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Il y a 6 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Une façon comme une autre d'allumer un contre-feu à la fronde UE Canada Mexique Japon ... Et de sortir de son isolement ponctuellement, quand çà l'arrange ... Tout en évitant que les frondeurs puissent devenir un pivot entre la Russie et lui. Mordre les plus faibles, les "amis", caresser le plus "fort", "l'ennemi". La logique de diviser pour régner poussée à son paroxysme ...

A Moscou d'ailleurs, on ne s'y trompe pas. On fait la fine bouche, parce qu'on a bien compris qu'il n'y a rien de sérieux derrière tout cela.

Juste Donald qui continue sa petite twitter-tempête contre Justin et Emmanuel. :laugh:

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Clair, il se ridiculise pour le coup ... Le coup de trop.

Bon, y"a t-il un pilote dans l'avion US ?

Je veux dire quelqu'un avec qui on peut s'entretenir sérieusement ... de choses sérieuses ... (les bisous et les baffes, c'est bon pour Guignol ... Et encore, chez Guignol il y du sens derrière)

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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17 minutes ago, jojo (lo savoyârd) said:

Clair, il se ridiculise pour le coup ... Le coup de trop.

Bon, y"a t-il un pilote dans l'avion US ?

Je veux dire quelqu'un avec qui on peut s'entretenir sérieusement ... de choses sérieuses ... (les bisous et les baffes, c'est bon pour Guignol ... Et encore, chez Guignol il y du sens derrière)

Intéressant, ça, et bon pour une dissert d'analyse culturelle: si Trump était un personnage de Guignol, ou de la Commedia del'Arte dont Guignol est tiré.... Qui serait-il? Si c'était directement la Commedia, j'en ferais bien un Scaramouche.... Ou un Matamore. Mais chez Guignol, je cherche...

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Le 05/06/2018 à 16:30, Wallaby a dit :

http://www.bbc.com/news/business-42133002 (27 novembre 2017)

Les frères Koch rachètent le Time magazine.

A ce sujet, carnet rose des méga-corporations:

La fusion AT&T / Time Warner, annoncée il y a 2 ans, a eu le feu vert du juge antitrust.
http://money.cnn.com/2018/06/12/media/att-time-warner-ruling/index.html

L'administration Trump avait objecté à la fusion ...
Probablement plutôt motivé par le fait que Time Warner possède aussi le "fake news" CNN :dry:.
Si c'était Sinclair média (groupe média conservateur), je suis sûr que le traitement aurait été différent ...

Paradoxalement, je suis d'accord avec l'administration Trump (shocking!) du point de vue protection du consommateur.
Je vois peu de bénéfices pour le consommateur US : juste la reconstitution partielle d'un géant (AT&T brisé il y a 40 ans : cf le diagramme ci-dessous du Wall Street Journal).

Certes, cela l'aidera à surnager vu l'environnement concurrentiel actuel (Netflix, etc).
Et la fin de la neutralité du Net favorise l'intégration verticale opérateur - producteur de contenus.

 

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Au-delà des criailleries quotidiennes, diverses brèves sur l'état de la "Grande République":

 

 

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33 minutes ago, rogue0 said:

les belges, où le vote est obligatoire

Je crois que l'état de la démocratie fera un grand pas en avant le jour où les gens comprendront que voter n'est pas un droit mais un devoir.

Modifié par mehari
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J'ai failli le mettre dans le fil criailleries, mais les événements s'accélèrent.

De retour du sommet de Singapore, POTUS est en grande forme :

  • Sur le fil guerre commerciale.
    Trump rallume la guerre commerciale avec la Chine avec 50G$ de surtaxe supplémentaire sur l'IT.
    Et réponse chinoise réciproque, avec appel à un front uni avec toutes les autres grandes puissances pour "endiguer ce comportement agressif qui perturbe l'ordre mondial" (sic)...

