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Emeutes et évolutions dans le monde Arabe


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tu veux dire comme en France  :lol: :lol:

par ce que les démocraties occidentales sont exemptes d'affairismes, lobbies et corruption  :lol: :lol:

parceque chez nous pour voter on passe un test de civisme et de compréhension de l'interet général  :lol: :lol:

En effet si on était dans la situation égyptienne on n'arriverait peut être plus à instaurer une démocratie. Le sens civique la conscience politique et toutes ces choses ont tendance a disparaitre. Mais sans vouloir prendre les égyptiens de haut on bénéficie quand même de plus d'éducation pour vivre dans un état de droit. Même si ca se perd ok.

Mais si malgré cette degradation nous sommes encore dans un pays relativement bien plus démocratique que l'Égypte c'est parce que nous avons hérite de cette démocratie d'une autre époque ou il y'avait des hommes politiques de l'envergure de Léon Gambetta ou de Charles De Gaulle.

Je me demandes aussi si la religion islamique, pour des raisons complexes, n'est pas un frein a la démocratisation vu qu'aucun pays musulman n'a le même niveau de democratie qu'en Europe de l'Ouest qui n'est deja pas parfaite. Et les égyptiens accepteront ils de se séculariser ?

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Mais si nous sommes encore dans un pays relativement bien plus démocratique que l'Égypte c'est parce que nous avons hérite de cette démocratie d'une autre époque ou il y'avait des hommes politiques de l'envergure de Léon Gambetta ou Charles De Gaulle.

et donc tu mets le doigt sur quelquechose de fondamental

notre processus démocratique à mis du temps à se developper et est encore de nos jours imparfait (disons qu'il à mis environ 2400 ans depuis la république athénienne en passant par la revolution française puis les suffragettes  :lol:)

nous ne pouvons demander à des peuples qui n'ont pas encore fait se cheminement une exemplarité democratique que de toute façon nous n'avons pas (et transposer le modèle américain au ME y'a que les neocons qui y ont cru)

maintenant notre cheminement ne s'est pas fait sans heurts, larmes et sang versé

pourquoi serait ce différent au PE/ME ??

pourquoi nous sentons nous obligé de donner des leçons

sachant qu'en plus on ne gouverne pas un pays de 80 millions d'hab de la taille, geographie et sociologie données comme l'Egypte comme on gouvernerait un pays européen (ce qui d'ailleurs ne veut deja en soit rien dire, y'a qu'a voir les différences nord/sud/est/ouest, latins vs teutons, francophones vs anglophones, catholiques vs protestants, balkans vs le reste de l'europe pour comprendre que les specificités locales du à l'histoire et aux mentalités elles même dérivant de cette histoire vont jouer sur la façon de mener la démocratie "at home")

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...

Je me demandes aussi si la religion islamique, pour des raisons complexes, n'est pas un frein a la démocratisation vu qu'aucun pays musulman n'a le même niveau de democratie qu'en Europe de l'Ouest qui n'est deja pas parfaite. Et les égyptiens accepteront ils de se séculariser ?

Comme partout, en tout temps, la culture, l'histoire, la religion joue; mais pas de façon aussi trivial.

Et bien malin celui qui pourrait démêler les fils et pointer telle ou telle cause pour telles effets...

un exemple: La Russie n'a pas vu aboutir la démocratie contrairement à d'autre pays de l'Est...à qui la faute? le christianisme orthodoxe? La culture slave? une culture politique violente, autoritaire et exclusive? et dans l'absolu, est-ce que ça présage de la possibilité de devenir une démocratie pleine et entière à l'avenir?

Et on peu continuer longtemps comme ça, et personnellement je ne vois pas d'impossibilité pratique à ce que des pays musulmans deviennent des démocraties à l'avenir (et y en à déja...), et c'est valable pour l'Afrique, l'Asie...etc. Rien de détermine dans un sens ou l'autre tellement de facteur entre en jeu.

