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Mon BPCs adoré (si je peux me permettre ;)), jamais il ne m'étais venu à l'esprit de dénaturé la réussite de ce raid. D'ailleurs, heureusement que je l'ai cité, ce qui nous permet d'en apprécier la réussite. Mais je pensais surtout au fait que France et Espagne ait fermé leur espace aérien aux forces US. D'où le dispositif à mettre en place pour contourner nos deux pays et aller frapper la Lybie (et heureusement qu'il y avait mer et océan à survoler, cela aurait été une grande étendue de terrer, la situation diplomatique à régler aurait plus à Kafka).
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Je l'ai marqué dans mon long post au-dessus : réalité géographique et politique, voir le raid de l'US Air Force sur Tripoli.
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A voir si ce bébé emporte assez de charge pour se faire craindre.... Sans compter que la violation doit être su des adversaires, et qu'ils ne peuvent rien y faire. http://www.theatrum-belli.com/archive/2010/07/07/vient-de-paraitre-le-meilleur-des-ambassadeurs-d-herve-couta.html
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Nous avons toutes les cartes en main pour construire deux nouveaux PA. Quelque soit la solution adopté pour le PA2, elle devra tenir compte du remplacement du CDG. Sachant que celui là est certes entré en service en 2001. Mais sa construction a commencé en 1987 et s'est achevé en 1994. Donc, les premiers éléments de la coque ont aujourd'hui 23 ans. Sur une durée de vie à atteindre de 40 ou 50 ans, ce n'est pas rien. Imaginons que le PA2 soit commandé "aujourd'hui", soit en 2011 après décision présidentielle. Et commence à être usiné en 2012 (c'est généreux, je sais). Retenons que la construction de la coque prendra deux ans et que sont armement prendra de trois à cinq ans selon les aléas. Comptons 1987 comme date de naissance du CDG, cela lui fera 28 ans en 2015 pour ses éléments les plus anciens. Alors que le PA2 en sera à l'an 1 (sans être en service). 28 ans sur 50 (en hypothèse haute), c'est très désagréable. Car on en serait condamné à ne jamais avoir de série de deux PA. Sauf hypothèses brésilienne, russe et anglaise. Ce qui amène un argument, pourquoi ne pas repousser le PA2 pour pouvoir faire une série à deux PA ? En attendant, nous pourrions continué à profiter des PA américains, voir anglais. Et développer d'autres solutions comme le prônent BPCs avec le BPC STOBAR. Il faut admettre que le PA sera coulé en situation trop chaude. Pendant la seconde guerre mondiale, les PA anglais, les premiers construit d'avant-guerre, ont été de grandes cibles des U-Boat. La majeure partie a été coulé très rapidement. Cela aurait été le même scénario pendant la guerre froide. Seulement, est-ce que cela a empêché les anglais d'en reconstruire ? Cela doit-il nous pousser à ne pas profiter de la puissance d'un PA en temps de paix ? Sachant que les Russes n'ont qu'un seul PA et que les anglais envisagent cette hypothèse. Que les brésiliens font avec pour l'instant tout comme les indiens. Voir les chinois (en attendant qu'il montre enfin à quoi servent tout leurs investissements aéronavals : leur "4 fameux PA" (Camberra, les deux Kiev soviétique et le Varyag).
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Avec le coût d'achat, le coût d'entretien, de formation, les infrastructures, etc... ? Pourquoi pas après un calcul complet. Mais je reviens à ma remarque sur le coût de la projection de puissance et le coût de la défense du territoire.
