Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Messages recommandés

L'assurance maladie universelle faisait déjà partie des promesses du candidat Trump en 2000.

http://foreignpolicy.com/2017/01/13/is-tillerson-willing-to-go-to-war-over-the-south-china-sea/ (13 janvier 2017)

La sortie de Tillerson exprimant la volonté d'interdire à la Chine l'accès aux îlôts de la Mer de Chine méridionale, qui équivaudrait à une déclaration de guerre s'il avait été en fonction, est intervenue au bout de 5 heures d'audience, donc on peut penser que c'est une erreur causée par la fatigue. Juste avant, il avait dit que le commerce à travers cette mer était de 5 trillions de dollars par jour, alors que ce chiffre est à comprendre par an.

Tillerson a déjà été confronté à la Chine en tant que PDG d'Exxon : il a mené à bien des projets au Vietnam sans se laisser intimider par les menaces des Chinois, et il leur a damé le pion dans l'exploitation du gaz de Sakhaline.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne savait pas pour le ''déportateur en chef''. 2,5 millions de personnes entre son entrée en fonction en 2009 et 2014 et un budget en 2016 de 18 milliards de dollars pour le contrôle de l'immigration, 2 fois plus que le budget du FBI (55 secondes de la vidéo) selon cette article :

http://www.aljazeera.com/programmes/upfront/2017/01/barack-obama-deporter-chief-170113105930345.html

Mais je ne sais trop à quoi correspond ce chiffre, le document  ci joint indique :

http://immigrationforum.org/blog/the-presidents-fy-2016-budget-department-homeland-security/

Customs and Border Protection (CBP) FY 2016 Total Request: $13.565 billion

Immigration and Customs Enforcement (ICE) FY 2016 Request: $6.282 billion

Soit plus prés de 20 milliards que de 18.

 

Modifié par collectionneur
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://nationalinterest.org/feature/adding-census-categories-wont-unite-divided-america-18984 (8 janvier 2017)

Legs de l'administration Obama : la création par le Bureau du Recensement d'une nouvelle catégorie - qui sera interprétée par beaucoup comme une "race" : Américains du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA).

Modifié par Wallaby
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

4 hours ago, collectionneur said:

Je ne savait pas pour le ''déportateur en chef''. 2,5 millions de personnes en 2014 et un budget en 2016 de 18 milliards de dollars pour le contrôle de l'immigration, 2 fois plus que le budget du FBI (55 secondes de la vidéo) selon cette article :

http://www.aljazeera.com/programmes/upfront/2017/01/barack-obama-deporter-chief-170113105930345.html

Mais je ne sais trop à quoi correspond ce chiffre, le document  ci joint indique :

http://immigrationforum.org/blog/the-presidents-fy-2016-budget-department-homeland-security/

Customs and Border Protection (CBP) FY 2016 Total Request: $13.565 billion

Immigration and Customs Enforcement (ICE) FY 2016 Request: $6.282 billion

Soit plus prés de 20 milliards que de 18.

 

Tu peux ajouter la U.S. Citizenship and Immigration Services (USCIS), avec 19 000 employés et 3,3 milliards de dollars de budget, à ces 2 agences: c'est un peu la partie "bureaucratie et arbitrage" qui complémente l'action des deux autres. Et hors du DHS, il faudrait aussi souligner la place de l'Executive Office for Immigration Review (EOIR: 1600 employés, 306 millions de dollars de budget) qui appartient au Department of Justice: c'est là que sont décidés les procédures d'expulsion, là que se trouvent les 58 "Immigration Courts" et la cour d'appel sur le sujet.

Et là on a un portrait à peu près complet des moyens fédéraux US sur le sujet migratoire. Les Etats, surtout frontaliers, ont aussi, de façon très inégale, des moyens dédiés. 

 

Sinon, la cote de Trump à la veille de son inauguration n'est pas à la fête: 40% de "favorables", 55% de "unfavorables", soit un rapport négatif de 15% (Gallup). Sans faire du commentaire de course de chevaux, c'est le "cours" actuel du Trump dans l'opinion américaine (pas l'opinion votante: l'opinion en général), et c'est sans précédent. Pour comparaison, Bill Clinton était à 66-26 (donc +40), GW Bush à 62-36 (+26, donc une reprise et le "bénéfice du doute" après le cafouillage électoral très douteux des élections de 2000), et Obama à 78-18 (un +60 en plein coeur de la crise financière). 