POTUS a fait une interview improvisée avec Fox & Friends, assez hallucinante d'après les commentateurs (pas vu, je suis au taf):

Résumés:

https://www.axios.com/trump-justice-conclusion-fbi-report-comey-strzok-38eef32e-7c96-43f4-a7ea-f7f67f20facb.html

Modifié par rogue0
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Culte de la personnalité, admiration pour les dictateurs et certains de leurs "avantages", volonté de contrer/contrôler la justice, haine féroce des journalistes qui ne lui sont pas favorables... ça commence à faire beaucoup même pour un guignol.

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https://www.nytimes.com/2018/06/09/opinion/sunday/affluent-suburbs-democrats.html (9 juin 2018)

Le comité de campagne démocrate pour le Congrès a défini une stratégie "red to blue" visant à faire rebasculer dans le camp démocrate un certain nombre de circonscriptions. Elle vise les faubourgs riches en proposant des candidats centristes.

Mais le succès électoral de cette stratégie a été jusqu'à présent modeste - et, plus important encore, le parti n'a pas accordé suffisamment d'attention aux coûts politiques substantiels que représente le bleuissement des banlieues riches et modérées. Les démocrates ne peuvent pas répondre aux besoins des électeurs blancs dans les banlieues riches et aussi promouvoir des politiques qui remettent fondamentalement en question l'inégalité des revenus, le zonage d'exclusion, la ségrégation en matière de logement, l'inégalité scolaire, la brutalité policière et l'incarcération de masse.

La culture politique des banlieues haut de gamme s'articule autour de la thésaurisation des avantages éducatifs des enfants, de l'opposition omniprésente à l'intégration économique et au logement abordable, et de la défense constante des privilèges des propriétaires et des droits des contribuables. En effet, à la différence des cols bleus démocrates traditionnels, les cols blancs de tout le spectre idéologique - par exemple, dans les enclaves high-tech de Californie et de Virginie du Nord, qui regroupent huit des quinze districts du Congrès les plus instruits du pays - approuvent généralement les politiques de lutte contre la criminalité, manifestent peu d'intérêt pour la protection des syndicats et sympathisent avec l'agenda économique de Wall Street et de la Silicon Valley.

Le revers de la médaille, c'est la stratégie délibérée et à long terme du Parti démocrate de favoriser les intérêts financiers et les valeurs sociales des familles riches des banlieues blanches et des entreprises de haute technologie plutôt que les priorités des syndicats et les besoins économiques des résidents pauvres et à revenu moyen de toutes les races. Ce n'est pas un hasard si plus les comtés de banlieue sont bleus, plus ils deviennent inégaux et économiquement stratifiés - une dynamique évidente le long de la route 128 en dehors de Boston, dans les banlieues autrefois solidement républicaines du Connecticut et du New Jersey, dans les régions en plein essor comme Atlanta et Denver, et le long de la côte ouest de Seattle à San Diego.

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il y a 58 minutes, Wallaby a dit :

Les démocrates ne peuvent pas répondre aux besoins des électeurs blancs dans les banlieues riches et aussi promouvoir des politiques qui remettent fondamentalement en question l'inégalité des revenus, le zonage d'exclusion, la ségrégation en matière de logement, l'inégalité scolaire, la brutalité policière et l'incarcération de masse.

C'est tout de même éminemment contestable, comme affirmation. En quoi la politique d'incarcération massive des pauvres, et toute la misère qu'elle agrave (famille monoparentales de fait, petites gens pourirssant en taule pour des vétilles ou même du fait de pièges légaux à base d'expropriation préventive avant jugement...) sert-elle les intérêts des banlieus aisées ? Mystère. Est-ce que l'abolition du "zonage d'exclusion" (qui doit être largement auto-entretenu et largement hors-de-portée du législateur, comme ailleurs) fait partie des demandes des plus pauvres ? Pas sûr. Les cadre supp' sont-ils pour les brutalités policières ? Sans rire ?

Les auteurs semblent oublier toutes les mobilisations en cours du Parti Démocrate dans des zones beaucoup moins densément peuplées qu'avant, et par forcément à l'initiative de la convention nationale, mais bien du fait de décisions locales. Ils sont à l'offensive partout, du moins dans beaucoup de circonscriptions où ils "dormaient" auparavant, et avec souvent un nombre de candidats inédit.

