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Casques Bleus & Balkans


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les décideurs de l'ONU sont rarement ou jamais sur le terrain, peu de temps avant les évènements de srebrenica, les hollandais devaient être ravitaillé par helico (notre section bossait pour le NORBAT sur TUZZLA) les serbes avaient prévenus, pas plus gros qu'un PUMA comme hélicoptère, l'ONU a envoyé des MI "je sais plus combien", la réaction a pas été longue, on a ramassé du 122 mm  :lol:

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J'avais vu un reportage il y a quelques années sur Scebrenica, il montrait bien que les casques bleus savaient parfaitement ce qui se tramait, les forces aériennes étaient prête à frapper mais la hiérarchie onusienne à tout paralyser (dont des français).

On connais la suite.

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J'avais vu un reportage il y a quelques années sur Scebrenica, il montrait bien que les casques bleus savaient parfaitement ce qui se tramait, les forces aériennes étaient prête à frapper mais la hiérarchie onusienne à tout paralyser (dont des français).

On connais la suite.

le problème aurait été que l'essentiel des frappes aériennes auraient été US (pas impliqués au sol) via les appareils embarqués de la 6e flotte

Or deja fallait se mettre d'accord avec eux

sinon y'avait les appareils de l'OTAN a Aviano mais venant de trop de contingents différents pour avoir une reponse simple

enfin si cela n'a pas été fait c'etait aussi pour éviter des ripostes sur les contingents au sol (chaque officier national de l'ONU n'etant pas chaud pour risquer la vie de ses compatriotes sous béret bleu)

maintenant contrairement à ce que tu dis le problème n'est pas que les casques bleus sur place savaient ce qui se tramait, c'est surtout que l'officier hollandais a demandé un appui au sol dès que les forces serbes ont commencé à bouger et à bombarder les environs.... et par 3 fois avec fin de non recevoir

la solution aurait été d'affecter à chaque contingent d'un pays sous béret bleu un appui national independant de la chaine de commandement ONU : histoire de pouvoir disposer d'un appui propre et pas d'un pool ou personne n'est d'accord

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Je profite de ce sujet pour (re)poster mon montage vidéo sur la France en Bosnie, montage s'appuyant sur des archives télévisées ainsi que des images prises par d'anciens soldats que j'ai pu contacter. Les commentaires de la vidéo regorgent d'anciens de la Yougo qui sont à mon avis tout aussi prêt à partager leur expérience avec vous qu'ils l'ont été avec moi.

http://www.youtube.com/watch?v=gFl637bZTj4

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Je profite de ce sujet pour (re)poster mon montage vidéo sur la France en Bosnie, montage s'appuyant sur des archives télévisées ainsi que des images prises par d'anciens soldats que j'ai pu contacter. Les commentaires de la vidéo regorgent d'anciens de la Yougo qui sont à mon avis tout aussi prêt à partager leur expérience avec vous qu'ils l'ont été avec moi.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=gFl637bZTj4

je me la suis regardé il y a pas longtemps ta super vidéo ,encore merci pour l'excellent travail  =) ;)
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j'ai pu regarder Warriors, l'impossible mission en toute légalité ;) et franchement... j'ai jamais vu plus réaliste et émouvant comme film.. :|

A mais celui la on t'autorise a le regarder meme illicitement tellement il est bien fait ;) accessoirement ca dénote la qualité des production de la télé britannique ... car il s'agit en fait d'un téléfilm de la bbc.

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j'étais pilote VAB ,une fois mon chef de groupe a du descendre pour me guidé entre des mines anti-char posé en vrac sur la route ,je me rappelerais toujours son regard .

sinon je me rappelle de famille de Bosniaque Musulman déplaçaient ,ils logeaient prés d'un cimetiére Serbe ,ils balançaient toute leurs ordures dedans .

plus d'electricité ,mais on voyait des lueurs de feu dans une piéce de chaque maison .

un soir sa canarde ,le pitaine arrive quand sa cesse , on lui rend compte ,et il nous dit que s'était peut-être des "tirs de joie" ,je lui répond que s'est bizarre ,sa monte pas en l'air les tirs ,et que sa a bien allumé en tir directe ,donc bizarre comme tir de joie ...

faut pas croire ,on se marré aussi ,fallait bien  =)

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  • 4 weeks later...

Le jour où les Casques bleus français se sont rebiffés

Sarajevo « Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être au-dessus des hommes, il faut être avec eux. » Capitaine François Lecointre, 3e Rima (citant Montesquieu).

Samedi 27 mai, 8 heures 45. Sarajevo est calme. Quelques tirs isolés se font entendre : ambiance coutumière depuis la fin du cessez-le-feu, un mois auparavant. Sur le réseau radio des Casques bleus français, les échanges semblent eux aussi habituels, quoique difficilement compréhensibles pour le non-initié : « Alpha Echo, je suis prêt à déboucher dès compte rendu de Forban », crachote un poste... « Forban de Sierra Lima, appelle un autre, on est en train de s'installer sur Bravo Alpha [...], à partir de maintenant c'est toi qui donnes le top. »

Ce qu'en clair signifient ces messages codés : le capitaine François Lecointre (« Forban » sur le réseau), le lieutenant Bruno Heluin et leurs hommes sont arrivés à proximité du pont de Vrbanja. Les chars légers Sagaie et les blindés équipés de canons de 20 mm sont cachés à proximité. Encore quelques secondes : « Top départ », annonce le capitaine Lecointre d'une voix parfaitement neutre. Un premier groupe de marsouins du 3e régiment d'infanterie de marine se rue hors de la tranchée. Les chars n'ont que quelques instants avant de prendre position et de tirer sur les immeubles serbes pour couvrir les marsouins. L'assaut du pont de Vrbanja par les Casques bleus français est lancé.

