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Héliphas

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Tout ce qui a été posté par Héliphas

  1. Au niveau légal, ce genre de document est pas protéger ? Au moins jusqu'au procès et la présentation des pièces ? C'est la norme de diffusé ce genre de pièce au niveau public ?
  2. Euh j'ai pas souvenir qu'ils disent que c'est illégal (on parle bien de l'action de l'église), juste stupide, ce qui est une nuance assez importante. Ce qui est considéré illégal, c'est d'envoyer les forces fédéral (si j'ai bien compris) sans invitation des gouvernements locaux. Ce qu'il n'a pas fait, il a juste dit qu'il allait le faire. C'est une grosse nuance, mais qui au niveau légal est assez importante.
  3. Mon message était ironique, je n'aime pas les catégories, d'ou le fait que je grossis le trait dans les deux sens, d'ou ma recherche de sources contradictoire.
  4. Ce topic est totalement parti en vrille en fait. Toujours les vilains gauchos et leurs projets fou. En vrai si vous avez des journaux / sources en anglais / français de l'autre coté de l'échiquier politique ça m'interesse, car c'est un peu trop centré sur un bord... Finances. Réduire le train de vie de la police ? L’idée fait son chemin aux États-Unis Courrier international - Publié le 04/06/2020 - 21:20 https://www.courrierinternational.com/article/finances-reduire-le-train-de-vie-de-la-police-lidee-fait-son-chemin-aux-etats-unis?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1591298612&fbclid=IwAR0SUajPQDZznhfFRnHVQjnCDKhi2vgGQCjoL3FwMYtW9AsCEwLDNFgWQcQ La baisse des budgets consacrés au maintien de l’ordre a longtemps été rejetée aux États-Unis, mais les images de policiers “suréquipés” lors de manifestations liées à la mort de George Floyd semblent avoir changé la donne. Au milieu des manifestations contre les violences policières liées à la mort de George Floyd à Minneapolis, un slogan “autrefois obscur” selon Vox gagne en popularité aux États-Unis : “Defund the police” (“coupez les vivres à la police”). Le Parti des familles travailleuses et le Sunrise Movement, deux organisations de gauche, “ont tweeté un appel en ce sens le 31 mai”, indique le site américain : Pour Vox, “Defund the police” est un slogan de trois mots et ne constitue pas “un programme politique détaillé”. L’idée de base, assure le site, n’est pas de réduire les budgets de la police américaine “à zéro” mais de revoir “l’ordre de priorité des dépenses publiques”. Et d’après le Guardian, cet appel semble être en passe d’être entendu : les images “frappantes” de forces de l’ordre “militarisées et parfois violentes” ont en effet conduit certains politiciens à se demander si la police américaine a vraiment besoin “d’autant d’argent et d’armes”. Pendant des années, certains militants ont poussé les villes et les États américains à “réduire les budgets consacrés aux forces de l’ordre”, indique le quotidien. L’idée a longtemps été rejetée “comme un fantasme de gauche”, mais les troubles récents et les déficits budgétaires massifs causés par la crise de Covid-19 semblent avoir changé la donne. Selon le Guardian, La question est actuellement débattue à New York, où la municipalité cherche à “garder intact le budget de près de 6 milliards de dollars de la police tout en réduisant les programmes d’éducation et de jeunesse”, et à Philadelphie, où une augmentation de budget de 14 millions de dollars pour la police est prévue alors que la ville “réduit les fonds pour la prévention de la violence chez les jeunes, pour les arts et la culture” et “licencie le personnel des centres de loisirs et des bibliothèques”. Des coupes de 150 millions de dollars à Los Angeles ? À Los Angeles, le mouvement “Defund the police” semble plus avancé. Eric Garcetti, maire démocrate de Los Angeles, a ainsi annoncé mercredi 3 juin qu’il préparait des coupes “allant jusqu’à 150 millions de dollars” dans le budget de la police de la cité californienne. Selon le quotidien britannique, il souhaiterait redéployer certains fonds “au profit des communautés noires”. Pour Kelly Lytle Hernández, historienne de l’université de Californie à Los Angeles citée par le Guardian, les États-Unis pourraient se trouver à un moment charnière : Nous avons créé au cours des 30 à 40 dernières années le sentiment que notre sécurité et notre bien-être proviennent d’un investissement toujours plus important dans la police.” Mais selon Lytle Hernández, il semble que les Américains “reconnaissent de plus en plus cet échec”.
