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Boum

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Tout ce qui a été posté par Boum

  1. Boum

    Armée belge

    quelques articles récents du Soir sur le plan défense présenté par De Crem. (Gratuit mais s'inscrire pour avoir accès.) http://archives.lesoir.be/politique-le-ministre-de-la-defense-a-presente-sa-note._t-20080626-00GP7H.html?queryand=crem&firstHit=0&by=10&when=-1&begYear=1989&begMonth=01&begDay=01&endYear=2008&endMonth=06&endDay=29&sort=datedesc&rub=TOUT&pos=4&all=439&nav=1 Interview de J. Henrotin à ce sujet dans un autre journal: http://www.actu24.be/MBO_Article/161867.aspx Que retenir de tout cela: De Crem semble plus réaliste mais n'a pas et n'aura jamais les moyens de son ambition. Résultat, on risque de continuer à faire du Flahaut toiletté et sous un autre nom. Au sujet de la très graaaande crédibilité de l'armée belge, que j'avais déjà mentionné ici et qui m'avait valu moultes réactions épidermiques, je note que l'article du Soir mentionne les nombreux contacts de De Crem auprès de nos partenaires afin de rétablir telle crédibilité. Tiens tiens... Et toujours sur le même sujet, je note qu'André Dumoulin (dans le même article du Soir) rapporte des avis assez lapidaires mais durs sur la piètre qualité de nos troupes, quoiqu'en disent certains participants aveugles: Certains observateurs affirment que nous avons des personnels très flexibles, qui savent par exemple pénétrer la mentalité des lieux où nous opérons, débrouillards, mais sous-performants. Des choses désagréables ont par ailleurs été dites sur les unités belges qui sont à Kaboul pour la protection de l’aéroport. Ce sont des épiphénomènes, mais qui peuvent marquer les esprits.
  2. Boum

    Armée belge

    Ouuaaaaah... Et il y en aura d'autres ici pour vanter les mérites de notre armée et sa légendaire connaissance de l'afrique. Le ridicule ne tue pas, heureusement.
  3. Boum

    Armée belge

    *Loooong soupir* C'est quoi cette nouvelle histoire belge, si je puis demander?
  4. Boum

    Armée belge

    Note, dans l'absolu, un navire pour un déployement au Rwanda, c'est rarement utile...
  5. Le mindef belge vient d'annuler la commande de la tranche optionnelle de 22 AIV. Seuls les 18 premier commandés fermement seront achetés. Rappel: sous la direction d'un ministre de la défense socialiste, conseillé par un staff plus ambitieux que compétent (le ministre était réputé a-do-rer les gens qui lui disaient qu'il avait raison), la Belgique avait décidé de remplacer tous ses véhicules chenillés par des véhicules à roue et l'armée devait enfin devenir un gros truc humanitaire. Les Leopards 1A5BE devaient être remplacés par des AIV Piranha doté d'un canon de 90 mm censé être suffisant pour les futures missions de l'armée. L'expérience afghane et irakienne ayant cruellement démontré que les véhicules à roue avaient en opération la résistance d'un grille pain, que le canon de 90 mm était une aberration logistique et tactique, et qu'il était 3 X plus cher qu'un véhicule efficace, le nouveau ministre a annulé le solde de la commande de Piranha 90 mm. Quelles options s'ouvrent alors à l'ABL? A votre avis?
  6. Boum

    Armée belge

    Le porte hélicoptère était un projet F(l)a(haut)raonnique, trop cher. Le projet a été placé au frigo, officiellement.
  7. Boum

