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Russie, Inde, Brésil, la future concurrence pour l’A400M s’organise. Jeudi, 07 Mai 2009 09:13 Michael Colaone Aviation militaire Alors que le débat sur les retards de livraison de l'A400M divise les esprits, certains observateurs ne s'étonnent pas de voir arriver les déclarations sur la mise en chantier de nouveaux avions de transport militaire. Ces derniers jours des pays et pas des moindres puisqu'il s'agit du Brésil et de la Russie en coopération avec l'Inde annoncent vouloir mettre au point leurs propres appareils. Le marché des avions de transport militaires modernes est énorme puisque la plupart des armées du monde entier ont des besoins pour ce type d'équipements et pourtant, il n'existe que peu d'acteurs. Dans leur grande majorité, ces appareils sont d'origine américaine grâce aux constructeurs Boeing, Lockheed ou, fut un temps, Douglas, ou alors russe avec la famille des Antonov. Nous vous en parlions précédemment, cette situation de raréfaction des acteurs est une aubaine pour un avion européen aux atouts certains : l'A400M. Outre les besoins des forces armées d'ores et déjà clientes, le potentiel commercial peut être important. Seulement voila, compte tenu des retards dans sa mise en service qui pourraient encore durer quelques temps, l'A400M risque de ne pas jouir de ce libre marché très longtemps. La Russie et l'Inde vont développer leur avion. Le PDG d'Iliouchine et vice-président du Groupeaéronautique unifié russe (OAK) Viktor Livanov l'a annoncé officiellement, les deux pays vont dans les 8 prochaines années développer de manière conjointe un avion de transport militaire ceci grâce au russe OAK, et à Hindustan Aeronautics pour le côté indien. Alliées à parts égales, les deux nations vont débloquer environ 600 millions de dollars de manière à renouveler une partie de leurs flottes. L'Inde devrait acheter 45 de ces appareils et la Russie une centaine. Cette annonce fait suite à l'accord signé en 2007 entre Moscou et New Delhi et confirme une fois de plus le rapprochement entre les deux pays en matière d'armement. Un rapprochement de plus en plus stratégique d'autant plus que l'un des appels d'offres du siècle est actuellement en cours en Inde comme nous avons put le voir avec le Rafale. Embraer et le transport militaire low cost. Avec des délais de livraison et une conception originale, le projet brésilien de KC-390 est plutôt ambitieux. En effet, l'annonce a été faite de l'intention du constructeur de livrer d'ici 6 ans ses premiers avions de transport. Ceci alors même que l'avionneur n'a pas encore d'expérience dans ce domaine. Cependant, grâce à une stratégie d'attraction des cerveaux opérée depuis plusieurs années maintenant, il n'y a aucune raison pour que le brésilien n'est pas les capacités de produire un bon avion. Autre fait original, le KC-390 serait un bon produit de substitution pour beaucoup de forces armées n'ayant pas les moyens de s'offrir l'A400M, le C-130 ou encore le C-17. De par ses capacités plus modestes que les grosses machines européennes, américaines ou russes, le futur avion d'Embraer sera moins cher et donc plus abordable pour toutes les armées qui aujourd'hui n'ont d'autres choix que de se gratter la tête pour se satisfaire avec des machines trop chères. Futur appareil turbopropulsé (l'A400M aura lui deux turboréacteurs), le Brésilien veut créer un appareil simple et modeste qui, s'il ne se comparera pas à l'A400M par exemple aura surement de beaux jours devant lui. Pouvant embarquer 19 tonnes de matériel, le biréacteur à ailes hautes sera doté de commandes électriques, pourra couvrir jusqu'à 5 000 km et pourra même jouer les ravitailleurs en vol dans la limite de ses capacités. Dans tous les cas, si le Brésil arrivait à construire un bon appareil dans ces si courts délais ce serait une grande victoire pour une jeune industrie en plein essor. Du côté russe et indien il ne fait pas de doute que l'appareil sera avant tout efficace et pourra lui aussi venir concurrencer l'avion européen A400M dans un marché qui pourrait bien devenir de plus en plus concurrentiel et où les machines haut de gamme côtoieront et se mélangeront à des appareils plus modestes. http://www.aeroplans.fr/Aviation-militaire/russie-inde-bresil-conccurrence-a400m-organise.html
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terrorisme Somalie : Affrontements, djihad et terrorisme
jolie rouge a répondu à un(e) sujet de lefoudeladefense dans Politique etrangère / Relations internationales
Soutien français à Mogadiscio 07/05/2009 Dans le cadre du programme d’aide à la reconstruction de l’Etat somalien, la France va former durant six mois, à Djibouti, quelque 500 militaires somaliens. Une formation dont le financement sera assuré par la Ligue arabe, à hauteur de 18 millions de dollars. Reste qu’au vu de la situation locale, certains s’interrogent sur l’impact de ce plan d’aide à la Somalie, qui intervient bien tard. Les observateurs doutent notamment de la capacité des autorités somaliennes à “dégager” 500 hommes suffisamment aptes à suivre la formation française. En outre, au regard de la situation locale et face à la montée en puissance des milices islamistes et des groupes tribaux, un tel détachement pourrait s’avérer risqué pour les autorités somaliennes. En effet, celles-ci ne peuvent s’appuyer actuellement que sur une force d’à peine 3 000 hommes. Par ailleurs, l’Union européenne va verser près de 60 millions de dollars à Mogadiscio, afin de permettre la couverture des besoins en matière de sécurité, mais surtout pour payer les salaires des forces de sécurité. L’aide financière de l’Europe doit permettre de freiner l’hémorragie au sein des forces régulières somaliennes, qui ont connu près de 10 000 désertions au cours de la seule année 2008. Selon Mogadiscio, ce sont quelque 10 000 hommes et 6 000 policiers qui seraient nécessaires pour restaurer un début d’autorité dans le pays. http://www.ttu.fr/francais/Articles/Actualite%20des%20forces/soutienfrancesom.html -
Armée de l'air des E.A.U
jolie rouge a répondu à un(e) sujet de Libanais_75 dans Afrique / Proche Orient