Certes, il faudrait faire des stats, des cartes et regarder dans le temps un peu long, mais ce billet d'opinion me semble bien fragile.

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il y a 22 minutes, Boule75 a dit :

C'est tout de même éminemment contestable, comme affirmation. En quoi la politique d'incarcération massive des pauvres, et toute la misère qu'elle agrave (famille monoparentales de fait, petites gens pourirssant en taule pour des vétilles ou même du fait de pièges légaux à base d'expropriation préventive avant jugement...) sert-elle les intérêts des banlieus aisées ?

 

il y a 22 minutes, Boule75 a dit :

Les cadre supp' sont-ils pour les brutalités policières ?

C'est pas ce qu'il dit. Il dit que la diminution des brutalités policières n'est pas en haut de la liste des priorités des cadres supérieurs, et que probablement ils ne seront pas très motivés pour que leurs impôts servent en priorité à cela.

Une façon de le vérifier serait d'aller sur le site https://redtoblue.dccc.org/  et de voir si dans les programmes des candidats on trouve ces mesures de diminution de la brutalité policière.

d'autre part, je rappelle la polémique de Bill et Hillary Clinton sur les "Superpredators" qui montre que le parti démocrate s'était déjà lourdement impliqué dans une politique ultra-répressive, mettant les mineurs en prison : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?do=findComment&comment=959383

 

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il y a 37 minutes, Wallaby a dit :

C'est pas ce qu'il dit. Il dit que la diminution des brutalités policières n'est pas en haut de la liste des priorités des cadres supérieurs, et que probablement ils ne seront pas très motivés pour que leurs impôts servent en priorité à cela.

Que ce ne soit pas une priorité pour les cadres supp', c'est possible mais pas sûr : mes faibles antennes sur place, plutôt dans cette CSP, seraient 100% pour. En revanche, il y a quand même dans tous les cas de figure une grosse erreur d'analyse : la surrépression carcérale massive tout comme les brutalités policière répandues sont des politiques tellement contre-productives qu'elles coûtent cher à la collectivité. Réformer ces  politiques, c'est abaisser les frais de la collectivité et stimuler l'économie de manière parfaitement vertueuse.

Par ailleurs je ne vois pas pourquoi tu remets Hillary Clinton dans la discussion pour des remarques certes probablement malheureuses mais remontant à... 1996. Quel est le rapport ?

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5 hours ago, Boule75 said:

 

Par ailleurs je ne vois pas pourquoi tu remets Hillary Clinton dans la discussion pour des remarques certes probablement malheureuses mais remontant à... 1996. Quel est le rapport ?

Le souvenir est toujours bien vivant. Y compris chez beaucoup de noirs américains. 

Quote

Que ce ne soit pas une priorité pour les cadres supp', c'est possible mais pas sûr : mes faibles antennes sur place, plutôt dans cette CSP, seraient 100% pour