  5. Personnellement j'ai pas lus le livre donc j'ai pas d'avis, il serait intéressant de le lire et voir.
  6. Y a t'il une différence au niveau de la loi entre ce que l'on appel l'armée et la garde nationale ? J'ai personnellement du mal à les distingués. De ce que je vois, l'armée à tout a fait le droit d'intervenir, si le président utilise le "inserrection Act" à partir de ce moment là, il est légal d'intervenir, mais pas avant.
  7. Qu'il soit positif à certaines substance change quoi au problème ? Vrai question c'est pas pour coller de l'huile sur le feu, je veux dire, ça change quoi ? Il a quand même eu un genou sur le cou, il a quand même indiqué sa détresse ? A part décrédibilisé la victime qu'est ce que ça apporte ?
  8. Courrier international Publié le 04/06/2020 - 15:32 https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/le-mot-du-jour-la-fragilite-blanche-une-notion-qui-fait-reflechir-les-americains?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1591277785&fbclid=IwAR2sXeMrsResKkIcNGD0s8LZDKLe9Ot3gMLZ_zKD9ztJNHHQqePRlPeExms Le mot du jour. La “fragilité blanche”, une notion qui fait réfléchir les Américains Depuis le meurtre de George Floyd le 25 mai et le début des protestations contre les violences policières aux États-Unis, “les ouvrages sur le racisme se vendent comme des petits pains – et bon nombre sont en rupture de stock – sur Amazon et d’autres librairies en ligne”, constate l’édition américaine de Slate. Parmi ceux-là, le livre de Robin DiAngelo White Fragility : Why It’s So Hard for White People to Talk About Racism (“Fragilité blanche : pourquoi il est si difficile pour les Blancs de parler de racisme”, dont traduction française est annoncée pour janvier 2021 aux éditions Les Arènes) retient particulièrement l’attention. Jeudi 4 juin, il se trouvait en tête des ventes toutes catégories sur Amazon. Des œillères systématiques Paru aux États-Unis en 2018, cet essai affine un concept que l’auteure – une sociologue spécialiste des questions de racisme – avait forgé dès 2011 : la “fragilité blanche”, qui décrit “l’attitude défensive et la défiance des Blancs lorsque leurs idées sur les questions de racisme sont mises en cause – notamment lorsqu’ils ont le sentiment d’être associés à l’idéologie des suprémacistes blancs”, expliquait The New Yorker dans sa recension. Comme le souligne le magazine, DiAngelo organise depuis plus de vingt ans des formations et séminaires destinés à lutter contre le racisme et les stéréotypes au sein des entreprises américaines. Or elle a pu constater au cours de ces sessions que les personnes blanches, même celles qui considèrent comme progressistes, se montraient dans l’ensemble “incroyablement, voire dramatiquement, incapables de parler de racisme”. Leurs réactions suivent des schémas désormais bien connus : ils affirment qu’on leur a ‘appris à traiter tout le monde de la même manière’, ils martèlent qu’ils ‘ne font pas attention à la couleur de peau’ et qu’ils se ‘contrefichent que vous soyez rose, mauve ou à pois vert’. Ils vous disent qu’ils ont des amis et des membres de leur famille non blancs. […] Ils tempêtent, ils fulminent. Ils se mettent à pleurer.” Menaces de mort contre l’auteure Pour DiAngelo, cet éventail de réactions défensives s’explique par une société américaine “où la ségrégation est encore profondément ancrée” et “où les Blancs sont tellement protégés de tout inconfort lié aux questions raciales qu’ils s’effondrent au moindre choc. Par exemple quand quelqu’un leur fait remarquer que ‘couleur chair’ n’est peut-être pas un qualificatif approprié pour désigner un crayon beige.” Ainsi, “les hiérarchies raciales font croire aux Blancs qu’ils ont un droit absolu à la paix et au respect”, ce qui les conduit à réagir avec “des sentiments de colère, de peur et de culpabilité” lorsqu’on met en évidence leurs propres comportements ou biais inconscients, écrit DiAngelo dans ce livre resté plusieurs mois après sa parution dans la liste des best-sellers du New York Times. Au moment de sa publication au Royaume-Uni, début 2019, The Observer notait que l’essai avait valu à son auteure (elle-même blanche) “des critiques et des insultes” allant jusqu’à des menaces de mort.
  9. Si vous voulez vous arrachez les cheveux le grand druide est sur BFM à l'heure ou je vous écris. Perso j'ai zappé, mais ça montre bien à quel point il prend de la place dans les médias et que l'on a pas fini d'en entendre parler.
  10. Q (il a dit "faut que tu dormes")
  11. Je résume : _ sur le fil sérieux usa on dit des conneries _ sur le fil pas sérieux usa on dit des choses sérieuse _ sur le fil covid on parle alaitement Parfait !
