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Tout ce qui a été posté par Chronos

  1. En soi, la FPU se perçoit comme une ONU spatiale avec un petit plus, et c'est bien tout son problème qui est très justement porté aux nues dans Deep Space Nine. Le changement de Timeline n'est pas choquant en soi, la série le faisait déjà de manière répétée et entretenait même un univers miroir. Pour le coup je n'ai vraiment rien à redire des uniformes de cette timeline. Cela ressemble enfin à quelque chose, exception faite des uniformes de la fin du XXIVième siècle (période DS9). L'aspect des klingons a toujours été compliqué, leur crédibilité en tant que faction également. C'est probablement le point noir de la série lorsque l'on compare aux autres grandes espèces (Romuliens, cardassiens, Ferengi, membres de la Fédération, le Collectif Borg, ou encore le Dominion).
  2. En effet, comment dire que ce n'est pas ce que j'ai écrit ? Ma foi c'est assez facile. Je n'ai jamais prétendu qu'il fallait confier les données privées de la population au privé. Simplement rappelé qu'il ne faut pas croire que l'Etat local va nécessairement représenter une quelconque forme de protection. Il pourrait même, au nom de la sécurité, se révéler bien plus dangereux. Un exemple : https://www.letemps.ch/monde/paysbas-batissent-un-surveillance-pauvres?utm_source=Newsletters&utm_campaign=c93d965669-newsletter_briefing&utm_medium=email&utm_term=0_56c41a402e-c93d965669-109917397
  3. Je suis d'accord sur le fond hein. Après l'anonymisation demanderait un gros travail en amont mais pourrait/devrait être faisable par le système hospitalier en fait. Cela étant, le secteur pharma et les bénéfices qu'il en tirerait ne suffirait-il pas à viabiliser un tel processus ? Après, s'agissant de cette question très précise (données médicales), l'entité la plus dangereuse me semble être l'Etat, surtout par chez nous. Sa propension à tout vendre, mettre en location ou que sais-je pour équilibrer des budgets imparfaitement gérés pourrait déboucher sur des combines peu reluisantes.
  4. En soi la CNIL avait été créée ensuite d'un scandal franco-français lié à des projets encore plus sophistiqué que celui de Google, le SAFARI (si si, ils l'ont vraiment nommé comme cela). https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_automatisé_pour_les_fichiers_administratifs_et_le_répertoire_des_individus Plus sérieusement, le plus difficile dans la réglementation/régulation de tels dispositifs est de trouver le juste milieu entre l'interdiction, le contrôle et la bride sur le cou qui serait laissée à des opérateurs privés. On peut déjà plus ou moins le voir avec le GDPR en Europe (pour le coup une vraie avancée législative) dont la mise en conformité pour tout ce qui n'atteint pas le stade de l'entreprise capable de se payer un juriste interne à plein temps et accessoirement spécialisé dans la matière représente une difficulté non négligeable, une source de coûts supplémentaires et constants (toute évolution dans le process, les services proposés nécessitant un réexamen) en plus d'une exposition à des sanctions prenant rapidement des proportions considérables. Et ce d'autant plus qu'il conviendrait d'y parvenir sans limiter le progrès technique induit du traitement des données. On peut difficilement nier, par exemple, que la médecine aurait à gagner du croisement des données de millions de patients.
  5. C'est un problème récurrent pour les actrices. Les acteurs masculins qui gèrent bien leur carrière peuvent cartonner tout le long car ils trouveront presque toujours des rôles adaptés au cinéma, et en outre plus aisément des premiers rôles. Une femme par contre a toutes les chances de connaître un passage à vide quoi qu'elle fasse une fois la trentaine passée avant de ravoir ses chances vers 40-50 ans. Bref, soit jeune, soit mûre. Ça plus le fait difficile à établir mais qu'on imaginera assez bien que refuser certains...arrangements avec tout qui fait office de "rain maker" dans le milieu ne doit pas aider la carrière...