Au final, la plupart des électeurs savent qu'ils ne votent réellement que sur 1, 2, peut-être 3 motivations principales (avec une qui pèse très lourd et domine le débat dans leur tête). Chez la plupart des cadres sups urbains ou péri-urbains, les préoccupations d'ordre fiscal et/ou immobilier et/ou éducatif viennent en tête. L'éducation est un sujet plus local, donc impacte moins le vote national, donc restent la fiscalité et l'immobilier, sujets à la fois nationaux et locaux. Le grand art du blairo-clintonisme des années 90-2000 (et du macronisme actuel?) a été de mobiliser minorités ethniques à problèmes, classe professionnelle (CSP + urbaines surtout) et étudiants, en flattant les premiers (médias, culture, programmes gouvernementaux à forte visibilité et faible impact économique, mais parfois très grand coût), favorisant les seconds (fiscalité, aides....) et enthousiasmant les troisiègmes (grands mots et concepts qui flattent l'ego, nobles missions, lobbying culturélo-sociétal dans l'enseignement supérieur, plus quelques budgets). C'est ce qu'ils essayent encore aujourd'hui, et vu le ton culturel, le monopole médiatique d'une certaine bien-pensance, ça donne encore des chances de résultat, mais ce navire a quand même accumulé les fuites depuis un moment. Les Etats fermement "bleus" et riches sont écrasés d'impôts, ont un coût de la vie insupportable (cf Massachussets, Connecticut, NY, Californie), souvent une haute insécurité, une éducation à chier et des tas de problèmes visibles (notamment les accumulations de sans-abris assez dantesques), en plus de déficits accumulés qui battent tous les records. Rappelons par exemple que le plus iconiquement "liberal" des Etats, la Californie, qui vante ses réussites, a l'un des systèmes éducatifs les plus mal notés et coûteux (après avoir été un exemple mondial à une autre époque), une infrastructure pas accrue/améliorée depuis 30 ans (la gestion des eaux, par exemple, est prévue pour un Etat de 25 millions d'habitants, quand il y a aujourd'hui près de 40 millions de gens qui y vivent), une mauvaise qualité de vie (noté 49ème Etat sur 50), un gigantesque problème de sans abris et de crime (renvoyant aux problèmes de santé mentale, d'immigration, de revenus....) et une bulle immobilière si énorme qu'elle est aujourd'hui dangereuse en plus d'exclure beaucoup de monde et de rendre la vie difficile à la plupart (les prix sont vraiment hallucinants) et d'en faire un Etat avec un solde net de départs important depuis une décennie (et ceux qui partent, c'est la classe moyenne). On dit que c'est un Etat gouverné pour les très pauvres, les migrants, les très riches et les syndicats de fonctionnaires. 

A l'arrivée, quand les classes moyennes supérieures (ou même pas si supérieures) et les riches "liberals" ont à voter: malgré leurs grands idéaux et leurs préférences, pour quoi beaucoup d'entre eux vont-ils voter? Surtout si, au niveau des primaires, il y a, comme c'est de plus en plus le cas depuis 2016, opposition entre des populistes économiques et des hillaristes? S'ils votent hillaristes, c'est beaucoup moins pour les nobles idéaux que pour la politique de Messieurs Goldman et Sachs (les premiers aidant à éviter de se poser des questions dérangeantes sur leurs priorités).... Avec les discours plein des dits nobles idéaux, et des politiques ad hoc.... Du moment qu'elles changent pas les montants d'argent significatifs, cad l'actuel fonctionnement de l'économie et de la société, tant au niveau local que national. En pratique, ce sont des blue dogs. Si les primaires se mettent à faire passer plus de bernistes, je ne suis pas sûr que tant de CSP+ liberals, dans les circonscriptions concernées, voteront si joyeusement démocrate. Ils ne deviendront pas républicains, mais c'est pas dit que des effectifs significatifs n'évitent pas tout simplement de voter. A partir d'un certain point, surtout dans les temps économiques caricaturaux d'aujourd'hui (particulièrement dans des endroits comme NY et la Californie, où c'est à un point dystopique), le compromis blairo-clintonien révèle une position intenable entre des groupes trop différents. 

Modifié par Tancrède
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Il y a 6 heures, Boule75 a dit :

C'est tout de même éminemment contestable, comme affirmation. En quoi la politique d'incarcération massive des pauvres, et toute la misère qu'elle agrave (famille monoparentales de fait, petites gens pourirssant en taule pour des vétilles ou même du fait de pièges légaux à base d'expropriation préventive avant jugement...) sert-elle les intérêts des banlieus aisées ? Mystère. Est-ce que l'abolition du "zonage d'exclusion" (qui doit être largement auto-entretenu et largement hors-de-portée du législateur, comme ailleurs) fait partie des demandes des plus pauvres ? Pas sûr. Les cadre supp' sont-ils pour les brutalités policières ? Sans rire ?

Les auteurs semblent oublier toutes les mobilisations en cours du Parti Démocrate dans des zones beaucoup moins densément peuplées qu'avant, et par forcément à l'initiative de la convention nationale, mais bien du fait de décisions locales. Ils sont à l'offensive partout, du moins dans beaucoup de circonscriptions où ils "dormaient" auparavant, et avec souvent un nombre de candidats inédit.