    Armée belge

    Non, c'est le porte-hélicoptère. C'est ce que je dis.
  8. Non. Il y a une tradition d'origine wallonne ayant bénéficié de l'effet démultiplicateur de l'industrialisation du 18 eme et 19 eme siècle, mais qui trouve son origine bien avant. Par exemple, les facteurs d'armes liégeois étaient déjà mondialement reconnus au 16 eme siècle (enfin, mondialement, on se comprend), tandis qu'Elizabeth 1er avait rééquipé la Royal Navy de canons fabriqués à Mons. (Canons dont la portée supérieure à celle des canons espagnols permettront de jeter les flottes de navire de ligne et de débarquement espagnoles dans la tempête) Avec l'industrialisation, la manufacture prend de l'ampleur (pour les raisons que l'on comprend intuitivement: acier et charbon en quantité.) et les firmes wallonnes essaiment sur le territoire belge: on connaîtra des fonderies, des poudreries et des chantiers navals en Flandre (hoboken, PRB, ACEC, toutes industries lourde ayant une activité defense assez importante). Après la seconde guerre, l'industrie wallonne a fait globalement faillite et avec elle l'industrie d'armement. On doit aussi mentionner des contrats assez douteux et des gestions de dossiers ou d'entreprises à la va-comme-je-te-pousse, exemples des obus de Jersey, de l'incompréhensible abandon de programmes comme le véhicule blindé développé par les ACEC et plus tard par SABIEX tandis que des sociétés, essentiellement wallonnes, recevaient le contrat de fabrication de blindés sous licence M113 et AIFV achetés plus chers que sur étagère aux US alors que le $ était au sommet. Ou encore les succès commerciaux mondiaux de la FN (FAL, MAG, etc.) n'empêchant pas l'état de faillite chronique de la société. En Flandre, l'industrie créée au même moment n'est pas une industrie lourde mais une industrie au caractère plus technologique, à haute valuer ajoutée, et son activité militaire tombe essentiellement dans la catégorie "dual use" tel que définie par la convention de Wassenaar. En somme, en flandre, on ne fait pas de "militaire" au sens propre du terme, pas de gros fusils, de gros canons ou des obus au gaz moutarde, mais on peut vous vendre un composant de guidage d'une BGL. Ca se voit moins, et cela cadre plus avec une tradition "pacifiste" plus prégnante (et dans une certaine mesure, plus hypocrite) de la société flamande. Oui, comme dit plus haut, la flandre est pour diverses raisons (notamment celles héritées de la première guerre mondiale et ancrée dans le combat nationaliste local) traditionnellement plus pacifiste. Et, quand, en plus, la flandre politique peut utiliser l'argument politique pacifiste pour faire chier les wallons toujours actifs dans les domaines de défense purs (munitions essentiellement) et leur foutre des batons dans les roues pour des contrats (octroi de licences notamment, ce qui a débouché sur une crise politique), alors une certaine flandre politique use et abuse de cet argument, ils en raffolent. D'autant qu'il permet de se placer comme les "bons" moralement: on ne fait pas d'armement, nous, monsieur. (Même si nos industries peuvent vous vendre des composants qui sont utilisables dans les bus, mais aussi dans un char...)
  9. Non. Ce n'est pas le chômage qui est le corollaire de l'automatisation, mais l'automatisation qui est le corollaire du coût du travail. En somme, quand le travail est trop cher (trop imposé), on y renonce et on investit dans le capital (les machines). L'autre corollaire est que le travailleur devient plus productif: il faut moins de travailleurs pour effectuer la même tâche. C'est le grand enseignement quand les journaux titrent glorieusement que le "travailleur belge est le plus productif au monde". Ce que cela signifie, en réalité, n'est pas qu'il est meilleur que les autres, mais que son travail est très automatisé et qu'il est très cher.
  10. Moi, je voic ces 10 grandes pages blanches de solitude, et le crayon. Si cela te dis.