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parceque chez nous pour voter on passe un test de civisme et de compréhension de l'interet général  :lol: :lol:

Ce n'est pas ça qu'il veut dire, il veut dire par là qu'en France on ne vote plus par comunotarisme religieu  ou autre depuis un moment. Il y a une politique de gauche et une politique de droite. Il ne faut pas non plus exagérer. La droite au pouvoir n'est pas une dictature militaro-religieuse et la gauche une dictature propagando-policière.

Mais pour en arriver là ça a pris du temps. Les occidenteaux ne veulent pas d'une dictature islamique dans ses pays, et eux ne veulent pas non plus d'une dictature religieuse je pense.

Perso, même si je pense qu'une réislamisation importante de ses sociétés va avoir lieu dans les années à venir, ses pays ne se transformeront pas en Arabie Saoudite. Quand l'intégrisme islamique aura définitivement échoué, alors ses pays n'auront plus d'obstacles vers la modernité et la prospérité. Ils ont juste quelques démons qu'ils doivent mettre de côté.

Après, en démocratie, tout peut arriver, le pire comme le meilleur, c'est le risque de la démocratie. La démocratie diminue peut-être les risques de conflict, mais elle ne les supprime pas définitivement contrairement à ce que certains crois. Mais ça c'est le jeu.

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on ne vote plus par comunotarisme religieux ou autre

ah bon

hum m'es avis que tu n'es pas bien au courant des courants de pensée et politiques dans la société française alors

en gras : le vote en communauté religieuse ne concerne pas que les musulmans. Certains juifs, certains catholiques (extremistes ou pas) votent en bloc communautaire pour tel ou tel courant ou candidat

en souligné ; quant aux autres communautarismes influencant les votes et souvent leur issue (en tout cas à l echelon local voire regional) y'en a plethore : chasseurs, ecolos, frontistes, LCR ces petits partis sont suffisemment homogènes et monothématiques pour etre assimilables à des communautés de pensées. Et a coté tu as les elections influencées par les groupes defendant leur specificité regionale (ligues de defense des langues par exemple) ou professionnelle (paysans, pecheurs)

Et enfin les associations qui regroupe des communautés qui vont voter d'un tenant pour certaines elections

tu vois on en as pas qu'un peu chez nous aussi des communautés

l'image d'Epinal du vote en toute indépendance de pensée et après mure reflexion va falloir la mettre dans un mouchoir

surtout au vu des derniers developpement des campagnes politiques qui sont d'un niveau entre un mélange de pub ricorée-criée d'un bonimenteur vendeur d'huile de serpent au Far West- brève de FoxNEws et du niveau de propagande rampante de la politique tout bord dans nos médias

et oui depuis quelques temps on a glissé dans une version americanisée de la politique spectacle (dont les conséquences ne sont pas connues pour rendre le votant plus intelligent  :lol:)

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Ce n'est pas ça qu'il veut dire, il veut dire par là qu'en France on ne vote plus par comunotarisme religieu  ou autre depuis un moment. Il y a une politique de gauche et une politique de droite. Il ne faut pas non plus exagérer. La droite au pouvoir n'est pas une dictature militaro-religieuse et la gauche une dictature propagando-policière.

Mais pour en arriver là ça a pris du temps. Les occidenteaux ne veulent pas d'une dictature islamique dans ses pays, et eux ne veulent pas non plus d'une dictature religieuse je pense.

Perso, même si je pense qu'une réislamisation importante de ses sociétés va avoir lieu dans les années à venir, ses pays ne se transformeront pas en Arabie Saoudite. Quand l'intégrisme islamique aura définitivement échoué, alors ses pays n'auront plus d'obstacles vers la modernité et la prospérité. Ils ont juste quelques démons qu'ils doivent mettre de côté.

Après, en démocratie, tout peut arriver, le pire comme le meilleur, c'est le risque de la démocratie. La démocratie diminue peut-être les risques de conflict, mais elle ne les supprime pas définitivement contrairement à ce que certains crois. Mais ça c'est le jeu.

+1

Je dirais même, que si les démocraties ne se font pas la guerre  comme il est souvent dit, elles ne se font pas de cadeaux non plus…

C’est le jeu en effet.

mauvais contre-exemple!c'est l'asie...

