Chronos

Ben euh. Le pitch ne semble pas forcément glorifier/justifier des cartons sur un policier. C'est... un polar. Apparemment il n'est ni réalisé (c'est un film de Placido, auteur du très regardable "Romanzo Criminale", ni produit par Kassowitz. Que le réalisateur incarne un tueur dans le film est sans incidence. http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Guetteur_%28film%29

Une opinion favorable à l'exploration spatiale et aux politiques la soutenant. http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/758424/pourquoi-investir-dans-l-espace.html

Aaaaah le hors bilan, cette hérésie. Les CDS sont hors bilan si mes souvenirs sont bons. Sinon une opinion de Martin Feldstein sur la Grèce et l'euro. http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/758290/martin-feldstein-therapie-de-choc-d-un-eurosceptique.html En Belgique et plus particulièrement en Wallonie, on souligne qu'il existe beaucoup d'argent, sous contrôle public et d'autres fonds appartenant aux particuliers que certains semblent juger bon de capter. http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/article/758247/nollet-on-peut-capter-de-l-epargne-des-particuliers.html

À ceci près que ce n'est pas la rentabilité qui est abordée mais le principe de subventionner un film ouvertement contestataire (le cas de l'ordre et la morale, le guetteur semble différent et Kasso si j'ai bien compris, n'y est qu'acteur...) voir de subventionner tout court. L'intérêt serait de forcer les réalisateurs et le monde de la production à réaliser de vraies approches tenant compte des perspectives de succès plutôt que de se reposer sur des subventions ou des quotas de diffusion. Après le cinéma étranger, américain principalement, est massivement subventionné de manière directe ou indirecte (collaboration moyennnant droit de regard sur le scénario) ce qui amènerait à un balayage pur et simple du cinéma français, qui ne survit que grâce aux quotas (le cinéma sud coréen présente aussi certaines de ces caractéristiques). Bref supprimer les subventions au sens strict n'apportera pas que des avantages. Les supprimer au sens large (donc les quotas aussi) c'est une destruction programmée ou presque.

Sur quels critères ? :O :O. Si le film est nul il fini en flop, à quelques rares exceptions (américaines) près. Ya qu'à voir le sort réservé à Forces Spéciales. Quelle raison pour l'interdire ? Pour Kasso j'imagine déjà la raison, il crache sur l'Etat, mais un tel motif d'interdiction me semble discutable. Si l'on est si inattaquable que cela qu'est-ce qui justifie que l'on interdise quelqu'un d'avancer une opinion fausse ou incomplète ? On ne sortira que renforcé du débat. Pour Besson j'avoue ne pas saisir. Et puis même le principe. Après qu'interdira-t-on ? Les livres ? Lesquels et sur quels critères ? EDIT : Pour FS, l'aide est biaisée. l'accès quasi sans limite aux moyens militaires est une aide en soi. Non, définitivement pas d'accord sur ces questions d'interdiction.

Il ne s'agit pas que de la presse mais de la population elle-même, premièrement, et du fait que l'Etat de droit n'est pas qu'une chose cosmétique qui fait bien sur la façade. Flinguer quelques gamins n'arrangera absolument rien. C'est un business qui apporte du cash, beaucoup, énormément, pour peu qu’on sache agir. La vérité est que les modes opératoires changeront après une phase de darwinisme. Le BOPE n'a rien résolu et ne résout rien au Brésil. Il permet juste de gagner du temps parce que les chefs n'ont soit pas d'autre moyen d'action, soit pas capable d'en imaginer ou de mobiliser les forces (politiques) nécessaires pour pallier le problème. Enfin ça permet d'aborder la question par le petit bout de la lorgnette. La police est corrompue alors créons une unité d'élite qui par son nombre même sera incapable de régler la question criminelle (y compris en exécutant...) mais surtout n'abordons pas le problème de fond : la corruption endémique des forces de police de Rio, la ville, de Rio d'Etat et de Rio, les quartiers. À côté du BOPE (qui fondamentalement n'amènera à la lumière du jour que dealers, camés et portes flingues) c'est surtout un autre bataillon, de types en costards, occupés à comparer les colonnes de chiffres, le niveau de vie et les revenus de certains qu'il faudrait. Le problème quand on suit ce genre d'argent, c'est que rien ne permet de savoir où ça finira...

Elle n'a qu'un avantage. L'accent de certains acteurs noirs devient compréhensible :lol: même si l'on perd des locution (notamment le "deh !" à la fin des phrases).

travail de fin d'étude. Manifestement un mémoire présenté en fin de master (je vois mal le sujet être abordé en rhétorique).