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Beaucoup, dont l'ancien PDG de DCNS, dise que le sous-marin est "The" produit commercial à forte valeur ajoutée. D'où l'intérêt de l'avoir dans sa gamme commerciale pour pouvoir compter sur la scène export. D'ailleurs, la majeure partie des contrats de matériels naval dit "de Guerre" sont des contrats de vente de sous-marins. Enfin, il faut voir qu'un chantier anglais (dont j'ai oublié le nom) présente son produit de sous-marin classique : le Vidar 36. Donc il est compréhensible que l'Espagne ait voulu gagner un niveau dans la hiérarchie en faisant cette manoeuvre. C'est de la prise de risque, si cela marche, les espagnols seront quasi à notre niveau et pourront compter sur leur propre réseau d'influence pour acquérir des contrats. Par exemple, en Australie il me paraît évident que les américains préfèrent que ce soit Navantia qui remporte le contrat et non pas DCNS. Mais si la tentative échoue, le résultat sera lourd à porter. L'Espagne ne pourra toujours pas concevoir de sous-marin seule. De plus, après cette façon de faire avec DCNS, je me demande (espère peut être) que Navantia sera boycotter sur la scène européenne. C'est toute la problématique de la concentration navale européenne, chacun espère le faire à son avantage. Cette recherche de l'avantage passe par ces pratiques là.
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Je n'ai pas dit faire un PH géant. J'ai simplement faire remarquer qu'avec 60 Rafale, l'escorte actuelle, et sans compte qu'il faudrait deux équipages complet, il y a de forte chance qu'un second PA soit gréer en PH comme antan. C'est quoi alors la diplomatie navale ? Faire des frappes ? Peu diplomatique. Tout l'intérêt du PA c'est son pouvoir de dissuasion. Que l'on ne vienne pas nous parler de SNA, c'est discret, voir secret, cela ne fait pas de diplomatie. Ni de frégate, dire qu'on a des missiles de croisières en silo c'est une dissuasion théorique. Avoir deux ou trois Rafale qui viole un espace aérien impunément, c'est un message de puissance. La diplomatie navale c'est de l'interaction avec des forces terrestres ? Un navire se rend dans des ports. Quand des navires indiens viennent à Brest par exemple, cela montre la capacité de la Marine Indienne à se projeter. De même que les chinois qui viennent à Toulon. De plus, votre propos rapporté à votre citation sur le CdG est incohérent : on est bien en présence d'exemple où le navire est destiné à faire relâche. Maintenant, si j'étais de mauvaise fois (et j'en suis bien capable), je vous ferais remarquer qu'on pourrait mettre quelques hélicos de manoeuvre sur le CdG avec un peu de troupe et on atteindrait votre vision de la diplomatie navale. D'ailleurs, cela retirerait quelques Rafale d'un PA, ce qui permettrait peut être d'assurer le service en mer de deux PA avec leur dotation Rafale "complète". La diplomatie navale ce sont tout les navires. Ils ont tous vocation à faire escale. D'où l'intérêt de choisir les lieux d'escale pour montrer la présence de la France dans cette zone. Montrer une frégate de surveillance sur les côtes d'un pays qui n'a que des navires de moindre importance, c'est de la dissuasion. 2002 c'est du passé ? Restons raisonnable s'il vous plaît. On ne construit pas non plus un programme sur le seul futur qu'on imagine. On a besoin de frégates aujourd'hui, on en aura besoin. Vous aurait beau appeler cela "Corvette" comme les F70 qui sont redevenu "frégate", vous ne tromperez personne. 2002, c'est paradoxalement aujourd'hui. Et c'est bien la preuve de la dissuasion que représente un PA avec un groupe aérien entraîner et à la pointe. Le nEUROn ne règle pas le problème de la projection de force. Philippe en a assez dit sur la problématique des bases. La Guerre du Golf est une référence à bannir, quand les américains pèsent de tout leurs poids dans une région où ils sont très, très présent, cela ouvre des portes. Souvenez vous de la Guerre du Golf III, les turques ont dit non au passage des troupes américaines via leur territoire, on en a vu les conséquences. D'où l'intérêt de la projection par voie aérienne et maritime. De plus, le coût du PA2 c'est un faux débat. D'une part, parce qu'on mesure le coût réel au coût entier du GAN (deux PA, frégates, SNA, avion, infrastructure, logistique, formation des pilotes... Etc). Et d'autre part, parce que 2 milliards sur 20 ans, c'est un ou deux Rafale par ans... Je vous propose de regarder mon post avec quelques exemples de coût de programme, cela