En chine ,ils apprendraient vite aussi,pas de contre pouvoir religieux  ;)

Le problème d’un pays comme la chine n’est pas la religion, mais plutôt l’immensité du territoire et son corolaire le régionalisme. Il n’y à pas dans les faits une chine, mais des chines, et je ne pense pas que dans un régime de type démocratique la configuration actuelle du territoire y survivrais.

Qu’arriverait-il si Shanghai refusait de payer pour Pékin…

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REUTERS : Des émeutes ont éclaté à Benghazi, en Libye, où plusieurs centaines de personnes ont affronté dans la nuit de mardi à mercredi des policiers soutenus par des partisans pro-gouvernementaux, rapportent des témoins et des médias locaux.

La télévision publique libyenne fait état pour sa part de rassemblements de soutien au dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, dans différentes villes du pays mercredi matin. La chaîne a diffusé des images d'une manifestation pro-Kadhafi dans les rues de Tripoli.

A Benghazi, ville côtière de l'Est libyen, l'arrestation d'un militant des droits de l'homme a servi de déclencheur aux violences.

Selon l'édition en ligne du quotidien Kourina, les émeutiers réclamant sa libération étaient armés de bombes incendiaires et ont jeté des pierres en direction des forces de l'ordre. Plusieurs véhicules ont été incendiés. Les autorités ont accédé à leur demande, mais les manifestants ne se sont pas dispersés, marchant sur la place Chajara où ils sont restés une partie de la nuit. Le bilan avancé par le quotidien de Benghazi, qui cite le directeur d'un hôpital de la ville, Abdelkrim Goubaili, est de 38 blessés, pour la plupart des membres des forces de sécurité. Tous les blessés ont ensuite pu quitter l'hôpital.

D'après un habitant de la ville, 500 à 600 personnes ont manifesté leur colère. "Ils sont allés au comité révolutionnaire (cellule de base du pouvoir-NDLR) dans le quartier de Sabri puis ont tenté de se rendre au comité révolutionnaire central", a-t-il raconté. Sur une vidéo mise en ligne sur le site YouTube, censément enregistrée pendant les tensions de la nuit, on voit une foule de manifestants massés devant ce qui ressemble à un bâtiment public et scandant: "Il n'y d'autre Dieu que Dieu" et "la corruption est l'ennemi de Dieu".

Par le réseau social Facebook sur internet, les opposants à Kadhafi ont demandé à la population libyenne de descendre dans les rues jeudi prochain à l'occasion d'un "jour de colère". Il est impossible à ce stade d'évaluer les conséquences de ces événements, même si les exemples en Tunisie et en Egypte, deux pays voisins de la Libye, ont incité des opposants libyens en exil à tenter de mobiliser, utilisant notamment les réseaux sociaux sur internet. Le gouvernement libyen a adopté pour sa part une série de mesures visant notamment à réduire les prix des produits de première nécessité.

Le régime de Tripoli s'apprêterait en outre à libérer 110 militants incarcérés du Groupe islamique libyen de combat, une organisation interdite par les autorités. Selon Mohamed Ternich, président de l'Association libyenne des droits de l'homme, ce sont les derniers membres de cette organisation toujours détenus à la prison Abou Salim de Tripoli.

Fethi Tarbel, le militant dont l'arrestation a déclenché les émeutes de Benghazi, a travaillé avec les familles des détenus de la prison d'Abou Salim, où le pouvoir incarcère opposants et islamistes.

La plupart des analystes s'accordent à penser qu'un scénario à l'égyptienne ou à la tunisienne est peu probable dans la Jamahiriya libyenne, qui dispose d'importantes ressources financières pouvant être utilisées pour calmer les esprits.

En outre, la société libyenne est structurée sur un système de liens tribaux et familiaux. Dans ce cadre, s'il devait y avoir contestation du régime de Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, elle se développerait plutôt en coulisse que dans les rues.

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Encore une chaude journée...

En Libye, "les forces de la Sécurité intérieure et des milices des comités révolutionnaires ont dispersé, en usant des balles réelles, une manifestation pacifique de jeunes de la ville d'Al-Baïda", faisant "au moins quatre morts et plusieurs blessés", a indiqué dans un communiqué Libya Watch, une organisation de défense des droits de l'Homme basée à Londres.