Bah quand tu interprète Joseph et que t'es géorgien aussi tout va bien quoi :lol:

C'est pas un de ces sites planqués sous une grosse montagne à la manière d'une base helvétique ?

Nondidju de mille millions de mille sabords à bachibouzouks, ça va saigner :lol: *Berzerker prend de la bière pour deux voir trois et s'assied tranquille. *

Donc dans l'attente d'un changement du système de formation (et donc de la loi, des règlements et de la volonté des gens élus actuellement aux manettes), on préfèrerait commettre une forme de suicide démographique ?

À tour de bras ? Le TN français assure à peine le renouvellement de la population... Enfin un moyen d'échapper à la sclérose est peut-être de ne pas avoir une population vieillissante transformant le pays en gérontocratie...

Sacré progrès en miniaturisation dis donc. Je savais pour les SJ des sub et me doutais bien qu'il devait exister des radars au service d'une batterie entière de pièce mais individuelle je pensais pas. Bref. Merci pour le renseignement.

Radar pour Bofors ? C'est le truc blanc sur la batterie à l'avant plan de la première photo ou alors le truc dans son shelter isolé sur la seconde (je ne mets pas de balise vu la résolution des images ça va flanquer le topic par terre en terme de fluidité) ? On voit bien les munitions sur la seconde d'ailleurs. http://2.bp.blogspot.com/-7PiVkf8Ul4c/Tp4FVomG2LI/AAAAAAAABzM/aP3FM5tGGmc/s1600/Armoured%2BQuad%2BBofors.jpg http://2.bp.blogspot.com/-TST7LY8cxo8/Tp4FqXtT6RI/AAAAAAAABzU/jXIANKChf4Q/s1600/Quad%2B40mm%2BBofors%2BRounds%2BOn%2BMount.jpg

Avec un gouvernail intact le cuirassé se serait réfugié en France sans souci, ce qui n'aurait pas changé le cours de la guerre, le bomber command s'en serait chargé. Les croiseurs de Cerberus pouvaient encore être camouflés, un cuirassé de 50 000 tonnes... C'est d'ailleurs cette avarie qui le renvoie vers le N-O droit sur les anglais. Il me semble en outre qu'à l'aide du code Enigma, les anglais vont démolir les pétroliers allemands et de facto détruire l'opération de course. Il me semble qu'un PA Essex c'était 20 minutes de DCA et puis fini. Cadence de tir énorme nécessite de gros stocks. L'avantage américain résidait dans ses chantiers et sa démographie aussi. Un cuirassé US était appuyé d'une belle palanquée de navires plus petits, de cuirassés d'escorte avec le PA. C'est un vaste système disposant d'un joli paquet de radars et comme le souligne Pascal, les CAP + l'incapacité nippone à renouveler l'aéronavale perdue. La flotte japonaise face aux USA était un fusil à un coup ou presque.

Le pays est globalement très montagneux et sylvain sur sa frontière terrestre la plus exposée (Nord) ce qui facilité fortement la défense et il me semble qu'on parle de gisements Off-shore donc marine et forces aériennes sont les cibles les plus crédibles. Le contentieux territorial le plus sérieux est en outre en mer.

Si on diminue les taxes on diminue les recettes oui. Sauf que ça implique qu'on accepte de réduire les dépenses aussi car il n'y a plus de recette "associée". Je mets des guillemets vu que l'impôt est réputé général. Diminuer les recettes signifie donc qu'on se prépare à réduire les dépenses sinon ça signifie qu'on scie la branche sur laquelle on est assis, à moins d'emprunter...

J'essaie d'expliquer et de comprendre les raisons ayant aboutis à une réduction du financement, pas à dénigrer la conquête spatiale. On peut tourner les choses comme on veut, une politique spatiale amène des développements technologiques non neutres en matière de puissance et l'ambition politique et médiatique est un élément majeur pour le financement de tels programmes. Je recommande le HS de Diplomatie sur l'Espace, vieux à présent mais peut-être peut-on encore le commander. Enfin une certaine position industrielle et financière, assurée par une sécurisation des approvisionnements (parfois par des moyens pas toujours nets dont aujourd’hui tout le monde se fout à l'exception des vétérans), n'est-elle pas le prérequis pour la conduite d'une programme spatial aussi ambitieux que tu le décris ? En dehors de ça je demeure un fan de SF spatiale et serais heureux qu'on reparte sur la Lune (en essayant d'y éviter une révolution si possible), colonise Mars, fonde Trantor et qu'on aille moissonner de l'Epice sur Arrakis afin d'assurer la pérennité énergétique de la préfecture d'Anacréon afin que les troupes locales puissent défoncer des arachnides. O0

