imagine, dans les très petites villes, où ces choses sont plus informelles et dépendent plus de quelques individus). Or, ce sont les flics qui sont blâmés, et les politiques qui se défaussent sur eux. Ce qui ne me laisse pas penser qu'aucun de ces problèmes sera résolu. Les mêmes politiques qui ont favorisé ce blocage et ces divers niveaux d'impunité (souvent plus par un mélange de lâcheté, d'incompétence, de je m'en foutisme et de calcul de court terme, plus que par un plan concerté) vont à l'avenir rendre la mission policière encore plus impossible (corsetée dans des tonnes de réglementations contradictoires et irréalistes, le tout avec des budgets insuffisants et peu de changements techniques prescrits et/ou financièrement possibles), tout en posant encore plus en "gens qui demandent des comptes et ne plaisantent pas avec la transparence". Soit une bonne évasion de responsabilité. Avec des résultats prévisibles sur la sécurité. Le problème est que, comme les syndicats d'enseignants aux USA, ceux de flics sont pris entre "a rock and a hard place": les "tentatives de réformes" sont souvent des trucs démagos et/ou excessifs, qui rendent la mission policière impossible tout en étant souvent à côté de la plaque techniquement là où elles sont censées améliorer les choses... Et il n'y a pas d'alternative. S'y ajoute un niveau plus ou moins significatif de corruption/pourriture interne (entrisme, omerta, protection des siens...) qui a aussi sa propre logique de fonctionnement. Résultat, la mauvaise foi et le sens de l'auto-préservation des deux parties sont si puissants qu'ils rendent l'espace de négo impraticable: les flics ont peur d'être de la chair à canon sans capacité de dire non à quoique ce soit, tout en voulant préserver/avancer leurs avantages, les politiciens espèrent se défausser de tout sur eux tout en ayant (illusion) un niveau de paix publique/sécurité idéal. De la même façon, les syndicats de profs s'attachent à des privilèges contestés (comme la "tenure", devenue iconique dans ce débat) et à l'absence totale de transparence interne (corruption, absence de pluralité d'opinion, idéologie dominante très forte) parce qu'ils ont les boules (légitimes) de perdre tout pouvoir de négo (comme les syndicats policiers). Et aucune des parties en négociation n'a de raison de croire à la bonne foi de l'autre, ce qui, des deux côtés, écrase ceux qui veulent de vraies réformes utiles. Juste une note: encore une fois, ce n'était pas SA voiture. C'était celle de la nana, dont il venait de voler les clés. Ce qui tend à rendre plus douteux le fait qu'il avait un "quelque chose" à aller chercher dedans. Surtout quelque chose qui serait bien en évidence, cad placé récemment; si c'était au fond d'une boîte à gant, placé là à une date antérieure, quand les relations du couple étaient moins mauvaises, ce serait une chose, mais là... Ca, à ce stade, c'est quasi garanti: on est plus du tout dans le domaine d'un quelconque attachement à la vérité, ou d'un souci réel pour les protagonistes humains d'un tel événement. Tout n'est qu'un outil pour le tribalisme, et encore plus pour les organisations (médias, "advocacy" groups et autres profiteurs/exploiteurs, idéologiques, médiatiques, politiques et financiers) qui vivent de ces polémiques et les utilisent pour leurs agendas. Et qui se foutent totalement des dégâts qui arrivent, y compris ceux subis par les populations qu'ils prétendent défendre. C'est pourquoi le cas du procès pour le flic de Minneapolis responsable de l'événement "originel" est intéressant; les charges retenues contre lui sont absurdes, et ont été portées par un procureur qui est soit trop zêlé, soit idiot (à force de pensée démago), soit très calculateur. Parce que l'importance de ces charges (qui essentiellement clament la préméditation) offre une grande chance que le dit flic s'en sorte. Ce qui déclencherait l'apocalypse. Alors soit le dit procureur désire cette apocalypse pour des motifs idéologiques/politiciens, soit il a complètement merdé.