Et au milieu de cette impopularité record, il ne trouve rien de mieux à faire que de s'enferrer dans une opération de rétorsion contre les critiques de John Lewis, leader éminent et historique (un des "big six", et un des 13 "freedom riders")) du mouvement des droits civiques (période pendant laquelle il a été fréquemment battu, menacé, attaqué par le KKK, la police ou des militants ségrégationnistes, parfois de façon très sanglante: crâne fracturé par la police dans la fameuse manif de Selma, Alabama, en 65), compagnon de route et intime de Martin Luther King Jr, et iconique membre de la Chambre des Représentants depuis 30 ans (surnommé "la conscience du Congrès"): Trump s'est acharné (sur twitter, évidemment) contre Lewis pendant le WE dernier, qui était le.... Marthin Luther King Week End. 

Modifié par Tancrède
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tiens, un truc (c'est du détail, et du futile, hein?) que j'ai appris en suivant le sujet de l'inauguration de Trump et des mésaventures de son comité d'organisation lancé dans la chasse aux étoiles: il y a toujours eu de grandes stars aux inaugurations présidentielles, depuis que l'événément est télévisé (et avant), et, en fait, depuis que les célébrités du show biz ont pris aux USA une importance qu'on mesure vraiment très mal de notre côté de l'Atlantique, parce qu'on n'a pas d'équivalent culturel (et pas vraiment de célébrités du même calibre en plus): c'est une déformation propre aux USA qui est maintenant profondément implantée dans leur culture, y compris politique, dont beaucoup d'analystes et de critiques montrent qu'elle est complètement déformée par le prisme du show business, du storytelling et de la fiction, ce qu'on peut constater particulièrement dans les campagnes électorales où la présentation des événements, leur compréhension, se fait via une trame narrative souvent articulée comme un récit quasi épique, avec tous les abus, excès et déformations que cela implique, et leur impact gravissime sur la façon de percevoir la politique (souvent réduite à une lutte de "personnages" semi fictifs, et de leurs lignes de dialogue et "valeurs" supposées, confrontées et comprises sur un mode souvent plus symbolique que réel). Bref, la fiction prend le pas sur la réalité et les contenus bien plus qu'ailleurs. 

Mais pour revenir aux stars et à leur importance dans les inaugurations, on peut noter qu'historiquement, la présence de telles icônes à l'inauguration d'un président n'a pas si souvent du beaucoup de choses au hasard ou aux préférences personnelles jusqu'à une période récente, alors même que la narration de ces dernières semaines sur le sujet s'est alignée sur le thème "on était plus consensuels avant", "on laissait une chance au président", "on se rassemblait après l'élection".... Les célébrités, surtout les A-listers (ceux qu'on veut aux événements) avaient aussi leurs préférences politiques avant, elles tendaient très nettement côté démocrate depuis l'entre-deux-guerres, et même si, jusqu'aux années 70-80, le GOP était moins extrême et plus fréquentable, il ne faisait pas venir beaucoup de monde de ce côté. On peut noter cependant qu'il y avait une vraie conscience "union nationale/rassemblons-nous" (au moins pour le 1er jour) dans le showbiz, et/ou que l'occasion de chanter ou d'être vu aux côtés du nouveau président en ce jour massivement public était trop unique pour être nécessairement mise de côté, au moins pour quelques-uns. 

