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il y a 46 minutes, John92 a dit :

Les structures en bambou c'est très "classique"/répandues en Asie. Le bambou est très solide mais, effectivement, inflammable.

En europe, on a pensé l'utiliser dans le béton armé pour remplacer la feraille. Problème, le béton étant basique, il bouffait le bambou.

Apparemment ce sont surtout les toiles vertes qui recouvraient l'ensemble pour protéger des chutes d'objets qui n'étaient pas aux normes. 

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https://en.wikipedia.org/wiki/2025_Tai_Po_apartment_fire#Background

L'utilisation du bambou comme matériau de prédilection pour les échafaudages est un vestige des premières pratiques de construction chinoises et est restée en vigueur dans le secteur de la construction à Hong Kong, tandis que la Chine continentale est passée à l'utilisation d'échafaudages métalliques.[17][18]

Le 17 mars 2025, les autorités gouvernementales ont annoncé qu'elles commenceraient à supprimer progressivement l'utilisation du bambou et à le remplacer par des échafaudages métalliques, affirmant que le bambou se détériore avec le temps, qu'il a contribué à 23 décès dans des accidents liés aux échafaudages depuis 2018 et qu'il est combustible. [17][18] En octobre 2025, un échafaudage massif recouvert d'un filet de sécurité a pris feu à la Chinachem Tower [yue] dans le quartier Central.[19] Après l'incendie de la Chinachem Tower, le département des bâtiments a publié une déclaration demandant le renforcement des normes ignifuges pour les filets de sécurité des murs extérieurs des chantiers de construction.[20]

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Le 23/11/2025 à 11:43, Alexis a dit :

Citant Arnaud Bertrand :

Je répète depuis des années que la Chine d'aujourd'hui ressemble beaucoup plus à la France de De Gaulle qu'à la France elle-même.

(I've been saying for years that China today is a whole lot more similar to De Gaulle's France than France itself is)

Plus précisément :

Je répète depuis des années que la Chine d'aujourd'hui ressemble beaucoup plus à la France de De Gaulle que la France [d'aujourd'hui] elle-même [ou ne ressemble à ce qu'elle fut naguère].

 

Modifié par Wallaby
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il y a 49 minutes, Wallaby a dit :

Plus précisément :

Je répète depuis des années que la Chine d'aujourd'hui ressemble beaucoup plus à la France de De Gaulle que la France [d'aujourd'hui] elle-même [ou ne ressemble à ce qu'elle fut naguère].

 

Merci, j'avais laissé passer la coquille de la traduction automatique !

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Il y a 2 heures, Yorys a dit :

C'est fou, une entreprise avait bardé les immeubles avec des échafaudages en bambou inflammables :

Ça me fait penser à l’incendie de la tour Grenfell à Londres en 2017 ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_de_la_tour_Grenfell ) 71 morts, 8 disparus, 71 blessés.

Le feu s’est propagé en partie car l’isolant thermique employé était inflammable :wacko:, en respect de la législation de l’époque semble-t-il …

Il s’en est suivi une commission d’enquête et une remise à plat de la réglementation. Il sera interessant de voir si Pékin entreprendra des démarches similaires.:mellow:

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D’après Reuters, les bénéfices du secteur industriel chinois se sont contractés en octobre, après une belle croissance, les deux mois précédents https://www.reuters.com/world/asia-pacific/chinas-industrial-profits-fall-october-after-two-months-growth-2025-11-27/

À priori les entreprises de l’Empire du milieu doivent composer avec une demande intérieure atone et un ralentissement des exportations.

C’est bizarre, ça me rappelle quelque chose …

Le 21/11/2025 à 08:25, Desty-N a dit :

D’après Bloomberg, la Chine envisagerait de nouvelles stimulations du marché immobilier: https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-11-20/china-weighs-new-property-stimulus-package-as-crisis-drags-on

Leur crise dans ce secteur remonte à 4 ans et ils n’en sont toujours pas sortis. Des esprits chagrins pourraient se demander comment, dans ces conditions, Pékin peut espérer rattraper les USA, tant au niveau économique que technologique. Sans un marché intérieur à la consommation assez conséquente pour justifier les investissements, un certain nombre d’entreprises vont finir par dépendre exclusivement des exportations. Les mêmes exportations auxquelles Trump a déclaré la guerre…

 

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Toujours dans la même idée, La Tribune publie un point de vue intéressant 