réaffirme l'intérêt d'avoir des documents d'études financiers plus "intelligent" pour établir le coût réel d'un outil militaire. Une Brigade de l'Armée de Terre, c'est la somme des programmes qui équipent les soldats. Ce n'est pas le char Leclerc ou le VBCI seul, ce sont aussi les "programmes de cohérence". On cité le cas de la Guerre des Malouines. C'est aussi l'exemple que quelques avions seuls peuvent faire de gros dégâts. Je passe les problèmes opérationnels de la Flotte anglaise pendant le conflit. Mais personne n'est à l'abri d'une manoeuvre audacieuse. Et le problème du tir de saturation, c'est qu'il faut pouvoir approcher le GAN. Plus facile à imaginer qu'à faire. De plus, ne pas sous-estimez avoir le roi des Mers pendant les "périodes de paix". Etant donné que la Guerre dure bien moins longtemps que la paix pendant un siècle, c'est assez agréable d'avoir un grand moyen de pression pour amener l'autre à nos propres fins politiques. Le PA étant la menace d'agir par la force pour assurer le succès de notre politique (je ne fais qu'expliciter la fameuse citation de Clausewitz). On ne cite pas la possibilité pour les Rafale de frapper via des Rafale "nourrice" pour aller détruire ces objectifs. La chose n'est pas aisé, mais faisable. De plus, si le fait d'avoir un PA force les adversaires à se doter de tels moyens, ces formidables. Ils se dotent ainsi de leur propre ligne Maginot. Tout pays n'en a pas les moyens. Ce qui me permet de réaffirmer que le PA est le roi des Mers en temps de paix. Et ceux qui en ont les moyens, ce sont autant de moyen défensif qui ne seront pas consacré à la projection de force. C'est géniale, tout objet stratégique secondaire est ainsi sanctuarisé par le renoncement de plusieurs à projeter pour pouvoir se protéger. Le PA est d'une sacré puissance. Il faut distinguer la situation de paix (qui représente la majeure partie du temps, faut-il le rappeler ?) de la situation de guerre. En paix, ces moyens ne sont qu'une menace théorique. En temps de guerre, ce n'est pas une menace insurmontable. Mieux, c'est un coûteux investissement pour l'adversaire. Voir les post de Pascal sur l'aspet opérationnel du "tir de masse". C'est un sport "de riche". Et la dissuasion nucléaire ? Le PA sert plutôt souvent, il a servit entre l'Inde et le Pakistan, en Afghanistan, il a servit dans les Balkans (même si ce n'était pas une nécessité exclusive), aux Malouines, etc... La réalité géographique n'est pas la réalité politique. Ce que je veux dire, c'est que par exemple, même avec des Su-34 biplace partant de France, on ne peut atteindre tout ennemi dans un rayon de 6 ou 8000 km avec des ravitailleurs. Il faut traverser des espaces aériens. Voir le raid de Tripoli des années 80. Mon petit commentaire du dessus sur les réalités géographiques et politique. Il faut arrêt avec le rêve des ravitailleurs. C'est génial pour franchir un océan. C'est bien compliqué pour franchir un océan terrestre. Le rôle nucléaire du PA annexe ? Il peut se déplacer partout et peut très certainement porté le feu nucléaire de la dissuasion aéroporté beaucoup plus loin que n'importe quel Rafale ou Mirage 2000N soutenu par des ravitailleurs. Comparons le comparable. Observons donc la course au PA ou assimilé comme outils de projection de puissance par aéronef (car certains passeront par là avant le PA) en Asie (Inde, Chine, Japon, Russie) et en Amérique du Sud (Brésil). On peut trouver des accords : vous embarquez des avions sur nos PA et vous payez votre loyer. Cela sera possible si on règle la question de la défense européenne : un projet de société commun qui finira par accoucher d'une politique extérieure commune. Car, l'impérialisme sociétale, c'est devoir assurer les besoins en ressources naturelles d'une société pour qu'elle puisse prospérer. Cela suppose une diplomatie pour assurer notre approvisionnement pacifique et accompagné nos entreprises. Cela suppose aussi la force armée contre ceux qui feraient du chantage (cet impérialisme a été créer par Athènes il y a 2500 ans). En faisant un CHOIX (je l'ai écris en gros pour bien le souligner), certains pourraient inverser certains rapports de forces. Par exemple, en diminuant leur armée de Terre pour privilégier la projection par voie aérienne ou navale. Si l'Europe n'est plus menacé à ses frontières, pourquoi ne pas le faire ? Italie et Espagne pourrait s'offrir un GAN avec deux porte-avions. Cela suppose un choix stratégique avec des inconvénients ou des avantages. Tout est affaire de choix.