Certes, il faudrait faire des stats, des cartes et regarder dans le temps un peu long, mais ce billet d'opinion me semble bien fragile.

D'un autre coté si tu te mets dans la tête d'un riche propriétaire qui n'a que faire de l'avenir de personnes qu'il considère comme inférieures et donc exploitables sinon inutiles et qui ne veut pas voir à moins de 10km de son logement. Que celui-ci pense que dans un pays surarmé, il est préférable d'avoir une police violente et expéditive comme moyen de le protéger et d'éloigner ces castes "inférieures", alors forcement ce genre d'article devient plus "logique".

Ils doivent aussi faire mention des communautés blanches libérales très riches peu habituées à côtoyer des minorités, mais qui sont par principe neutres ou favorables à leur intégration et aux mesures sociales mais qui quand elles y sont exposées changent radicalement de point de vue, ce qu'ils nomment le dilemme libéral.

https://www.nytimes.com/2018/06/14/opinion/trump-racism-liberals-suburbs.html

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Il y a 5 heures, Tancrède a dit :

A l'arrivée, quand les classes moyennes supérieures (ou même pas si supérieures) et les riches "liberals" ont à voter: malgré leurs grands idéaux et leurs préférences, pour quoi beaucoup d'entre eux vont-ils voter? Surtout si, au niveau des primaires, il y a, comme c'est de plus en plus le cas depuis 2016, opposition entre des populistes économiques et des hillaristes? S'ils votent hillaristes, c'est beaucoup moins pour les nobles idéaux que pour la politique de Messieurs Goldman et Sachs (les premiers aidant à éviter de se poser des questions dérangeantes sur leurs priorités).... Avec les discours plein des dits nobles idéaux, et des politiques ad hoc.... Du moment qu'elles changent pas les montants d'argent significatifs, cad l'actuel fonctionnement de l'économie et de la société, tant au niveau local que national. En pratique, ce sont des blue dogs. Si les primaires se mettent à faire passer plus de bernistes, je ne suis pas sûr que tant de CSP+ liberals, dans les circonscriptions concernées, voteront si joyeusement démocrate. Ils ne deviendront pas républicains, mais c'est pas dit que des effectifs significatifs n'évitent pas tout simplement de voter. A partir d'un certain point, surtout dans les temps économiques caricaturaux d'aujourd'hui (particulièrement dans des endroits comme NY et la Californie, où c'est à un point dystopique), le compromis blairo-clintonien révèle une position intenable entre des groupes trop différents. 

J'entend bien tous ces récits mais ils souffrent d'une grosse tare : la référence à Goldman-Sachs. Qui dérégule la finance à mort, qui soutient le "n'importe quoi et surtout tout pour Golman-Sachs", qui réaffirme à chaque occasion le droit des financiers les plus véreux à empapaouter le plus grand nombre et notamment les moins riches et la classe moyenne par le biais du droit ? Avant tout, et de très loin : les Républicains, dans des proportions qui n'ont absolument rien à voir avec les dem's, que l'on parle de la saveur Clinton, Obama ou Carter. Ca n'a rien à voir.

Ne pas confondre confondre molesse éventuelle et pusillanimité des Démocrates avec la volonté de nuire pour jouir des autres. On ne va pas faire comme le têtard du Figaro à geindre sur "Trump est martyrisé gnagnagna" : il est en train à nouveau, fort du soutien de son parti et avec enthousiasme et vice, de re-pêter les gardes fous pourtant pas très communistes mis en place sous Obama.Parmi les dernières mesures : la possibilité à nouveau ouverte aux banques en général de spéculer sur leurs fonds propres. L'IRS est en crise. Et qui veut parier avec moi que les organismes de supervision des banques le sont aussi, hum ???

 

il y a 3 minutes, kotai a dit :

genre pas quartier pauvre à neuilly?

Neuilly n'est pas, ou pas encore, un arrondissement de Paris : ils ne le veulent évidemment pas, pas plus que Vincennes, Saint-Mandé, Boulogne...