Exclusif : le Rafale aux EAU Trois Rafale -au moins- seront déployés aux EAU lors de la visite planifiée par le président de la République, dans la deuxième quinzaine de mai. Nicolas Sarkozy vient notamment visiter la base aérienne 104 sur laquelle opèrent des Mirage 2000-5 qui doivent, à terme, être précisément relevés par des Rafale. Mais aussi marquer la "semaine française" organisée aux EAU, qui organisent par ailleurs un colloque international sur la sécurité et la sûreté maritimes. Sujet sur lequel, actuellement, la France a des choses à dire et des compétences, humaines (commandos) et techniques (bateaux) à offrir. On ignore encore dans quelles conditions ces Rafale seront déployés, et d'où ils viendront. Car à la même période, les trois Rafale déployés à Kandahar doivent revenir en France. Ils pourraient donc faire escale aux Emirats, sur le chemin du retour. Autre hypothèse, que le raid Iroquois, qui prévoit, pour la première fois de déployer des missiles Scalp EG sur Rafale, soit intégré à cette projection politico-commerciale. En tout état de cause, ces avions devraient rester sur place plusieurs jours. Notre photo : un Rafale du 1.7 "Provence" en configuration bi-Scalp (crédit : JMT) http://lemamouth.blogspot.com/ -
C'est le probleme des programmes militaires qui coutent la peau du c**. =) Si le F22 est plus a considerer comme l'ultime relique de la guerre froide, Chaps a parfaitement raison de signaler que le F35 est un programme politique. c'est avant tout le miroir au allouette de l'europe, pour anneantir notre capaciter industrielle de defence qui selon moi a pour but d'accelerer la theorie du partage du monde entre USA et Chine, le fameux G2 ;). Le fait est, que ce programme n'est pour le moment, pas a la hauteur de l'ambition des debuts et la demande sempiternel de LM: Donner nous des credits et faite nous confiance. :lol: :lol: :lol: Ne fonctionne plus vraiment.... :P La grande question que je me pose est: Quel sera la capaciter oparationelle de USAF dans l'avenir, entre leurs ancien materiels qui prend annee apres annee de la bouteille et le nouveau joujoux dont la plupars de echos nous indiquent qu'il n'est toujours pas au point? ;)
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Russie et dépendances.
jolie rouge a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
J'avais vue, il y a quelques temps, dans l'emission TV C'est dans l'air que l'avenir de la france se jouerais en Russie et au Bresil. Mais pour que l'hypothese d'un axe franco-allemand-russie soit credible, il faudrais commencer par une amitie franco-allemande qui soit deja credible, or ce n'est plus vraiment le cas... :-[ :-[ :-[ Et les dernieres position de Merkel, lors du conflit de la Georgie on dessiner dans le meilleur des cas, des relation Allemagne-Russie courtoise, mais sans plus. :-[ Le probleme est que l'Allemagne est plus tourner vers la coca-colonisation, comme tu le dit si bien :lol: :lol: :lol:, plutot qu'autre chose... Des relations privilegier franco-italiano-russe me semble, dans ce cas present, nettement plus credible. Maintenant, compte tenue de la volonter pleine d'espoir et d'utopie a cree une Europe de la defense comment donner un sens concret et non pas simplement de beaux discours a un partenairiat franco-italiano-russe plus approfondie que de simple relation economique? pour cela l'EU, le fait deja tres bien, la Russie etant un voisin suffisament grand pour etre incontournable ;) -
La cible principale 4 mai 2009 — Les “réformistes” du Pentagone ont acquis une audience nouvelles ces derniers mois, avec les vents de catastrophe et de réforme considérée comme vitale au Pentagone. Désormais, ils sont écoutés, et même cités par Gates lui-même. Par conséquent, on jugera comme un fait important que ces “réformistes”, sous la plume de deux de leurs actuels chefs de file, Pierre M. Sprey et Winslow T. Wheeler, orientent désormais clairement leurs critiques contre le programme JSF. Jusqu’ici, c’était au F-22 qu’ils s’attaquaient, ce programme étant plutôt jugé comme symbolique de l’enjeu de la réforme. Le sort du F-22 n’est pas entièrement scellé malgré les propositions de Gates, à cause d’une très probable contre-offensive du Congrès en sa faveur, mais cette intervention de Gates a réorienté l’attention. Désormais, c’est le JSF, alias F-35, qui est l’objectif principal de ces “réformistes”. Un article détaillé et particulièrement argumenté de Sprey-Wheeler est publié le 6 mai 2009 dans Jane’s Defence Weekly (JDW). Cet article a été mis en ligne le 1er mai 2009 sur le site du Center of Defense Information (dont Wheeler est un des dirigeants), avec accès disponible au pdf de JDW. L’article se partage entre une critique technologique, méthodologique et opérationnelle du F-22, de son développement et de la conception qui le gouverne (peu d’expérimentation, influx massif de technologies et sacrifice des capacités opérationnelles “naturelles” aux exigences des technologies). Ils enchaînent sur le F-35 en observant que toutes ces critiques sont valables, en étant radicalement aggravées, avec ce programme. Sprey-Wheeler développent également une attaque spécifique contre le JSF, apportant des précisions nouvelles qui mettent en évidence essentiellement le désordre qui règne dans le programm, son caractère incontrôlable, les problèmes de dysfonctionnement entre la direction du Pentagone et la réalité du programme. On attirera particulièrement l'attention sur ce dernier point du dysfonctionnement de l'information, qu’il semble de plus en plus justifié de mettre au débit d’une extraordinaire rétension d’information, voire de désinformation et de mésinformation de la part du couple stalinien JPO-LM (JSF Programm Office du Pentagone et Lockheed Martin) vis-à-vis de sa hiérarchie du Pentagone. Voici quelques passages choisis, où l’on peut apprécier quelques points nouveaux... «In 2001, the Pentagon planned a total of 2,866 aircraft for USD226.5 billion. That meant a pricey USD79 million per copy – one of America’s most expensive fighters ever, except, of course, for the F-22. Subsequently, the Pentagon plan was altered to reduce the buy to 