Citation

La capacité de la Chine à maintenir une croissance robuste malgré l'effondrement massif de son secteur immobilier fait désormais face à de nouveaux obstacles, alors que les barrières commerciales mondiales se renforcent et que la demande intérieure s'affaiblit. À horizon 2025, les surcapacités industrielles chinoises et l'accumulation de stocks devraient intensifier les pressions déflationnistes, poussant les autorités à stimuler davantage la consommation intérieure ou à accepter un ralentissement plus marqué de l'activité. Le récent quatrième plénum reconnaît cette réalité économique, mais l'incertitude demeure quant à la rapidité avec laquelle la Chine pourra réorienter son modèle de croissance vers la demande domestique.(…)

https://www.latribune.fr/article/la-tribune-dimanche/opinions/13449717792114/opinion-le-moteur-de-croissance-chinois-confronte-a-de-nouveaux-defis-par-tiffany-wilding-economiste-et-stephen-chang-gerant-de-portefeuille-pimco

Révélation

L'effondrement récent de l'immobilier en Chine est comparable, par son ampleur, à celui du Japon dans les années 1990 ou des États-Unis en 2008. Après un pic début 2021, la construction résidentielle nominale est en baisse d'environ 40 %, selon le Bureau national des statistiques (NBS), soit environ 30 % en termes réels, compte tenu d'une baisse de 10 % des prix des matériaux. Malgré cela, l'économie chinoise a continué de croître d'environ 4,5 % à 5 % par an, avec un impact limité sur les marchés financiers mondiaux.

LIRE AUSSIPrime ou deprime des sortants. La chronique de Bruno Jeudy

Cette résilience provient en grande partie des politiques publiques ayant stimulé d'autres secteurs, notamment la fabrication (VE, batteries, solaire), les infrastructures et les exportations, tout en contenant la contagion liée à l'immobilier et en étalant progressivement les pertes.

En 2024, cette stratégie a globalement porté ses fruits : les matériaux initialement destinés à la construction ont été massivement exportés vers de nombreux pays émergents, tandis que les produits chinois liés à la transition énergétique ont ciblé les marchés européens pour gagner des parts de marché mondiales.

Ce modèle de croissance fondé sur l'offre et les exportations atteint ses limites

Avec un secteur immobilier ramené à 6 % du PIB en 2024 (contre 10 % auparavant), la croissance a principalement été tirée par les exportations nettes et l'investissement, dans un contexte de baisse des prix à l'exportation et de compression des marges due à une concurrence interne très intense.

Mais ce modèle de croissance fondé sur l'offre et les exportations atteint ses limites. De nombreux pays émergents ont relevé leurs droits de douane, l'Union européenne a lancé plusieurs enquêtes anti-dumping, et les États-Unis ont accru leurs tarifs, réduisant l'accès de la Chine aux marchés. Malgré une forme de trêve récente dans les tensions commerciales sino-américaines, la relation restera probablement volatile, avec des volumes d'échanges sur une tendance baissière.

LIRE AUSSIOPINION. La sante composante essentielle de la souverainete par Philippe El Sair Isabelle Laffont Remi Salomon et Francois Cremieux

Les chiffres du PIB réel du troisième trimestre illustrent ces tensions. Si les données globales ont surpris positivement, le détail par composantes révèle une faiblesse sous-jacente. La demande intérieure privée (consommation + investissement privé) a enregistré sa plus forte contraction trimestrielle depuis la pandémie, tandis que le recul de l'investissement s'est propagé de l'immobilier vers l'industrie et les infrastructures. Même l'investissement des entreprises publiques, historiquement stable, commence à faiblir. L'accumulation de stocks explique une grande partie de la surprise positive du PIB, après un mouvement de stockage déjà important au deuxième trimestre.

Au total, ces données indiquent que, malgré un PIB réel affiché plus dynamique qu'attendu, la conjoncture intérieure s'est dégradée alors que la croissance du commerce extérieur ralentit (à l'exception notable des échanges avec l'Afrique). Dans le même temps, la production chinoise reste soutenue, entraînant une accumulation de stocks de matières premières et de biens finis.

Même l'investissement des entreprises publiques, historiquement stable, commence à faiblir.