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De ce que j'ai compris, après avoir vu des commentaires/analyses contradictoires dans des médias d'opinions diverses (mais qui se penchent sur l'examen de la situation, pas sur le fait de pousser une narration... Ce qui exclue presque tous les grands médias), il semble établi que ce "quelque chose" était un de ces couteaux (je ne suis pas sûr du nom spécifique; karambit, je crois) courbes et courts, presque en forme de crochet. Il semble l'avoir eu en main avant de se faire abattre, et l'avoir laissé tomber sur le plancher de la bagnole (où il a été retrouvé), quand il s'est fait tirer dessus. La chose serait confirmée en plus par le témoignage d'au moins un des types ayant filmé l'altercation, qui dit avoir entendu les flics dire "drop the knife". Rappelons par ailleurs qu'il serait étrange que le couteau de Blake ait été dans la voiture, vu que.... Ce n'était pas la sienne et qu'il était essentiellement en train de la voler (pas sa première fois dans ce registre) à son ex à qui il avait déjà piqué les clés du véhicule. A ce stade, on se situe dans un contexte où il l'a visiblement emporté physiquement sur les flics, et où il s'est fait tazzer 2 fois sans effet notable, ou en tout cas suffisant. Je suis aussi d'accord que 7 balles, c'est délirant, et que même tirer soit hautement contestable, mais dans la situation des flics, à cet instant précis, il semble manquer une capacité pour le forcer à obtempérer (rappelons que les flics étaient là sur appel de l'ex de ce type, qui'il avait violée et frappée à de nombreuses reprises avant même leur interaction de ce jour): on peut tous être d'accords, je pense, pour dire que l'entraînement physique des flics (forme physique ET corps à corps) est hautement insuffisant, et à soi seul, une bonne préparation aurait eu une bonne chance de produire une autre issue à cet événement (et sans doute à bien d'autres comparables), mais en l'état des choses, je dirais qu'il manquait à ces policiers une gamme d'options, ou au moins une, entre les non létales et la létale (l'autre solution c'est quoi? Le laisser partir, avec la bagnole volée et 3 gamins dedans?). Et ça, c'est pas eux qui en décident: ce sont, bien en amont, la sélection et l'entraînement des flics, donc les budgets dédiés, les politiques suivies, la doctrine.... Soit la responsabilité des politiciens, ce qui inclue de facto les hauts dirigeants de la police locale, qui, passé un certain rang, sont plus des politiciens avec des uniformes que des flics montés en grade. Quoiqu'il en soit, passé le stade des tentatives infructueuses d'immobilisation/menottage, et celle du tazzer, il reste quoi? Le laisser partir? Est-ce que le tir dans la jambe ou autre partie non mortelle (sauf à toucher la mauvaise artère) est une pratique recommandée/recommandable? Faut-il réessayer aussi longtemps que possible la lutte physique? Y'a comme une étape qui manque. Ou une capacité.
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Non, apparemment, sur la vidéo, il avait bien le couteau en main, qui est par la suite tombé dans la voiture quand il a été abattu (Dieu seul sait pourquoi il est allé vers une porte arrière de la bagnole), après avoir d'abord (victorieusement) lutté manuellement avec les flics, puis été tazzé sans effet notable, ce qui m'intrigue: je croyais que les tazzers étaient régulièrement pointés du doigt car trop puissants et dangereux. Ca, c'est le pur truisme qui a été drillé dans les opinions-réflexes depuis maintenant très longtemps: quand la victime est blanche (surtout quand c'est un mec) et tuée par la police ou un criminel, il faut vraiment des circonstances absolument exceptionnelles, un cas caricatural d'abus d'un niveau inouï, pour qu'un média s'y intéresse, même pendant 1 seconde. On ne signale d'ailleurs jamais la couleur de peau quand la victime est blanche ou que le tueur est noir: codes journalistiques en vigueur. Les seuls cas de médiatisation d'une victime blanche qui ne rentrent pas dans cette logique seront ceux qui arrivent à une femme ou une gamine, de préférence dans un quartier tranquille et riche. Il semble avoir été établi assez sérieusement que, à situation égale, les flics tendent à hésiter un peu plus à tirer quand un suspect non armé est noir que quand il est blanc ou latino... Précisément parce qu'il y a des problèmes médiatiques quand ça arrive. En revanche, les mêmes travaux signalent que les suspects appréhendés noirs qui ne sont pas tués ou blessés lors d'interpellations (cad l'immense majorité des cas) tendent à être traités plus brutalement. Mais même là, la raison principale n'est pas forcément le racisme ("systémique" ou non), mais plus simplement le fait qu'il y a une forte culture de résistance, de belligérance, dans la portion de la population noire qui concentre tous les problèmes et les interactions avec la police (que revendique par ailleurs, comme "outil" identitaire, une plus vaste portion des noirs US, surtout les jeunes, qui n'a jamais affaire à la police): c'est la contre-culture des (auto-revendiqués) "ni**ers" qui s'est construite en opposition totale à ce qui est présenté comme la "société blanche", et incite à bien des comportements antisociaux et contre-productifs, comme le dénigrement collectif du travail scolaire (qui contraint les bons élèves potentiels à glander et mal se comporter) et le refus d'obtempérer quand un policier donne des consignes, ce qui à son tour multiplie à l'extrême les chances que les interactions avec la police, même des contrôles de routine, dégénèrent et deviennent violents. Ca, et le fait que la majorité (quelle que soit la couleur de peau d'ailleurs) des groupes avec lesquels la police a le plus de chances d'interagir ne sont pas forcément constitués de la partie la plus maligne ou raisonnée d'une population. Pour la note, les mêmes problèmes de comportement se retrouvent dans certaines portions de la population latino (plus précisément: disproportionnellement les Mexicains, et de certaines régions bien particulières) et blanche (rednecks des zones rurales, surtout autour des Apalaches). Ce sont des sous-cultures très particulières, mais très puissantes dans certaines zones des USA, qui, entre autres choses, augmentent les risques de misère sociale, de violence et de rencontres avec la police qui tournent mal. On peut les regarder différemment, de très (trop haut) en fonction du critère de la race, qui me semble (et à d'autres) le moins pertinent pour analyser et trouver une solution. Mais c'est certainement le regard dominant dans le discours médiatique et politique US depuis longtemps, et l'échec patent et répété de cette analyse et des politiques implémentées et recommandées qui en découlent.... N'a apparemment toujours dissuadé personne de continuer de la même façon: au contraire, c'est même plus en vogue (et rentable pour certains, politiquement, médiatiquement, économiquement) que jamais.