2,456 (14 per cent less) for a 32 per cent increase in cost, USD298.8 billion. »At USD122 million each, it is hardly “affordable”. Moreover, that not particularly affordable number is sure to increase. In fact, it already has. Late last year, the Pentagon accepted a new cost estimate for the 30 aircraft to be bought in 2010. Originally projected to cost USD10.4 billion, Secretary Gates told us on 6 April they will cost USD11.2 billion, or on average an appalling USD373 million each. »That unit cost will decline somewhat as the buy increases but it is entirely possible that it will end up at about USD200 million. Current in-house DoD cost re-estimates already predict USD7 billion more in cost growth between 2011 and 2015 for problems already identified, and there is surely more to come. [...] »For example, Marine Corps General James Cartwright, Vice Chairman of the Joint Chiefs of Staff, told the press on 7 April that the programme is accelerating the test plans and increasing the number of test assets. This statement is a complete mystery to Pentagon insiders who report there has been no change to the woefully inadequate test plan, as written in the 2010 budget. As a matter of fact, sources report to us the consideration in Lockheed Martin of reducing the already inadequate number of test aircraft even further in order to save money. »More to the point, there is no change in the current plan – inane as it is – to procure more than 500 aircraft before completion of the flight test programme, the one that tests only 17 per cent of the F-35’s performance characteristics.» (Sur ce dernier cas, Sprey-Wheeler rappellent effectivement la méthodologie adoptée par JPO-LM pour les essais de confirmation des capacités du F-35: «Even more astounding, the programme plans to verify only 17 per cent of the aircraft’s characteristics with flight testing, according to the Government Accountability Office and Pentagon insiders. The rest will be verified by computer simulations, test beds, and desk studies. Desk studies?») Il y en effet quelques “nouvelles” dans cette portion de l’article de Sprey-Wheeler. Elles confirment d’une façon comptable la dégradation du programme. Elles sont présentées sans tambour ni trompette, d’une manière assez anodine, pour justement ne pas trop attirer l’attention sur des informations venant manifestement de “sources internes” au Pentagone que les deux auteurs ne veulent pas compromettre. • Il y a l’annonce que l’“accélération” du programme pour l’année fiscale FY2010 annoncée le 6 avril à l'occasion de la conférence de presse de Gates sur le budget FY2010 ne correspond en réalité qu’à un ajustement à une augmentation des coûts. On passe de de $10,4 milliards à $11,2 milliards pour le même nombre d’exemplaires (30) produits dans l’année. Seule nouvelle: l'exemplaire du JSF a augmenté ($373 millions!). • Il y a l’indication que, pour les sources du DoD des deux auteurs, l’affirmation du général James Cartwright, qui parlait en même temps que Gates pour présenter le budget FY2010 et annonçait une “accélération” du programme de tests, est “un mystère complet” et ne correspond à aucune réalité de la planification interne. • ... Au contraire, selon ces mêmes sources, Lockheed Martin envisagerait une réduction du nombre d’avions affectés aux essais pour récupérer un peu d’argent. La comptabilité internes du Pentagone enregistre une augmentation supplémentaire de $7 milliards pour 2011-2015, pour “fixer” de nouveaux problèmes du programme qui ont été identifiés.Ce n'est qu'un début à cet égard. Dans la “saga” du programme JSF, ce texte “réformateur” est important, tant du point de vue du fond que de l’orientation politique qu’il suggère, voire des conséquences fondamentales qu’on peut éventuellement en tirer. Plusieurs points doivent être développés en commentaire. • Du point de vue opérationnel, la mise en cause du JSF se poursuit et s’accentue. Elle est de plus en plus fondée, de plus en plus partagée dans un consensus grandissant de la critique. Le F-35 est désormais de plus en plus souvent comparé au F-105 ThunderChief, comme font eux-mêmes Sprey-Wheeler, un avion de combat qui connut un destin contrasté durant la guerre du Vietnam et révéla nombre d’erreurs conceptuelles de la part des USA. Avec le JSF, ces erreurs sont reproduites et amplifiées par divers facteurs objectifs, estiment Spey-Wheeler. Cette critique opérationnelle qui pourrait rester sectorielle et assez secondaire, devient essentielle avec le JSF, à cause de la place centrale, voire exclusive, qu’occupe ce programme dans l’arsenal US à venir et dans les forces aériennes, dans la programmation et dans le budget du Pentagone, dans l’architecture même du Pentagone • On en vient alors à observer, sans surprise excessive sinon pour la rapidité avec laquelle se développe le phénomène, que l’approche générale des diverses critiques exprimées contribuent à déterminer un angle et une ampleur de la critique, et une puissance de mise en cause, par ailleurs justifiées par l’importance du programme, qui tendent effectivement à faire de ce programme l’axe central de la crise du Pentagone. Sous la plume de Sprey-Wheeler, après l’étape symbolique de la mise en cause du F-22, la mise en cause du programme JSF devient la mise en cause de ce qui deviendrait l’axe même, le pivot de la crise du Pentagone. Il s’agit d’une évolution de la perception qui ne cesse d’être renforcée par divers aspects qui caractérisent le programme JSF: la contestation dont il est l’objet, ses ramifications internationales et les mises en cause dans ce domaine également, sa position paradoxale de programme qui, dans les mesures Gates, était présenté comme “accéléré” alors qu’on constate qu’il ne l’est pas mais simplement budgétairement renforcé parce que les coûts continuent de progresser... • Effectivement, dans l’attaque critique des “réformistes”, comme dans toutes sorte d’autres évolutions, la crise du programme JSF est en train de prendre la place centrale de la crise du Pentagone, à la fois comme exemplaire de cette crise, comme le symptôme principal et l’une des causes conjoncturelles fondamentales