C'est en effet un argument expéditif. Mais quid en stocks de munitions détenus en propre (l'affaire libyenne encore) et autres considérations. Je ne dis pas le contraire sauf qu'on doit être en mesure de se permettre de le faire vis-à-vis de ses propres partenaires (bref pouvoir écraser un peu leurs intérêts) et avoir les moyens de peser. Dans les théâtres récents à part la Côte d'Ivoire où la France avait-elle les billes pour peser seule ?

Réponse cinglante qui néglige peut-être quelques éléments. La réponse est très émotionnelle. La référence à l'absence de mandat est assez boiteuse car toutes les opérations citées ont des justifications juridiques et bénéficiaient d'accords tacites. À Bizerte la Tunisie viole un traité, l'intervention est un retour à la normalité. En Afrique, à chaque fois, il y a il me semble un traité d'assistance en vigueur. Le cas du Tchad est notable surtout que Goya l'aborde... Une intervention en Syrie sous ce mode ne serait possible que moyennant une reconnaissance du CNS comme seul gouvernement légitime et signature + ratification d'un traité d'assistance mutuelle (avec le débat parlementaire nécessaire...) pour rendre un appui légal : Bachar serait... un rebelle. Ceci dit, l'implication de la France dans le conflit pourrait théoriquement faire l'objet d'une motion onusienne appelant à la fin des hostilités. Improbable vu la position française mais cela signifierait que le droit de veto français ne servirait plus à valider une résolution autorisant une intervention mais à ce qu'aucune résolution interdisant la sienne ne soit prise. On change de paradigme. Enfin il ne faudrait pas négliger un précédent pour la France qui est Suez. C'est bien un exemple où la France tentât d'intervenir et où elle se fit remettre à la place qui était désormais la sienne. La fin du billet du colonel aborde la question. La France est une ex première puissance. Sa dissuasion conventionnelle souffre de déplétion. La référence à DG et à l'indépendance d'action est d'autant plus spécieuse que l'affaire libyenne a démontrée que la France avait besoin de l'appui d'alliés en matière logistique, informationnelle, et même numérique (nombre d'unités à aligner) même si elle fournit l'essentiel des frappes. La comparaison en valeur absolue des budgets est assez spécieuse. On parle de capacité de projection. Si elle est conditionnée au budget elle n'en représente pas la totalité. Enfin la France est déjà engagée sur d'autres théâtres, a des troupes prépositionnées ailleurs. Elle ne peut mobiliser tout son potentiel de projection à un seul endroit.

Aaah mais je suis prêt à aider hein

:lol: :lol: Certes mais l'approche serait très marginale par rapport à la criminelle. Dans les autres épisodes il y a des liens plus solides avec le monde politique, la presse ou les enfants. 'fin c'est dommage qu'ils l'aient pas fait.

Disons qu'elle explore bien davantage la thématique de fond et quitte la pure logique policière, ce qui la rend précieuse en effet. En fait une fois la troisième saison finie, on se demande comment passer à une autre. D'une certaine manière ils ont bouclés un cycle, l'histoire se répète, tout simplement. La suite, si elle est bien réalisée et tout aussi intéressante, ne parvient pas à boucler la chose de la même manière, elle le fait moins simplement je trouve. Les deux scénaristes avaient dans les cartons une saison supplémentaire sur l'immigration (introduit par le copain mexicain d'Omar en fait) mais ne savaient pas trop comment la rattacher à la criminelle si mes souvenirs sont bons. Excellente cette scène Rob1, merci de l'avoir postée. :lol: :lol: Je me souviens m'être sérieusement marré à la tête de McNulty. :lol:

McNulty, le Bunk, Ellis Carver, les espoirs de Stringer, l'incapacité d'Avon a évoluer, la même incapacité chez Marlo, Omar, Levi l'avocat, Bodie Broadus, Prop Joe, pour ne citer qu'eux. Et puis le célèbre Shit de Clay Davis. :lol: :lol: Que du bon malgré un léger essoufflement après la saison 3 (sa clôture sur un air de Solomon Burke marque une césure nette). Faut dire que c'était supposé s'arrêter là mais la chose fut quand même bien gérée.