  6. Par fonds de roulement, j'entendais celui du PIB national et donc incluant ce qui est généré à l'Est, notamment. Je suis loin d'excuser tout ce qui se passe. Le comportement du gvt fédéral canadien est assez étonnant depuis le premier mandat du PM Steven Harper. On dirait qu'ils marchent sur la tête à propos de tous les sujets, tous partis confondus. Pour la sécession, je n'envisageais pas l'annexion formelle à l'Union mais plutôt son absorption économique toujours plus importante au point que l'indépendance ne soit plus que de papier. Une relation USA-Canada en encore plus déséquilibrée.
  7. Le raisonnement habituel des régions/provinces excédentaires pour des raisons conjoncturelles (ici, des sables bitumineux qui ne peuvent performer que si la demande est forte et le prix du pétrole haut). En-dehors de ce dopant, Alberta et Saskatchewan sont..... des prairies et une part substantielle de l'immigration (venant de l'Est) n'y existe qu'en raison du pétrole et repartira vraisemblablement si les circonstances devaient changer. Quel avenir étatique pour de telles structures ? L'ancrage sinon le rattachement de fait aux USA serait rapide. L'excédant provient bien de là mais le fonds de roulement ne trouve-t-il pas sa source dans les provinces peuplées de l'Est qui ont encore de beaux fleurons industriels actifs et efficaces ? Cela ne change naturellement rien à la question des comptes publics québecois.
  8. Sarkozy avait clairement annoncé ce qu'il y aurait dans son traité simplifié et que le résultat serait identique dans ses effets au projet de Traité-Constitution. C'était juste limpide. Pour la légitimité du scrutin français, le vote n'est pas obligatoire en France. Cela a un impact. Considérant le pedigree politico-économique des promoteurs du Brexit, je peine à en trouver un seul qui ait eu les plus pauvres dans ses considérations. Le mouvement anti UE des anglais est au choix : - Un mouvement de droite libérale protestant contre l'excès de régulation bruxelloise de l'économie.... - Un faible mouvement socialiste globalement centré autour de Corbyn qui, dans les faits, veut la sortie de l'UE pour pouvoir imposer un régime socialiste (pas social démocrate, socialiste façon début du XXième siècle).
  9. Les conséquences économiques d'un hard Brexit étant bien plus dommageables pour le Royaume-Uni que pour le continent, il n'est guère surprenant que les personnes au pouvoir ayant encore un début de sens commun et moins sujets aux élucubrations de la presse grand publique tentent de réduire la casse. On se rappellera qu'au cours des trois dernières années, toutes tentatives du Royaume-Uni d'entamer des pré-négociations en vue de la conclusion d'accords de commerce à l'issue du Brexit se sont soldées par des échecs pour deux raisons : - Juridiquement, ils ne pouvent pas négocier tant qu'ils restent membres de l'UE ; - Économiquement et politiquement, le Royaume-Uni n'a d'intérêt commercial international qu'en vertu de son appartenance au marché unique (réponse formulée de manière peu diplomatique par les indiens et légèrement plus polie par les japonais, notamment). La publication des objectifs de négociation de la Maison Blanche en vue de la conclusion d'un accord de libre échange avec le RU une fois sorti devrait également mettre la puce à l'oreille. Ton raisonnement à propos du "chantage" ne tient plus à la minute où l'on prend en considération que la paix irlandaise dépend de l'absence de frontière "dure" sur l'île et le fait que l'Union européenne soit garante des accords du Vendredi Saint. Le problème de la négociation est bien que, côté anglais, il n'existe aucun plan cohérent de sortie de l'Union européenne comme les fuites de l'administration n'ont cessé de le démontrer au cours des trois dernières années. Les documents relatifs à l'opération Yellow Hammer issus de l'administration anglaise démontrent la chose de manière éclatante. Au passage, je n'aurais pas été hostile à un hard Brexit personnellement, pour peu que les trois dernières années eussent été consacrées à s'y préparer efficacement et de manière bien plus rapace quant à la captation d'intérêts économiques anglais. Ils veulent la jouer solo, néo-libérale et sans règles, ma foi, pourquoi pas. Ces considérations mises à part, en quoi un nouveau referendum serait-il, trois ans et demi après les faits, une négation de la démocratie ? Quel est le délai pour reposer la même question à la population une fois l'ivresse