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Le taux d'emploi se calcule sur les 15-64.

La baisse continue du taux d'emploi des hommes vient donc aussi en grande partie de la baisse de l'âge du départ en retraite et de l'extension des études.

Par exemple, en 1950, la majorité des gens n'allait pas jusqu'au bac et la proportion d'études supérieures était très faible comparé aux raz-de-marée actuel.

Sur cette période de 50 années de travail possible, une année d'étude ou de retraite en moyenne en plus diminue le pourcentage de 2%.

Donc les 20% de différence entre 1950 (85%) et 2015 (65%) peuvent s'expliquer par quelques années de retraite en plus et 7 années d'études en plus en moyenne.

Idem , en cas de crise, les étudiants prolongent massivement leurs études, surtout en France où les gouvernement adorent ce genre de traitement statistiques du chômage (genre Hollande triomphant ne prétrendant avoir vaincu  le chômage, grosse rigolade ...).

J'ajoute que pour les femmes, le simple fait d'avoir des enfants beaucoup plus tard augmente drastiquement leur taux d'emploi si elle arrête leur travail définitivement pour élever les enfants à 30 ans au lieu de 20 en moyenne (+20% dans ce cas par exemple).

Il y a 2 heures, Kineto a dit :

Sans vouloir jouer les Cassandre, si on se base juste sur le rythme d'apparition des différentes crises depuis cinquante ans , c'est grosso modo tout les 10 ans, et la dernière date... d'il y a 10 ans...

De là à penser que la prochaine soit pour dans pas longtemps... :-(

united-states-unemployment-rate@2x.png?s

 

Suffit de faire une analyse de Fourier pour voir si il y a des périodes sous-jacentes ...

http://pages.vassar.edu/magnes/2016/12/11/fourier-analysis-of-unemployment-rate-in-u-s/

" The reasonably lowest amplitude value of the fluctuation range has an x value of .009709 cycles/month, which is about 103 months or 8.6 years."

Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

La crise de 2008 était centenale, bien plus forte que l'essentiel des précédentes, la dégringolade des courbes et indicateurs et la durée de la récession proprement dite l'indiquent bien.

C'est un peu difficile à dire quand on utilise des données grosso modo sur les 70 dernières années ...

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Les géants du web (Google, Facebook, Amazon, Apple si on veut) ont l'air super-rentables. Twitter non.

Faut voir car les licornes peuvent peut être faire effondrer le système assez brutalement.

Tesla par exemple est une immense bulle boursière qui n'a rien à voir avec sa production réelle mais juste en rapport avec ses promesses, sachant qu'aucun de ses jalons n'a jamais été respecté dans le passé.

Ce genre de schéma est donc très susceptible à ce que l'on appelle par la suite un "cygne noir" mais qui finalement n'est pas si imprévisible que cela.

J'ai aussi entendu dire que Facebook et d'autre société gagnant leur vie sur la publicité bénéficient aussi à fond des investissements des start-ups dans un cycle vertueux d'investissements mais qui pourrait devenir vicieux si il se grippe.

J'explique :

- les start up lève des fonds facilement car les licornes et GAFA font des bénéfices formidables prouvant aux investisseurs que cela peut marcher

- ces mêmes start-up investissent une bonne partie de ces fonds en publicité et autres services chez les licornes et GAFA

- cela fait monter les bénéfices et la valorisations des licornes et GAFA ce qui poussent encore plus les investisseurs à investir dans les start up pour ne pas rater le "prochain Google"

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il y a 38 minutes, Deres a dit :

Le taux d'emploi se calcule sur les 15-64.

La baisse continue du taux d'emploi des hommes vient donc aussi en grande partie de la baisse de l'âge du départ en retraite et de l'extension des études.

Pas pour la période depuis 2008. Baisse brutale du taux d'emploi des hommes -7 points en deux ans, juste un peu adoucie par la suite +3 points en sept ans. Ça ne peut pas être expliqué par une baisse de l'âge légal de départ à la retraite ni par l'extension des études.

 

il y a 15 minutes, Deres a dit :

Tesla par exemple est une immense bulle boursière qui n'a rien à voir avec sa production réelle mais juste en rapport avec ses promesses, sachant qu'aucun de ses jalons n'a jamais été respecté dans le passé.