À moyen terme, la Chine ne pourra pas continuer à accumuler des stocks si elle veut endiguer les pressions déflationnistes et stabiliser son économie. Les autorités ont récemment mis en avant une campagne « anti-involution » visant à réduire la concurrence excessive et à privilégier une croissance de meilleure qualité. Mais sans un soutien plus vigoureux de la demande intérieure, ou sans accepter une croissance de la production plus lente, les entreprises devront continuer à exporter leurs produits à des prix encore plus faibles pour écouler leurs stocks.

Une relance budgétaire est en cours mais son impact reste limité, et les pressions déflationnistes chinoises pourraient continuer à se diffuser à l'échelle mondiale, en particulier vers les pays présentant de faibles barrières commerciales, comme de nombreux États européens.

Pour résumer, à moins de relancer sa consommation intérieure, la Chine va finir par atteindre les limites de son modèle de croissance actuel. Sauf que Relancer la consommation intérieure m’a l’air aussi facile que stimuler la natalité … :unsure:

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  • 2 weeks later...

https://unherd.com/2025/12/the-uk-is-falling-into-chinas-trap/ (17 décembre 2025)

Sir Ken McCallum a averti en 2023 que pas moins de 20 000 Britanniques avaient été approchés sur LinkedIn par des profils liés à des acteurs étatiques chinois. Ce phénomène a fait la une des journaux le mois dernier lorsque le MI5 a émis une alerte parlementaire officielle concernant deux individus accusés d'utiliser LinkedIn pour approcher des personnes appartenant à l'écosystème parlementaire au nom du ministère chinois de la Sécurité d'État (MSS).

Le génie réside dans la banalité de tout cela. La chorégraphie du recrutement moderne est conçue pour paraître normale : un message soigné, une invitation flatteuse à rédiger un court document « politique », des honoraires, un voyage payé, la promesse d'« opportunités » futures. Ces approches ne sont pas des pièges grossiers, mais les appâts de ce qui devient des campagnes de conditionnement à long terme qui s'intensifient lentement et exploitent les vulnérabilités quotidiennes. C'est une option peu coûteuse et très efficace pour les agents de Pékin. LinkedIn se charge de la reconnaissance. Des dizaines de milliers d'invitations peuvent être envoyées. Et une seule piste peut justifier des centaines d'impasses.

Vous vous souvenez peut-être du scandale de l'« espionnage » du prince Andrew, dans lequel les tribunaux ont refusé un visa au ressortissant chinois Yang Tenbo pour des raisons de sécurité nationale. Yang s'était rapproché de certaines des activités caritatives du prince Andrew, et des dizaines de photos le montrant en grande complicité avec l'ancien prince ont fait surface. Ceux qui suivent de près l'affaire se souviendront peut-être également que Xuelin Bates (née Black), aujourd'hui mariée à un pair conservateur, avait mis en place des « centres d'acquisition de talents » pour Pékin. Selon le FBI, les programmes chinois de recrutement de talents « incitent leurs membres à voler les technologies étrangères nécessaires à la réalisation des objectifs nationaux, militaires et économiques de la Chine ». Yang et (aujourd'hui) Lady Bates ont tous deux été accusés d'être affiliés au « Front uni ».

Le Front uni mobilise les forces non membres du Parti, telles que les Chinois d'outre-mer, les intellectuels, les groupes religieux, les minorités et les hommes d'affaires, afin de les aligner sur les objectifs du PCC, de renforcer l'unité nationale et d'élargir la base sociale et l'influence du Parti.

Ses méthodes sont presque impossibles à détecter et rarement illégales : menaces codées à l'encontre des dissidents ; services offerts aux Chinois d'outre-mer qui permettent au parti d'exercer un contrôle à distance ; offres commerciales préférentielles assorties de conditions invisibles ; infiltration des institutions économiques et civiques britanniques ; recours à des faveurs obtenues au fil d'une longue période de conditionnement minutieux.

Comme l'ont montré les recherches minutieuses d'Alex Joske, [le MSS et le Front uni] sont les rouages centraux d'une stratégie délibérée visant à brouiller les pistes en matière d'influence et de collecte de renseignements. Elles montrent comment les réseaux du Front uni, composés de groupes de la diaspora, de liens universitaires et d'associations professionnelles, fournissent une couverture institutionnelle et une dénégation plausible, permettant ainsi la cooptation des structures civiques et universitaires à des fins étatiques.