  11. On va finir avec un seul post par sujet alors. Sérieusement, je réponds sur l’ensemble de ton message MAIS en mettant en évidence la partie qui me semble la plus intéressante (et partant, la plus critiquable.) Pompeusement, je pourrais dire que c’est la méthode socratique, le questionnement, et non l’opposition. Méthode employée dans toutes les grandes law school anglo-saxonnes, de Harvard (qui en a initié l’emploi) à Oxford ou Londres. Tu devrais être flatté, cela montre que tu ne dis pas (que) de(s) conneries. Ben justement, je te prends au mot : pour moi, quand on dit que les dépenses de l’état sont incompressibles, cela signifie qu’elles sont… incompressibles. Là où commence et fini le pouvoir régalien est discutable. Je suis évidemment d’accord, n’étant pas minarchiste, ait ayant une bonne connaissance d’autres systèmes plus « libéraux » qui ne fonctionnent pas, comme les Etats-Unis, que l’on peut confier à l’état la défense, la justice, l’organisation du cadre économique (lire : instaurer et défendre le cadre concurrentiel, et non organiser l’économie…), l’éducation, la santé publique. L’état, particulièrement dans ce dernier point, peut être plus efficace que le marché (voir l’enveloppe soins de santé aux USA et en France, par exemple) Mais cela ne veut pas dire que l’état doit mettre son nez partout, et tout réguler. Or, c’est la tendance des états de compliquer et réglementer à outrance, spécialement sur le continent. Et ce grappillage de compétences tend à être vu comme constituant des missions incompressibles. Là est le danger. Celles de 2005, 2006, 2007, 2008… 4eme place constante tandis que le « paradis social » hautement étatisé belge dégringole à la 17ème place… Note également que le top 10 est trusté par des pays à la fiscalité extrêmement légère et (partant…) à l’état peu interventionniste. (Sauf la Suède et la France.) C’est un choix, et il est tout à fait valable, même s’il te semble critiquable. L’Irlande n’a jamais eu d’armée forte, ce qui est compréhensible au regard de son histoire. Bon. C’est pourtant le modèle qui est appliqué notamment en Islande, avec succès, et que vont appliquer ou qu’appliquent d’autres régions tant que leur économie leur permet. Et à part la défense, dépense marginale, il ne me semble pas que le report soit conséquent. Canada, Australie, avant les USA (qui ont dégringolé, alors que paradoxalement pour les années de référence leur PIB/hab croît), ne sont pas de petits pays. L’intérêt, justement, de cet indice, qui n’est pas uniquement un classement PIB/hab, est qu’il prend en compte la durée de vie, les services étatiques accessibles (accès à l’enseignement, la santé, etc.) et donc qu’il est relativement complet, bien que, comme tous les indices, il soit par essence partiel, perfectible, et donc critiquable. Excuse-moi, mais bof. Un peu moins bien classé que la France (tranche inférieure), mais à l’échelle mondiale voire même OCDE, pas mal (v. Italie p.ex.) De plus, je peux me tromper, mais je ne suis pas certain que le poids des revenus du capital y soient considérés de manière réelle, ce qui ferait descendre pas mal de pays, dont la Belgique. Comme partout ailleurs, même dans les pays à l’état omniprésent et omniscient, comme la Belgique. Oui, mais concrètement quoi ? On ferme les frontières ? On empêche les ingénieurs français d’aller faire de la recherche à Oxford, ou de monter leur boîte à Stanford ? Mauvaise pioche. D’abord, il n’y a jamais eu d’émeutes en UK de l’ampleur de celles que la France a connu. Ensuite, les dernières manifestations étaient celles de Brick Lane. Et c’était le quartier que j’habitais. Evidemment, cela n’a pas de valeur scientifique : je ne dis pas que parce qu’il y a des Ferrari à Kensington et des clodos partout à Paris le système anglais est meilleur. Mais je puis certainement dire, le connaissant de « l’intérieur », dire que le modèle anglais est différent, car la majorité des anglais considèrent que travailler est plus moral que d’attendre les allocs. Alors oui, en effet, des anglais vivent de « mcjobs ». Est-ce mal ? Je ne sais pas : je vis dans un pays ou l’on peut être chômeur à vie et de père en fils. Ici, les stations de métro sont automatiques tant le travail est cher et ponctionné, mais il y a un taux de chômage de 20%. A Londres, il y avait 10 types du LTA qui glandouillaient dans chaque station. Mais ils étaient là. La différence est qu’en UK, ce sont les entreprises qui supportent la charge des moins qualifiés, et non l’état. Est-ce pire qu’ici ? Je ne pense pas. Rome ne s’est pas fait