Tout le monde est suspendu à tes lèvres : qu'est-ce que tu pouvais bien être en train de vouloir insinuer à propos des "arrondissements parisiens" ?

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il y a 8 minutes, kotai a dit :

Hum... C'est du purement anecdotique d'affichage, ça... et le récit affirme que ça ne se passe pas si mal, ce qui ne métonne pas plus que ça. Tu noteras d'ailleurs que Le Monde affiche, sans s'en apercevoir probablement, un bon gros argument qui sera logiquement exploité par le Front : "les pauvres qu'on aide sont étrangers et/ou non-blancs".

En fait je n'ai toujours pas compris ce que tu voulais signaler dans ton premier message.

Le piège, c'est qu'il y a beaucoup d'authentiques HLM dans les arrondissements du Nord-'Est (10e, 18e, 19e, 20e)(plus probablement le 13e et des bouts du 17e) et qu'au final (et de mémoire) Paris intra-muros compte un peu plus de 20% d'habitat social. Au forceps : ce ne sont pas des ghetos, mais la mixité sociale effective (les gens qu'on cotoie) y est tout sauf parfaite.

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12 hours ago, Boule75 said:

J'entend bien tous ces récits mais ils souffrent d'une grosse tare : la référence à Goldman-Sachs. Qui dérégule la finance à mort, qui soutient le "n'importe quoi et surtout tout pour Golman-Sachs", qui réaffirme à chaque occasion le droit des financiers les plus véreux à empapaouter le plus grand nombre et notamment les moins riches et la classe moyenne par le biais du droit ? Avant tout, et de très loin : les Républicains, dans des proportions qui n'ont absolument rien à voir avec les dem's, que l'on parle de la saveur Clinton, Obama ou Carter. Ca n'a rien à voir.

Ne pas confondre confondre molesse éventuelle et pusillanimité des Démocrates avec la volonté de nuire pour jouir des autres. On ne va pas faire comme le têtard du Figaro à geindre sur "Trump est martyrisé gnagnagna" : il est en train à nouveau, fort du soutien de son parti et avec enthousiasme et vice, de re-pêter les gardes fous pourtant pas très communistes mis en place sous Obama.Parmi les dernières mesures : la possibilité à nouveau ouverte aux banques en général de spéculer sur leurs fonds propres. L'IRS est en crise. Et qui veut parier avec moi que les organismes de supervision des banques le sont aussi, hum ???

Là, tu exagères le tableau: pour une bonne partie des démocrates élus, et en fait la majorité, on ne parle pas de mollesse ou de pusillanimité: il y en a bien dans l'évitement des discussions sur ces sujets et le sens de leurs votes sur ces sujets (avec l'aide des médias, chargés de ne pas les aborder avec eux), mais certainement pas dans le vote lui-même, qui va dans son immense majorité dans le même sens que celui des républicains. Sur les banques en particulier. Qu'il s'agisse de Nancy Pelosi, Barbara Boxer, Dianne Feinstein, Joe Mancin, Chuck Shumer et d'autres grandes et moins grandes figures dans les deux chambres, ou de jeunes "stars" montantes (cad mises en avant par le DNC comme "l'avenir") genre Kamala Harris ou Cory Booker, ils votent tous des deux mains le "tout et n'importe quoi pour Goldman Sachs". C'est juste qu'ils le font en silence et que, quand les médias daignent en parler un peu, en passant, le vote démocrate est passé sous silence, ou on met en avant les interventions aussi grandiloquentes qu'inutiles de quelques progressistes ou de l'occasionnel 'honnête homme" (d'un parti ou de l'autre) qui dit que ça va trop loin, que c'est insupportable.... Et on le fait parce que cet intervenant est sûr d'être dans l'extrême petite minorité. Crois-moi, ces votes sont rarement, sinon jamais, de dures batailles parlementaires. Et balayer Dodds-Franks (pour le peu que cette loi représentait) n'a pas posé de graves problèmes au sein du parti démocrate. Ni de longs débats. 