Pour replacer les choses dans leur contexte, ces deux organisations disposent de budgets colossaux. Au cours de l'exercice financier 2022-2023, nous avons dépensé 3,6 milliards de livres sterling pour le GCHQ, le MI5 et le MI6 réunis. Bien qu'il n'existe pas de chiffres fiables concernant les flux de trésorerie du MSS (comme on pouvait s'y attendre), une publication a estimé ce montant à 20 milliards de dollars.

En ce qui concerne le Front uni, la Jamestown Foundation a constaté en 2020 que les dépenses consacrées aux institutions essentielles au Front uni dépassaient largement le budget total du ministère chinois des Affaires étrangères, avec près de 600 millions de dollars réservés aux seuls bureaux chargés d'influencer les étrangers et les communautés chinoises à l'étranger.

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https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/12/09/chine-espionne-alex-joske/ (9 décembre 2023)

Quand la Chine vous espionne, d'Alex Joske

L’effort de renseignement chinois (...) est au contraire organisé, professionnel et pensé sur le temps long. Il est aussi discret, souvent dans les limites de la légalité, ce qui lui a permis de passer sous les radars du contre-espionnage. Il s’appuie sur des individus soigneusement ciblés dont des agents sous couverture flattent l’ego : ils leur offrent des opportunités, leur entrouvrent les portes du pouvoir chinois, voire les aident à gravir des échelons professionnels dans leur propre pays. Ce sont des relations construites sur la durée, à bas bruit mais d’une efficacité redoutable. 

Car le MSE dispose d’une multitude de canaux pour exercer ses activités qui touchent à la politique, l’économie, la culture, la recherche, la religion. Alex Joske dévoile ainsi les liens avec le MSE d’institutions a priori au-delà de tout soupçon. Ainsi, le Centre d’échanges culturels internationaux (CECIC), « façade civile du MSE », a réussi à la fin des années 1980 à prendre le contrôle du Fonds Chine créé par George Soros. Sous couvert de contribuer à une meilleure connaissance mutuelle, le CECIC a ensuite créé des liens avec la fondation politique États-Unis-Chine, point d’accès pour le renseignement chinois à des hommes d’affaires et représentants politiques américains de premier plan. 

L’auteur australien pointe également bon nombre d’institutions universitaires chinoises, notamment la célèbre Académie chinoise des sciences sociales, comme étant pourvoyeuses d’agents infiltrés du MSE.

Les étrangers, individus et institutions, ne sont pas épargnés, même s’ils sont plus souvent présentés comme des victimes de leur naïveté que comme des agents actifs : George Soros, Henry Kissinger, la fondation Carnegie, la Rand Corporation… Plus proche de nous, l’Institut français des relations internationales (IFRI) est pointé du doigt pour avoir organisé de nombreuses conférences en partenariat avec le forum pour la Réforme et l’Ouverture. 

« Le CECIC travaillait avec la Fondation pour faire venir en Chine des collaborateurs de congressistes et d’autres politiciens pour des voyages d’étude. En retour, le MSE envoyait ses agents et officiers aux États-Unis pour étudier le pays, rencontrer leurs agents, faire du réseautage de haut niveau et étendre l’influence du Parti. Les officiers du MSE se sont certainement émerveillés des portes qui s’ouvraient à eux, sans la moindre résistance apparente des autorités américaines. » 

Or, l’influence fonctionne souvent à double sens, et les Américains ne sont pas les derniers à y avoir recours : leur candeur en la matière est probablement exagérée. On apprend d’ailleurs une centaine de pages plus tard que le lien entre l’Institut de relations internationales contemporaines de Chine et le MSE est bien connu des États-Unis puisque « les télégrammes diplomatiques américains le notent consciencieusement chaque fois qu’ils mentionnent des chercheurs de cet institut ». Et l’espionnage américain n’a pas été totalement floué par les actions du MSE, Joske reconnaissant lui-même que « les vecteurs d’influence et les organismes de façade comme l’Institut chinois de stratégie et de gestion (ICSG) ont souvent la vie courte. Ceux du MSE ont pris un sacré coup lorsque celui-ci a commencé à découvrir à quel point la CIA avait infiltré ses rangs, vers 2010 ».

Le rapport de l’IRSEM, « Les opérations d’influence chinoises, un moment machiavélien », publié en 2021, a apporté un précieux éclairage sur les modes opératoires internationaux, en pointant quelques exemples français. À la suite de cette publication, une mission d’information du Sénat sur la recherche et l’université puis une commission de l’Assemblée nationale sur les ingérences étrangères ont été lancées. Mais leurs travaux n’ont eu que peu d’écho et encore moins de répercussions concrètes. À lire Alex Joske, on se dit que la France n’a peut-être pas tout à fait pris la mesure du problème.

