Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Messages recommandés

Faut dire aussi que les USA n'ont pas vraiment de police anti-émeutes comme cela ce fait chez nous, du coup les flics de base ont un casque et une matraque et les unité d'élite ont leurs matos et c'est tout.

Ils ne sont pas trop habitué aux manifestations et autres la bas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Fourniture d'armes aux pays tiers: Russie et USA se créent des problèmes

Par Konstantin Bogdanov, RIA Novosti

La Russie continue d'exporter des armements en Iran tout en respectant les sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies. A leur tour, les Etats-Unis continuent d'approvisionner en équipements militaires le Pakistan, avec lequel Washington est en froid ces derniers temps. Ce n’est pas la première fois que la tactique du cout terme conduit les gouvernements dans une impasse lourde de conséquences graves.

Dans le cadre de la coopération militaro-technique, la Russie a fourni à l’Iran des équipements de guerre électronique de type 1L222 Avtobaza et négocie la fourniture d’un autre lot de ce système, a déclaré à RIA Novosti Konstantin Biriouline, directeur adjoint du Service fédéral pour la coopération militaire et technique. Selon lui, cette fourniture concerne des armes défensives et ne tombe pas sous le décret du président russe sur l’adhésion aux sanctions de la résolution 1929 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

A leur tour, les Etats-Unis ont récemment vendu au Pakistan des systèmes intégrés de guerre électronique et de reconnaissance optique ALQ-211 (V) 9 pour les chasseurs F-16 Fighting Falcon.

La coopération militaire et technique avec des pays "à problèmes" était et demeure un jeu très dangereux. D’une part, aucune puissance mondiale ne renoncera à un levier de pression aussi universel et puissant. D’autre part, le résultat se traduit souvent par des désagréments importants.

Des éléphants dans le magasin de porcelaine de l’histoire

A l’intérieur de l’arbre ramifié de la bureaucratie se forment inévitablement des groupes de sociétés isolés, qui fusionnent progressivement avec la communauté d’expert, les milieux d’affaires et les médias.

Ces groupes sont assez puissants. Ils peuvent influer sur les événements dans leur pays, mais ils sont bridés par la rivalité avec des clans concurrents et sont surveillés par les institutions publiques civiles. Mais dans les pays de deuxième et troisième rang on peut vraiment faire ce que l'on veut.

En analysant les politiques des grandes puissances dans les cuisines étroites du "tiers monde", il est impossible de passer à côté des intérêts personnels des groupes de sociétés. Les meilleurs services de renseignement (CIA, BND (Bundesnachrichtendienst, Service fédéral de renseignement allemand), Mossad, MI6 ou SVR (service des renseignements extérieurs de Russie) sont capables de déstabiliser, par exemple, un pays d’Afrique du Nord. Et les conglomérats du commerce d’armes et de matières premières jouent parfois avec des gouvernements étrangers comme avec des marionnettes.

Il ne s’agit pas des pouvoirs formels, mais du principe du "droit et de la possibilité". En obtenant des ressources importantes en fonction de l’importance et de ses besoins, la société les emploiera tôt ou tard à sa guise, en ignorant l’Etat qui l’a engendrée ou allant même à l’encontre de ses intérêts. Dans le meilleur des cas, elle deviendra un exécutant de diverses directives sensibles de la haute direction.

D’ailleurs, ce genre de société met des décennies à se former. Le chassé-croisé des administrations politiques préoccupées par la prochaine présidentielle et la chute inévitable des cotes de popularité, va à l’encontre des intérêts des sociétés qui préfèrent le silence et la stabilité.

Dans ces conditions, les lobbys institutionnels devront inéluctablement réduire la dynamique politique de la haute direction, en dosant parallèlement le transit des informations vers le haut. Ainsi s’établit un environnement favorable à une activité hors-contrôle interdite.

Iran-irakgates

Le comportement des divers lobbys américains durant la guerre Iran-Irak, en 1980-1988 est un exemple classique de cette absence de contrôle.

Le gouvernement américain, préoccupé par la révolution islamique en Iran, encourageait les contacts gouvernementaux et privés permettant de renforcer la puissance militaire du régime de Saddam Hussein en guerre contre Téhéran.

Le spectre de la coopération était très large et allait de la communication à Bagdad des données de reconnaissance par satellite et radio à la transmission des échantillons et des technologies contribuant à la création en Irak des armes chimiques et biologiques.

Parallèlement se déroulait l’opération américaine Bear Spares (pièces de rechange de l’ours) pour surveiller l’entrée illégale en Irak de pièces de rechange pour le matériel militaire de production soviétique (or au début des années 80 l’Union soviétique respectait l’embargo sur la fourniture d’armes aux pays en guerre).