en un jour. Quels que fussent les intérêts en jeu, il est me semble indiscutable que la fronde des barons contre Jean-sans-terre (et le sort eût été différent en eût-il eu) trouvait son origine dans le refus des barons de payer l’impôt sans avoir leur mot à dire (impôt destiné à la première tâche régalienne, celle-là qui est et reste constante entre ancien régime et démocratie : la force), et portait déjà le principe que ceux-ci ne pouvaient être arrêté par le roi sans motif. Ces principes ont comme tu le dis, été précisé justement par la suite. Mais l’on ne peut imaginer une déclaration à la René Cassin dès le XIVeme siècle. Il y a une progression, des étapes, et chacune de ses étapes était soumise aux tensions des intérêts personnels. Encore maintenant : les syndicats sont arrosés par les entreprises afin d’améliorer leur « flexibilité ». Agissent-ils pour le bien de leur affiliés ? Comme garants de la liberté syndicale, de l’intérêt commun ? Non. Cela se passe ici, et maintenant, et ils se comportent comme des potentats locaux réunis dans une prairie près de Windsor au XIVeme siècle. Mais ce fait n’invalide pas l’existence (ou la naissance) des libertés qu’ils sont sensés promouvoir. On ne peut scinder l’un et l’autre. L’état moderne n’est certes pas l’ancien régime, même s’il a une tendance que tu reconnais toi-même ci-dessous (« l'extension de son champ d'action ») identique à celles des états de l’ancien régime, mais on ne peut nier que l’état moderne est fondé sur l’état de l’ancien régime. Les principes des libertés (circulation, expression, etc. par opposition à l’état) et les droits annexes (consentement à l’impôt) sont fondés sur une évolution trouvant son origine dans le moyen âge, la magna carta en est une, sur le continent il y a aussi les droits des guildes, les libertés communales, etc. En somme, on ne peut nier ces acquis sur pied de la différence historique entre état ancien et moderne, sauf à autoriser l’état à revenir, ou à tendre, vers une forme d’ancien régime. Je trouve tes deux affirmations contradictoires. On ne peut définir le totalitarisme en faisant l’économie des « idéologies spécifiques » le sous-tendant, et là est justement la nuance. Par ailleurs, les idées d’Harendt à ce sujet sont reconnues comme « originales ». Peuvent-elle être la norme et la définition ? Je l’ai dit, je ne suis pas minarchiste, et donc je suis d’accord. Le lien entre ceci et la Belgique, c’est que la Belgique est l’illustration qu’un état « fort », non pas fort au sens non-démocratique, mais omniprésent, au poids économique (emploi public, coûts, imposition) conséquent, en somme cher et aux inefficacités multiples peut aussi, par immobilisme, manque de dynamisme dans la mise en place d’un cadre économique efficace, se diriger, tout seul comme un grand, vers sa déliquescence. On me dire: oui, mais le rôle des nationalismes est conséquent. Mais ce rôle n’est que marginal : si la situation économique du sud était meilleur, et si le sud avait, comme d’autres régions l’ont fait, le courage de se sortir les doigts du Q, les tensions « nationalistes » seraient infiniment moins importantes.
  12. Je suis navré, mais je ne vois pas beaucoup d’arguments de ton côté. Juste un peu plus d’énervement, mais rien de bien solide. Mais comment le non-fait (l’absence d’exemple, dans ton cas), peut-il être un argument ? Donc, demain, Total, Suez, Air France et les autres, comme la boulangerie industrielle de Mr Dupont en Normandie, vont subitement quitter la France pour aller profiter des subsides ou de la clémence fiscale roumaine ou indienne ? mh-mh… Curieux. Les statistiques fédérales allemandes montraient l’an passé que de nombreux services délocalisés revenaient vers l’Europe (production etc.) en cause (selon ces ignares qui ont oublié de te téléphoner avant de produire ce torchon, ach !) : (i) les salaires et (ii) les problèmes inhérents à la délocalisation, que la différence de salaires ne compensait plus. Exemple criant, airbus qui construit une ligne de production d’A320. Encore de brillantes conclusions comme celle-là ? (Faut pas demander ce que tu ponds quand la question t’intéresse, alors.) Mais quelle connerie… Donc, en somme, l’état ne peut pas faire d’économies : il DOIT