Ce genre de schéma est donc très susceptible à ce que l'on appelle par la suite un "cygne noir" mais qui finalement n'est pas si imprévisible que cela.

Comme tu le dis, l'effondrement d'une bulle comme celle de Tesla - capitalisation boursière 58 milliards de dollars à ce jour pour moins de 80 000 véhicules vendus l'année dernière donc un volume de ventes qui doit être de 6 ou 7 milliards, zéro profit, alors que la concurrence qui prépare des modèles électriques équivalents voire moins chers par exemple GM ou Volkswagen... cherchez l'erreur :laugh: ! - n'est pas un cygne noir, car toutes les données sont là pour prévoir l'événement, même si son moment exact est indéterminable. Celui qui est surpris par un tel événement... c'est qu'il s'est laissé surprendre.

Un vrai cygne noir, c'est un événement qui sort tout à fait des séries ordinaires, de ce qui s'était vu jusque là. Par exemple les attaques terroristes du 11 septembre, ou encore l'ascension de Trump jusqu'à la présidence.

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il y a une heure, Alexis a dit :

Pas pour la période depuis 2008. 

Que ne comprend tu pas quand je parle de baisse continue ? Tu parle d'un endroit précis du graphique, je te parle de l'évolution sur toute la période.

il y a une heure, Alexis a dit :

Un vrai cygne noir, c'est un événement qui sort tout à fait des séries ordinaires, de ce qui s'était vu jusque là. Par exemple les attaques terroristes du 11 septembre, ou encore l'ascension de Trump jusqu'à la présidence.

Oui, mais le fait qu'une chute "prévisible" comme celle de Tesla, entraine une chute globale est un évènement complétement imprévisible.

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il y a 25 minutes, Deres a dit :

Que ne comprend tu pas quand je parle de baisse continue ? Tu parle d'un endroit précis du graphique, je te parle de l'évolution sur toute la période.

Et justement : as-tu un lien vers ces données d'âge moyen de départ à la retraite ? Ca n'inspire guère l'ami Google...

Autant l'augmentation de l'âge moyen de rentrée dans la vie active est certaine, autant je serais intéressé par les données brutes sur l'âge effectif des départs en retraite et de cessation de toute recherche d'emploi pour les plus âgés des chômeurs, et je ne les vois pas (mauvais mots-clés certainement).

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il y a 56 minutes, Deres a dit :

Que ne comprend tu pas quand je parle de baisse continue ? Tu parle d'un endroit précis du graphique, je te parle de l'évolution sur toute la période.

Non, sur la seule période 1950-1980.

Entre les années 1980 et 2008, il y a pratiquement une stabilité du taux d'emploi chez les hommes, avec oscillations autour d'une moyenne légèrement supérieure à 70%, ou au pire une très lente baisse, rien à voir avec la période précédente.

A partir de 2008, on semble entrer dans une troisième période, encore différente.

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Alors déjà les courbes que vous lisez sont biaisées: les axes ne sont pas les mêmes.

Ensuite vous devez prendre garde aux définitions: le taux d'activité pour les américains est le ratio personnes employées / nombre total d'hommes. oui mais... il y a les chômeurs qui ne sont pas employés (selon leur définition) donc si crise -> chômage -> taux qui baisse (et inversement).. Ensuite il y a la définition d'activité... qui n'est pas claire (ici). C'est actif "au moins une heure" ou bien "actif équivalent temps plein?" (j'ai pas vu). Ensuite il y a l'âge de la retraite et du début du travail: si en 1950 tu commençais à 16 ans et arrêtais à 62 ans, maintenant tu peux commencer à 24 ans et finir à 65... sauf que comme les stats sont basées sur les 15-64 on voit une baisse très forte mais artificielle.

Bref... Ceci dit si vous voulez un cours sur le sujet (série temporelles, cointégration, modélisation des données de panel etc etc) je suis demain et vendredi à La Défense pour expliquer à des petits master qui débarquent. Mon message pour eux est essentiellement "faites très attention, lire une simple courbe est bien plus casse gueule qu'on ne le pense et vous devez vérifier nombre d'éléments avant d'affirmer quoi que ce soit").

 

 

 

 

Modifié par cracou
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il y a 40 minutes, cracou a dit :

Alors déjà les courbes que vous lisez sont biaisées: les axes ne sont pas les mêmes.