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[Séries TV]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Une série en avance sur son temps: la déstigmatisation de la fellation, hétéro ET homo! Qu'on se rende compte. Le problème de cette série a été la division en deux périodes: pour ceux qui se souviennent, elle a commencé comme une minisérie avec un début et une fin. Celle-ci avait un vrai scénar, une vision, et des moyens (pour l'époque). Mais devant le succès, la prod a pas résisté et a décidé d'en faire une série... Et là y'avait nettement moins de scénar (et de talent dans le pool d'écriture, de délais pour écrire...;), de vision et de moyens. D'où le kitsch et une certaine.... Nullité. Cultissime. Mais nullité quand même. Pour une critique honnête, faudrait arriver à rester éveillé plus de 5 minutes devant un épisode. Jamais réussi. Donc si je faisais une critique de ces séries, je devrais faire comme si j'avais déjà vu au moins un épisode entier, ce qui n'a jamais été le cas. Le point est que, depuis une décennie, même le plus acharné des afficionados de séries ne peut plus browser l'essentiel de ce qui se produit, ni même, en fait, une partie un tant soit peu significative: on est à l'ère des niches de plus en plus séparées, avec désormais très peu de séries qui "transcendent" les divergences, voire barrières, entre publics, et deviennent des séries "communes" à la majorité des gens. Même Game of Thrones et des séries de ce niveau de notoriété n'ont pas été, au final, si partagées par tous, fut-ce au sein d'une même génération des pays occidentaux, ou juste de l'Amérique du Nord. Même les séries genre NCIS ou Law and Order (cad celles sur des networks -cad plus dispo pour un plus grand nombre- et qui ont des audiences encore supérieures à 10, voire 15, millions par épisode en premier visionnage -et plus en diffusion à 7 jours) ne rassemblent plus un pourcentage si important d'une même population pour devenir le sujet de conversation devant la machine à café. Le streaming est la poursuite et l'accélération d'un phénomène qui avait déjà commencé avec le câble/satellite et la numérisation: l'explosion du nombre de chaînes et de programmes, à un rythme infiniment supérieur à la croissance de la population et du temps d'attention dédié à la fiction audiovisuelle. Sans même compter que ce secteur a aussi la concurrence d'une autre forme de streaming: Youtube & co (la vidéo sur FB et Twitter, TikTok....), qui bouffent les PDM de la fiction. Donc l'audience est atomisée, et la production essaie de cibler ces atomes de façon séparée, l'immense majorité devenant des produits de niche. La surproduction est aussi, pour encore un moment, encouragée par la phase de primo-développement du marché du streaming dans laquelle on est encore: les places se conquièrent, Netflix est le monstre à rattraper, émuler, voire battre avec 190 millions d'abonnés dans le monde. Le second est Disney avec 50-60 millions (plus Hulu autour de 30), HBOmx est à 20-25, et Amazon Prime est difficile à évaluer vu la nature de son service (peut-être jusqu'à 150 millions abonnés au service, mais souvent pas pour la vidéo): les autres (notamment Apple, qui investit pourtant des fortunes) sont à des kilomètres derrière. Les sommes investies pour conquérir ces places sont faramineuses, les boîtes qui jouent sont énormes ou soutenues par d'énormes entités, et on va voir des quantités invraisemblables de trucs être produits pour encore assez longtemps, jusqu'à ce que certains s'effondrent, fusionnent, soient rachetés (CBS All Access risque d'être la première victime).... Bref, beaucoup de "dumb money", tout connement parce qu'à ce stade, et avec la facilité d'accès de l'argent (malgré la période COVID et la crise éco, et grâce à elle) pour ce marché que tous voient comme l'avenir, la seule stratégie envisagée est de se battre pour l'attention, de saturer l'offre (et surtout les grands noms, les licenses connues....), soit jeter tous les trucs possibles sur le mur et voir ce qui y reste collé. -
[BREXIT]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Attention culture! Celui-là? Mais faudra vraiment faire attention à l'organisation, sinon... -