dépenser plus, et toujours plus. Belle vision du bien public, dis-moi. Et surtout tout à fait tenable à terme. Comme tous les modes de fonctionnement politiques actuels, donc ? Échéance : les prochaines élections. Et ? Donc, dans ton modèle étatique par définition légaliste, on croit à la loi et à la légalité uniquement quand ça nous arrange, alors ? Sur quel pied ? Les stats de la PNUD semblent démontrer le contraire, mais ah, flûte, ceux là aussi avaient oublié de te demander ton Avis Eclairé. Ca va les révisions pour le bac, au fait ? Quelque soit la motivation des barons anglais, le résultat a tout de même débouché sur un contrôle des barons, puis d’une chambre basse plus tard, sur les dépenses. Et si tu étais un peu mieux renseigné, il me semble tout de même que l’habeas corpus ne se limitait pas à leur seule liberté, coco. Essaye autre chose que wikipedia. Je ne dis pas le contraire, je dis simplement que l’état tend toujours au totalitarisme, et qu’il n’est pas un modèle parfait per se. Et tu y as « vécu » où, et combien de temps ? Sinon, moi aussi quand j’ai une réunion à Manchester, je me dis ouaaah qu’ils sont tristes ici. Sérieusement, tu as des trucs moins cons à nous proposer ? Genre la déclaration de Blair à ce sujet par exemple ? Bon allé, on va arrêter de se foutre sur la gueule. dis-moi plutôt, comment verrais-tu l'europe alors? Tout le monde il a les même règles, du portugal à la scandinavie?
  13. Attention, deux nuances: la première, c'est que l'on a toujours intérêt que ses voisins "performent" bien économiquement. Etre le seul état riche dans un ensemble pauvre n'est pas tenable, pas plus que ne serait tenable le type qui a une grande maison avec piscine et deux BMW au milieu d'une cité... Sérieusement, l'histoire montre que les périodes de croissance et de progrès (au sens premier du terme: amélioration des conditions de vie, éducation, etc.) étaient tributaires de la création de grands ensembles interdépendants, commerçant ensemble. Par exemple, le moyen-âge dans les pays islamique en Europe et en Orient, unis plus par le commerce que par la religion, et permettant l'essor de cette région. Exemple plus récent, l'union européenne, qui est, qui n'est, et qui ne reste, qu'une union douanière. En somme, le progrès n'est pas le fait de l'état seul (qui doit mettre en place les conditions) mais aussi du commerce et de la concurrence. La seconde nuance, c'est que toutes les régions ne s'asseyent pas sur leur cul en attendant la manne européenne. Certaines régions utilisent les fonds de manière intelligente et, les cumulant à une politique concurrentielle, redressent la barre. Notez bien que politique concurrentielle, notamment politique fiscale, ne signifie pas dumping comme les ânes aiment annoner... (Dumping interdit par les traités, soit dit en passant...) Exemple, l'Irlande, que les cons présentent comme un enfer ultramégalibéral, mais qui bat tous les pays de la vieille europe au classement de l’indice de développement humain de la PNUD...
  14. Je veux bien te croire sur parole, bien que tu ne me donnes aucun fondement, mais ce que je sais, c'est que le droit international procède plus du notariat que du droit contractuel: quelque soient les principes, il s'agit toujours d'un constat post-facto que d'une réelle application de principes, sauf dans le cas extrêmement rare d'un arbitrage international... Donc moi, le mélange droit contractuel et droit international, et les conclusions "yaka" postulant une application simple et directe des principes, je n'y crois au'à moitié. Et encore.
  15. Sur quelle base? Existe-t-il un précédent, de la jurisprudence? (Je demande, je ne sais pas.) Un état ne peut être en cessation de payement, comme il ne peut faire faillite. La solidarité financière (au sens créancier du terme) entre états indépendants n'existe pas. C'est aussi une position francophone, mais quelle est la position européenne?
  16. Ca, c'est la position wallonne. Je ne suis pas certain que les flamands l'entendent de la même manière. Ne pas oublier que l'on parle d'une dette interne, et d'une dette d'état. Donc est-ce que les principes de garantie s'appliquent? Je ne sais pas. (Je pose la question.)