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Plaisanterie mis à part, c'est vraiment un argument à mettre en avant. L'Armement français ne met pas assez en avant ses évolutions dans la moindre consommation de carburant par exemple. Manifestement, le BPC peut devenir le couteau suisse de la Marine. La solution BPC/Dirigeable serait très intéressante. Surtout si, encore une fois, le BPC sert de navire-base. Et avec 11 millions de Km² (pour l'instant, nous avons une demande d'extention au Kerguelen), ce ne serait pas inintéressant d'avoir des dirigeables qui sont de véritable "AWACS économique". Sachant que sur d'autres sujets de ce forum, il est dit que nous n'avons pas les infrastructures militaires partout où on souhaiterait en avoir. Alors une base flottante, multi-fonctions encore une fois, c'est un progrès peu coûteux. Et dans ces différentes études prospectives, certaines options que nous exposons plaident pour 3 ou 4 BPC (voir 5 pour remplacer la Jeanne (outil de diplomatie tout court).
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Il existe un "célèbre" exemple qui avait été très repris à l'époque quand il avait été dévoilé. http://www.liberation.fr/monde/0109418331-la-france-entre-inde-et-pakistan NetMarine avait aussi évoqué cette affaire : http://www.netmarine.net/bat/porteavi/cdg/hist2002.htm De plus, la "diplomatie du porte-avions" ou le fameux réflexe du président américain "où sont mes porte-avions" sont aussi assez illustratif.
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Cela devient un très bonne exemple de la construction de plate-forme militaire avec les ensembles, sous-ensembles et composants existant sur étagère. Il ne reste plus grand chose d'Espagnol dans ce sous-marin. Il me semble que l'AIP était développé aux dernières nouvelles avec une entreprise américaine. Et sans compter que les capacité à construire les éléments de la coque et assembler le sous-marin ont été obtenu au près de la France via les générations S70 et Scorpene. Le S80 aurait-il dépasser le projet de sous-marin européen franco-allemand pour être le premier sous-marin euratlantique ?
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A mon strict sens personnel, vous partiez bien mais vous vous êtes égaré en cours de route : avec ou sans PA2, on a un seul GAN. C'était à peu près pareil du temps des Clem' et Foch. Le second étant "souvent" gréer en PH. Il n'est pas question d'avoir un deuxième groupe, mais bien que le premier soit complet avec un deuxième porte-avions. Ce n'est pas seulement une nuance de style ! Je conteste votre vision de l'utilité du CdG. Quand il parade autour de l'Iran ou autour des tensions indo-pakistanaises, cela fait souvent un drôle d'effet. Vous sous-estimez de beaucoup l'intérêt de la diplomatie navale. C'est un travail lent et patient. C'est ce qui caractérise le travail pour avoir une Marine. Sans compter qu'il y a les marines qui ont un GAN et celles qui n'en ont pas. Et d'autant que j'estime l'intérêt d'un BPC, en l'état actuel, la menace qu'il représente n'est pas comparable à un porte-avions. A moins d'en faire un LHD américain mais ce n'est pas leur état actuel. Mais si effectivement on devait faire le calcul du coût de "l'outil aéronavale", il faudrait compter : le prix des deux PA (pour la permanence), des escorteurs AA et ASM (en nombre suffisant pour assurer la permanence), des avions, des SNA (en ayant en permanence un SNA)... Et sans compter le nombre d'hommes nécessaire ou leur formation, l'entretient du dispositif, la logistique... Etc. C'est le genre d'étude chiffré qui manque tant... De même qu'il faut faire ce genre de calcul pour une Brigade : il ne s'agit pas de donner quelques FAMAS ou VAB, il y a quelques "programmes de cohésion" à mener.