de cette crise générale du Pentagone. D’autre part, la crise du JSF fait un lien direct, de cettte façon, entre la crise du Pentagone et le risque que cette crise fait courir à la sécurité nationale; si le JSF est effectivement cette catastrophe qu’il commence à promettre d’être, c’est une dimension fondamentale de la puissance US qui est mise en cause, avec l’USAF elle-même (sans parler des alliés qui seraient emportés dans la tourmente). • Enfin, nous noterons deux phrases importantes, à la fin du propos de Sprey-Wheeler: «With his announcements on April 6, Secretary Gates stated his intent to “profoundly reform how this department [the Pentagon] does business”. He clearly understands the need to change. Unfortunately, it appears he is also ill-served by advisers assuring him that the F-35 is not a road to still more ruin.» La phrase confirme le bien que, finalement, les “réformistes” pensent de Gates; en l’occurrence, c’est-à-dire pour ce cas du JSF, ils pensent que Gates est mal informé, qu’il est victime des montages du couple JP-LM, qu’il croit en toute bonne foi que le JSF est un programme viable. Cette vision nous paraît tout à fait concevable, outre l’hypothèse, également très acceptable, selon laquelle Sprey-Wheeler auraient des informations officieuses sur cette position de Gates. Il nous paraît complètement envisageable que le secrétaire à la défense soit victime des manipulations de l’information de JPO-LM... (Cela ferait encore plus ressembler le programme JSF à l’affaire irakienne, la présence des armes de destruction massive en Irak correspondant dans ce cas aux capacités affirmées du JSF et à l’excellent état du programme.) • D’où la question, si le jugement de Sprey-Wheeler est bon, de savoir jusqu’où JPO-LM peuvent mener les diverses autorités en bateau. Nous sommes vraiment dans une gigantesque opération de “deception”, à laquelle un outil de plus vient d’être rajouté, avec l’amendement à la loi McCain-Levin qui donnait consigne au Pentagone d’évaluer ses programmes chancelants (dont le JSF): «Riddled with loopholes, the draft bill did, however, have one uncompromised provision; it barred contractors from participating in DoD assessments of their own weapon programmes. Sadly, the Armed Services Committee adopted an amendment to the bill, supported by the Pentagon, which permits contractors to do precisely what the original provision prohibited: letting contractors write their own report card. We can now expect to be informed by the Pentagon in the future that the F-35 has passed all its tests – on Lockheed Martin stationery.» Dans certaines circonstances et selon certains prolongements, il existe un potentiel explosif pour que la crise du Pentagone se concentre dans la crise du JSF, et que cette dernière prenne toutes ses dimensions et sa force dans un conflit de la direction du Pentagone avec Lockheed Martin, LM ayant certains alliés dans la bureaucratie du Pentagone. C’est dans ce cas qu’on pourrait voir effectivement les pays “alliés” engagés dans le programme JSF jouer un rôle important, notamment dans la perspective de leur évolution récente. On comprend mieux l’intervention que nous avons signalée, d’un des fondateurs d’Huffington.Post, désignant le programme JSF comme un des cinq enjeux pour briser la politique belliciste et expansionniste US, que le mouvement antiwar doit prendre comme objectif; et la demande faite aux Européens de contribuer à cette bataille en abandonnant eux-mêmes le programme. http://www.dedefensa.org/article-la_cible_principale_04_05_2009.html
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Hypothèse de reprise Mirage Dash 9 EAU
jolie rouge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Sauf que l'Europe a plus besoin du gaz russe que les U.S.A, les moyens de pression sont tout autres :-[ @pollux Je ne sais pas ce qui coute le plus cher a Dassault, la presentation du Rafale ou les bakchich des intermediaires pour rester dans la competition et decrocher le contrat? pour une fois que dans un pays la competition est des plus deontologique, ce serais dommage de le bouder. ;) -
La politique étrangère et de défense selon Sarkozy
jolie rouge a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Cette image la, c'est un peut comme la ligne bleu des vosges, elle n'est qu'un faire valloir et n'est pas plus importante en france que dans un autre pays lambda =) je me demande ci ceci ne serais pas la raison de cela? ;) http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/04/24/le-president-bouteflika-en-visite-officielle-en-france-en-juin_1184951_3212.html -
Hypothèse de reprise Mirage Dash 9 EAU
jolie rouge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
pour l'Equateur la conivence avec Chavez est trop importante, cela risque de deplaire a Lula. l'Argentine, c'est un peu comme le Maroc, les caisses sont vide... La Lybie, l'idee ne me deplait pas ,mais Mouamar est un client que nous pouvons, qualifier d'exigent ,de difficile et plutot versatile. =) La Roumanie est un vassal U.S qui a bien trop de dissipline envers son "maitre" pour un tel achat. La Grece, outre le probleme de corruption qui est "surmontable", il me semble nessecaire pour eux de justifier ce type d'achat par de la creation d'emplois... ;) Oman achetera neuf. Le koweit, c'est deja cuit. :'( :'( :'( Le Yemen, j'avoue que je ne connais pas l'etat de nos relations avec ce pays, mais j'ai tentance a me mefier, car il suffit de regarder les sommets de la Ligue Arabes, personne ne peut suporter personne... :-[ et je ne connais pas non plus l'etat des relation Yemen/E.A.U. Je vois le Pakistan, comme au bord de l'explosion et je me demande si cela serais une bonne idee. pour l'Inde vue la tournure du de l´histoire rafale je ne sais que penser... Taiwan, compte tenue du trauma de "l'affaire des fregates", c'est un pays a oublier... :'( Le vietnam, comme le Cambodge d'ailleur ne doit avoir a peine les moyen de se payer des retrofit de MIG 21. :lol: :lol: :lol: L'Afrique du sud je n'ai pas d'opignion sur le sujet. Quand a la Georgie ou l'Ukraine, ca vas pas plaire a tonton Vlad tout cela... :-[ -
Russie et dépendances.