[BREXIT]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Trop évident: on va se faire choper, et comme on l'a récemment évoqué, l'Etat français n'est vraiment pas bon quand il s'agit de faire du spin ou de la pub... Donc on va créer la surprise en créant ce camp.... Aux Kerguelens! Ils le verront trop pas venir! Mais d'un autre côté, la première partie de l'opération, c'est de leur faire quitter l'île. C'était tout le point de ce HS qui est autorisé vu que c'est un modo qui l'a lancé Y'a un trébuchet dans Citizen Kane? Ceci dit, pour revenir au sujet, maintenant que le trébuchet est sur la table.... On peut en bricoler un suffisamment gros à Calais? Juste histoire de voir.... -
[BREXIT]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu veux qu'ils vident les lieux? Tu prévois une opération de débarquement dans les îles brits? Comment l'appellerait-on? - Operation reverse Neptune/Overlord? - Operation 1066: le Retour - Operation (hommage à la culture locale) "Once more unto the breach" - Operation Nananananèreuh - (nom qui révèle la combinaison d'objectifs et la stratégie à l'oeuvre) Operation "qui va à la chasse..." Des retraités ? J'en connais encore qui comptent en anciens francs... -
[BREXIT]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Nope! Même si on sait que, quelque part... -
[Séries TV]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Un peu la même impression de langueur, de scènes qui prennent trop leur temps pour essayer de dire "attention, c'est super profond", et qui en fait se prennent beaucoup trop au sérieux. Bref, c'est un scénario plein de lui-même, mais qui en fait n'a pas vraiment grand-chose à dire, et se complaît dans un vaste et cher cliché tristouille, malgré tout le fric qu'il y a dans la production. Ridley Scott, en vieillissant, a l'imagination maussade et grise: c'est presque la planète des architectes (cf Alien) bis, avec tout l'amour qu'il semble avoir développé pour les paysages rocailleux et ternes, et les filtres couleurs bleu/gris taillés pour la déprime. -
Apparemment, la seule raison pour laquelle elle se serait auto-dénoncée, c'est parce qu'elle avait appris que quelqu'un allait le faire pour elle. Elle a donc pris les devants; en aucun cas cela a t-il été une crise d'ingégrité. Qu'on se rassure, ce truc là n'est pas en train de circuler: y'a que le Covid qui tourne en ce moment, donc vaccinés (aussi appelés "politiciens", militants, idéologues, zélotes de tous bords, avocats...) ou non, rassurez-vous, aucune chance d'attraper l'intégrité en ce moment. Beurk, manquerait plus que ça. Ah, celle-là.... Encore que certains doutent qu'elle existe, et personne ne l'a jamais réellement vue, même si beaucoup disent qu'ils savent qu'elle est là: n'est-ce pas là plutôt un cas de psychose collective persistante?
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Formulée ainsi, la chose équivaut à dire qu'anarchistes et libertariens ont gueulé, depuis toujours... "Metoo"! Mais bon, s'il faut en croire Rousseau, oui l'Etat nous a demandé notre consentement... Au temps de "l'état de nature", où un soi-disant "bon sauvage" (supposément notre ancêtre) d'éducation non spécifiée aurait signé (vraisemblablement sans avocat) un "contrat social" avec Mr l'Etat, sous les auspices d'un juge ou notaire lui non plus non spécifié. Un peu nébuleux, tout ça, mais en gros, c'est pour ça que tu paies des impôts et que le même Mr l'Etat fait des pubs de merde avec, alors ta gueule et raque ! C'est toujours la bonne réponse.
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#himtoo #balancetatruie La publicité en général est à chaque fois une tentative de tripotage des parties les moins nobles du cerveau, en contournant les centres de décision conscients et l'intelligence en général, soit tout ce qui peut créer du discernement et du consentement. C'est un peu tout le point: on n'en est plus aux pubs des premiers temps qui étaient juste informatives (c'est le produit, il coûte çi, et il fait ça) et enjolivaient un peu autour (de façon souvent rébarbative ou ridicule, on sera tous d'accord). J'aurais du noter le changement quand j'étais petit , quand un certain produit a commencé à prétendre qu'il lavait plus blanc que blanc . Ca aurait du nous faire tiquer .