Entre les hommes et les femmes ? Je ne crois pas, non, et la différence entre labforme des deux est sacrément spectaculaire.


Par ailleurs, FRED fournit pas mal de détails sur la signification de chaque série statistique. Pas tous certainement, mais pas mal.

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Il y a 23 heures, cracou a dit :

Et personne n'a envie de travailler avec une personne qui a ce genre d'opinion...

 

 

Je pense qu'une quarantaine de % (au pifomètre, mais ne serait-ce qu'une bonne part de l'électorat qui a porté un certain Donald T. à la maison blanche) des US ne seraient pas contre... Un peu comme la différence probable entre la vision des grands médias sur les monuments confédérés qui DOIVENT être dynamités et ce qu'en pense la majorité des US... Il va falloir changer le peuple aurait rappelé l'autre!

Modifié par gustave
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Le 23/08/2017 à 07:57, Patrick a dit :

Alt right, et ce que Trump a baptisé "alt left", quelques autres aussi comme les libertariens. Oui, il faut trier, et salement. Des fois en revanche tu te retrouves devant des questions sans réponses et des faisceaux d'indices laissant à penser que [...]

que ... le Pendule de Foucault est l'arme du crime ? :biggrin: (clin d'oeil et pensée à Umberto Eco)

Je ne t'apprendrais rien de neuf sur le problème commun à :

  • l'analyse à chaud sans recul
  • le ramdam sur twitter
  • les théories complotistes

, c'est la tentation de tout expliquer dans un cadre commun...
Et d'ignorer les coïncidences, la "friction" clausewitzienne, et le doute raisonnable.

<mode prof 6PO OFF> :tongue:

Citation

Oui la vidéo est authentique. Cette info était bidon je me suis fais avoir sur le coup et j'ai pas édité ce passage ensuite. (...) j'ai préféré avancer cette hypothèse là. Avec UNE GROSSE DOSE DE CONDITIONNEL. Et bah loupé, c'était pas ça non plus.

 

Y a pas de soucis, je voulais juste ne pas laisser trainer une info réfutée sur le forum.

Pour clôre le sujet, je mentionne une information à confirmer.

  • Un salon de discussion suprémaciste (sur discord) aurait été fuité, où des préparatifs d'arme et de voiture bélier étaient discutés.
    http://fortune.com/2017/08/26/charlottesville-violence-leaked-chats/
    Pas de preuve que l'auteur de l'attaque ait fréquenté ledit fil, mais ils ont bien célébré l'attaque ... ce qui "justifierait" à postériori la "censure" de la silicon valley envers les suprémacistes (le premier amendement ne tient pas s'il déclenche immédiatement des actes illégaux)
     

En l'absence du fil criailleries, voilà une grosse polémique récente:

 

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il y a 7 minutes, rogue0 a dit :

Je ne t'apprendrais rien de neuf sur le problème commun à :

  • l'analyse à chaud sans recul
  • le ramdam sur twitter
  • les théories complotistes

, c'est la tentation de tout expliquer dans un cadre commun...
Et d'ignorer les coïncidences, la "friction" clausewitzienne, et le doute raisonnable.

Hmmmouais il faut pas aller trop loin quand même en disant "coïncidence, coïncidence" à tout bout de champ.

Certaines sont quand même assez frappantes pour qu'on se pose des questions...

Révélation

fail-ChuckNorris23.jpg

 

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On pourrait (devrait en fait) signaler aussi Steve Mnuchin et l'odeur de pourriture qu'il traîne, mais peut-être plus encore Gary Cohn, l'encore très récemment patron de Goldman Sachs qui n'a pas vraiment convaincu dans sa gymnastique verbale suite aux "bévues" post-Charlottesville, quand il essayait de justifier son maintien au cabinet de Trump.... Tout le monde sait à Washington qu'il veut à tout prix être nommé à la direction de la Fed: personne ne parie sur ses chances, mais avec cette administration, qui sait? Imaginez: le patron de GS à la tête de la plus influente entité de décision financière au monde..... Vous ne tremblez pas? 