Cependant, le déséquilibre extrême des tropismes politique dans les hautes strates du showbiz est bien réel, et jusqu'aux années 70, un truc a lourdement aidé les républicains dans ce registre, qui sinon auraient passé toutes les années 50-60 avec juste John Wayne et Elvis Presley comme seuls A-listers aux événements publics (et encore, Elvis ne s'est affiché politiquement que sur le tard, avec Nixon): les grands studios hollywoodiens, qui étaient, sur certains plans, de vrais haras humains possédant quasiment tous les droits sur les stars qu'ils signaient. Bref, les stars ainsi "possédées", allaient là où le studio leur disait d'aller, faisaient là où il leur disait de faire. Et les studios hollywoodiens (et autres), tout comme leurs actionnaires, même après la fin du "studio system" dans les années 70 (leur fonctionnement changeant lourdement), n'ont JAMAIS été à gauche. Pour l'instant, rien n'a été recréé d'équivalent dans le mode de fonctionnement de ce marché particulier, ce qui a laissé nettement plus de liberté aux célébrités pour faire ce qu'elles entendent (vidant ainsi les cérémonies avec des républicains de ce lustre qu'ils disent mépriser mais veulent TOUS avoir de leur côté). Mais beaucoup se demandent maintenant si la chose ne va pas se recréer, si les stars, ou en tout cas une bonne portion d'entre elles, ne vont pas se retrouver plus ou moins aux ordres, ou obligées de négocier une partie de leur temps, via la concentration du marché des "talent agencies", ces (désormais) grandes structures "signant" les artistes et sportifs et jouant les intermédiaires (et décideurs) entre eux et les annonceurs, entre eux et les "producteurs" (clubs sportifs, production télé ou ciné, production musicale....). Pour les amateurs de la série Entourage, c'est le personnage d'Ari. Et ce sont ces gens là les plus puissants du showbiz (qui ont un lourd poids sur les choix de production).... Et comme toutes les grandes structures corporate.... Ils sont pas vraiment démocrates. Retour au cheptel humain qu'on prête aux élus ou candidats pour faire du capital politique? 

 

Pour l'actualité du sujet:

- à ce jour, plus de 30 élus du Congrès boycotteront l'inauguration, ce qui est normalement considéré comme "ne se faisant pas". En tête du groupe se trouve le susmentionné John Lewis

- le comité d'inauguration a peiné à trouver des célébrités; pas de A-listers (ce qui doit rendre fou l'ego de Trump, malgré ses dénégations et sa posture de réplique "anti-élitiste"), juste quelques noms notables dans le registre country (qui n'est pas uniformément populaire, ou même connu, dans le pays: c'est culturellement et géographiquement marqué). La seule chose qui approche un poids mi-lourd (40 millions d'albums, essentiellement en "zone country") est Toby Keith qui, plutôt démocrate, est le seul à avoir opté pour l'esprit "union nationale". 

- chorale et orchestre scolaires ont du être acheminé d'Alabama; d'ordinaire, les lycées et collèges locaux (DC, Maryland, Virginie, Delaware) se bousculent au portillon

 

Modifié par Tancrède
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Tancrède a dit :

fiction, ce qu'on peut constater particulièrement dans les campagnes électorales où la présentation des événements, leur compréhension, se fait via une trame narrative souvent articulée comme un récit quasi épique, avec tous les abus, excès et déformations que cela implique, et leur impact gravissime sur la façon de percevoir la politique (souvent réduite à une lutte de "personnages" semi fictifs, et de leurs lignes de dialogue et "valeurs" supposées, confrontées et comprises sur un mode souvent plus symbolique que réel). Bref, la fiction prend le pas sur la réalité et les contenus bien plus qu'ailleurs. 

Mais pour revenir aux stars et à leur importance dans les inaugurations, on peut noter qu'historiquement, la présence de telles icônes...

Le 10/1/2017 à 14:14, Tancrède a dit :

Pour l'anecdote: la parade inaugurale de chaque nouveau président a un commentateur/présentateur/animateur (je ne sais pas comment traduire exactement le titre officiel, "announcer".... Si on était au Moyen Age, je dirais... Hérault?) qui rythme cette très longue cérémonie, et se trouve considéré, en cette occasion comme les yeux, les oreilles et la voix du président (c'est lui qui parle dans le micro général, mais aussi dans l'oreillette du président pour lui dire quoi faire), et, de fait, son maître de cérémonie.

Symbolique, icône... tout parait inviter la métaphore religieuse. Donc pour "announcer", je traduirais par "grand prêtre", puisqu'il s'agit d'une "grand messe" ou plutôt d'un sacre, et que pour un sacre il faut un évêque.

400px-Jacques-Louis_David_-_Consecration

 

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

11 minutes ago, Wallaby said:

Symbolique, icône... tout parait inviter la métaphore religieuse. Donc pour "announcer", je traduirais par "grand prêtre", puisqu'il s'agit d'une "grand messe" ou plutôt d'un sacre, et que pour un sacre il faut un évêque.