populaire retombée et que le choix a décanté ? Quel délai devrait-on laisser entre chaque referendum de manière générale ? Pourquoi devrait-on considérer qu'un referendum est final et éternel ? Ce qu'un vote a fait peut être défait par un vote subséquent en application de l'adage vieux comme l'Occident Lex posterior derogat priori. Cela fonctionne pour un Traité, l'action du Parlement, un Décret/Arrêté/Ordonnance, un contrat, pourquoi pas un Referendum ? Ces questions ne sont pas des boutades car les tenants de la logique référendaire ne répondent presque jamais... Mais les régionalistes ne sont pas opposés aux pouvoirs actuels de la Commission. Ils garantissent les libertés de circulation. Ils seront par contre opposés à leur renforcement qui serait difficile dans une Europe des régions. Cela ne veut pas dire que le projet régionaliste est intelligents ni que ses promoteurs ne sont pas un peu crétins ou trompent leurs électeurs (c'est toi qui le dit). Après tout, on peine à voir une quelconque réflexion géopolitique ou géostratégique chez ces gens... Cela doit bien avoir des conséquences... Ton explication relative à l'impossibilité pour une Région de pouvoir intégrer l'UE sans l'aval de l'Etat dont elle est issue est probablement l'explication centrale derrière le fait qu'aucune région autonome n'ait osé franchir le pas de la déclaration unilatérale d'indépendance. Je parle des.... gouvernements du Continent. S'agissant de la classe politique française, sa population l'élit régulièrement. On me rétorquera sans nul doute que le FN représente ce vote protestataire pour le regain d'une souveraineté. Quand je vois les pratiques d'emploi fictif, de détournements de fonds et de financement de la noria de micro partis visant à enrichir ses dirigeants, je ne me fais aucune illusion sur les intentions et la qualité du gouvernement qui s'ensuivra de l'élection éventuelle de ces gens. L'argument de la trahison du referendum de 2005 est une vieille lune d'une fraction de la classe politique française. Concrètement le vote a été suivi, deux ans plus tard, d'une élection présidentielle. Compte tenu de son organisation et de son caractère direct effectué parallèlement à des élections législatives, il n'est pas absurde de considérer qu'elles ont eu valeur de plébiscite. On se rappellera, à cet égard, que la question du traité de Lisbonne, projet personnelle porté par le candidat vainqueur, était l'un de ses principaux axes de campagne. Cette élection s'est également suivie d'élections législatives à l'occasion desquelles la France, une fois encore, a entériné le choix de l'élection présidentielle. Le peuple avait donc bien voté dans l'autre sens que son referendum, preuve s'il en est du caractère erratique de ce mode de suffrage. On relèvera, par ailleurs, que la volonté qui justifiait au XIXième siècle d'opter pour des régimes parlementaires à deux chambres et sans possibilité référendaire visait expressément à préserver la société des passions populaires et d'une résurgence de la Terreur. Peut-être que l'étude de l'Histoire moderne nous ferait du bien... L'UE a-t-elle dû manger son chapeau ? Ma foi j'aimerais savoir en quoi ? Quant au Parlement britannique, je doute fortement qu'il soit constitué d'européistes à l'heure actuelle et le blocage découle à l'évidence, pour qui suit un minimum ces débats, de querelles de politique intérieure et même, plutôt, de conflits internes aux partis en place.
  10. Je comprends très bien le raisonnement. Sauf que cela n'empêche pas la contrebande pour d'autres produits légalisés à l'instar du tabac et des spiritueux, pour ne citer qu'eux.
  11. En quoi cela empêcherait-il l'existence de réseaux de contrebande (en cas de came vendue trop chère) ?
  12. À ce jeu, les non germains ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Cela fait des décennies que c'est comme ça et personne ne semble même faire l'effort d'envoyer des personnes compétentes là où les vraies discussions se tiennent. La France est, à ce jeu, une grande spécialiste, et ce n'est pas que dans les institutions. J'avais déjà vu passer il y a quelques années des organigrammes des sièges détenus par les différents Etats européens dans les cénacles de décisions en matière de norme ISO. Grosse présence française à la présidence de comités mais on voyait les germains partout aux postes de secrétaires ou de toute position influant réellement sur l'agenda des réunions et déterminant qui tient la plume.
