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penaratahiti

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Tout ce qui a été posté par penaratahiti

  1. penaratahiti

    [Rafale]

    oui ben les couleurs sont dégueulasses (la honte j'arrive même pas à identifier un Rafale français...)
  2. penaratahiti

    [Rafale]

    Voici mon bingo : 1 - JF‑17 Thunder Block III - Pakistan 2 - Mirage 2000‑9 - Émirats 3 - Rafale C - Qatar 4 - Rafale C - Égypte 5 - Eurofighter Typhoon - Royaume‑Uni 6 - F‑16C - Grèce 7 - F‑16C - Emirats (gros doute) 8 - F‑16C - États‑Unis 9 - F‑15C Eagle - Arabie saoudite 10 - Panavia Tornado IDS - Arabie saoudite 11 - Eurofighter Typhoon - Arabie saoudite 12 - Panavia Tornado IDS - Arabie saoudite 13 - F‑15C - Arabie saoudite 14 - F‑15D - Arabie saoudite 15 - F‑15D - Arabie saoudite
  3. penaratahiti

    [Rafale]

    il y a 2 tournedos saoudiens aussi
  4. mais quelle surprise ! c'est pas comme si on n'avait pas déjà eu des précédents sur l'extraterritorialité des lois US, ou le reniement d'accords passés... bref
  5. penaratahiti

    Marine Britannique

    oui ça doit être 2 ou 3 déployées sur 8 officiellement en service il y a un critère pas mal pour voir qui est le meilleur en ASM, c'est le Hook'em Award : 2023 (remis le 1ᵉʳ février 2023) Task Force 470 (CTF 470) et quatre frégates multimissions françaises : Auvergne, Bretagne, Languedoc et Provence, pour leurs déploiements en Méditerranée en coordination avec la marine américaine. 2022 Non attribué explicitement : à la fin de 2022, aucun lauréat officiel n'avait encore été annoncé. L’amiral Vandier soulignait cependant des performances « remarquables » de la Marine nationale, mais sans désignation formelle du prix. 2021 (décembre 2021) Task Force 473 (CTF 473) d’accompagnement du groupe aéronaval Charles de Gaulle, et les frégates Languedoc et Provence pour leurs missions conjointes en Méditerranée sous commandement tactique français, observées par la 6th Fleet US. 2020 (juin 2020) Task Force 470 et Task Force 473, ainsi que les frégates Bretagne et Auvergne, pour leurs opérations de surveillance anti‑sous‑marine menées en coordination avec les alliés (États‑Unis, Italie, Espagne) lors des missions conjointes incluant l’USS Eisenhower et le Charles de Gaulle
  6. Les Russes peinent à moderniser leurs Akula (971) et Oscar II (949A) pour des raisons assez claires. L’industrie navale est vieillissante, avec peu de main-d’œuvre qualifiée et des infrastructures dépassées. Les sanctions n’aident pas : composants électroniques indisponibles, retards en cascade. Moderniser ces sous-marins, ce n’est pas juste changer les missiles, c’est refaire toute l’électronique, les systèmes de combat, la propulsion. Et sur des coques conçues dans les années 80, c’est très complexe. En plus, les priorités vont ailleurs : Boreï pour la dissuasion, Yasen-M pour les SSGN. Un Oscar modernisé coûte presque autant qu’un Yasen neuf. par exemple, l’Irkoutsk (949A) est en chantier depuis 2006, et toujours pas prêt. Bratsk et Samara (971) n’ont pas bougé depuis leur transfert en 2014. Résultat : peu de modernisations, beaucoup de sous-marins à quai. alors moderniser le Barbecue de la Baltique....
  7. penaratahiti

    Marine Britannique

    Mer et Marine vient justement de sortir un article sur la réno à mi-vie du HMS Astute : Royal Navy: début de la rénovation à mi-vie du sous-marin nucléaire d’attaque HMS Astute | Mer et Marine comme on pouvait s'y attendre, c’est pas super rassurant. Mis en service en 2010, il vient de commencer sa rénovation à mi-vie. C’est normal après 15 ans, mais pendant ce temps, il ne reste qu’un seul SNA britannique opérationnel : le HMS Anson. Les autres sont à l’arrêt depuis plusieurs années : Audacious en cale sèche depuis février sans date de retour connue, Artful et Ambush n’ont pas navigué depuis plus de deux ans, et les sous-marins de la classe Trafalgar sont tous retirés du service. Résultat, la flotte est quasiment à l’arrêt. Le principal problème, c’est clairement la maintenance. Le Royaume-Uni manque de cales sèches et d’infrastructures adaptées pour entretenir ses sous-marins, ce qui crée des embouteillages et de longues périodes d’immobilisation. Même si les sous-marins sont performants, sans maintenance efficace, ils ne servent à rien. À côté, la France vient d’admettre au service actif le Tourville, troisième sous-marin Barracuda. On a donc maintenant trois SNA neufs en service, avec des infrastructures modernes à Toulon et Cherbourg qui permettent de gérer leur maintenance plus efficacement. Les Britanniques ne devraient pas avoir la flotte complète de la classe Astute avant 2029 avec le dernier sous-marin Achilles. En résumé, la Royal Navy fait face à un vrai problème de disponibilité de ses SNA à cause d’un soutien logistique et d’infrastructures insuffisants. C’est une faiblesse stratégique qui pourrait peser sur leurs capacités d’engagement, notamment dans des zones comme l’Indo-Pacifique où ils veulent marquer leur présence.
  8. penaratahiti