D’autre part, dans ce même conflit, la société de renseignement américain faisait tout à fait le contraire : elle vendait en douce des armes à l’Iran (ce qui a prétendument permis de régler les problèmes des otages américains), en utilisant l’argent récolté (également en douce) pour financer les mouvements proaméricains au Nicaragua, qui luttaient contre le régime sandiniste de Daniel Ortega.

Lorsque cette magouille est remontée à la surface dans la seconde moitié des années 80, le terme "Irangate" et "l’affaire Iran-Contra" sont devenus des noms communs pour définir ce genre de manœuvres des groupes de sociétés.

L’incompétence contre la malveillance

Cependant, ce qui s’explique par des plans rusés des hommes derrière le rideau mondial en la personne des institutions très puissantes adhérant au business transnational, n’est étrangement pas la chose la plus destructrice. Les véritables destructions commencent là où les décisions sont prises par imprévoyance, incompétence ou cupidité.

A la fin des années 40, l’Union soviétique approvisionnait activement en armes via la Tchécoslovaquie le nouvel Etat d’Israël en Palestine, qui luttait contre les arabes soutenus par les Britanniques. Ce qui a été regretté à maintes reprises par la suite.

Une maladresse totale s’est également produite pendant la guerre de l’Ogaden en 1977-1978 qui opposait l’Ethiopie et la Somalie. Les deux Etats recevaient des armes soviétiques et impliquaient activement des conseillers de Moscou dans l'édification militaire.

L’affaire Al Yamamah (pigeon en arabe) entre le Royaume-Uni et l’Arabie saoudite (les fournitures de pétrole brut en échange d’un grand nombre de chasseurs Tornado) est entrée dans les annales de l’histoire du commerce mondial des armes comme le modèle de la corruption effrénée. Les membres de la famille royale de Riyad ainsi que des fonctionnaires haut placés du gouvernement britannique étaient mêlés à cette affaire.

Quant à l’histoire de l’exportation illégale d'équipements militaires soviétiques, elle attend encore son chroniqueur.

On pourrait également rappeler les approvisionnements des moujahids afghans qui résistaient aux troupes soviétiques par le renseignement américain en systèmes mobiles antiaériens Stinger. Puis, dans les années 90, les USA faisaient des efforts colossaux (opération MIAS) pour racheter ces armes très dangereuses. Au final, le Congrès a dû payer 65 millions de dollars qui ont été tout simplement gaspillés.

Ce n’est pas un secret que les Américains et les services de renseignement pakistanais ont alimenté et équipé la plus puissante organisation islamiste dans la zone tribale à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan. La mission consistant à causer des problèmes à l’Union soviétique a été couronnée de succès… en engendrant le régime des talibans et Al-Qaïda.

Le mécanisme de la confusion générale

Un vaste espace pour l’abus des exécutants apparaît avant tout là où la haute direction a une approche bâclée de la planification stratégique. Lorsque les intérêts à long terme ou l’analyse des risques d’une ingérence maladroite sont troqués contre le profit immédiat. Peu importe si cela arrive par manque de temps ou en raison d’une erreur intentionnelle.

Cela complique considérablement la tâche du contrôle politique sur les sociétés très puissantes. A condition que cet objectif soit fixé, car parfois les sociétés fusionnent avec les gouvernements, et ensuite s’enchaînent les "opérations spéciales" à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Et l’affaiblissement du contrôle civil incite à succomber à la tentation d'utiliser les ressources disponibles pour atteindre des buts personnels. Même si pour cela il faut casser plusieurs pots dans la cuisine, que ce soit la sienne ou celle de quelqu’un d’autre.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction

http://fr.rian.ru/discussion/20111028/191712192.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Près de 50 millions de pauvres aux Etats-Unis.

WASHINGTON (Reuters) - Le nombre d'Américains vivant sous le seuil de pauvreté s'est élevé à 49,1 millions de personnes en 2010, un niveau sans précédent selon les statistiques publiées lundi par le Bureau fédéral du recensement.

Ce chiffre diffère de la dernière estimation du gouvernement fédéral, qui faisait état en septembre de 46,2 millions d'Américains dans la pauvreté.

Mais le mode de calcul du l'US Census Bureau intègre des données plus larges et relève le seuil de pauvreté à 24.343 dollars par an pour une famille avec deux enfants (contre 22.113 dollars pour la définition officielle).

Au total, le Bureau du recensement conclut à un taux national de pauvreté de 16% de la population totale (contre 15,1% pour le gouvernement).

Il met en évidence un recul du taux de pauvreté chez les enfants et les Noirs, mais une augmentation chez les Blancs, les Asiatiques et les Hispano-Américains de même que parmi la population âgée, où l'augmentation des dépenses de santé grève les budgets.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans une tribune publiée par le magazine Foreign Policy, Hillary Clinton présente les axes du redéploiement américain dans la zone Asie-Pacifique. Objectif: ménager ses anciens alliés, s'en faire de nouveaux - et soigner ses relations avec la Chine. 