Bahreïn aussi commence à s'embraser. Des dizaines de blindés de l'armée étaient déployés jeudi en milieu de journée aux abords de la place de la Perle à Manama, capitale de Bahreïn, où les forces anti-émeutes ont dispersé dans la nuit des protestataires anti-gouvernementaux faisant quatre morts, selon des témoins.

Cinq personnes ont été blessées jeudi à Sanaa lors de violents heurts entre manifestants et partisans du pouvoir qui se poursuivent depuis cinq jours. Les manifestants, des étudiants pour la plupart, estimés à quelque 2 000 personnes, ont été attaqués dès leur sortie du campus par des partisans du Congrès populaire général (CPG), armés de gourdins et de pierres. Les forces de sécurité ont tiré en l'air pour tenter de séparer les deux parties. Au moins dix étudiants avaient été blessés mercredi lors d'affrontements similaires. Les heurts avec les partisans du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 1978, ont lieu pour la cinquième journée consécutive à Sanaa, où les étudiants et des militants de la société civile manifestent quotidiennement pour réclamer la chute du régime.

Nicolas Beau, journaliste spécialiste de la Tunisie, affirme sur son blog que l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali serait dans le coma. Victime d'une "accident vasculaire sérieux" et "transporté d'urgence à l'hopital de Djedda", l'ex chef de l'Etat aurait "été admis dans cet établissement réservé aux princes séoudiens sous une fausse identité, pour raison de sécurité. Son état est jugé très inquiétant". Selon le journaliste, l'actuel "Président tunisien, Fouad Mebazaa, nommé par le Conseil Constitutionnel à la tête de l'Etat tunisien le 15 janvier dernier, était au courant depuis deux jours de l'hospitalisation de Ben Ali à Djedda et de l'état critique de son état de santé". Un hospitalisation que "deux sources concordantes et dignes de foi" auraient confirmé.

L'état d'urgence en vigueur depuis 19 ans en Algérie sera levé d'ici la fin du mois, a annoncé mercredi le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, cité par des médias officiels. Le 3 février, le président Abdelaziz Bouteflika avait indiqué sa levée prochaine - sans donner de date précise - dans le cadre d'une série de concessions visant à empêcher que l'agitation prévalant dans une partie du monde arabe, dont la Tunisie voisine, ne gagne son pays. La levée de l'état d'urgence interviendra d'ici la fin du mois, parallèlement à l'annonce de plusieurs décisions relatives au logement, à l'emploi et à la gestion de l'administration, a déclaré le chef du gouvernement cité par l'agence de presse officielle APS.

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accident cérébral ???

hum c'est marrant ca me rappelle les communiqués de l'autre coté du rideau de fer ou l'accident cérébral était en fait du 7.62x39 dans le bulbe rachidien  :P

Qui a intérêt à éliminer ce cadavre politique? Ce n'est pas plus une mise en scène pour une retraite dorée?

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Pour Ben Ali, compte tenu de son age et de son état de santé, un AVC est possible mais c'est vrai que ça ressemble beaucoup à une maladie providentielle pour échapper à la justice (du style Pinochet).

L'effet domino s'amplifie au moyen-orient :

Bahreïn choisit la force face aux manifestants : 4 morts, 400 blessés et 60 disparus.

"C'est une atrocité", a dénoncé Abdul Jalil Khalil, membre important du Wefaq, le principal parti chiite d'opposition. "Celui qui a pris la décision d'attaquer, quel qu'il soit, avait la volonté de tuer."

"Tous les députés vont démissionner", a déclaré Ibrahim Mattar, autre membre du Wefaq, ajoutant qu'on était sans nouvelles de 60 personnes depuis l'assaut de la police. "Est-ce qu'ils sont emprisonnés, en fuite ou cachés chez eux ? Nous ne le savons pas", a-t-il ajouté.

Le parti d'opposition, qui dispose de 17 des 40 sièges du Parlement, avait réclamé mercredi l'adoption d'une nouvelle Constitution plus démocratique.