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Programme SMF (SNA Suffren) :8,6 milliards d'euros ; Programme Rafale : 35-40 milliards d'euros environs selon la Cour des Comptes (et selon les années et la réévaluation) ; Programme Scorpion : 20 milliards d'euros sur vingt ans ? Programme FREMM : 7 milliards d'euros pour 11 navires ? (Il me semble que la Cour des Comptes en a donné sa vision mais je ne l'ai pu sous la main). Programme PA2 : 2,5 milliards d'euros (en HT, et juste le prix du navire). Bon, avec ces quelques exemples du jeu "qui a la plus grosse", on supprime quels programmes pour éviter le gaspillage ? A moins de réviser le calcul des coûts d'un outil militaire (comme une Brigade, un Escadron, un GAN), le PA2 ou le PA1 ne sont pas nos équipements les plus coûteux.
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L'Andrasta de 855 tonnes environ a le profil pour la guerre littoral et les eaux resserrés, et les clients peu fortunés ou n'ayant pas encore eu de sous-marinade. Mais bien des marines potentiels pouvant l'acquérir ont préférer les modèles classiques, de la gamme au-dessus. Surtout, ces choix se sont fait alors que le renouveau des sous-marins de 1000 tonnes n'existaient pas. D'où la course aux sous-marins en Asie du Sud-Est. Mais c'est une autre histoire. Concernant les marines Canadienne et Australienne, sans ambition stratégique, elles restent un outil respectable (et encore...). Je concède que le débat sur les pays émergents est sujet... A débat. On verra bien qui continuer la course à la puissance au fil des ans. Concernant les cibles potentiels de vente de FREMM italiennes, il y a l'Algérie. Anglais, français et italien sont annoncé dans ce contrat mais il semble gelé depuis quelques temps. L'Italie n'est pas donné vendeuse de frégate en Inde car cette dernière soit les achète en Russie, soit les conçoit elle même dorénavant. Sinon, c'est un peu le calme plat.
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Je comprend parfaitement ce qui est exprimé et le défaitisme ambiant, dont certains voit ses racines plongées dans la défaite de 1940. Seulement, il est question d'un plan naval brésilien qui a le potentiel de supplanter les deux Royales européennes. C'était le cas des Etats-Unis fin XIXe, début XXe. D'ailleurs, Samuel Huntington (le Choc des civilisations) voit le Mexique devenir une grande puissance dans 20, 30 ou 40 ans. Les japonnais ont leurs programmes spatial, aéronautique, nucléaire et sont actuellement en train de "débrider" (ah ah :oops:) les limitations pacifistes de leurs constitutions. Ils sont au seuil d'acquérir des "armements critiques" comme les porte-aéronefs. Voir leur deux porte-hélicoptères qui sont difficilement classable dans une stratégique purement d'auto-défense. Attention, je ne citer que l'exemple Athénien. Je ne me prononcé pas pour une nouvelle stratégie économique (et le foie gras peut être un produit à valeur ajoutée). La comparaison avec la gestion financière française du programme FREMM sera intéressante. Surtout que cela pourrait redonner de la vigueur aux industriels italiens sur l'export. Tout ceux là cherche surtout (en priorité) des sous-marins comme pièce maîtresse de dissuasion navale. Il suffit de voir les derniers contrat en Asie du Sud-Est : sous-marin, sous-marin, sous-marin, etc... Et l'Italie en construit sous licence allemande. Mais je ne crois pas (et sans avoir lu le contrat) qu'il y ait une possibilité que l'Italie puisse en vendre à l'export. Il y avait un projet russo-italien de sous-marin de 1000 tonnes ("Andrasta-comme") mais il est un peu passé à la trappe.