jolie rouge a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
L'Otan expulse deux diplomates russes pour espionnage Par LEXPRESS.fr avec Reuters, publié le 30/04/2009 à 15:52 BRUXELLES - La Russie a vivement protesté contre l'expulsion par l'Otan de deux diplomates russes rattachés au siège bruxellois de l'Alliance atlantique et promis une réponse "sévère et déterminée". L'ambassadeur de Russie auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine, a promis une réponse "sévère et déterminée" de Moscou après l'expulsion par l'Alliance atlantique de deux diplomates russes. (Reuters/Thierry Roge) "Deux diplomates russes ont été avisés qu'ils n'étaient plus les bienvenus ici", a dit un diplomate de l'Alliance qui a requis l'anonymat. Il a précisé que la mesure était liée à la condamnation à douze ans et demi de prison pour espionnage et haute trahison, le 25 février à Tallinn, d'un haut fonctionnaire du ministère estonien de la Défense, Herman Simm. Simm, 61 ans, arrêté en septembre dernier, avait eu accès entre 1995 et 2006 à des documents ultraconfidentiels, concernant notamment l'Alliance atlantique. Il a été condamné pour avoir remis plus de 2.000 pages d'informations au SVR, le service russe du renseignement extérieur. L'expulsion des deux diplomates a été ordonnée mercredi, le jour même où l'Otan et Moscou renouaient avec leurs contacts officiels pour la première fois depuis le bref conflit russo-géorgien d'août 2008. Le ministère russe des Affaires étrangères a protesté en qualifiant l'expulsion de ses ressortissants de "grossière provocation". "Cette action choquante contredit fondamentalement les déclarations de la direction de l'Otan qui se dit prête à normaliser ses liens avec la Russie", a-t-il encore souligné. L'ambassadeur de Russie auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine, qui a promis une réponse "sévère et déterminée", a assuré que les deux diplomates russes n'étaient pas des espions et a vu dans cette décision une tentative pour miner les efforts de rapprochement entre Moscou et Washington. CONTEXTE TENDU Cette expulsion intervient dans un contexte déjà tendu: la Russie dénonce depuis plusieurs jours une autre "provocation" de l'Otan, l'organisation par l'Alliance de vastes manoeuvres militaires en Géorgie du 6 mai au 1er juin. L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, deux provinces géorgiennes sécessionnistes reconnues comme indépendantes par Moscou, ont confié jeudi à Moscou la défense de leurs frontières avec la Géorgie. Les autorités estoniennes n'ont jamais précisé pour quelle puissance étrangère travaillait Herman Simm mais la presse locale a montré du doigt la Russie voisine. L'Estonie, ancienne république soviétique, a rejoint l'Otan en 2004. Selon le Financial Times, l'un des diplomates expulsés est le fils de Vladimir Chijov, ambassadeur de Russie auprès de l'Union européenne. L'Otan a refusé de commenter ces informations. Le Financial Times précise que les deux diplomates expulsés ne sont pas directement impliqués dans l'affaire estonienne, mais que celle-ci a fait de tels dégâts pour la sécurité de l'Otan que cette dernière se devait d'accomplir un geste fort. La presse estonienne a déclaré que les documents transmis par Simm comprenaient des informations sur les systèmes d'information et de communication, la sécurité, les services de renseignement et de contre-espionnage et la politique de défense de plusieurs pays étrangers et organisations internationales. http://www.lexpress.fr/actualites/2/l-otan-expulse-deux-diplomates-russes-pour-espionnage_757689.html Quid du futur bras de fer a venir??? =) -
Sans faire dans le sensationnalisme, l’attitude de BAE est tout de même des plus étranges… =| D’un coté avec le F35 un transfert technologique qui n’existe que sur le papier, mais qui ne sera jamais effectif et la quasi certitudes pour les anglais d’avoir un appareil downgradé a un prix entre 100 millions Euros, si ce n’est 120 pour l’avenir.... :lol: :lol: :lol: (D’ailleurs si Israël piaille pour le Raptor, ce n’est surement pas sans raison aussi ;)) De l’autre coté avec le Eurofighter, certes la coopération européenne, c’est le joyeux merdier, mais le savoir faire technologique est nettement plus important et le but d’un avionneur (mais ce n’est que mon avis) est de garder et de développer son savoir faire comme valeur ajouter pour l’avenir. Mais la je ne comprends pas bien « in fine » l’objectif de BAE pour l’avenir….sous partenaire de la zone euro, technicien de surface au pentagone…. :P Sérieusement j’aimerais comprendre ??? :-[
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Londres fusille l’Eurofighter ? Mercredi, 29 Avril 2009 12:21 Michael Colaone Aviation militaire <!--[endif]--> Depuis plus d'une dizaine d'année le trésor britannique presse ses gouvernements de bien vouloir choisir entre le projet Typhoon Eurofighter mené conjointement par le Royaume-Unis, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne et le programme contrôlé par les américains JSF. Malgré le gouffre financier que représente de plus en plus la réalisation du F-35, Londres a toujours envoyé des signaux, certes faibles quand à son choix s'il devait en avoir un. Et ces signaux ne vont malheureusement pas dans le sens de l'avion européen fabriqué par BAE, EADS et Finmecanica alors même que le Royaume Uni en est le principal client. En tête de ces signaux faibles, on ne pourra que remarquer la mise en service d'équipements, notamment au niveau de la Royal Navy, pour le futur accueil du JSF. Le prochain porte-avions commandé par les Britanniques est effectivement étudié pour l'évolution des F-35. Fidèle allié des Etats-Unis, avec lesquels elle développe depuis des années des technologies de pointe (décollage vertical, etc.), et le plus eurosceptique des grands pays de l'Union Européenne, le Royaume Uni semble aujourd'hui tiraillé entre ses alliances américaine, européenne et surtout ses obligations budgétaires. La bourse anglaise ne suffirait pas à satisfaire les deux programmes Eurofighter et JSF en même temps, ou en tout cas pas jusqu'au bout. Deux programmes qui, rappelons le, ont vu leurs coûts s'envoler, et notamment pour le F-35 qui devient de plus en plus un avion de luxe. On comprend alors le désir du trésor anglais de choisir entre l'un ou l'autre avion. Les faits sont là et commencent à s'accumuler en défaveur de l'Eurofighter et de la livraison de sa troisième tranche d'appareils. Vendredi dernier (24 avril), la chancelière allemande Angela Merkel a téléphoné à son homologue britannique Gordon Brown pour lui demander de bien vouloir lever son opposition à la commande conjointe de 112 appareils (dont 16 pour l'Angleterre pour un montant de 1,2 milliards d'euros). Une opposition qui met en péril le futur même de l'avion puisque si le Royaume Uni venait à effectivement se retirer du programme, les coûts pour les trois pays restants grimperaient. Sans l'accord britannique, les termes de la commande globale ne peuvent pas être appliqués. Or il n'est pas dit qu'une telle augmentation de prix soit pour l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne une bonne nouvelle dans ce contexte de crise mondiale. Pourtant, l'Allemagne a un besoin crucial de remplacer ses vieux Tornado. Elle fait aujourd'hui appel à la bonne foi anglaise pour que le pays se conforme à ses engagements pris avec le consortium international. Des milliers d'emplois sont également en jeu et c'est sans parler du gaspillage que cela représenterait pour les Britanniques et les autres nations. http://www.aeroplans.fr/Aviation-militaire/londres-fusille-eurofighter.html