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

https://www.bloomberg.com/news/features/2017-08-31/a-hard-rain-and-a-hard-lesson-for-houston (31 août 2017)

Houston est la seule grande ville américaine sans plan d'occupation des sols. Cela a été rejeté par référendum. À Corpus Christi même, le code de la construction oblige à construire 1 pied au-dessus du niveau de la crue centenaire, mais dans le comté qui couvre la banlieue, il n'y a pas de code de la construction. Les entreprises de bâtiment freinent la législation dans ce domaine, car cela ferait monter les prix. D'un autre côté le fonds fédéral de catastrophe naturelle passe son temps à indemniser les mêmes personnes sinistrées de manière récurrente. Trump a bloqué une initiative d'Obama restreignant l'octroi de subventions fédérales à des projets de construction dans les plaines d'inondation.

Les régulations, c'est mal. Du moins, c'est ce que pas mal de gens de la droite républicaine affairiste ont réussi à faire croire à beaucoup d'Américains.

Allez, on reprend les bases, en utilisant des références qui parleront à tous :

Citation

C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc.

Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande.

Bon là, s'ils n'entendent pas, c'est à désespérer :dry: ! Le Christ qui apporte son soutien à des régulations en matière de construction... Fox News ne peut pas le traiter de coco quand même ? 

Si :unsure: ?

 

il y a 11 minutes, Tancrède a dit :

Imaginez: le patron de GS à la tête de la plus influente entité de décision financière au monde..... Vous ne tremblez pas? 

D'aucuns conservent leurs économies sous forme de bons d'Etat, d'obligations d'entreprises, d'actions qu'ils ne possèdent pas en propre mais par l'intermédiaire d'une institution financière, de comptes courants et autres comptes d'épargne en banque.

D'autres préfèrent du foncier qu'il soit bâti ou sous forme de terrains, des actions possédées en propre, et pour les liquidités des métaux précieux ou pourquoi pas des bitcoins. Bref ce qui est indépendant de tout risque de contrepartie.

Les seconds s'inquiètent beaucoup moins que les premiers des éventuelles promotions du sieur Gary Cohn et autres folies de nos bons maîtres du monde de la finance à Washington et Francfort, New York, Londres et autres lieux. Certes ils seront impactés comme tout le monde par les conséquences économiques des futurs effondrements financiers - chômage, etc. - mais du moins ils pourront compter sur quelques réserves pour faire face au pire de l'orage.

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

https://www.bloomberg.com/news/features/2017-08-31/a-hard-rain-and-a-hard-lesson-for-houston (31 août 2017)

Houston est la seule grande ville américaine sans plan d'occupation des sols. Cela a été rejeté par référendum.

A plusieurs reprises d'ailleurs. Pour donner une idée des tensions qu'il y a pu avoir autour du zonage dans la région, on préférait parler de Z-word plutôt que de zoning. Les débats sur le sujet sont d'ailleurs intéressants à suivre. Les anti-zonage considèrent qu'il s'agit d'un outil venant restreindre le propriétaire dans la jouissance de son bien. C'est assez intéressant dans le sens où les zonages ont très largement été utilisés aux USA pour sécuriser les valeurs foncières/immobilières, et donc l'intérêt du propriétaire préétabli, en venant interdire l'installation d'entreprises dans les parages, d'activités venant déprécier le cadre de vie, d'asiatiques et de noirs dans les alentours... bah, ouais, le zonage visait également à se prémunir des dépréciations que pouvait causer l'installation de ménages non WASP dans le voisinage. Autrement dit, derrière ce débat sur le zonage, il pourrait poindre une réflexion intéressante sur l'importance que l'on doit accorder au propriétaire préétabli par rapport au propriétaire à arriver sur place. Néanmoins, il ne faut pas se méprendre. La plupart de ceux qui vocifèrent contre le zonage municipal ne trouvent rien d'anormal à la très grande multiplication des covenants, conditions, and restrictions (CC&Rs), généralement établis par les promoteurs et venant spécifier ce qu'il est autorisé de faire ou pas au sein des copropriétés. Ces dernière sont très répandues aux USA et ne se limitent pas aux immeubles. La copropriété horizontale, venant supplanter la municipalité, c'est le rêve de nombreux libertariens américains.

 

il y a 27 minutes, Alexis a dit :

Les régulations, c'est mal. Du moins, c'est ce que pas mal de gens de la droite républicaine affairiste ont réussi à faire croire à beaucoup d'Américains.

