Le problème c'est qu'ils sont continuellement remplacés par des gens moins connus, qui se méfient de plus en plus (donc plus difficilement éliminables) et qui se radicalisent encore plus que leur aîné. D'un point de vue comptable et qualitatif, ces frappes portent certainement des coups durs aux organisations ciblées, mais elles (les frappes) ne peuvent pas régler le problème. J'ose un parallèle assez osé en citant le chant des partisans : "Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place" On ne fait que les désorganiser, les ralentir, les entraver mais cette seule stratégie d'attrition des cadres n'est pas viable si elle est isolée. C'est un bon début mais sans la collaboration des gouvernements locaux avec une réelle volonté d'en finir avec ces groupes, les occidentaux et notamment les USA ne pourront jamais en finir avec les mouvances djihadistes. Il avait déjà été ciblé ce Mollah Nazir non ?