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On peut assurer sans trop de risque que la hiérarchie mondiale se modifie. Vu les ambitions brésiliennes, le réveil sera douloureux en Europe. Attendons que les armées indiennes, chinoises et autres soient modernisé, ce sera encore douloureux. L'intérêt de renégocier des situations existantes, comme ce traité, dépendra des nécessités du moment selon le point de vue de certaines nations. L'extension territoriale française au Kerguelen, c'est tout simple. Je parie que vous en devinez la raison. C'est tout noir, sa sent mauvais et tout le monde en veux ! Plus sérieusement, il se pourrait qu'il y ait d'importantes (tout est relatif à ce que l'on trouve d'important) réserves de pétrole, de gaz et autres. Et cela nous permet de nous affirmer et vis-à-vis de l'Océan Indien, et vis-à-vis de notre position Antarctique. Sur St Pierre et Miquelon il ne faut pas chercher midi à quatorze heure. De l'historique que j'en ai lu, la réalité c'est qu'on ennui fortement les canadiens anglophones. Dès la seconde guerre mondiale il souhaitait annexer notre île purement et simplement. Le fait est que cette petite île contrarie le domaine maritime canadien dans une région très poissonneuse (à l'époque cela était). Donc tout le combat franco-canadien a été pour le premier de pouvoir étendre le domaine maritime française au large de cette île et pour le second de faire prévaloir son propre domaine maritime pour empêcher la France d'avoir une aire significative. Notre domaine maritime a St Pierre et Miquelon n'est pas grandiose aujourd'hui. D'où tout l'intérêt de faire corréler le développement d'une marine avec son développement économique avec l'étranger d'Outre-Mer. Les Athéniens l'avaient bien compris il y a 2500 ans quand ils ont préféré laissé à d'autres le soin de produire du blé pour que eux produisent des denrées à forte valeur ajoutée sur leur sol. D'où les développements navals brésiliens, chinois, indien, coréens, japonais et de toute l'Asie en générale. Les uns protègent leur impérialisme, les autres s'en gardent comme le Vietnam, l'Indonésie, Singapour, la Malaisie, etc.... D'où le potentiel de vente pour de FREMM pour l'Italie. L'Inde construit ses propres frégates. Mais l'Air Defense Ships est directement dérivé du Cavour. Et vu les ambitions brésiliennes, il y a beaucoup de possibilité avec de deux à quatre porte-avions.
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Avec de la chance, le prochain intervenant va retrouver mon petit document. Nos deux collègues précédent théorisent le mouvement des Rafale sur le PA. Notre ami ARPA nous fait l'histoire de l'aviation embarqué. Un régale ! Merci !
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Ah je confesse que c'est mieux avec une référence. Si vous m'accordez un peu de crédit, ce n'était pas Tiercé magazine. Mais cela provenait d'un document un poil plus sérieux. Si jamais je retrouve une quelconque confirmation, ou infirmation, de ce que j'avance je le note et je vous le présente ! Et c'est donc tout l'intérêt d'apprécier les recherches américaines pour améliorer la combattivité et "productivité" du PA comme système d'armes. Mais cala un très grand coût, même rapporté à notre échelle.
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Mais cela fait 6 ou 8 milliards de dollar l'unité ! Même rapporté à l'euro et à nos choix techniques propre... On va tellement concentré notre puissance qu'on aura plus qu'une seule plate-forme. Et encore ! D'autant que j'avais lu qu'en condition de "guerre", si besoin était le CdG pouvait bien monter à 50 Rafale.