Et c'est justement là que les CSP + "liberals" n'ont en fait jamais été confrontées à un choix qui pourrait, à l'avenir, commencer à s'imposer à eux, ou en tout cas à beaucoup d'entre eux: avec l'irruption d'un mouvement progressiste plus organisé et motivé (tel un "Tea Party de gauche"?), vu les propositions avancées, beaucoup de choses jusqu'ici admises comme allant de soi ou plus simplement mises sous silence (on embrasse Goldman Sachs, mais derrière le rideau, et devant, on dit que le racisme est partout et qu'il faut aider femmes et minorités) vont se retrouver en place publique, comme alternatives de moins en moins compatibles dans un nombre croissant de circonscriptions. A commencer par les plus aisées. Mon avis est que, graduellement, beaucoup de gens vont se découvrir "fiscally conservative, socially liberals" (cad je me fous des questions sociétales progressistes qui coûtent rien, ou même je milite pour elles, mais pas touche à mon fric et ma vie, et laissez le business tranquille) et se demander où voter. Sans compter tous ceux que la radicalisation croissante du discours sociétal de gauche inquiète (disproportionnellement les blancs et les hommes): on a pu observer une baisse de popularité significative des démocrates depuis 2016 (malgré les tendances électorales) dans plusieurs couches de poulations, surtout blanches, surtout masculines, mais plus encore, et c'est l'étonnant, chez les jeunes. La génération après les "milennials" semble nettement plus conservatrice ou libertarienne. Evidemment, ça compte peu: ce sont encore des cohortes limitées, et comme d'habitude, plus on est jeune, moins on vote. Une autre part de la relative désaffection pour la gauche depuis 2016 vient du fait qu'il y a aussi une radicalisation à gauche: des millenials allant chez les socialistes (si, si, y'a un parti; plusieurs en fait) ou diverses mouvances de ce style. 

Mon point est que les changements induits depuis 2016 commencent à rebattre certaines cartes dans et hors des partis, où les compromis historiques leur permettant de faire cohabiter des électorats différents vont devenir plus durs. Case in point avec mon évocation de l'équilibrage blairo-clintonien: les CSP+ et bien pensants vont commencer à avoir plus de mal à accepter certaines choses s'ils doivent choisir entre leur niveau de vie, leur taxation, leur voisinage, les écoles des gamins, d'un coté, et les grands et nobles idéaux de l'autre. C'est de ce choix que des gens comme Dianne Feinstein, Pelosi ou Hillary les ont abrité pendant plus de 25 ans. A l'inverse, en face, malgré l'actuel cultisme de Trump qui le rend incontournable dans le parti républicain (il semble qu'il ait réussi à gagner le pari que j'avais évoqué au moment de l'élection: se tailler une place suffisante pour avoir une faction dominante dans le parti, même si elle se compte moins en élus et cadres qu'en niveaux de peur infligé aux élus et cadres), il y a aussi du mouvement, notamment chez les plus jeunes générations (qui ont concédé beaucoup de points sociétaux et se foutent de pas mal de trucs donnant au parti son image de vieux trous du culs rigides) et les libertariens. C'est encore trop tôt pour avoir un effet de masse, et il est probable que le GOP va passer au moins un mauvais cycle électoral, mais la situation générale (droite et gauche) est plus dynamique qu'on ne pourrait le penser, avec des pans d'électeurs se retrouvant graduellement en face de nouvelles questions. 

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@Tancrède : moi, je veux bien tout ça. En attendant, les Démocrates sous Obama avaient voté des lois interdisant aux banques de vendre à leurs clients des "produits" financiers dangeureux et pourris, et les républicains ont cru nécessaire d'abolir ce texte de bon sens.

Les législations sur l'eau ont sauté.

etc, etc, etc... des exemples parmis d'autres, et encore sont-ce seulement ceux que j'entr'apperçois.

 

Les Feinstein et Pelosi et autres sont peut être trop accomodantes à ton goût, mais ni la position ni les actions des deux partis ne sont pas symétrique : le niveau de corruption est incroyablement plus haut chez les Républicains.

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