Modifié par Wallaby
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10 hours ago, Akilius G. said:

ca pique un peu les yeux et les oreilles, mais c'est ... novateur 

Ah oui la variété Chinoise c’est euh spécial et puis j’ai jamais trop compris pourquoi j’ai toujours trouvé que le play-back sautait encore bien plus aux yeux que dans la variété européenne ou US, ce qui donne vraiment un aspect bas de gamme et camelote encore plus prononcé.

Par contre les robots là, sauf s’il y a une magouille technique, ils ont quand-même l’air de mieux marcher que ceux de Musk :laugh:

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Il y a 22 heures, Wallaby a dit :

Le rapport de l’IRSEM, « Les opérations d’influence chinoises, un moment machiavélien », publié en 2021, a apporté un précieux éclairage sur les modes opératoires internationaux, en pointant quelques exemples français.

https://www.irsem.fr/rapport.html

Les opérations d’influence chinoises, un moment machiavélien

2eme édition mise à jour, octobre 2021, 654 pages

Pendant longtemps, on a pu dire que la Chine, contrairement à la Russie, cherchait davantage à être aimée que crainte ; qu’elle voulait séduire, projeter une image positive d’elle-même dans le monde, susciter l’admiration. Pékin n’a pas renoncé à séduire, à son attractivité et à son ambition de façonner les normes internationales, et il reste essentiel pour le Parti communiste de ne pas « perdre la face ». Mais, en même temps, Pékin assume de plus en plus d’infiltrer et de contraindre : ses opérations d’influence se sont considérablement durcies ces dernières années et ses méthodes ressemblent de plus en plus à celles employées par Moscou. C’est un « moment machiavélien » au sens où le Parti-État semble désormais estimer que, comme l’écrivait Machiavel dans Le Prince, « il est plus sûr d’être craint que d’être aimé ». Ce qui correspond à une « russianisation » des opérations d’influence chinoises.

Ce rapport s’intéresse à cette évolution, avec l’ambition de couvrir tout le spectre de l’influence, de la plus bénigne (diplomatie publique) à la plus maligne, c’est-à-dire l’ingérence (activités clandestines). Pour ce faire, il procède en quatre parties, présentant successivement les principaux concepts ; les acteurs mettant en œuvre ces opérations, notamment la base 311 de l’Armée populaire de libération ; les actions conduites par Pékin à l’égard des diasporas, des médias, de la diplomatie, de l’économie, de la politique, de l’éducation, des think tanks et en termes de manipulations de l’information, entre autres leviers ; et enfin quelques études de cas (Taïwan, Singapour, Suède, Canada, et les opérations ayant visé les manifestants hongkongais en 2019 ou cherché à faire croire à l’origine américaine de la Covid-19 en 2020). La conclusion revient sur cette « russianisation », qui a trois composantes : Pékin s’inspire de Moscou dans plusieurs registres, il subsiste évidemment des différences entre les deux, et il existe aussi un certain degré de coopération. 

Ensuite, la conclusion cherche aussi à faire une évaluation de l’efficacité de cette nouvelle posture chinoise et conclut que, si elle implique certains succès tactiques, elle constitue un échec stratégique, la Chine étant son meilleur ennemi en matière d’influence.

La dégradation brutale de l’image de Pékin depuis l’arrivée de Xi Jinping, en particulier ces derniers années, pose à la Chine un problème d’impopularité qui prend des proportions telles qu’il pourrait à terme indirectement affaiblir le Parti, y compris vis-à-vis de sa propre population.

Auteurs : Paul Charon (directeur du domaine « Renseignement, anticipation et stratégies d'influence » de l’IRSEM) et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer (directeur de l’IRSEM).

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Il y a 12 heures, Alexis a dit :

Et pendant ce temps, que fait-on en Chine ?

On chante, et on danse

Non seulement les hommes... mais les robots !

 

J'ai comparé les attitudes hommes et robot pour discerner ceux qui arrivaient le plus à communiquer de l'émotion. Bon chez les robots il y a encore du travail. Il n'y a pas la même intensité. Les danseurs cherchent à vivre la musiques pas les robots qui semblent détachés.

Modifié par herciv
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