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Les projets brésiliens pourraient fouler allègrement au pied la Convention de Montego Bay de 1982 sur le Droit de la Mer au passage. Mais le pôle sud se réchauffe. La France, par exemple, étend discrètement sa souveraineté sur les eaux autour des Kerguelen suivant les règles de la conventionné mentionné plus haut (extension le long de la dorsale océanique). Une fois que chacun aura pousser sa position actuelle au maximum. il se poser la question de savoir s'il faut casser le traité de 1976. Tout dépendra des nécessités économiques. D'ailleurs, à ce propos, cela n'empêche pas le Brésil d'affirmer ses ambitions. Et ce traité a été imposé par les puissances de 1976. En 2026 (à tout hasard), ce ne sera pas la même hiérarchie. Je ne crois pas qu'il faille dire que le Brésil souhaite faire la guerre. Plutôt qu'il construire son impérialisme : des ressources à puiser à l'étranger et protéger leur importation pour que la société brésilienne prospère. Cela passe par un complexe militaro-industriel indépendant (à terme). Aujourd'hui le Brésil étend son influence sur l'Ouest africain et participe à la crise iranienne. Il vise le pôle sud. D'où mes remarques sur ses voisins gênants. Le Brésil ne fait qu'acquérir une Marine respectable. Et acquérir les moyens pour soutenir son rang de puissance émergente. D'où l'achat de FREMM italienne.
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http://www.corlobe.tk/article15875.html C'est un article qui a été confirmé ici ou là par des contrats (de frégates italiennes au hasard) ou des capacités brésiliennes (aéronavale, ex-Foch). Le Statut naval brésilien est officiel. Il est peu commenté en Europe. Pourtant il affirme bien que le Brésil pourrait dépasser Royal Navy et Royale française au train où vont les choses. Je dois rappeler que le Brésil a découvert des réserves d'or noir, soupçonné depuis les années 70, qui chiffrent à au moins 33 milliards de baril (un baril fait 57 169 litres environ, ça en fait des calculs du café du commerce pour rêver). Ce statut naval est la stratégie des moyens qui correspond à la stratégie générale que je tente de définir en-dessous : la défense "l'Amazonie Bleue". J'ai décris dans ce sujet que le Brésil, et l'Argentine, et le Chili, ont des prétentions territoriales sur le pôle sud. Ces prétentions pour le Brésil, "Amazonia Azul" (dsl pour les fautes d'orthographes), passent par une continuité de son espace maritime de ses côtes jusqu'au pôle sud. Ce qui inclut le bras de mer au sud du Cap Horn. Et il existe deux puissances gênantes à ces projets sud-américain : l'Angleterre et ses nombreuses îles qui sont en travers de ces prétentions, et les Etats-Unis qui refusent par constante géopolitique qu'une puissance puisse dominer ainsi un espace de circulation au nom de la liberté de circulation sur les mers. Alors oui, ils comptent bien évincer Etats-Unis et anglais. La guerre des Malouines a aussi montré que le Brésil soutenait l'Argentine. Encore aujourd'hui il le fait. Pour tout ceux qui veulent suivre ce dossier, le blog Ice Station Zebra se fait l'echo de toutes les dépêches de presse ayant trait à ces sujets. Pour d'autres sources, il suffit de se renseigner sur le concept "d'Amazonie Bleue" pour comprendre l'enjeu géopolitique.
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C'est vrai que le Kitty... Mais l'ex-Hermès aussi... La mauvaise fois arrive... Ce n'est même pas vrai, le Rafale n'est pas low :oops: Surtout à comparaison de système d'arme, mais on ira se battre là-dessus sur le sujet dédié ;) Enfin, je n'aimerai pas laissé croire que je pense que la domination russe serait finit. Mais la quasi-monopole russe laisse la place à d'autres partenaires (comme au Brésil ou dans le Sud-Américain dans les sous-marins).