  17. Pas obligatoirement. Ce qui serait réaliste, en cas de scission, serait d'aligner le mode de perception de l'impôt sur les principes OCDE régissant la preception de l'impôt quand elle est transfrontalière, soit la preception au lieu de travail et non au lieu de résidence. Ce critère est celui retenu par l'UE et en vigueur entre les pays Européens, par exemple entre la France et la Belgique. Si c'est le cas, Bruxelles percevra l'impot de tous ceux travaillant sur son territoire. Mais cette question est indépendante de la scission de la dette publique.
  18. Que la preception de l'impôt en Belgique est réalisée au domicile et non au lieu de travail, ce qui signifie que Bruxelles employe beaucoup de monde, mais ne collecte pas beaucoup d'argent. Bruxelles est donc paradoxalement pauvre, tout en étant virtuellement riche. Si je puis dire.
  19. Allons. Tu me reproches un ton catégorique que tu adoptes aussi. En passant, je vais me permettre un humble conseil: tu es très difficilement lisible. Tu sais, le verbiage n’est pas particulièrement convaincant, et ne te donne pas l’air plus intelligent (c’est une erreur commune). Comme disait l’autre, ce qui se conçoit bien s’énonce clairement… Ce n’est pas parce qu’aucun exemple n’existe que c’est faux. Tu mélanges tout : dumping fiscal n’équivaut à dumping social que dans les écrits altermondialistes ou les raccourcis de ceux qui ont voté « non » au référendum sur le traité. Assez de raccourcis, assez de slogans. Charabia. En une ligne, tu nous dis que les entreprises réagissent plus vite que les états. Ce qui n’est pas un argument : soit tous les états bougent lentement, et la concurrence fiscale est un leurre, soit certains bougent à la vitesse des entreprises, et ton point est biaisé. Cela dit, il faut arrêter avec la chimère de la délocalisation : (i) les entreprises sont bien ancrées nationalement et (ii) les coûts augmentent beaucoup plus rapidement qu’initialement pensé dans les pays de délocalisation. Charabia. Essaye les arguments intelligents et clairs, comme par exemple : est-il tenable de favoriser telle concurrence fiscale alors que l’état aura toujours un minimum de dépense, cela signifie-t-il augmenter la pression fiscale sur les revenus par exemple. Là, tu auras des choses pertinentes à dire. Mais s’enferrer dans les galimatias ne mène nulle part. Je t’assure, c’est paradoxal, mais cela ne te rends absolument pas crédible, on dirait un lycéen qui manifeste contre la mondialisation. Ah, tu es vraiment lycéen ? Dju, je prenais l’UK comme j’aurais pu dire les USA, la Suisse ou la Norvège. C’est évident. Argument retournable assez aisément à qui ont été arrachées les libertés par les barons anglais ? A l’état. (protestant contre l’impôt précisément…) Quelles sont les expressions les plus monstrueuses d’organisation humaines connues dans l’histoire ? Les états les plus puissants et les plus omniprésents et omniscients, comme l’URSS ou l’Allemagne nazie. Alors l’état, moi, tu vois… Je me demande combien de temps encore auront cours en France et ailleurs sur le continent ces images proprement stupides sur le Royaume Uni. C’est tout bonnement ri-di-cule. J’ai pas grand chose d’autre à dire : à l’époque ou je vivais en UK, j’entendais de grands économistes (fonctionnaires vivotant dans un ministère wallon) disserter sur la misère des britanniques et me plaindre d’avoir rejoint l’enfer capitaliste. S’ils savaient, ces cons… Ben voilà ! On avait bien deviné, mais l’admettre est tout à ton honneur ! Ce n’est donc pas une histoire belge mais bel et bien purement wallonne… Quand on écrit Wallonie avec un faute comme ça, on ne s’érige pas en expert. Et, en chiffres constants, elle s’appauvrit, au moins jusqu’à la dernière mouture des chiffres disponibles.