 

 

Le pape (l'actuel, hein; des sources me disent que Pie VII n'est plus disponible, ces temps-ci) a été contacté par le Comité d'inauguration; il a répondu (en tweet) qu'il avait piscine ce jour là, et que c'était le jour de lessive des trucs blancs au Vatican (donc, hein, euh... Dommage, y'a pas moyen).... Pis de toute façon, c'est pas une cérémonie catho. 

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Donald Trump et l'Afrique..

États-Unis : un document laisse deviner la volonté de Trump de se désengager du continent africain

L'équipe de Donald Trump a transmis aux membres de l'administration américaine un document devant servir à élaborer sa future politique africaine, rapporte le New York Times. Son contenu semble confirmer la volonté affichée par le président élu de réduire l'implication des États-Unis sur le continent...

http://www.jeuneafrique.com/394098/politique/etats-unis-document-laisse-deviner-volonte-de-trump-de-se-desengager-continent-africain/

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le seul truc cool avec tweets de trump (et trump en général), c'est les bonnes blagues ensuite de Colbert et des autres (et le petit bonus en drôlerie quand colbert imite trump en lisant le tweet... "cracks me up" comme ils disent ^^).

 

Modifié par Carl
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bradley "Chelsea" Manning va bénéficier de la clémence d'Obama et sortira de prison le 17 mai (un total de 7 ans), le premier acte d'Obama qui soit en "faveur" des "lanceurs d'alerte" ? En échange Assange a accepté de se faire extrader aux Etats-Unis. Le DOJ de Trump/Sessions va donc probablement avoir à s'occuper du cas Assange.

Une bonne partie des républicains est furieuse de cette libération, cela donne une idée de ce qui vient si Assange tient sa parole (personnellement, je lui conseille de se désister :mellow:).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, Benoitleg a dit :

Donald Trump et l'Afrique..

États-Unis : un document laisse deviner la volonté de Trump de se désengager du continent africain

L'équipe de Donald Trump a transmis aux membres de l'administration américaine un document devant servir à élaborer sa future politique africaine, rapporte le New York Times. Son contenu semble confirmer la volonté affichée par le président élu de réduire l'implication des États-Unis sur le continent...

http://www.jeuneafrique.com/394098/politique/etats-unis-document-laisse-deviner-volonte-de-trump-de-se-desengager-continent-africain/

L'information est intéressante, mais c'est malheureux de préjuger des suites que donnera la nouvelle administration aux réponses qu'elle obtiendra en retour du questionnaire. S'il y avait des éléments pour "deviner" - par exemple les profiles des personnes nommées par Trump dans ce domaine - cela pourrait être intéressant, mais là on est en pleine lecture dans le marc de café ou dans une boule de cristal.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

:laugh:!! Je sais pas si vous avez vu Poutine faire une conférence de presse pour défendre Donald Trump contre les allégations sur le possible chantage par lequel Moscou le "tiendrait": c'est franchement surréaliste de voir le Vlady entrer dans ce genre de discussion et déplorer que des personnes mal intentionnées cherchent à affaiblir le nouveau président américain, reprenant au passage une rhétorique très soviétique sur la "décadence occidentale" et autres formules (jadis) d'usage. Quelques trucs amusants au passage sur le fait que la Russie ne se sert pas du genre de méthodes d'espionnage évoquées (les putes, pour la note), qu'il doute que Trump soit allé à Moscou pour consommer la prostipute locale, mais qu'il faut quand même noter que les putes russes sont les meilleures du monde (Russia, fuck yeah:blink:!) :laugh:

Honnêtement, il croit défendre ainsi son investissement? Y'aurait-il même une raison pour laquelle un chef d'Etat se fendrait de commentaires publics dans une conférence de presse expressément convoquée pour cette raison, qui défendent un autre chef d'Etat contre des allégations salaces? Ou est-ce que là il jubile tellement qu'il avait envie de remuer le couteau dans la plaie, voire peut-être foutre un peu plus la merde aux USA? Même en imaginant qu'une telle personne ne fait jamais rien gratuitement, j'ai du mal à voir le point d'une telle intervention, ou ce qu'il espère en retirer, sinon se mettre bien avec le Donald (ce qui n'oeuvre pas dans son sens, puisque plus il paraîtra proche de Trump, plus Trump rencontrera de doutes et d'opposition aux USA sur sa politique "russeuropéenne"). 