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Ils vont recevoir le Gorchkov, l'Air Defense Ships dans les deux ou trois prochaines années. Ils cherchent à faire un Air Defense Ships de plus. Et on les donné acheteur d'un des deux CVF britannique ! D'où l'intérêt de parler de l'Aviation embarqué, surtout si l'Inde multiplie le nombre de porte-aéronefs, voir de porte-avions. Cette dernière possibilité serait confirmé par une version navalisée du PAK-FA. A moins que cette dernière là puisse être STOBAR. Et faut-il parler de concurrence avec la Chine ? Cette dernière ayant déjà acheté quatre porte-avions pour la "casse" (le Camberra Australien, 2 classe Kiev et le Varyag). Et dans le but de construire des porte-avions. La Chine ayant noué des partenariats avec le Brésil dans la mise en oeuvre de porte-avions. La chose n'est pas si tranché puisque le moteur à poussée vectorielle de l'EF2000 a été relancé. Le Sea Gripen est en "route". Et BPCs fait la promotion d'un Rafale STOBAR. Dur de parler de version "low" de cette appareil tout de même. Cette appel d'offre met fin au monopole de Moscou sur les appareils embarqués. Et est-ce une mise au rebut du LCA ? En tout cas, l'Inde diversifie ses partenaires ! Je doute du F-35. L'Inde a déjà refusé le don du PA Kitty Hawk par l'US Navy, surtout qu'il fallait acheter un paquet de F-18 !
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http://www.corlobe.tk/article20227.html Qui parie sur une offre commune de la France sur des Rafale B, C et M et des Mirage 2000-9 pour compléter le parc pour avoir une armée indienne cohérente ? :oops:
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Regardez une carte du sud de la planète. Considérez la course à l'arctique au Nord qui bat son plein, demandons-nous si elle peut prendre dans le sud. Et vous verrez que le pauvre malheureux concurrent du coin, c'est l'Angleterre (et les Etats-Unis pour la liberté de circulation sur les mers). Certes, pour l'instant c'est un "Océan Bolivarien" en cours de constitution. Mais le pôle sud n'est pas bolivarien. Et certaines puissances européennes (dont la France) sont impliqué dans le secteur. Tout est affaire de course sur l'Océan... Entre la Chine et le Sud-Amérique, il y le Pacifique et ses archipels pour faire tampon. La question des MCdN pose la question de la stratégie du Brésil : isolationniste ou interventionniste ? Même si l'Italie plie ce contrat là, il restera d'autres escorteurs à construire.
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Ils produisent déjà par eux mêmes : - Contrat FX2 (où concourt le Rafale) : a construire sur place ; - Contrat de 50 hélicos de manoeuvre : à construire sur place ; - 4 Scorpène, 1 coque de SNA, une base (etc...) : sur place ; - Contrat de Frégates (en cours de négociations) : sur place... Etc... La notion d'escorteur est volontairement vague. Cela recouvre les croiseurs, destroyer et frégate. Voir les navires dit du second rang en France (Frégates LFL). Mince, vous venez juste de définir l'impérialisme économique : subvenir aux besoins de la société civile en sécurisant les approvisionnements. La situation brésilienne est un tantinet différent de celle de la Chine. Le Brésil a certaines ressources sur place (c'est la toute petite nuance, la Chine aussi vous me direz ? C'est vrai, en écrivant cela je bloquais sur le pétrole brésilien). Mais il commence à projeter son influence sur l'Ouest africain (et là on recolle tout beau à la comparaison). Les Océans sont un très grand champ de baille pour la dispute de très, très grandes richesses. Mais ce n'est pas une stratégie "spectaculaire". C'est un travail lent, d'endurance et de patience. Une maxime dit : "une Marine, il faut la vouloir beaucoup, et il faut la vouloir longtemps". A peu de choses près (un membre du forum à cette citation en signature).