L'urbanisme, c'est du communisme ! C'est, sans exagération, un propos que l'on peut entendre dans la bouche de nombreux citoyens américains une fois quittée la côte est. Cela dénote les différences culturelles majeures que l'on peut trouver entre populations européennes et américaines.

Modifié par Skw
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<là encore, ce n'est pas une attaque sur Trump, mais du background éclairant les actions du clan Kushner, et leur vulnérabilité aux kompromat via investisseur douteux>

Je continue sur le fil "Follow the money", cette fois sur le plan "dettes" du gendre Kushner.
On avait déjà eu des échos partiels de sa recherche effrénée de cash et d'investisseur (par le sieur @Tancrède).
Ce n'est pas forcément l'appât du gain qui motive la recherche.
C'est peut-être plutôt la peur.

Bloomberg a épluché de nombreux rapports financiers sur leur groupe, pour donner une image complète de leur situation.
En gros, ils semblent être vraiment dans la mouise (financière). :rolleyes:

Tout le monde savait déjà qu'ils avaient un immeuble à NY qui plombe leurs finances, acheté très cher, à crédit, juste avant un krach immobilier. 
(au croisement Fifth Avenue / 666 Street ça ne s'invente pas!). :rolleyes:

https://www.bloomberg.com/graphics/2017-kushners-china-deal-flop-was-part-of-much-bigger-hunt-for-cash/

L'article détaille à quel point ils se sont fait saigner par les créanciers.
Ils doivent encore 1.1 milliards de $ pour 2019 (rien que sur l'immeuble au 666/5th avenue), et ont déjà hypothéqué/vendu une bonne partie de leurs autres actifs.
Le mot faillite n'est pas dans l'article, mais le sous-entendu est clair.

Et c'est pour ça qu'ils ont approché tous les gros investisseurs du monde pour tenter de vendre l'immeuble pour un projet pharaonique (sortie par le haut).

Le who's who est impressionnant : rajouter Bernard Arnault, en plus de ceux déjà connus Deutsch Boerse, l'émir du Qatar, un groupe chinois...

Avant l'élection de Trump, les investisseurs sérieux ne venaient même plus aux rendez-vous.
Depuis, ils viennent, mais disent niet au final.
La recherche commence à être un peu désespéré (ce qui explique la poursuite des multiples tentatives de monétisation de la présidence, visa chinois, pub de la marque Ivanka par la présidence, etc).


S'il n'y avait pas tous ces journalistes fouineurs et ces règles éthiques, je sens qu'il serait mûr pour signer avec n'importe quel investisseur, peu importe la couleur de son argent.
Et peu importe les contreparties / kompromat.

La vie est dure :dry:

Modifié par rogue0
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il y a 6 minutes, rogue0 a dit :

Je continue sur le fil "Follow the money", cette fois sur le plan "dettes" du gendre Kushner.
On avait déjà eu des échos partiels de sa recherche effrénée de cash et d'investisseur (par le sieur @Tancrède).
Ce n'est pas forcément l'appât du gain qui motive la recherche.
C'est peut-être plutôt la peur.

Dans la même veine, on peut se demander si ce qui poussera Trump de son trône n'est pas également la faillite de certaines de ses boîtes : les annulations de galas caritatifs à Mar-a-Lago se sont multipliées après l'affaire de Charlotesville ; 17 annulations la dernière fois que j'en ai entendu parler, soit environ la moitié de tous ce genre d'évènement par an. Les articles (WaPo de mémoire) signalaient que l'impact sur le chiffre d'affaire de cette affaire là risquait d'être important. Si ça dure et que ça s'étend à d'autres programmes, ça risque de le pénaliser.

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il y a une heure, Boule75 a dit :

Dans la même veine, on peut se demander si ce qui poussera Trump de son trône n'est pas également la faillite de certaines de ses boîtes : les annulations de galas caritatifs à Mar-a-Lago se sont multipliées après l'affaire de Charlotesville ; 17 annulations la dernière fois que j'en ai entendu parler, soit environ la moitié de tous ce genre d'évènement par an. Les articles (WaPo de mémoire) signalaient que l'impact sur le chiffre d'affaire de cette affaire là risquait d'être important. Si ça dure et que ça s'étend à d'autres programmes, ça risque de le pénaliser.