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Hypothèse de reprise Mirage Dash 9 EAU
jolie rouge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Ne nous méprenons pas ;), je considère d’un point de vue personnel l’idée d’une reprise des Dash-9 par nous même comme très pragmatique, pertinente et pleine de bon sens, mais il y a d’autres facteurs dans ce choix que le calcul arithmétique, je remplace l’avion A, par l’avion B en attendant « la commande » de l’avion C. Tu me dis : Cela est juste, mais les Anglais ont-ils réintégrer leurs vieux Tornado au sein de la RAF ??? ;) Car il s’agit bien dans le cas présent dont nous parlons, d’une réintégration, terme qui doit être dissocié de celui de « reprise » au sens large. Quand aux Américains, la comparaison s’arrête très vite car l’USAF ce n’est pas l’ADA….. :'( Les uns peuvent quasiment tout se permettre, les autres ne peuvent qu’espérer, de plus une réintégration de 60 coucou par l’USAF passe complètement inaperçue aux milieux de leur armada, alors que pour nous « 60 » a la proportionnel c’est beaucoup plus visible. Claironner aux quatre coins des chancelleries que nous faisons partie « des grands de ce monde » et agir en disant «il faut me comprendre, les copains. Je préfère investir dans la politique de la rustine par ce que je n’ai pas les moyens de m’offrir les appareils de mon super programme que j’ai claqué de mes propres deniers, qui me coute le bras, que je considère comme le meilleur du monde, mais que toutefois comme je vous aime beaucoup vous et vos milliards, je suis prêt a vous en vendre car j’accepte tous les moyens de paiement, cheque, CB, espèces, louis d’or, etc.… :lol: :lol: :lol: », Cela me parait une politique dangereuse avec un bel effet boomerang a la clef. Il y a plusieurs sens possible à donner à la phrase « hypothèse de reprise des Mirage » : 1/on les ferrailles, mais vue le prix qu’ils coutent et vue leur potentiel cela fait mal au cœur et au porte monnaie !!! 2/on les cannibalise, mais c’est complètement risible économiquement car ce n’est pas le même standard et en plus les leurs sont bling bling alors que les nôtres sont tout pourris. (Je caricature bien sur ;)….quoi que…. :-[). Cette hypothèse est peut être plus viable pour les Mirage Grec ou Qatari. 3/on les revend, par exemple deux lot de 24 plus pièce pour banque d’organe a un pays tiers avec possibilité ou non d’une petite marge bénéficière en supplément si il y a de la demande, ou bien « prix coutent » pour ce réimplanter géo stratégiquement dans un pays. Mais quel pays ??? 4/on les réintègre dans l’ADA, compte tenue de la situation l’idée est intéressante, mais comment appuyer par la suite des ventes Rafale dans le monde, alors que nous montrons clairement que nous ne voulons/pouvons les acheter nous même. Cela sent le piège a C**. J’avais lancé l’idée de la filière africaine car j’entends a peu prés partout qu’il s’agit du continent du XXI eim siècle et comme les Dash-9 reste de l’occase, il y a peut être matière a réflexion pour un repositionnement. Si la RDC est en surendettement, je suis tombé la dessus pour l’Angola : http://www.algerie-dz.com/forums/economie/91058-23-4-de-croissance-du-pib-pour-langola-en-2007-a.html Je ne connais pas la véracité de ce qui est écrit, mais si tel est le cas, cela ne me semble pas irréaliste pour eux financièrement parlent. Bien que il me semble qu’il on déjà payer un retrofit de leur vieux MIG. -
Merci Davout, salut ;)
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Hypothèse de reprise Mirage Dash 9 EAU
jolie rouge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Je pense très sincèrement que reprendre pour nous les Dash-9 est injouable car cela revient à un suicide marketing pour l’export futur du rafale. L’argumentaire de LM sera tout trouver si cela étais le cas sur les contrats à venir: « regarder les frenchy, ils ont tellement confiance dans l’avion qu’ils essayent de vous vendre, qu’eux même préfère racheter d’occase les vieux Mirage, pour que leur semblant d’armée fasse meilleur figure !!! ». :-[ C’est très démagogiques, certes, mais le business c’est aussi la guerre…. ;) ;) ;) Rafale a été choisie et valider depuis plusieurs années, la page Mirage est tourner, maintenant y a plus qu’assumer !!! De plus écouler les Dash-9 peut être une opportunité pour aller titiller du f16 ou pour aller récupérer des parts de marchés jusque ici perdue, délaisser ou abandonner, Jordanie, Tunisie, Bolivie (Sarkozy va s’y rendre en septembre), that is the question ??? =) Au fait (hypothèse personnel), pourquoi pas la filière africaine, RDC ou Angola, qu’es que cela vaut ??? -
Il n’y aura rien du tout…. :-[ :-[ :-[ Comment justifier cout d’un tel programme pour de si maigre résultat ??? Tout ce beau monde, ce mettra des œillères et You tube sera inonder de magnifique vidéo HD du coucou qui fait des ronds dans le ciel, de la belle propagande a venir ! ;)
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salutation distingués Messieurs ;)
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Si ce n’est Waterloo, c’est au moins Trafalgar 28 avril 2009 — Il y a près de deux ans, l’offensive finale était lancée. Lockheed Martin (LM) lui avait trouvé un nom: “Lightning Strike”, allusion finaude au nom de baptême (Lighting II) donné au F-35, alias JSF. Aviation Week & Space Technology écrivait, le 24 août 2007, sous le titre «JSF Stakeholders Plan Collective International Buy»: «A tiger team consisting of Lockheed Martin executives and stakeholders from each Joint Strike Fighter (JSF) partner nation will conduct its first meeting next month to explore the particulars of a collective international buy, according to Dan Crowley, the company's F-35 vice president. »Through that effort, called Lightning Strike, Lockheed Martin hopes to secure commitments for 100 aircraft through 2011 and an additional 1,300 (including 800 for the U.S. and another 500 from partner nations) thereafter. The goal is to solidify quantities needed by partner nations to stabilize production early in the program.» Après les divers épisodes des dernières semaines, culminant avec le mélodrame hollandais, assorti des sombres prédictions britanniques, sans parler des tristes perspectives