Des Serbes en Casques bleus

Tout avait commencé l'avant-veille, quand les avions de l'Otan avaient bombardé un dépôt de munitions aux environs de Pale, la capitale autoproclamée des Serbes de Bosnie. Le lendemain, les Serbes font prisonniers et prennent en otages la plupart des soldats de l'Onu qui se trouvent à leur portée. Le poste d'observation du pont de Vrbanja, tenu par 12 hommes du 3e Rima, va être, lui aussi, investi vers 4 heures 30, le samedi matin, par une quinzaine de Serbes déguisés en Casques bleus.

Le poste est situé sur un carrefour, au débouché du pont de Vrbanja, dans le centre de Sarajevo. De part et d'autre de la casemate onusienne se trouvent des immeubles grêlés par la mitraille et les obus. Les deux bâtiments tenus par les Serbes ont été baptisés « Prisunic » et « Central » par les Casques bleus. En face, les Bosniaques occupent « Union Invest », la carcasse noircie d'un ancien édifice bancaire. Les combattants s'affrontent dans ces ruines depuis plus de trois ans : c'est l'endroit le plus « chaud » de la capitale bosniaque.

La radio ne répond plus

A peine vingt minutes après la prise du poste, le capitaine Lecointre réalise que quelque chose ne tourne pas rond : ses appels radio ne reçoivent pas de réponse. Vaguement inquiet, il décide d'aller se rendre compte par lui-même. Le sergent Alefonsio Taukapa, un solide Polynésien de 25 ans, l'accompagne.

A peine débarqué de son blindé, le capitaine s'engouffre dans l'obscur couloir de sacs de sable et de merlons qui fait office d'entrée. Devant lui surgit une silhouette : l'homme est bien coiffé d'un casque bleu et revêtu d'un gilet pare-balles, mais la crinière non réglementaire dépassant de son casque et sa longue barbe ne laissent guère de doute à l'officier français : ce n'est pas l'un de ses hommes.

L'inconnu pointe son arme sur le ventre du capitaine : « Leave your weapon, you are hostage » (« Lâchez votre arme, vous êtes otage »). « Impossible, je dois rendre compte à mes chefs, et je reviens », répond le capitaine au débotté. L'officier tourne alors les talons et s'apprête à rejoindre son véhicule. Un moment décontenancé, l'homme s'avance à découvert pour le rattraper et il braque son arme, mais il n'a pas le temps de poursuivre : le sergent Taukapa, qui était resté caché quelques mètres en retrait lui colle le canon de son Famas sous le menton. L'homme rejeté à l'intérieur du poste, les deux Français rejoignent leur bataillon à toute allure.

Branle-bas de combat dans la salle des opérations. Le chef de corps, le colonel Erik Sandhal, est réveillé depuis 4 heures du matin : déjà au courant du silence radio de Vrbanja, il en connaît maintenant la raison : les Serbes ont pris le poste. On en réfère immédiatement à la hiérarchie. Mais, surtout, ce qui n'est guère habituel pour ces soldats dont la mission est seulement de s'interposer, un plan de bataille est esquissé : les trente hommes de la section du lieutenant Bruno Heluin sont réveillés et se préparent. Ils ne savent pas encore ce qui se trame. Le chef de corps appelle le général Hervé Gobilliard, qui commande la Forpronu pour le secteur de Sarajevo. Il lui propose carrément une solution : reprendre le poste par une action militaire.

Le général réfléchit quelques minutes. « J'ai essayé d'analyser les risques techniques, psychologiques, opérationnels, politiques, locaux. Je me suis mis dans la peau du capitaine qui allait conduire l'assaut ; ça pouvait très bien se terminer en carnage. Je me suis demandé si je n'étais pas en train de franchir la ligne qui sépare un Casque bleu d'un soldat en guerre, et puis je me suis dit que l'enjeu était trop important », se souvient aujourd'hui le général. L'enjeu, en effet, était double : d'une part, l'honneur bafoué qu'il fallait recouvrer ; de l'autre, les conséquences militaires de ce coup de main. Si les Serbes tenaient le pont de Vrbanja, ils pouvaient, en moins de trois minutes, amener leurs chars devant la présidence bosniaque...

« OK, feu vert ! » entend le colonel dans son combiné. Le capitaine François Lecointre fonce alors jusqu'aux quartiers de sa compagnie et apostrophe le lieutenant Heluin : « On reprend le site. Vous avez une demi-heure pour régler les détails avec vos hommes », lui dit-il.

la suite sur se lien :

http://www.lepoint.fr/archives/article.php/8571

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question d'inculte mais ce récit est bien un assaut différent de la reprise du "pont de Srebenica"...? :-X

heu tu t'emméles les pinceaux ,srebrenica s'est un massacre .

http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Srebrenica

je vient de prendre un coup de vieux  :P

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Pas froid aux yeux le capitaine  :lol:

Merci pour l'article.

de rien  =).

un grand monsieur le Capitaine Lecointre ,que j'ai eu l'honneur de croisé en séjour à Djibouti .

J'ai l'impression que cette guerre des Balkans est loin d'être parfaitement connue. Des tas d'épisodes comme celui-là sont peu connus du grand public. Il y a une sorte d'omerta sur cette guerre.

+1

disons que pour l'omerta ,s'est surtout dû au politique ,qui sont disons pas trop fiére d'avoir laissé pourrir et géré comme des tanches la guerre en ex-Yougoslavie .

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