Va t-on bientôt appeler Donald "Putin's bitch"? Y'a t-il déjà des memes en ce sens? Faudra t-il l'appeler "Putin's Suka" pour faire plus globish? 

 

EDIT: après une recherche rapide, pas encore d'invasion de memes sur le thème de Trump au service de Poutine. Y'en a, mais c'est pas l'avalanche, tout comme on n'a pu noter que quelques incidents "physiques" dans ce registre (des gens éjectés parce qu'ayant hurlé des trucs du genre). Mais bon, au global, les USA n'ont pas à s'en faire, parce que:

putin-2.png

Et puis bon, l'époque est à l'amour libre, qui sommes-nous pour critiquer?

Ce-Ph6oW8AEYKf8.jpg

Et de mauvaises langues aux USA disent que la place est de toute façon déjà prise:

BlmRsA1IMAE5nr3.jpg

file.php?40,file=203664,filename=1207482

 

Modifié par Tancrède
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

rhétorique très soviétique sur la "décadence occidentale"

Je dirais que c'est une rhétorique très "slavophile", dans le cadre du vieux débat russe entre slavophiles et occidentalistes. Du point de vue slavophile, les Occidentaux sont corrompus par un excès de richesse matérielle, qui conduit au culte matérialiste du veau d'or, et seule la Russie est dépositaire de la vraie foi et des vraies valeurs spirituelles et morales.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

4 minutes ago, Wallaby said:

Je dirais que c'est une rhétorique très "slavophile", dans le cadre du vieux débat russe entre slavophiles et occidentalistes. Du point de vue slavophile, les Occidentaux sont corrompus par un excès de richesse matérielle, qui conduit au culte matérialiste du veau d'or, et seule la Russie est dépositaire de la vraie foi et des vraies valeurs spirituelles et morales.

Et une grande insistance, dans les dernières années, sur l'homosexualité et le mariage gay, pointés du doigt comme devenus la règle dominante en occident.... 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 18 minutes, Tancrède a dit :

Et une grande insistance, dans les dernières années, sur l'homosexualité et le mariage gay, pointés du doigt comme devenus la règle dominante en occident.... 

Oui c'est devenu assez commun dans le com russe ces dernières années.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 16 heures, Benoitleg a dit :

Donald Trump et l'Afrique..

États-Unis : un document laisse deviner la volonté de Trump de se désengager du continent africain

L'équipe de Donald Trump a transmis aux membres de l'administration américaine un document devant servir à élaborer sa future politique africaine, rapporte le New York Times. Son contenu semble confirmer la volonté affichée par le président élu de réduire l'implication des États-Unis sur le continent...

http://www.jeuneafrique.com/394098/politique/etats-unis-document-laisse-deviner-volonte-de-trump-de-se-desengager-continent-africain/

Je reviens à cet article qui est une parfaite illustration de l'anti-trumpisme idéologique : c'est à dire le fait de poser que Trump est l'incarnation du mal, et utiliser ensuite cette vérité idéologique pour en déduire des raisonnements logiques.

Ici on ne sait rien de concret sur la politique africaine de Trump. Mais ce n'est pas grave, car on peut utiliser cette vérité idéologique et en déduire quelle va être la politique africaine de Trump. Trump est le Mal. Donc qu'est-ce que va faire Trump ? Trump va faire le mal de l'Afrique. L'Amérique finance une bonne part de l'aide au développement de l'Afrique. Donc pour faire du mal aux Africains, Trump va supprimer cette aide.

Deuxième exemple avec cet article https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/jan/18/turkey-democracy-erdogan-trump-authoritarians (18 janvier 2017) qu'en principe j'aurais dû mettre dans le fil "Turquie".

Mais non, parce que le journaliste utilise un article sur la Turquie pour parler de Trump. Quel rapport avec le schmilblick ? Eh bien c'est presque le même raisonnement. On sait qu'Erdogan est en train de détruire la démocratie en Turquie. Eh bien c'est la faute de Trump. Pourquoi ? Même chose : Trump est l'incarnation du mal donc si les choses vont mal en Turquie ce ne peut être que la faute de Trump. J'exagère un tout petit peu : ce que dit le journaliste c'est : "Trump est un autoritaire. Donc Trump encourage Erdogan à être autoritaire, et à continuer de détruire la démocratie".