  20. D'abord tu baisses d'un ton. J'ai essayé de rester modéré dans mon commentaire, donc ne me chauffe pas. Merci. Bien sûr que si. C'est une utopie de penser que "impôts élevés" = gestion correcte de l'état. La pression sur la recette implique nécessairement une rationalisation des dépenses. C'est faux: autre idée reçue impliquée par tes raccourcis: un état fort est un état qui pompe. Or, vois la différence entre le sentiment national en UK à la fiscalité clémente et le même sentiment en Belique, à la fiscalité confiscatoire. Etat fort ne signifie pas état qui pique le blé de ses citoyens. Chaque été est potentiellement un paradis fiscal, ne pas se leurrer. Pour moi, qui vais aller travailler en France bientôt, venant de belgique et imposé sur le revenu, la France est un paradis fiscal. Pour un français ou un hollandais ne vivant pas du travail, la beglique est un paradis fiscal. La vie est pleine de nuances, tu vois? Mais ne veulent pas quitter l'europe et donc acceptent de payer pour d'autres régions via l'europe. Je sais, c'est bizarre. Autre cliché, procédant plus de la divination que de la prévision. Oui, toutes choses égales par ailleurs, la natalité flamande est plus faible, pour l'instant. Qui sont plus qu'un cliché, une réalité, quand on compare le ratio d'emploi public, de chômage, etc. et surtout, que l'on considère qu'en 20 ans, les choses n'ont pas avancé d'un pouce, au contraire: chaque année la wallonie se classe de plus en plus mal au rang de la richesse des régions européennes. Et c'est un "sudiste" qui te le dis. Bruxelles est la région au taux d'emploi la plus élevé, c'est vrai. Mais la réalité est nettement plus nuancée. Renseigne-toi. C'est vrai, la flandre a manoeuvré dans son intérêt propre avant la régionalisation de 1980. C'était il y a près de ... 30 ans! Il serait pas temps de passer à autre chose?
  21. Je suis d'accord avec toi, mais j'aimerais apporter quelques nuances: Elle fera la même chose, sans trimballer le gaspillage constant du sud. C'est une réalité, malheureuse, certes, mais une réalité tout de même: même si la wallonie fut riche, elle tombe de plus en plus dans la pauvreté. Et ce ne sont pas les quelques contrats ou 3 nouvelles entreprises s'y installant qui changeront la donne. Les raisons? Multiples: luttes sociales et de pouvoir, 20 ans de socialisme ayant transformé la région en une agglomération de sous-régions chacune à la main d'un petit potentat local, et bien d'autres. Dans le fait économique, la Flandre n'a rien en commun avec le luxembourg, et ne jouera certainement pas la carte de la fiscalité financière allégée. Attention aussi à la notion de concurrence fiscale, qui est souvent agitée comme un épouvantail, mais est plutôt positive dans les faits, poussant un une rationalisation de la gestion publique. En effet, c'est la crainte des "grands états" (mais la France et l'UK ou même l'Allemagne sont-ils encore de grands états?) Et c'est un problème réel car l'histoire montre que les période de prospérité et de croissance reposent sur la création de grands ensembles économiques commerçant ensemble.
  22. C'est à mon avis la meilleure solution: promouvoir la concurrence, notamment fiscale, entre les états.
  23. Navré de revenir sur ce point avec retard, mais il me semble digne d'intérêt: Je ne sais pas qui le dit, alors, il me semble tout de même qu'il est établi que la croissance européenne moyenne, en europe occidentale, tourne aux alentours de 1.6% annuel depuis le XVIème siècle. (Plus exactement, depuis l'éclatement de la première bulle spéculative de l'histoire, celle des bulbes de tulipe aux Pays-Bas). En réalité, cette époque correspond au début du commerce international maritime (bon, il y a eu les phéniciens etc. mais on ne parle pas de la même échelle) et à la naissance de la finance internationale (celle, originellement, garantit le transport maritime). En somme, c'est le début de la "mondialisation". Depuis lors, la croissance augmente de manière constante, quoique inégale: on parle de moyenne. Qui dit moyenne dit aussi période d'échauffement (bulle) et de décroissance. Et avec cela le niveau de vie. Cela dit, si l'on s'en tient à la période de référence (après guerre en Europe), on constate que la croissance est indéniable, mais en termes stricts, qu'elle diminue. En somme, entre les 15% de 1950 et les 1.5 à 2% annuels depuis 1980 ou 90, il y a, encore une fois si l'on ne s'en tient qu'à cette période et à cet espace, bel et bien une sorte de croissance de moins en moins rapide qui peut être interprétée comme un déclin par un oeil non exercé. Tout comme la "mondialisation" peut sembler criticable à court terme, mais indéniablement bénéfique à plus long terme (voir ci-dessus.)
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