À Washington, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a téléphoné à son homologue de Bahreïn pour exprimé sa profonde préoccupation et appeler à un changement "véritable et significatif". Bahreïn est un proche allié des Etats-Unis, qui ont fait de Manama le port d'attache de la Ve Flotte de l'US Navy.

À Londres, le secrétaire au Foreign Office, William Hague, s'est lui aussi ému de la répression des forces de l'ordre tandis que le secrétaire d'Etat chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord annonçait un réexamen des licences d'exportations d'armes vers Bahreïn.

Selon l'agence de presse du Qatar, les ministres des Affaires étrangères des pays du Golfe devaient se réunir ce jeudi soir à Bahreïn pour débattre de l'agitation qui frappe le royaume.

Yémen : 4 morts à Aden. Quelque 3.000 manifestants s'étaient rassemblés dans la grande ville portuaire du Sud. La police a ouvert le feu en l'air pour les disperser, mais des responsables de deux hôpitaux de la ville ont confié à Reuters que trois hommes avaient succombé à des blessures par balles.

Un autre responsable local a signalé un quatrième décès et a fait état d'une vingtaine de blessés, touchés par des "balles perdues". "Non à l'oppression, non à la corruption, le peuple exige la chute du régime", scandaient les manifestants d'Aden.

"Nous continuerons de manifester jusqu'à la chute de ce régime. On a été trop longtemps patients", affirme Salah Abdallah, un étudiant. De jeunes manifestants disent ne plus supporter la corruption et le chômage endémique. Un tiers des 23 millions de Yéménites sont sous-alimentés et 40% vivent avec moins de deux dollars par jour. A Taïz, au sud de la capitale, des manifestants antigouvernementaux occupent depuis plusieurs jours la place principale où ils sont plusieurs milliers chaque soir. "A bas le régime, à bas les oppresseurs", scandaient-ils jeudi soir.

Le Yémen est en outre confronté à une rébellion chiite dans le Nord et à un mouvement séparatiste de plus en plus violent dans le Sud. "Les Etats-Unis et la communauté internationale auraient vraiment de quoi s'inquiéter dans un Yémen post-Saleh où l'Etat en général et l'armée en particulier ne seraient pas en position de garder le contrôle s'il devait partir."

Libye : Des affrontements ont éclaté jeudi dans plusieurs villes de Libye y compris Benghazi. Le bilan s'élève désormais à cinq morts à Al Baïda. De même source, on fait état de plusieurs morts à Ajdabiya. Les lignes téléphoniques sont coupées et la zone interdite aux journalistes. Des manifestants à Ar Rajbane, près de la frontière avec l'Algérie, ont mis le feu à un bâtiment public. A Zenten, au sud-ouest de Tripoli, d'autres ont scandé "Nous vaincrons ou nous mourrons", rapporte un autre internaute, qui diffuse la photo d'un immeuble en flammes. Un remaniement ministériel pourrait intervenir la semaine prochaine. Selon les analystes, la Libye est en mesure de puiser dans sa cagnotte pétrolière pour écarter un scénario à la tunisienne ou à l'égyptienne.

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http://www.liberation.fr/monde/01012320714-un-jour-de-colere-de-larmes-et-de-balles-en-libye

Il y aurait déjà 22 morts en Libye ...

Point intéressant de l'article :

Si l’on en croit un document officiel diffusé hier par le site Al-Watanona, la contestation aurait gagné les forces de la sécurité. Un courrier en date de mercredi et signé du «frère directeur des opérations et des interventions d’urgence» se lamentait du moral en berne des troupes et de «certains officiers de la police […] protestant contre les ordres de recours à la force». Avant de demander des moyens supplémentaires dans l’est du pays.