    VBCI

    effectivement, quand on achète que des pièces sur du matos complexe, on n'est pas à l'abri d'avoir un résultat décevant, je te rejoins. Dans le cas que j'ai en tête, le fait de passer un marché avec une ou des centrales d'achats pour la partie pièces de rechanges sur des systèmes simples permet justement au service interne d'éviter de gérer une multitude de fournisseurs ; c'est un peu le mode Amazon, la tendance des consommateurs étant par exemple de privilégier leurs achats chez quelqu'un qui peut fournir l'exhaustivité d'une liste d'articles. Et certains accords-cadres SSF ou SIMMT sont bâtis comme ça : pas d'industriels fabricants primaires, pas de poids lourds, juste un panel de centrales d'achats qui sont remises en concurrence à chaque marché subséquent.
  9. Honnêtement, non. Techniquement, pourquoi pas — tout peut se vendre. Mais dans la réalité, ce serait un enfer logistique, financier, et diplomatique. Le navire est en piteux état. Entre incendies, avaries, chantier à l’arrêt, perte du dock flottant, etc., il est plus proche d’une épave que d’un projet viable. Et même s’il était donné, le remettre à niveau coûterait probablement plus d’un milliard de dollars, sans garantie qu’il soit un jour opérationnel. Le Brésil ? Il vient à peine de se débarrasser du São Paulo (ex-Foch) pour les mêmes raisons. Le pays n’a ni l’industrie navale ni les moyens pour relancer un porte-avions à bout de souffle. La Chine ? Elle a déjà copié l’architecture du Kuznetsov avec le Liaoning, et construit maintenant ses propres CATOBAR. Elle n’a aucun intérêt à récupérer un vieux rafiot soviétique. Même en imaginant un miracle — qu’un chantier veuille le finir, qu’un État finance le tout — on parle d’un délai de 4 à 6 ans pour le revoir en mer, et encore, avec des capacités inférieures aux PA modernes. Conclusion : sauf énorme surprise, le Kuznetsov ne naviguera plus jamais ailleurs que dans les blagues basées sur son émission de fumées légendaire. À ce stade, il a plus de valeur comme musée ou cible flottante que comme outil militaire.
  10. le risque existe, mais les sabotages visent surtout les salles des machines, évitant délibérément les cuves pour limiter le risque de marée noire. Les charges explosives limpet sont posées à l’extérieur de la coque, fixées par plongeurs ou drones sous-marins, avec une puissance calibrée pour endommager sans percer les réservoirs. Les charges limpet sont des explosifs compacts utilisés pour saboter les navires en fixant la charge directement sur la coque sous-marine. Elles se présentent souvent sous forme de boîtiers plats munis de puissants aimants permettant une adhérence solide, même en conditions de courants forts. Ces charges contiennent généralement entre 2 et 10 kg d’explosif puissant (C4, Semtex, ...) et sont conçues pour percer ou déchirer la coque au point d’attache. La détonation peut être déclenchée par minuterie, télécommande, capteur de pression ou mécanisme à retardement, pour une explosion localisée et ciblée. Leur usage est typique des forces spéciales maritimes (Navy SEALs, Spetsnaz, Shayetet 13, Commando Hubert) lors d’opérations de sabotage, guérilla navale ou actions clandestines. Leur efficacité tient dans leur discrétion et leur capacité à immobiliser ou endommager un navire sans forcément le couler. la liste des suspects est donc potentiellement longue .
  11. penaratahiti

    Marine Britannique

    C'est honteux oui
  12. penaratahiti

    Marine Britannique

    Cela suscite effectivement des alertes, mais elles ne sont pas toujours visibles à l’œil nu. Le MoD secoue actuellement les titulaires d’accords-cadres avec une vigueur qu’on ne lui connaissait plus : appels d’offres en rafale, délais de réponse raccourcis, exigences techniques plus précises… Depuis le printemps, on observe une vague logistique qui ressemble à un réveil stratégique. C’est tardif, vu l’état de la Royal Navy, mais c’est en route. Il faudra plusieurs années pour retrouver des couleurs. Et pour que leurs sous-marins sortent enfin de leur boucle temporelle de régénération. ça me fait penser à une citation d'un Amiral britannique sous couvert de l'anonymat : « La crédibilité de notre dissuasion reste intacte, grâce à l’engagement sans faille de nos partenaires… notamment ceux basés à Toulon. »
  13. penaratahiti

    Marine Britannique

    allons un peu de modération quand même ! La Royal Navy n’est pas complètement à la dérive : les patrouilleurs de la classe Archer sont en pleine activité opérationnelle. Ces fiers patrouilleurs assurent une présence dissuasive de Gibraltar à la Baltique (surtout pour les paddle et les pêcheurs qui ont plus de 2 casiers)
  14. penaratahiti