  13. En soi l'Union est garante des accords du vendredi saint donc sa position est juridiquement fondée. Le choix démocratique du peuple n'a pas été sabordé par l'Union mais par le gouvernement britannique lui-même, et le Parlement avec lui (le Parlement en a, en outre, juridiquement le droit, il aurait même pu ignorer le referendum sans que la Commission n'ait rien à y dire). L'idée que l'UK allait sortir de l'Union tout en conservant tous les avantages de sa participation était, en soi, on ne peut plus arrogante. Les continentaux, pour une fois en 500 ans, ne se sont pas laissé faire, et c'est très bien. On observera, par ailleurs, que la Commission et le continentaux n'ont pas appelé le Royaume-Uni a ignorer les résultats du referendum mais ont au contraire pressé l'UK d'initier la procédure de sortie dès qu'il était clair que la classe dirigeante entendait suivre la population. Une attitude réellement antidémocratique aurait été d'oeuvrer à maintenir un statu quo à travers des négociations éternelles sur un package deal de sortie pur et simple (on se rappellera que le deal actuel vise à instaurer une période transitoire durant laquelle on discutera de TOUS les sujets) qui aurait de facto maintenu l'UK dans le système jusqu'à la fin, avec la capacité de prendre en otage tout le monde lors de chaque conseil des ministres, chaque vote, chaque négociation, chaque conclave budgétaire. En fait, les britanniques sont confrontés au paradoxe des souverainistes européens. Ceux-ci ne cessent d'affirmer la souveraineté et l'indépendance comme concepts cardinaux mais le font d'une manière qui laisse entendre que leur affirmation est unilatérale, et n'appelle à aucune discussion, sous couvert de l'élection. Il n'en est rien. Les règles démocratiques d'un Etat ne le lient que de manière interne et l'engagement international d'un Etat est le fruit de l'action de son gouvernement. Le fait qu'il y ait eu un referendum, sauf traité contraire, n'oblige en rien un Etat tiers ou une coalition d'Etats à reconnaître son opposabilité. Ce n'est pas antidémocratique pour la simple raison que l'affirmation de souveraineté, bien que procédant d'une démarche unilatérale, est toutefois l'élément déclencher d'une dialectique, renvoyant immédiatement à la souveraineté des destinataires de ladite affirmation. En somme, le fait que le peuple anglais décide unilatéralement de faire sortir la Grande-Bretagne (n'oublions pas la réalité des mécaniques internes de cet Etat) de l'Union européenne n'impose en rien les continentaux de l'accepter à n'importe quelle condition. Ce faisant, les anglais ont initié un rapport de force bismarcko-westphalien avec le continent par lequel chacun peut faire valoir ses avantages : Le camps continental dispose de la taille de son marché, du fait qu'il est la raison pour laquelle le commerce britannique se porte comme il se porte, que l'industrie britannique fonctionne comme elle fonctionne, assure le cadre réglementaire de la finance européenne dans laquelle la City opère sans contrôle sérieux, et fourni un cadre législatif et réglementaire à l'industrie pharmaceutique anglaise, notamment. De son côté, le peuple anglais a un vote populaire, fondé sur une campagne de désinformation, de diffamation et ce calomnie, ainsi qu'une contribution nette au budget en matière de finances publiques (le fait que l'UK soit contributeur net sur le plan macro économique, compte tenu du comportement de son marché financier, mériterait d'être étudié plus profondément). Dans ce contexte, s'engager dans un match à 1 contre 27 avec un Parlement schizophrène n'est pas nécessairement une bonne idée. L'affaire du backstop n'est pas une négation de la souveraineté britannique mais l'affirmation de la souveraineté coalisée des continentaux en reflet de celle du peuple anglais. Évidemment quand le continent, pour une fois, sait ce qu'il veut, les choses deviennent plus difficiles... C'est précisément ce que je dis en fait. Les régionalistes européens n'envisagent pas leur indépendance en-dehors du cadre européen. Sans le cadre européen, le projet ne serait pas viable économiquement. D'ailleurs, si on compare les positions flamandes et catalanes, celles-ci ont un trait commun quant