  12. Ben non ils ont cassés tout ceux qui pouvait volé dans les films, donc y en a plus...
  13. Faux, y a celui utilisé dans un Die Hard qui a volé ! Quoi, les images de synthèses ça compte pas ?
  14. Blog du monde diplo : https://blog.mondediplo.net/police-etats-unis-france L'auteur Frédéric Lordon (https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Lordon) C'est un point de vue intéressant, alors y a les biais de son bord politique, mais son point de vue mérite d'être exprimé, notamment sur la banalisation des émissions sur les polices divers et leurs méthodes. En bonus sur le coté systémique etc le défenseur des droits https://www.liberation.fr/france/2020/06/02/le-defenseur-des-droits-denonce-un-cas-de-discrimination-systemique-par-la-police_1790094?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0IigU9-k-EeiDAyDVolNK8_mU39892bzk-Xffk9Ti2m2gsQ8m_1-c9KLk#Echobox=1591118417 (On frole le hors sujet, on est sur le sujet des USA, mais on a évoquer sur ce fil ou celui crillerie USA une comparaison entre les deux polices, d'ou ce poste, par contre peut être à terme faire un autre sujet ? Par contre, beau champs de bataille pour la modération je le crains.)
  15. Comment on fait pour voir les images de twitter sur firefox ? Car je les vois jamais c'est un peu lourd à force...
  16. Alors pour avoir lu l'article, justement il indique en quoi ce parralèle est au fond assez boiteux. Que juste compté les morts / blessé est totalement insufisant pour comparé.
  17. 1/ Alors c'est aussi très étudiés au niveau de la sociologie, de l'anthropologie et de la géographie. Donc pas vraiment les mêmes logiques. En terme de racisme institutionnel, peut on dire que les test pour pouvoir voter dans certains états ne sont pas des réglementations institutionnels pour se protéger d'un type de vote ? 2/ Comment ça ? Je veux bien des sources, car c'est assez intéressant. Les USA fournissent des statistiques sur l'origines des populations et leurs accès aux études supérieurs / CSP + ? Balayer comme ça, les logiques du racisme systémique en le cachant sur des problématiques électorale m'étonnes toujours un peu, je n'ai pas l'impression (et si quelqu'un à des sources je prends) que ce soit très porteur en terme de vote et de vision électorale.
  18. Alors là je ne suis pas en accord avec ces dires, je pense qu'il faut distingués les traits culturels, qui sont proche de l'ethnie et non de la race. Et vu que je ne suis pas forcément bon avec les mots, je vais reprendre le même livre que plus haut pour apporter la distinction entre les deux :
  19. Vu que ce terme est souvent utilisé, je suis aller chercher une définition : Racisme individuel, racisme institutionnel et racisme systémique Le recul de la légitimité du racialisme et l’adoption de législations antidiscriminatoires ont en partie modifié les modalités d’expression du racisme. Si l’expression directe, l’hostilité avouée ou la discrimination ouverte ont quelque peu reflué, les inégalités et les stratifications « raciales », elles, persistent. C’est pour analyser cette nouvelle situation qu’un certain nombre de propositions conceptuelles ont été élaborées depuis la fin des années soixante. En l’état actuel, ces notions (qui prennent généralement la forme d’une adjectivation du mot racisme), sont toutes encore en débat, ce qui fait que leur définition est encore quelque peu mouvante. Leur emploi exige donc, en chaque cas, d’être explicité. 48La distinction entre racisme individuel et racisme institutionnel (institutional racism) est venue de militants des droits civiques aux États-Unis. Ceux-ci ont fait valoir que l’inégalité structurelle des Noirs américains n’est pas seulement le fruit des préjugés, des intentions et des comportements discriminatoires de la majorité blanche (racisme manifeste), mais le produit d’un ensemble intégré de dispositifs qui assure la perpétuation du pouvoir des Blancs et défavorise systématiquement les Noirs dans la compétition (racisme caché). L’ouvrage de Carmichael et Hamilton, Black Power : The Politics of Liberation in America, publié en 1967, a ainsi inauguré une série de travaux sur le racisme en tant que structure sociale découlant de règles, de procédures et de pratiques, souvent routinières, appliquées par les institutions (terme ici entendu au sens large, incluant les organisations, les appareils bureaucratiques comme les institutions formelles). L’apport indéniable de la notion de racisme institutionnel est d’avoir mis en lumière l’imprégnation de fait du « sens de la suprématie blanche » dans le fonctionnement aveugle des institutions. Elle a aussi souligné l’extension du fait raciste – indépendamment ou à côté des formes discursives et comportementales explicitement référées à une idéologie, une doctrine, ou des préjugés – et ses effets dans la perpétuation des inégalités « raciales ». Cette notion continue de faire l’objet de nombreux débats, dans lesquels il serait trop long d’entrer ici. On notera seulement deux difficultés généralement admises. La principale est son fonctionnement logique circulaire. Le « racisme institutionnel », en effet, englobe d’une part, les comportements (individuels ou collectifs) et les processus (bureaucratiques, institutionnels), et, d’autre part, leur résultat, à savoir la stratification « socioraciale ». Du coup, causes et conséquences de l’inégalité se démontrent les unes par les autres. La seconde tient au caractère « globalisant » de la notion, qui fait toute sa vertu dénonciatrice, mais pose quelques problèmes analytiques lorsqu’il s’agit de mieux comprendre ce qui se passe au sein même des organisations. On peut en effet y trouver de la coutume institutionnelle structurellement discriminatoire (le racisme de l’institution, de fait institutionnalisé ou bureaucratisé), mais on y observe aussi, parfois de façon systématique, une application discriminatoire de règles qui ne le sont pas par elles-mêmes (que l’on songe aux contrôles plus « tatillons », aux exigences de « preuves » supplémentaires, à la non-prise en considération de certaines réclamations ou aux soupçons a priori infligés aux minoritaires) qui forme ce que l’on appelle parfois fort clairement mais un peu restrictivement « racisme de guichet », et qui relève, plus généralement, du racisme dans l’institution, parfois dans une tolérance générale (la police, la justice, la douane en offrent des exemples multiples, mais aussi nombre de services, publics ou non, tels que les organismes de sécurité sociale, les banques, les assurances, etc.). Ces deux formes de racisme distinctes, lorsqu’elles se cumulent, composent ensemble ce véritable racisme « institutionnel » ou structurel que dénoncent à raison leurs victimes. Pour dépasser l’opposition parfois jugée trop rigide entre racisme individuel et racisme institutionnel, et surtout pour montrer leur caractère cumulatif, certains auteurs ont proposé le concept de « racisme systémique ». Celui-ci est présenté comme le résultat ou, plus précisément, comme le point de rencontre entre des formes « interactionnelles » et des formes « structurelles » de racisme. Les premières sont constituées des « micro-inéquités » répétitives et corrosives, mais inattaquables juridiquement, les secondes par les règles et procédures de traitement, l’une et l’autre formes étant incorporées aux règles éthiques et socioculturelles du fonctionnement ordinaire des institutions, voire des sociétés tout entières. L’intérêt de la notion de racisme systémique est de montrer que chaque type ou mode de discrimination, potentialise les autres et de montrer la multiplicité des acteurs individuels ou collectifs qui y participent, y compris, souvent, les personnes qui en sont elles-mêmes victimes. [...] Discrimination directe et indirecte S’agissant de discrimination, on est dans l’ordre des actes, des faits et de leur interprétation plutôt que dans celui des opinions, des représentations, des stéréotypes. La distinction entre discrimination directe et indirecte, cependant, est à peu près l’équivalent « comportemental » de celle qui sépare racisme ouvert et racisme voilé. La discrimination directe est immédiate et intentionnelle : elle a pour fonction et effet de maintenir ou renforcer, sans détour ni masque, l’infériorité et la subordination des minoritaires. La discrimination indirecte, au contraire, est un traitement formellement égalitaire, mais qui a pour conséquence d’établir, d’accomplir ou d’entériner l’inégalité. On lit aussi quelquefois « discrimination volontaire » versus…. On retrouve ici le mode de fonctionnement du racisme institutionnel ou du racisme systémique : les critères discrets et routiniers, les habitus partagés qui forment le jugement et l’évaluation peuvent avoir un effet d’autant plus défavorable aux minoritaires que ceux-ci n’ont aucun moyen légitime de les contester dans leur principe. Source : de Rudder Véronique, Poiret Christian, Vourc’h François, « 2. Précisions conceptuelles et propositions théoriques », dans : , L'Inégalité raciste. L'universalité républicaine à l'épreuve, sous la direction de de Rudder Véronique, Poiret Christian, Vourc’h François. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « Pratiques théoriques », 2000, p. 25-46. URL : https://www.cairn.info/l-inegalite-raciste--9782130508861-page-25.htm
  20. Ca va aider a apaiser ça : https://www.letelegramme.fr/monde/un-camion-citerne-fonce-sur-une-foule-de-manifestants-a-minneapolis-video-01-06-2020-12559773.php Au cas ou il y a un doute : Ironie
  21. Oulà on en est très loin : https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/police-municipale-effectifs-par-commune/
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