L'autre jour je me faisais la réflexion suivante : si Nixon a démissionné, c'est parce qu'il était à la Maison Blanche fondamentalement pour y faire quelque chose. Etant acculé à une situation où il constatait qu'il ne pouvait plus rien faire parce qu'il n'avait plus d'autorité, il a démissionné. Trump ne fonctionne pas comme ça, je pense. Je pense qu'il est président pour être président. Et c'est tout. Pas pour accomplir je ne sais quel programme. Bannon avait peut-être un programme, mais pas Trump. Et donc je pensais au contraire que la seule chose qui pourrait l'amener à démissionner, c'est s'il se trouve dans une situation, ou plutôt une négociation où on lui fait comprendre que s'il part en douceur on ne touchera pas à ses entreprises, tandis que s'il s'accroche, ses affaires périclitent.

Donc je l'imaginerais plutôt démissionner pour sauver ses boîtes.

http://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/washington-ordonne-la-fermeture-du-consulat-de-russie-san-francisco-5215190

Washington ordonne la fermeture du consulat de Russie à San Francisco

Et moi qui croyais que Trump était un agent russe. On m'aurait trompé ?

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Un bon article pour ceux qui aiment les histoires sur le fonctionnement concret des centres de décision, en l'occurrence, et évidemment me direz-vous, la Maison Blanche sous Donald Trump, dont les mécanismes intérieurs sont aussi fascinants qu'atterrants (encore une fois, si vous aimez ce genre de choses).... Par un journaliste très insider avec beaucoup de relations, qui a suivi le sujet pendant 6 mois avant de faire un bilan, et qui entend là analyser le système hautement dysfonctionnel qui préside aux destinées américaines:

https://www.nytimes.com/2017/08/30/magazine/how-to-get-rich-in-trumps-washington.html?mcubz=0

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Un autre article intéressant, autant par son contenu que par son existence, surtout dans le contexte actuel, anti-Trump ET post-Charlottesville, de même que dans le journal qui le sort (Politico est clairement marqué "liberal"): 

http://www.politico.com/story/2017/09/01/antifa-charlottesville-violence-fbi-242235

Où il est signalé que le FBI et le DHS avait étudié les diverses mouvances foutues aujourd'hui sous le sigle attrape-tout "Antifa" (qui n'est qu'une des organisations en question, initialement née d'un mouvement appelé "by any means" -"par tous les moyens nécessaires", le "necessaire étant implicite dans la formule en anglais), et en avaient signalé les méthodes, la nature profonde (bien au-delà de leur étiquette médiatique de "groupe antifasciste") et le danger, de même qune leurs réseaux, leur popularité auprès d'un certain public (surtout universitaire), et leur organisation sophistiquée, surtout pour "créer l'événement" et projeter une certaine image (ceux qui "répondent" aux méchants fascistes -et désignent qui est fasciste ou non, cad quiconque est en désaccord avec eux- et pas ceux qui "attaquent"). 

Il est intéressant que cet article apparaisse dans un journal de gauche, ou plutôt devrait-on dire un journal démocrate (pas forcément la même chose ces temps-ci), après les derniers événements qui ont eu lieu à Berkeley et le début de distanciation que l'establishment démocrate (en la personne de Nancy Pelosi avant tout, la semaine dernière) a commencé à mettre par rapport à ces groupes, lui qui ignorait superbement leur existence jusque là et se prononçait sur toute altercation, toute violence dans la rue comme étant du seul fait de l'extrême droite, de "l'alt-right" (concept toujours mal défini, très vaste l'an dernier, mais qui, dans les faits,  se résume aujourd'hui à des groupes et individus pour l'essentiel facho-racistes qui revendiquent encore le terme, parce que KKK, néo-confédérés et nazis sonnent mal) et de supporters de Trump (alors que bien évidemment, la documentation sur le contraire et les torts partagés ne manque pas). Les médias classiques tendant de plus en plus à être au moins en partie des caisses de résonance partisanes et des organes de communication des partis et factions bien en cour, la sortie de ce document n'est peut-être pas innocente, mais quoiqu'il en soit, on assiste peut-être à un essai de la part de l'aile "clintonienne/centriste/corporate/establishment" du parti démocrate de s'accrocher à son image de parti de gouvernement (alors que ses collectes de fonds sont foireuses, ses tournées "de terrain" sans écho, et sa popularité dans les choux) modéré et, du même coup, de noircir l'aile populiste incarnée par Sanders et Warren en l'associant avec de tels groupes radicaux et violents, alors même que cette aile marque des points (l'idée du "Medicare for all" tendant ces derniers temps, par exemple, à devenir une condition sine qua non pour être écouté par l'électorat démocrate: Kamala Harris, probable candidate présidentielle de l'establishment, vient ainsi de revendiquer le concept après s'en être moquée). 