aux intérêts économiques d'une intégration dans l'Union : leurs économies portuaires, part non négligeable de leur économie, sinon centrale dans le cas de la Flandre, ne seraient pas viables en-dehors d'un espace libéral permettant la libre circulation des biens, marchandises et services (+ personnes). Un port n'est rien sans son hinterland. Le raisonnement catalan en matière budgétaire est d'ailleurs proche du raisonnement flamand : nous sommes les riches finançant ces salauds de pauvres qui ne savent pas se gérer et dont on paie les allocs (le raisonnement est encore plus puissant en Flandre en raison du contraste économique avec la Wallonie). Les régionalistes veulent être indépendants dans le cadre de l'Union précisément car Bruxelles sera trop éloignée de leurs préoccupations et n'aura pas les moyens de s'en mêler contrairement au gouvernement de leur Etat. Ceux-ci souhaitent une indépendance pour gérer des matières économiques, culturelles, linguistiques (prégnant en Flandre, la Catalogne aussi qui se coupe d'un espace linguistique de 500 millions de gens, ou encore en Bretagne et en Corse...) d'aménagement du territoire, d'environnement et de vivre ensemble (pour en exclure les autres). Il n'y a, dans la majorité des projets régionalistes, aucune réflexion géostratégique crédible, quand il y en a une... L'Europe des régions est celle de l'immobilisme et c'est que les régionalistes veulent : un espace économique où faire du fric qui n'impose aucune vraie décision politique par paralysie. Bref, tout changer pour que rien ne change. Un bel exemple est la NVA flamande (parti ayant globalement une aile tchatchérienne et une autre héritée de l'extrême droite et de milieux collabos) qui a rejoint une alliance souverainiste et eurosceptique au Parlement européen. Qu'on-ils à y gagner : du pognon et de s'assurer d'un "comme chez soi" dont ils pourront exclure les autres sur base culturelle ou linguistique.
  14. La Belgique a surtout l'avantage pour Puigdemont de voir son premier parti politique être un parti régional indépendantiste ayant une influence importante sur la conduite des affaires du pays. Outre ce parti politique (la NVA pour ne pas la citer), le monde politique flamand a une certaine sympathie pour la cause catalane. Les indépendantistes flamands sont naturellement intéressés par le processus espagnol dès lors qu'il leur permet d'observer sans grande conséquence la possibilité pour une région de prendre son indépendance d'un Etat membre de l'UE et de s'assurer de pouvoir intégrer cette même Union par la suite, voir dans un même mouvement. Il ne faut pas oublier à cet égard que les mouvements régionalistes, même si fréquemment eurosceptiques et opposés à une poursuite de l'intégration européenne, sont très favorables aux libertés de circulations, sans lesquelles leurs projets nationalistes respectifs perdraient toute viabilité. En l'espèce, cette théorie s'est révélée fausse jusqu'à présent compte tenu de l’accueil froid réservé à Puigdemont par les Chancelleries européennes.
  15. En soi, l'Albanie et la Macédoine du Nord ne paraissent pas, selon tous les indicateurs, être prêts à une adhésion à l'Union européenne. La seule question de leur collaboration à un espace de sécurité et de Justice me paraît suffisante pour rejeter une poursuite du processus d'adhésion ou même son entame. La Pologne, la Hongrie et la Roumanie (je songe au limogeage de cette procureur par le parti au pouvoir parce qu'elle avait osé poser les bonnes questions) sont des cas déjà bien préoccupants pour justifier que l'on n'en ajoute pas d'autres. Il apparaît en outre raisonnable de chercher à consolider l'existant plutôt qu'à étendre l'Union et lui adjoindre de petits Etats ruinés et peu aptes à subvenir à leurs besoins qui vont mécaniquement exclure plusieurs régions sinistrées d'Europe de l'Ouest des mécanismes FEDER et autres alors qu'elles en ont bien besoin. Ça va créer de grosses frustrations et pas qu'à l'Ouest. Les lâcher serait toutefois clairement excessif pour les raisons que tu évoques. Stabiliser les Balkans au profit de l'Union est un enjeu stratégique. Il me semble plus judicieux et viable, pour l'heure, de travailler sur des partenariats particuliers.
