Quelques affirmations, montées par certains en dogme.... « Quant aux chars d’assaut qui devaient nous ramener à la guerre de mouvement, leur faillite est complète. » GÉNÉRAL CHAUVINEAU, professeur à l’École de Guerre. « Une invasion est-elle possible ? », 1938. Ce livre comprenait une préface élogieuse du MARÉCHAL PÉTAIN. Réédité en 1939, le journal « Les Annales » écrivait (10 avril 1939) : Le Maréchal Pétain, l’illustre vainqueur de Verdun a donné au livre du Général Chauvineau sa haute caution. Le Maréchal Pétain ajoutait, dans cette préface la phrase suivante : « … Ce serait manquer de sagesse d’accepter les conclusions du Colonel de Gaulle… » (On sait que de Gaulle prônait dans ses ouvrages l’utilisation massive des blindés. C’est cette tactique que le général allemand Heynz Guderian exploita avec succès dans ses campagnes en Pologne et en France.) « Les avions sont des jouets intéressants mais sans valeur militaire. » GÉNÉRAL FOCH (1851-1929), futur Maréchal de France. Commandant de l’École Supérieure de Guerre en 1911. « Nous sommes prêts. La Prusse ne l’est pas. Nous sommes prêts, plus que prêts. Il ne manque pas un bouton aux guêtres de nos soldats. Même si la guerre devait durer deux ans, nous n’aurions pas à acheter un seul bouton. » MARÉCHAL LEBŒUF (1809-1888), général commandant en chef des forces françaises avant le début de la guerre de 1870. (Disraëli partageait l’optimisme du Maréchal Lebœuf et assurait « que la Prusse ne pourrait pas tenir six semaines contre l’armée française ». Mais six semaines après la déclaration de guerre, Napoléon III se rendait à Sedan. Le 4 septembre 1870, la République était rétablie à Paris. Après avoir tenté d’organiser la résistance, le gouvernement provisoire demandait l’armistice le 28 janvier 1871. L’Empire Allemand avait été proclamé à Versailles le 18 janvier et la paix reconnaissant l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine fut signée à Francfort le 19 mai. Trois jours plus tard, les troupes versaillaises de Thiers occupaient Paris où résistaient les partisans de la Commune. Il y eut plus de vingt mille morts.) « Ce que je sais bien, c’est que les Allemands ne nous déclareront pas la guerre. Ce ne sont pas des idiots. Ils ne sont pas fous. Je vous le dis, ils ne feront pas la guerre. » ARISTIDE BRIAND (1862-1932), Président du Conseil. « Le Matin », 31 juillet 1913, Paris. « C’est une grande tromperie d’imaginer que des bateaux puissent naviguer longtemps sans mât, ni voile. » GEORGE STRONG, futur amiral de la flotte britannique. Déclaration en 1860.