On peut déduire des raisonnements à partir des vérités idéologiques, donc on n'a plus besoin d'enquête, on n'a plus besoin de reportage, on n'a plus besoin de faits, de témoignage. On est en plein "post-fact journalism".

 

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 11 minutes, Wallaby a dit :

Je reviens à cet article qui est une parfaite illustration de l'anti-trumpisme idéologique : c'est à dire le fait de poser que Trump est l'incarnation du mal, et utiliser ensuite cette vérité idéologique pour en déduire des raisonnements logiques.

Ici on ne sait rien de concret sur la politique africaine de Trump. Mais ce n'est pas grave, car on peut utiliser cette vérité idéologique et en déduire quelle va être la politique africaine de Trump. Trump est le Mal. Donc qu'est-ce que va faire Trump ? Trump va faire le mal de l'Afrique. L'Amérique finance une bonne part de l'aide au développement de l'Afrique. Donc pour faire du mal aux Africains, Trump va supprimer cette aide.

Deuxième exemple avec cet article https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/jan/18/turkey-democracy-erdogan-trump-authoritarians (18 janvier 2017) qu'en principe j'aurais dû mettre dans le fil "Turquie".

Mais non, parce que le journaliste utilise un article sur la Turquie pour parler de Trump. Quel rapport avec le schmilblick ? Eh bien c'est presque le même raisonnement. On sait qu'Erdogan est en train de détruire la démocratie en Turquie. Eh bien c'est la faute de Trump. Pourquoi ? Même chose : Trump est l'incarnation du mal donc si les choses vont mal en Turquie ce ne peut être que la faute de Trump. J'exagère un tout petit peu : ce que dit le journaliste c'est : "Trump est un autoritaire. Donc Trump encourage Erdogan à être autoritaire, et à continuer de détruire la démocratie".

On peut déduire des raisonnements à partir des vérités idéologiques, donc on n'a plus besoin d'enquête, on n'a plus besoin de reportage, on n'a plus besoin de faits, de témoignage. On est en plein "post-fact journalism".

 

Je comprends pas. Ils partent d'une fuite d'un document et d'un article du New York Times. Je vois pas ou ils posent que Trump est l'incarnation du mal ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Tancrède a dit :

Y'aurait-il même une raison pour laquelle un chef d'Etat se fendrait de commentaires publics dans une conférence de presse expressément convoquée pour cette raison, qui défendent un autre chef d'Etat contre des allégations salaces? Ou est-ce que là il jubile tellement qu'il avait envie de remuer le couteau dans la plaie, voire peut-être foutre un peu plus la merde aux USA? Même en imaginant qu'une telle personne ne fait jamais rien gratuitement, j'ai du mal à voir le point d'une telle intervention, ou ce qu'il espère en retirer

Vladimir s'amuse.

Je soupçonne qu'il a besoin de tout son entraînement kagébiste pour se retenir d'exploser de rire devant le spectacle qu'offrent en ce moment les Etats-Unis, ou la déconfiture des cercles dirigeants anti-russes. A certains moments, il se lâche, c'est humain...

 

il y a une heure, Wallaby a dit :

Je dirais que c'est une rhétorique très "slavophile", dans le cadre du vieux débat russe entre slavophiles et occidentalistes. Du point de vue slavophile, les Occidentaux sont corrompus par un excès de richesse matérielle, qui conduit au culte matérialiste du veau d'or, et seule la Russie est dépositaire de la vraie foi et des vraies valeurs spirituelles et morales.

Tout-à-fait, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle un très petit nombre de citoyens russes concentrent sur leur personne une proportion extrêmement élevée de la richesse matérielle, cela permet de protéger les autres de tout excès de richesse, facilitant leur chemin vers la sainteté. C'est ainsi que la Russie préserve ses valeurs morales.

Prendre sur soi toute l'impureté du monde et toutes les occasions de péché, pour en protéger le peuple, voilà qui mériterait une couronne civique.

 

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Tout-à-fait, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle un très petit nombre de citoyens russes concentrent sur leur personne une proportion extrêmement élevée de la richesse matérielle, cela permet de protéger les autres de tout excès de richesse, facilitant leur chemin vers la sainteté. C'est ainsi que la Russie préserve ses valeurs morales.