On note aussi que le rapport FBI/DHS sur le sujet date du tout début 2016, et que les démocrate, Obama en tête, n'en ont rien pris en compte, niant la part de responsabilité de tout élément de gauche dans la violence croissante de la rue (et pointant perpétuellement les "causes profondes" de cette violence: évidemment tous les "-ismes" du livre, dont encore plus évidemment la droite et les blancs sont responsables.... L'air est connu), alors même que ces mouvances semblent bien plus organisées, nombreuses, soutenues (relais dans divers lieux et populations) et financées que leurs contreparties d'extrême droite. La droite conservatrice va t'elle être capable de sortir ce lapin et en faire un sujet de conversation dans sa propre sphère et dans la "middle America" (oubliez les grands médias de la côte est, ils n'en parleront pas)? C'est en tout cas certainement la carte qu'ils vont essayer de jouer: Fox a déjà rebondi dessus (ce qui a tendance à décrédibiliser un sujet), de même que tout un tas de médias alternatifs et publications mineures/locales, et ça  va être dur d'évaluer la couverture de la chose dans les centaines de réseaux télé locaux/régionaux, même si le groupe Sinclair, qui domine désormais ces marchés, va certainement enfoncer le clou. Il sera difficile pour nous autres de l'extérieur de nous faire une idée de l'impact de ce genre d'histoire sur l'électorat US étant donné la faible et décroissante représentativité des grands médias quand aux sujets et opinions vers lesquels la population US penche. 

Un traitement différencié des deux "pôles" de violence politique aux USA ne peut apporter de solution ou de calme au débat: la rue est un écosystème où ces deux ensembles ne peuvent vivre l'un sans l'autre, et si on en accable un seul, il renaîtra aussi sec (si tant est qu'il soit même vraiment affecté) rien que par le besoin d'opposition à l'autre. La république de Weimar est encore aujourd'hui le cas d'école, où extrême gauche et extrême droite se sont nourris l'un de l'autre jusqu'à atteindre des masses critiques les autorisant à un affrontement "classique" (et du coup décisif) sur le champ de la politique électorale. 

Modifié par Tancrède
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Plus simplement ce qui perturbe les droitiers aux USA c'est que pendant des décennies leur postulat était qu'ils avaient les armes et la force pendant que les démocrates d'en face étaient des chochotes avec des colliers de fleurs. Maintenant ils sont choqués par une vision d'horreur absolue pour eux: les gens d'en face sont structurellement identiques. Ils ont des armes, ils sont capables de les utiliser, ils sont capable de défiler avec leurs armes et ils sont dangereux. Pour eux c'est comme si on avait cassé leur jouet et brisé les règles du jeu. C'est que ça deviendrait dangereux de casser du noir/gauchiste/pacifiste? Non mais, allo quoi!

Là ils découvrent les bienfaits du contrôle des armes (pour les autres, pas pour eux)!

 

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Il y a 4 heures, cracou a dit :

Plus simplement ce qui perturbe les droitiers aux USA c'est que pendant des décennies leur postulat était qu'ils avaient les armes et la force pendant que les démocrates d'en face étaient des chochotes avec des colliers de fleurs. Maintenant ils sont choqués par une vision d'horreur absolue pour eux: les gens d'en face sont structurellement identiques. Ils ont des armes, ils sont capables de les utiliser, ils sont capable de défiler avec leurs armes et ils sont dangereux. Pour eux c'est comme si on avait cassé leur jouet et brisé les règles du jeu. C'est que ça deviendrait dangereux de casser du noir/gauchiste/pacifiste? Non mais, allo quoi!

Là ils découvrent les bienfaits du contrôle des armes (pour les autres, pas pour eux)!

 

Et ce qui est toujours intéressant c'est cette symétrie et les patterns dans les mouvements extrémistes. Quelque soit leur bord/mouvance tu retrouve les même choses. Et si tu grattes au final le vernis qui les défini il devient difficile de les distinguer.

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