israéliennes, l’offensive “Lightning Strike” est au moins au point mort. Pour la réalité historique hors de la quotidienneté de la propagande, c’est d’ores et déjà un échec bien inquiétant pour l’avenir du programme. L’épisode hollandais, qui concerne un pays très important du programme de coopération (un “pays-pilote” pour les pays de moyennes et petites dimensions), devrait commencer, lorsque la “presse officielle” se sera décidée à consulter autre chose que les communiqués LM, à être apprécié comme la culmination d’un très grave revers pour les USA. Avec la décision norvégienne du 30 mars et, sans doute, danoise (si le renvoi de la décision va jusqu’à cette date), c’est tout un groupe de pays qui a décidé de repousser toute décision de commande du JSF à 2012. Effectivement, la décision jugée la plus importante dans l’épisode hollandais est celle qui renvoie à 2012 une position définitive de la Hollande pour l’achat du JSF. Très intéressant à cet égard, un commentaire de Bill Sweetman, que l’on connaît bien sur ce site, en date du 24 avril 2009. Sweetman fixe effectivement l’importance de cette décision de renvoi à 2012 pour l’achat du JSF, alors qu’initialement la commande de l’avion aurait dû quasiment enchaîner sur l’éventuelle décision d’achat de deux JSF “prototypes” : «Perhaps more importantly, though, the start of a formal acquisition process for the production aircraft has been delayed. It was due to happen immediately after the signing of the IOT&E contract but has now been delayed by three years and dropped in the lap of the next government. »Combined with Denmark's decision - also reported this week - to delay a commitment, this has torpedoed plans by Lockheed Martin and the program office to lock-in a multi-nation, multi-year order this year or next. At the same time, though, the program's high-pressure sales tactics have resulted in a public crisis and humiliation for one of the most pro-US governments in Europe.» Plus loin, Sweetman pose deux questions très intéressantes, sur la façon dont cette affaire a été menée, notamment du côté US et des relais US en Hollande. (Parmi ceux-ci, le secrétaire à la défense Jack De Vries, quasiment considéré dans la presse hollandaise comme un lobbyiste appointé de LM. Durant les débats parlementaires des 22 et 23 avril, De Vries restait en liaison téléphonique avec ses “partenaires” de LM, – ce qui est une façon pleine de bon sens de faciliter les négociations, mais en l’occurrence pour des résultats assez piteux.) A noter que ces deux questions sont posées dans le cours du compte-rendu que fait Sweetman des débats au Parlement, alors que le compromis final n’a pas encore été atteint; à la lumière de celui-ci, elles sont encore plus intéressantes. «Question for all concerned: Why would the Christian Democrats (CDA), de Vries' party and the single biggest element in the coalition, bring down the government over two test aircraft? The PvdA has said consistently that they're not opposed to buying JSFs but that they don't want to commit without a fixed price. So what consequences does the CDA think will follow if the Netherlands reneges on its commitment to the US to buy the jets? »Second question: Who is providing adult supervision in the USA? Does President Obama know that the government of a loyal ally could be dissolved, because of US insistence that they buy two test aircraft? Who has decided that de Vries shouldn't be provided with an exit option, rather than being forced to sell the JSF to an increasingly skeptical Parliament? Someone has, but whether that is Obama, Secretary Gates, the program office or someone in between is not clear. “Lightning Strike” en Irak Il commence clairement à apparaître dans quelle mesure le plan d’investissement général du marché mondial des avions de combat par le JSF, “pour un demi ou trois-quarts de siècle” selon les évaluations de LM depuis plus d’une décennie, est en très grand danger. Les revers détaillés ci-dessus, s’ils n’ont encore rien de définitif, constituent une véritable déroute stratégique par rapport aux engagements, aux prévisions, voire aux évidences politiques. Les commandes du JSF par les huit pays coopérants de base étaient considérées comme acquises dès lors que, au printemps 2002, ces pays s’engagèrent dans le programme. Le reste était une question de gestion tactique, pour faciliter la production et la programmation de cette production. L’offensive “Lightning Strike”, référencée plus haut, établie après diverses difficultés et retards dus exclusivement au développement du programme, était censée rattraper ce contretemps et régler le problème. A la lumière de toutes ces certitudes, le résultat est catastrophique. Les questions posées par Sweetman sont judicieuses et il est finalement assez simple d’y répondre. Il faut concevoir le programme “JSF-International” (le programme de coopération) comme une opération en soi, différente du programme intérieur du Pentagone. Bien entendu, les effets du développement de la situation-JSF au Pentagone se font sentir d’une façon draconienne sur la situation “JSF-International”. Si l’on s’en tient alors à l ‘état d’esprit, à l’évolution de l’analyse, à la psychologie, l’opération “JSF-International” doit être perçue comme très semblable à l’opération lancée contre l’Irak en 2003. Au départ, il y a une certitude absolue, aveugle, d’une supériorité écrasante, dans tous les domaines. Le développement du programme, la qualité du système, le succès sans la moindre anicroche de la mise en œuvre ne font aucun doute. Les coopérants ne sont pas recherchés, ils sont requis, voire conquis sans la moindre hésitation. La chose marche car, à cette époque (le “JSF-International” est bouclé à l’origine en même temps qu’on se préparer à envahir l’Irak), tout le monde est convaincu de la fable américaniste; il y a la corruption qu’il faut pour cela et, plus encore, beaucoup plus, l’intoxication psychologique du virtualisme. C’est le temps du «Nous sommes tous Américains», ce mot délicieux d’un des fleurons de l’intelligence et du courage intellectuel français de l’époque. A partir de là, le terrain étant conquis avec la facilité qu’on sait, les avatars du programme commencent (ou se poursuivent, pour être plus juste), au Pentagone et au niveau de la programmation US. Ils devraient normalement se répercuter “sur le terrain”, dans les relations avec les pays coopérants, mais les problèmes ainsi créés sont “résolus” comme en Irak, – et comme toujours pour les conceptions américanistes, selon un mot d’un général US au général Briquemont, commandant belge des forces de l’ONU à Sarajevo en 1993 : «Nous, Américains, nous ne résolvons pas les problèmes, nous les écrasons.» C’est ainsi que le programme “JSF-International” s’est déroulé avec l’imperturbable assurance que tout allait bien, l’absence complète de communication sur les réelles difficultés du programme, l’absence complète de