Edit :

La France suspend l'exportation de matériel de sécurité en Libye et à Bahreïn

http://www.liberation.fr/monde/01012320850-la-france-suspend-l-exportation-de-materiel-de-securite-en-libye-et-a-bahrein

Réaction plutôt rapide cette fois  :P

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Tunisie : L'insécurité et le risque de poussée intégriste en Tunisie ont été illustrés, vendredi 18 février, par le meurtre d'un prêtre polonais retrouvé égorgé 'par des extrémistes', aux dires des autorités, et l'attaque d'une rue fréquentée par des prostituées par des islamistes qui voulaient incendier une maison close. Le prêtre, âgé de 34 ans, a été retrouvé mort égorgé dans une école privée de la région de Manouba. C'est 'un groupe de terroristes fascistes ayant des orientations extrémistes qui est derrière ce crime, compte tenu de la façon dont il a été assassiné', a indiqué le ministère de l'intérieur dans un communiqué sans préciser s'il visait là des islamistes. La semaine dernière, la communauté juive de Tunisie avait exprimé son inquiétude au gouvernement après des incidents antisémites devant la grande synagogue de Tunis.

Libye : La tension est montée d'un cran en Libye. Au lendemain d'une 'journée de colère', des milliers de manifestants antigouvernementaux sont encore descendus dans les rues de Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de l'opposition. Des contestataires ont incendié le siège de la radio locale de Benghazi, dans l'est de la Libye, après le retrait des forces de l'ordre qui assuraient la sécurité du bâtiment. Ces violences ont fait au moins quarante et un morts depuis le début des protestations mardi. Ce bilan ne comprend pas les deux policiers pendus par des manifestants à Al-Baïda ni les quatre prisonniers tués vendredi par les forces de l'ordre alors qu'ils tentaient de s'évader de la prison d'El-Jedaida, près de Tripoli.

Yémen : Quatre manifestants ont été tués vendredi lors de la dispersion par la police de manifestations réclamant la chute du régime yéménite à Aden, dans le sud du pays, alors que deux protestataires trouvaient la mort dans une attaque à la grenade à Taez, au sud-ouest. On estime à onze le nombre de morts en une semaine au Yémen, dont huit à Aden, selon un bilan fait par l'AFP à partir de sources hospitalières.

Barack Obama a condamné vendredi l'usage de la violence contre des manifestants à Bahreïn, en Libye et au Yémen, et appelé les gouvernements de ces pays à la retenue. Le président américain s'est dit "profondément préoccupé" par les informations faisant état de violences dans ces pays où se déroulent des manifestations contre les régime en place.

ça commence à déraper....  :O

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Obama nage vraiment dans le yaourt: un coup il declare soutenir les "elans democratiques " dans les pays du proche/moyen, vue les pays concernes c'est deja une formulation pour prendre ses auditeurs pour des c*ns, genre "vous inquietez pas ca va bien se passer", et apres il joue le gars qui est "achement trop mort d'inquietude" pour les populations quand les gouvernement des pays sus-cites se defendent...

On sait bien que ca se passe au pays des bisounours et que ces "elans democratiques", ni plus ni moins qu'une version soft des emeutes de la faim a venir AMHA, vont engendrer de grandes epopees de tendresses fraternelles entre les peuples... il s'attendait a quoi, l'US number 1? Il n'a pas encore fait suffisamment d'omelette pour le savoir? Quant a savoir si, dans leur globalite, les peuples de ces pays sauront aborder le concept de democratie, vue le taux d'illetrisme et d'analphabetisme rien qu'au maghreb (un gros tiers en 2005), vue les frictions entre castes/ethnies/familles/groupes religieux encore tres pregnantes au proche/moyen orient, je vous laisse deviner ce que j'en pense...

Bref, quel est le jeu d'Obama? declarations a usage interne? meconnaissance de la situation au maghreb/PO/MO? conseillers des foreign affairs en bois de santal? tentative de noyage de poisson? ou bien faut-il y voir un moyen de foutre le souk a l'envers de ce cote de la planete pour contrer d'autres influences etrangeres (chinoise peut-etre, ils sont partout, David Vincent les a vu!)? s'agit-il d'envoyer un message aux Seouds, aux Chiites et aux Israeliens pour les inciter a se mettre d'accord si Washington decide de "laisser couler" la region?

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(AFP) La tension monte à Djibouti.

L'onde de choc provoquée par la chute des régimes de Ben Ali et de Moubarak en janvier et février dernier semble avoir atteint la corne de l'Afrique. A Djibouti (ex-colonie française indépendante depuis 1977), les appels à renverser le régime se multiplient. D'importants mouvements de contestation regroupant trois partis d'opposition ont mobilisé leurs forces en vue de «manifestations pacifiques» qui ont eu lieu aujourd'hui, le 18 février.