    Marine Britannique

    c'est long c'est long ça dépend ! depuis qu'il est entré en refit le HMS Daring a vu : - 2 souverains, - 5 premiers ministres, - 1 Brexit, - 0 sortie en mer. à ce compte là l'équipage doit même être invité à la fête des voisins du port de Portsmouth...
  15. le prix et le coût de l'heure de vol aussi, ça me semble aussi être le choix le plus judicieux.
  16. on est moins sur le système de planification de mission qu'un système de simulation il me semble, on est à bord d'un biréacteur qui semble poursuivre la cible du milieu de l'écran qui a 2 missiles affectés.
  17. penaratahiti

    VBCI

    L'armée contractualise avec des centrales d'achat via des accord cadre, ces centrales d'achat font le pont entre les industriels que ça fait chier de répondre aux appels d'offre pour des petites quantités quasi obsolète dans leur production avec la contrainte logistique (genre emballage unitaire opaque des joints toriques neoprene), et la contrainte documentaire (acte d'engagement, DC1, DC2, attestations en tout genre, annexe financière rigide...). Comme ça ils peuvent balancer des listes avec des centaines de lignes, de références différentes, les centrales d'achat compilent et font un package avec des marges raisonnables. L'armée n'a pas besoin de multiplier les négociations et les contrats. Et la codif n'est pas imposée par la DGA, elle est même plutôt décentralisée, car SSF, SIMMT et même des gros industriels ont la possibilité de créer et modifier la codification. C'est même parfois le bordel, avec des erreurs et des coups de forces de certains industriels
  18. Pour le remplacement du Falcon 10, a part Balbuzard qui est le nom du programme, on sait toujours pas ce que c'est comme cellule à part que c'est un bireacteur certifié monopilote. En candidats on a donc du cessna citation CJ3+ ou CJ4, de l'Embraer Phenom 300E, du pilatus PC24 ou du Honda Élite II... à vos paris
  19. penaratahiti

    Marina militare

    on rigole on rigole, mais il y a 30mn mon frangin m'annonce avoir vu passer une patrouille de 6 avions au-dessus de Brest, il a pas bien vu mais c'étaient des bi-dérive, et là ça fait 5mn que j'entends un bruit plus fort que d'habitude plutôt en altitude au-dessus de Châteaulin, et je ne vois rien
  20. penaratahiti

    VBCI

    c'est une commission du jour ? je ne sais pas s'il y a de l'abus (je ne veux pas calomnier...), mais la verticalisation n'est bénéfique que pour les gros industriels : prix imposés, délais à rallonge, zéro transparence… et au final, c’est l’armée qui trinque, avec du matos au garage faute de pièces. Si l’État reprend un peu la main, c’est une super nouvelle. Stocker les pièces critiques, pouvoir faire appel à des PME plus réactives, plus souples, souvent moins chères (pas d'empilement des marges même si le fabricant ultime reste le même qu'en MCO vertical) — c’est juste du bon sens. Si c’est bien géré, ça peut vraiment remettre un peu d’efficacité (et d’air) dans le système. La Marine Nationale le pratique depuis des années et des années (via SSF & le SLM), et c'est très efficace. La disponibilité, c'est tout une chaîne de compétences, pas besoin d'aller très loin au nord pour s'apercevoir que c'est une vraie organisation à tous les niveaux, et avec tous les acteurs. il y a un point clé aussi, et qui sera le fruit d'un travail collaboratif entre l'armée et les PME : la codification. beaucoup de poids lourds font codifier OTAN toutes les pièces détachées de leurs véhicules, et en cas d'appro, l'AdT n'a pas d'autre choix que d'acheter à ce poids lourd. Les fabricants primaires et les références correspondantes sont masqués dans le système et il y a un vrai travail de sourcing à réaliser.
  21. Effectivement Anatole France avait effectivement déjà tout compris, y’a plus d’un siècle. « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels. » ==> c’est exactement ce qui se passe avec Poutine aujourd’hui : on fait croire aux jeunes Russes qu’ils vont défendre leur pays, protéger le Donbass, lutter contre les nazis… Mais en réalité ils crèvent pour que quelques oligarques gardent leur pouvoir et leur fric. Pour que le complexe militaro-industriel russe tourne à plein régime. Pour que certains pillent les ressources dans les zones occupées. Et tout ça, emballé dans un discours pseudo-patriotique. Le drapeau, la patrie, la "grande Russie"... c’est juste une couverture. Comme le disait Anatole France aussi d'ailleurs : « Dans les affaires publiques, les plus grands crimes sont commis au nom de la vertu. » ==> Il visait son époque, mais on pourrait croire qu’il parlait du Kremlin aujourd’hui. Poutine utilise les mêmes ressorts : il fait tuer des gens pour maintenir un système de pouvoir et d’argent. Pas pour défendre les Russes. Pas pour la patrie. Juste pour lui et ses alliés.
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