"Les futurs enjeux politiques se décideront en Asie, et non en Afghanistan ou en Irak. Et les Etats-Unis seront au coeur des décisions." Un véritable séisme stratégique. Dans une tribune accordée au magazine américain Foreign Policy, Hillary Clinton, chef de la diplomatie à Washington, affirme là l'enjeu de la politique étrangère américaine des "60 prochaines années". Rien que ça. 

L'administration américaine va en effet quitter l'Irak avant la fin de l'année 2011, et l'Afghanistan avant 2014. "Après dix ans de guerre, (les Etats-Unis sont) à un moment charnière, a commenté Leon Panetta, le chef du Pentagone, lors d'une visite chez ses alliés asiatiques fin octobre. Nous avons maintenant l'occasion de renforcer notre présence dans le Pacifique. Et nous le ferons." 

La première puissance mondiale souhaite s'installer plus durablement dans la région Asie-Pacifique, devenue un "moteur clef de la politique internationale", affirme Hillary Clinton. Une "priorité stratégique" face à la montée en puissance de la Chine. 

Cette réorganisation dans la région implique d'ouvrir "de nouveaux marchés pour les Américains" et de réduire "la prolifération nucléaire", a reconnu la ministre des Affaires étrangères. "La libre circulation des voies de navigation et de commerce" sera également une des priorités, poursuit Hillary Clinton dans la tribune. 

Ce redéploiement américain passe par une coopération multilatérale accrue, notamment à travers l'Asean (Association des Nations d'Asie du sud-est) et l'Apec (Coopération économique Asie-Pacifique), principales organisations régionales. La tenue du sommet de l'Apec à Hawaï ce mois-ci doit déjà permettre de montrer les premiers signes de ce renforcement. Washington espère ainsi renforcer ses accords économiques avec des acteurs régionaux mieux "intégrés". 

Par ailleurs, la nouvelle politique américaine implique une réorganisation des alliances bilatérales: si les Américains souhaitent renforcer la coopération avec ses anciens partenaires (Japon, Corée du Sud, Australie et Philippines et Thaïlande), ils envisagent en même temps de nouer de nouveaux partenariats (Chine, Inde, Indonésie). 

Plus concrètement, les Etats-Unis conserveront leur présence militaire au Japon: les deux pays ont passé un accord qui prévoit une contribution japonaise de "5 milliards de dollars", assure Hillary Clinton. Les relations avec la Corée du Sud seront largement "renforcées" notamment dans le domaine commercial et stratégique, précise la chef de la diplomatie américaine. 

La présence de "navires américains" devrait aussi s'accroître dans la zone des Philippines alors que l'armée américaine pourrait y "former des forces antiterroristes". Les Américains comptent également s'établir durablement en Thaïlande ("le plus ancien partenaire américain en Asie") afin d'agir en cas de "désastres humanitaire ou de catastrophes naturelles". De son côté, l'Inde devrait voir son économie plus intégrée en tant que"pivot" dans la région d'Asie centrale et du sud, reconnaît Hillary Clinton. 

Washington appelle également à un rapprochement avec Pékin. Malgré leurs "différences", la secrétaire d'Etat souhaite plus de transparence. Ce qui passe par un accord militaire afin d'éviter "tout conflit entre les deux armées". 

"A mesure que la Chine se renforce, certains Asiatiques s'inquiètent qu'elle finisse par évincer les Etats-Unis de la région, constate Ralph Cossa, président du Forum Pacifique du centre de réflexion CSIS, basé à Hawaii. "Je crois que les Etats-Unis essaient de rassurer (leurs alliés) en disant qu'ils ne comptent pas partir" poursuit-il. En réponse aux inquiétudes éventuelles de la Chine, Ralph Cossa estime d'ailleurs que "nous (les Etats-Unis) préservons l'essentiel mais ce n'est pas comme si on débarquait des forces en Asie". 

Le chef de la sécurité américaine a promis que la présence américaine dans l'Asie-Pacifique devait être être épargnée par les coupes budgétaires prévu par Washington. Les personnels militaires stationnés en Asie et dans le Pacifique n'augmenteront pas forcément. 85 000 hommes sont basés dans la région -essentiellement au Japon et en Corée- et le format des forces armées devrait diminuer au cours des prochaines années. Autre chiffre: le nombre de navires américains a d'ailleurs déjà été réduit, passant de 320 en 2001 à 284 actuellement. 

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/comment-les-americains-veulent-placer-leurs-pions-en-asie_1049273.html#xtor=AL-447

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les débats ne sont pas l'exercice préféré de Rick Perry. Ces premières performances lui ont d'ailleurs coûté son statut de favori à l'investiture républicaine. Mais mercredi soir, le gouverneur du Texas a touché le fond. Il a connu un grand moment de solitude au cours d'un débat organisé par la chaine d'informations financières CNBC. Une minute embarrassante qui alimente depuis toutes les conversations. Et va faire la Une demain matin de la presse américaine.