L'Agence France Presse (AFP) fait part d'un «rassemblement sans précédent», où l'on pouvait lire sur les banderoles «IOG (Ismaël Omar Guelleh) dehors!».

«La police a évalué le nombre de manifestants entre 600 et 700, tandis que le président de l'UAD, Ismail Guedi Hared, se félicitait du succès de la mobilisation, avec près de 40.000 personnes.»

Ismail Guedi Hared, président de l'Union pour l'alternance démocratique (UAD), avait déclaré à l'agence Bloomberg: «Les gens sont en colère. Tout le monde veut que le président parte.

Elu en 1999, le chef d'Etat djiboutien, Ismail Oma Guelleh, a modifié la constitution afin de pouvoir prolonger son mandat de 6 ans.«Guelleh est président depuis 12 ans et il veut continuer, mais nous ne le voulons pas. C'est parce qu'il ne fait rien pour les Djiboutiens, il prend tout l'argent», conclut Ismail Guedi Hared.

A l'approche de l'élection présidentielle du 8 avril 2011, le contexte pré-électoral est des plus tendus. La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) dénonce la «vague de répressions» opérée par les autorités.

Depuis le 5 février, la réponse du gouvernement face aux mouvements de protestations -étudiantes notamment- se traduit par une «répression brutale, y compris par des tirs à balles réelles [...] (qui) auraient fait au moins 4 morts dont une femme enceinte, et des dizaines de blessés».

D’après la FIDH: «Des centaines d’étudiants et de lycéens auraient été arrêtés (et des) opposants politiques et défenseurs des droits de l’Homme ont été jugés en comparution immédiate et écroués à la prison de Gabode.»

Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH, condamne les agissements du pouvoir auprès de l’Organisation de la Presse Africaine (OPA):

«Les autorités djiboutiennes doivent stopper immédiatement la répression et libérer les défenseurs des droits de l’Homme, les opposants et tous les jeunes emprisonnés.»

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http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/19/01003-20110219ARTFIG00383-manifestation-a-tunis-contre-l-ambassadeur-de-france.php

Manifestation à Tunis contre l'ambassadeur de France

Boris Boillon a refusé de répondre jeudi à des journalistes qui l'interrogeaient sur la ministre des Affaires étrangères. Il leur a reproché d'essayer de le faire tomber dans «des trucs débiles ». «Vous croyez que moi, l'ambassadeur de France en Tunisie, je vais répondre à cette question ?!», a lancé l'ex-ambassadeur de France en Irak. «Vous croyez que je suis dans la petite phrase débile ? Moi, je suis là pour exposer une philosophie».

En ce moment la diplomatie française est tout simplement brillante !

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www.cridem.org

19-02-2011 

14:15

Tunisie : derrière la mort d'un prêtre, l'ombre des extrémistes

Le meurtre d'un prêtre polonais, attribué à des extrémistes,par une source proche du ministère tunisien de l'intérieur,a poussé le gouvernement à réaffirmer samedi son attachement à la liberté de culte et à appeler toute la société tunisienne à éviter que de tels actes ne se reproduisent.

Marek Rybinski avait 34 ans ; il était polonais, prêtre, et vivait en Tunisie, dans la région de Manouba. Il était chargé de la comptabilité dans une école religieuse. C'est dans le garage de cette école qu'il a été retrouvé égorgé vendredi.

Depuis la chute du régime de Ben Ali, le 14 janvier, il s'agit du premier meurtre annoncé à la fois d'un religieux et d'un étranger. Ses meurtriers ont été désignés clairement dès vendredi comme des extrémistes.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a réagi dans un premier temps de manière prudente en refusant de faire un lien entre cet "acte particulier" à caractère criminel et les événements des derniers jours en Tunisie, sans exclure cependant que l'assassinat ait pu être commis pour des raisons religieuses. Mais les autorités tunisiennes ont pris l'affaire très au sérieux, et samedi matin, elles ont voulu faire passer un message.