précisions sur les coûts, l’absence complète de consultations sérieuses sur le fond, etc. Cette situation reflétait aussi bien l’absolutisme négationniste des conceptions US en matière de “coopération” que le bordel général en quoi s’est transmuté le programme à mesure de son développement. La position déterminée par LM et le JSF Program Office (JPO) du Pentagone est complètement totalitaire elle aussi, et appuyée sur une philosophie bureaucratique, avec les réseaux de corruption qui vont avec; LM et le JPO n’ont pas l’autorité de la direction stratégique et politique du programme mais ils tiennent tous les fils pour que l’autorité légitime (le secrétaire à la défense) ne s’exerce en aucune façon et ils pratiquent une rétention d’information systématique dans ce sens. Lorsque Sweetman écrit: “Who is providing adult supervision in the USA?”, il pose la bonne question tout en sachant aussitôt, nous l’espérons pour lui, que poser la question c’est y répondre, – s’il est question d’“adulte”, effectivement, c’est “nobody”. Le résultat est à la fois le plus grand désordre et la plus grande rigidité impliquant l’absence totale d’adaptabilité aux situations. Il est vrai que le fait d’enfermer les Hollandais dans la nécessité d’acheter deux “prototypes” dans la situation assez tendue que connaît la Hollande à l’égard du JSF depuis plus d’un an ressemble aujourd’hui à une sorte de provocation pour susciter une crise. La nécessité de cet engagement spécifique par rapport à l’engagement de commande est nulle, comme tout le monde le sait puisque les Italiens ont écarté un tel achat il y a deux ans sans lâcher un gramme de leur indéfectible fidélité à leur suzerain. Mais le réflexe américaniste, par automatisme dirait-on, est imparable à cet égard. Dès lors que la tension a commencé à monter en Hollande, l’affaire a aussitôt été perçue par LM et le JPO, sinon comme un défi à la prééminence affirmée depuis longtemps du JSF, dans tous les cas comme une anomalie insupportable qu’il importait de traiter par le mépris, ou d’“écraser”, comme on fait des problèmes. On put donc être aussitôt assuré, d’ailleurs inconsciemment et comme par réflexe, qu’on ne “céderait” pas, ni même qu'il importait éventuellement que l'on cédât un peu; il nous paraît très probable que la possibilité de modifier les termes de la situation (affirmer que l’achat des deux “prototypes” ne rencontrait aucune nécessité d’aucune sorte) ne fut même pas envisagée. Ce ne fut pas une montée aux extrêmes puisqu’il existait d’ores et déjà un enfermement verrouillé dans les extrêmes. Toute cette affaire baigne dans le paradoxe appuyé sur la tromperie que constitue la perception de leur propre puissance par la parti américaniste. Ainsi, l’absence de concurrence, qui apparut comme une évidence dès 2002, et qui fut parfois transgressé comme dans un opéra bouffe, dans de grotesques simulacres de compétition, est quelque chose qui joue contre le JSF. Cette absence de concurrence, un peu comme l’absence d’ennemi de même catégorie en Irak et en Afghanistan, laisse le champ libre pour l’exercice favori de la bureaucratie US: se tirer et se tirer sans cesse dans les pieds avec presque de la jubilation et l'air pompeux d'une réflexion de Kagan ou de Perle pour expliquer la chose d'une plume impériale. Il nous paraît assuré que, s’il y avait eu une réelle compétition en Hollande, si la situation du monde avait été différente, les USA auraient mis sur pied une stratégie infiniment plus adaptée et plus efficace, – comme ils étaient encore capables de faire in illo tempore (voir la victoire du F-16 en Europe, en 1974-75). Il nous reste donc à continuer à assister à l’auto-défaite (“self-defeat”) du programme JSF, qui va se poursuivre sur tous les fronts, sans la moindre nécessité d’un ennemi sérieux. Il ne faut même pas attendre, – pour poursuivre l’analogie irakienne, – l’intervention d’un Petraeus et de son “surge” magique, dont on commence d’ailleurs à mesurer les limites sur place. Là où le JSF diffère de l’Irak, c’est qu’en Irak on a finalement commencé à s’apercevoir que quelque chose ne marchait pas, quelques années après la “victoire finale”. Pour le JSF, officiellement tout va très bien; si le programme “JSF-International” selon les ambitions initiales meurt comme c’est probable, il mourra guéri, content de lui et triomphant. http://www.dedefensa.org/article-si_ce_n_est_waterloo_c_est_au_moins_trafalgar_28_04_2009.html
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Je trouve cette proposition très étrange par un certain coté, cela tiens presque du chantage… :O « Si tu n’achète pas mes avions je ne prendrais pas les tiens j’irais en suisse et vice versa. » On dirait pas comme ça, mais c’est Rock n’roll la diplomatie du chéquier en suède. :lol:
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Le Rafale contre attaque, episode VI : le Koweit
jolie rouge a répondu à un(e) sujet de glevass dans Afrique / Proche Orient
Idée intéressante mais inapplicable car un émir, ca n’achète que du neuf que ce soit un yacht bling bling ou des avions de combat… ;) L’histoire de cet l’achat de Gripen, me semble un choix plus que politique. Comme le Koweït étant un grand ami d’oncle Sam et le Gripen étant composé d’élément U.S, ce contrat est bien arrangeant puisqu’il permet au Koweït d’afficher une diversification officielle de ses fournisseurs, tout en ne froissant pas officieusement les intérêts de leur puissant partenaire :lol: Le contrat étais plombé pour Dassault depuis le début :-[ Même si l’annonce de Sarkozy avais été confirmé par le vice-premier ministre et ministre koweïtien de la Défense, cheikh Jaber Moubarak Al-Hamad Al-Sabah :P -
Il est clair que la France paye sa politique d’épicier et que sa crédibilité en souffre :P :P :P Je suis d’accord avec ceci sauf que lorsque l’on rechigne, pardon « étale » au maximum des commandes Rafale à son paroxysme et que l’on reporte les couts de l’évolution de l’appareil aux calanques grecque, cela n’incite pas des pays tiers à investir… Et investir cela signifie transfert de technologie réel et partenariat géostratégique de très, très longues durer…. Cela signifie aussi en France une politique d’investissement qui croit dans son industrie pour convaincre ses partenaires.
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salut gibbs ;) ;) ;)
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Bonjour a tous !!! Je me présente Nico, j’ai 29 ans, profession commercial. Apres avoir lu de nombreux fil sur ce forum depuis environ 10 mois et n’écoutant que mon courage :lol: :lol: :lol:, j’ai décidé enfin de m’inscrire pour pouvoir intervenir. Je suis particulièrement intéressé par l’aéronautique, la géopolitique et tout ce qui concerne de prés ou de loin la grande muette, j’espère que « les pointures » auront une petite indulgence envers moi :'(, car le langage technico militaire n’est pas toujours simple a déchiffrer ;). A très bientôt….