Prendre sur soi toute l'impureté du monde et toutes les occasions de péché, pour en protéger le peuple, voilà qui mériterait une couronne civique.

Tu sais ce que te répondra un slavophile convaincu : que c'est parce qu'ils sont occidentalistes que ces citoyens russes sont tombés dans la perversion occidentale. S'ils avaient su rester russes et slaves, ils ne seraient pas comme cela.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Assange n'a jamais été inculpé ni recherché par les autorités US.

Donc je trouve que "la liberté de Manning en échange de mon extradition" signifie surtout "Obama a fini par gracier Manning, ca tombe bien j'en ai marre de me tourner les pouces dans cette ambassade, je sors et il me fallait un prétexte pour que tout le monde ne comprenne pas que je n'avais aucune raison de m'y planquer en premier lieu".

Opinion purement personnelle et politique.

Modifié par Rob1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Actualité de l'inauguration Trump (oui, je suis le truc parce que ça m'amuse):

- 60 élus démocrates au Congrès n'iront pas.... Le chiffre continue à augmenter

- les tickets pour l'accès (et oui, c'est payant pour les endroits d'où on voit quelque chose) se vendent mal: nombre de gens (comme pour tout événement avec places payantes) achetant des tickets pour les revendre (avec plus value: aux US, ces gens sont appelés "scalpers") ne trouvent pas preneur, même à prix coûtant. De l'aveu de l'un d'eux, cité par le NY Daily News: "personne n'en veut, je me retrouve coincé avec ces trucs.... Je vais peut-être même devoir me faire chier à y aller (pour pas gâcher)". Il y a beaucoup de diversité dans les prix (les tickets ont un code couleur qui indique l'endroit de placement: plus on est loin des spots intéressants, moins c'est cher), et beaucoup de ces scalpers demandent sans doute trop, mais même le moins cher des tickets sur ce marché noir est à 175$ et ne trouve pas preneur, là où l'équivalent pour l'inauguration d'Obama était autour de 300$ (et au plus fort de la crise) et partait aussitôt qu'il était mis sur le marché. On notera que pas mal de ces scalpers ont aussi sans doute acheté leurs tickets avant l'élection, quand Clinton était encore une possibilité (avec un tas de A listers, et plus de soutiens dans l'élite centre-urbaine de la côte est). Fait amusant, le scalper interviewé a essayé de vendre les dits tickets, par dépit, sur un site "white supremacy": il y avait des acheteurs, mais pas aux prix demandés (ironie, le scalper s'appelle Yossi Rosenberg:laugh:). La meilleure offre qu'il ait eu pour 2 des tickets qu'il a (aucune indication sur leur code couleur, donc leur valeur d'achat officielle) fut de 200$, ce qui lui a fait dire: "j'imagine que sa cote de popularité doit pas être si géniale". 

- à l'inverse, la demande en tickets gratuits (donc pour le personnel politique, les élites, lèches-fions en tous genres, et amis) excède l'offre

 

Aaaaaah, ça me fait rire..... 

 

  • Upvote (+1) 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un point nettement moins drôle.

Dans l'équipe de transition Trump, on trouve beaucoup de gens voulant déréguler un max, autant ceux à des postes officiels que les "éminences grises" sans portefeuille comme Carl Icahn, placé en charge du thème génériqe de la dérèglementation. Et parmis les sujets évoqués se trouve celui de la "net neutrality", qui pourrait assez vite passer à la trappe, et ce d'autant plus que dans les réformes des fonctions et agences gouvernementales, exécutives ou indépendantes: la concurrence et la protection du consommateur sont parmis les premières fonctions visées par la nouvelle majorité. La Federal Communications Commission serait ainsi littéralement vidée de sa substance, en partie au profit de la Federal Trade Commission, au nom de "l'élimination des doublons". La FTC se retrouverait avec une surcharge de travail, sans doute pas d'augmentation subséquente de moyens, et une absence d'expertise suffisante du domaine. Et la net neutrality est l'ennemi avoué. Cela peut-il nous toucher en Europe? 

La chose n'est pas encore faite, et l'unanimité n'est pas totale dans l'équipe Trump, même si la majorité est certaine au Congrès, mais on voit mal ce qui pourrait y résister. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 005
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    cilom
    Membre le plus récent
    cilom
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...