"Le ministère des Affaires religieuses condamne cet acte criminel et pris instamment les hommes de religion et les composantes de la société civile à condamner ces faits et à agir avec détermination pour éviter que de tels actes ne se reproduisent", a fait savoir un communiqué publié par l'agence officielle TAP.

Et le ministère d'ajouter que "la Tunisie a toujours constitué un lieu de coexistence entre les races et les nationalités, et de dialogue entre les civilisations, les religions et les cultures", en réaffirmant son attachement à "la liberté de culte,aussi bien au niveau des croyances qu'au niveau des pratiques".

De son côté, soucieux de ne pas voir son image associée à cette mort, le principal mouvement islamiste en Tunisie, Ennahda, a "vivement condamné" ce meurtre, estimant qu'il s'agissait "d'une manoeuvre pour détourner les Tunisiens des objectifs de la révolution tunisienne".

Poussée de fièvre.

Une poussée de fièvre islamiste avait déjà surgi vendredi dans l'après-midi à Tunis : des dizaines d'entre eux avaient tenté de mettre le feu dans une rue où travaillent des prostituées. Selon un policier,des habitants les ont empêchés de rentrer dans cette rue jusqu'à l'arrivée des agents des forces de l'ordre qui ont bloqué l'entrée en interdisant tout passage. Ils ont ensuite réussi à disperser ces manifestants. Le quartier a ensuite été survolé durant plusieurs heures par des hélicoptères de l'armée. Les islamistes avaient auparavant manifesté dans le centre-ville en criant : "Non aux lieux de prostitution dans un pays musulman".........

La semaine dernière, la communauté juive de Tunisie avait exprimé son inquiétude au gouvernement après des incidents antisémites devant la grande synagogue de Tunis. "Là, nous sommes dans la vigilance", a répété vendredi le président de la communauté Roger Bismuth. Monsieur Bismuth a précisé que ces actes antisémites étaient l'oeuvre de salafistes,mais a déclaré qu'il "n'y a pas de terreau en Tunisie pour le développement du salafisme".

Conscient du vide sécuritaire prévalant depuis la chute du régime, le gouvernement avait décidé la semaine dernière de rappeler des réservistes,qui ont rejoint l'armée mercredi

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... et pendant ce temps Kadhafi massacre ses compatriotes par centaines, j'espère que sa tentative de maintien par la terreur échouera.

Il n'était pas surprenant que Ben Ali trouve refuge en Arabie saoudite et il ne fait pas de doute que Moubarak y sera très bien reçu si besoin est, mais Kadhafi, qui voudra de lui ?

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Libye : des unités militaires font défection et rejoignent les manifestants. Benghazi "libéré" ?

Des membres d'une unité militaire libyenne ont annoncé dimanche à des habitants de Benghazi qu'ils avaient fait défection et "libéré" la ville des forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi, ont rapporté deux habitants.

Habib al Obaidi, responsable de l'unité de soins intensifs à l'hôpital Al Djalae, et l'avocat Mohamed al Mana ont déclaré à Reuters que des membres de la brigade "Eclair" étaient arrivés à l'hôpital avec des soldats blessés au cours d'accrochages avec la garde personnelle du dirigeant libyen.

"Ils assurent maintenant avoir neutralisé la Garde prétorienne et avoir rallié le soulèvement populaire", a déclaré Mohamed Mana par téléphone. Il était impossible dans l'immédiat de confirmer l'information de source indépendante.

Au moins cinquante personnes ont été tuées et une centaine d'autres grièvement blessées lors d'affrontements dimanche à Benghazi.(Reuters)

Selon Euronews, la ville d'Ajdabiya serait, elle, aux mains des anti-Kadhafi, du moins temporairement. "Les manifestants ont formé des groupes qui dirigent maintenant la ville, raconte un habitant par téléphone. Nous appelons les Nations Unies et tous ceux qui ont une conscience à secourir Ajdabiyah.

Selon des témoins, des heurts sanglants ont éclaté samedi à Musratha, à 200 km à l'est de la capitale et on parle de plus de 300 morts dans l'est du pays (173 selon Human rights Watch).

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