  16. Si on pouvait s'épargner Riker ça serait pas mal quand même... Autant Jonathan Frakes a réalisé parmi les meilleurs long métrages de la franchise, autant le personnage qu'il incarne a perdu tout son potentiel au long de TNG, un truc lié au fait qu'il semblait inapte à accepter une quelconque promotion...
  17. Vue d'Alsace (sans parler des subdivisions administratives d'Outre-Mer), cette phrase a un côté cocasse.
  18. Clap de fin pour le gouvernement roumain. https://www.lalibre.be/international/europe/roumanie-le-gouvernement-social-democrate-est-tombe-5d9f172bf20d5a278175f80c
  19. À cette époque de la guerre, le Japon, pauvre en matières premières, n'a plus de flotte de commerce ou de transport, l'aviation américaine a miné les eaux non sillonnées par les sous marins et jusqu'au milieu de la mer intérieure de Seto. La flotte combinée est au fond de l'eau, celle d'escorte aussi. il n'existe plus d'effectifs pour maintenir une force navale cohérente. Les sous mariniers, qui avaient coutume de retirer leurs canons de pont car inutile dans une guerre sous marine totale en mer bleue, se rééquipent en pièces d'artillerie (canons de 75 et plus, plus des canons automatiques de 40mm). L'usage de torpilles est en effet rendu difficile car les japonais en sont revenu aux jonques en bois, au tirant d'eau trop faible pour être accrochés par de tels engins... Pourquoi ? il n'y a plus de métal pour les navires qui n'avanceraient pas car pas assez de charbon ou de pétrole... Le pays, qui dépendait d'importations pour sa nourriture, meurt globalement de faim, n'a plus de métaux, pas de caoutchouc, plus d'essence, ses villes brûlent sous les incendiaires larguées par des bombardiers qui, de jour, volent à une altitude trop haute pour être interceptés (les B-29 sont pressurisés) et, de nuit, peuvent s'autoriser des raids dévastateurs à "faible" altitude. C'était déjà fini à ce stade et le combat ne dure encore que par la volonté des politiciens de poursuivre jusqu'au seppuku national s'il le faut.
  20. Pour la prise de postes fortifiés, l'Histoire peut aussi servir de source d'inspiration ou d'enseignement quant aux difficultés que de telles opérations impliquent. https://en.wikipedia.org/wiki/Fort_Drum_(Philippines)
  21. N'est-ce pas là aussi le retour d'un balancier ayant outrageusement profité à des structures d'actionnariat des années 80 à aujourd'hui, notamment en empêchant les entreprises d'adopter toute forme de politique à long terme, de réinvestissement, de capitalisation interne et de croissance un minimum saine et à favoriser des appels de marge systématique ? Au fond la puissance relative des CEO et des conseils d'administration (souvent pléthoriques, on se souviendra de Kodak*, d'IBM et de General Electric pour ne citer que ces entreprises) était la norme du siècle dernier plus que l'exception avec tous les excès que cela pouvait avoir. La question est de savoir si ces excès étaient plus néfastes que ceux qui se sont développés ces quarante dernières années. Compte tenu de la destruction des tissus industriels en Occident à cette même époque et en partie à cause de cela, une réponse tranchée me paraît difficile. S'agissant des patrons du CAC 40, le problème ne résiderait-il pas plutôt dans la mollesse de l'actionnariat et ce d'autant plus que, contrairement aux USA, celui-ci n'est que minoritairement constitué de fonds d'investissement mais bien de l'Etat, qui pour le coup ne semble pas avoir de stratégie actionnariale ? *Kodak qui ne savait plus vraiment ce qu'elle inventait, y compris l'appareil photo numérique. Pareil pour IBM d'ailleurs.
  22. Je sais bien que c'est le personnage le problème et pas l'acteur. C'était juste un rappel quant à la personne derrière, qu'on l'oublie pas non plus, le pauvre. Mais ouais, de fait, c'est juste mal fichu de bout en bout et on voit mal comment un acteur, même bon, pourrait tirer son épingle du jeu...
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