Que s'est-il passé ? Interrogé sur ses solutions pour réduire les dépenses publiques, Rick Perry annonce qu'il souhaite fermer trois ministères. "Le département de l'Education, du Commerce", énumère-t-il avant d'avoir un trou. "Quel est le troisième déjà ?", se demande-t-il. Suivent de longues secondes au cours desquelles il tente de s'en sortir. Mais rien n'y fait. il ne s'en rappelle plus. Et il conclut par un "Oups" qui met certainement fin à tous ses espoirs de Maison-Blanche. Quinze minutes plus tard, la parole revient vers lui: "au fait, il s'agissait du département de l'Energie". Trop tard...

:lol: :lol:

Tous ceux qui cherchaient des précisions sur le programme économique des candidats républicains devront repasser. Aucune réponse sur les nombreuses questions sur la crise en Italie, aucune solution face à la crise immobilière et au problème des prêts étudiants. Peu de concret sur le système de santé devant remplacer la réforme Obama que tous les candidats veulent abroger.

http://www.latribune.fr/blogs/election-usa-2012/20111110trib000663226/oups-je-ne-me-souviens-plus-l-incroyable-gaffe-de-rick-perry.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

S'ils n'ont pas réussi à s'imposer en Irak, qu'est ce qu'ils peuvent faire en Asie contre des pays encore plus développés, plus riches et possédant des armées de plus en plus puissantes?

Comme le signal collectionneur, les USA et leurs collegues ont mis deux fois une severe branlée aux armées irakiennes ... Mettre minable une armée d’Asie même chinoise doit être dans le corde encore.

Les problème, en Irak et en Afghanistan ont commencé après ... bien après phase de guerre proprement dite. L'échec est donc bien plus politique que militaire, c'est pas le boulot des militaires que de transformer des sociétés tribales orientales a l'ancienne, en occident chrétien libéral démocratique moderne mc donald machin bidule.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(AP) — Unanimes dans leur critique de Barack Obama, les prétendants à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2012 ont marqué en revanche leurs divergences samedi soir sur l'Afghanistan, la torture et ou la nécessité d'une éventuelle frappe préventive sur l'Iran.

"Si nous réélisons Barack Obama, l'Iran aura une arme nucléaire. Et si vous élisez Mitt Romney, l'Iran n'aura pas une arme nucléaire", a lancé l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, en tête des sondages depuis des mois.

Ce nouveau débat des primaires républicaines, consacré à la politique étrangère et la sécurité intérieure, a réuni les huit candidats à l'investiture en Caroline-du-Sud.

Deux candidats, Herman Cain et Michelle Bachmann, membre de la Chambre des représentants, ont affirmé qu'ils réintroduiraient l'utilisation du "waterboarding", ou simulation de noyade, une méthode d'interrogatoire utilisée par la CIA pour faire parler les suspects de terrorisme sous l'administration Bush. Barack Obama a mis fin à son arrivée à cette technique dénoncée comme une forme de torture. Herman Cain est allé plus loin en ajoutant qu'il laisserait le commandement militaire, décider lui-même quelles formes d'interrogatoires peuvent être assimilées à de la torture, à laquelle il a dit s'opposer.

Quelle bande de tarés !  =(

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme le signal collectionneur, les USA et leurs collegues ont mis deux fois une severe branlée aux armées irakiennes ... Mettre minable une armée d’Asie même chinoise doit être dans le corde encore.

Les grosses armées asiatiques ( Chine, Inde, les 2 Corées, le Vietnam voire à la rigueur le Pakistan et l'Iran ) ont la taille suffisante pour assurer des combats longs et difficiles et probablements la défaite d'un corps expéditionnaire US à terme

Les victoires US contre l'Irak résultent de la combinaison d'un faible moral des armées irakiennes, d'un haut-commandement nul ( 1991, 2003 ), d'une supériorité numérique écrasante ( 1991 ) et d'un meilleur entrainement ( 1991, 2003 )

Seul le dernier point reste vrai en toute circonstances ( et encore de moins en moins face à la Chine ) 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pendant que Sarkozy nous présidentialise la 5e république a l'américaine avec la complicité du chef de l'éxécutif, l'amérique se demande si elle aurait pas besoin d'un premier ministre :)

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/11/13/les-etats-unis-un-pays-ingouvernable_1602093_3222.html

L'Amérique est-elle devenue ingouvernable ? Ses Pères fondateurs "se sont-ils plantés", comme le suggérait, fin septembre, le magazine American Prospect ? L'incapacité des responsables américains à répondre à la crise, la paralysie institutionnelle à Washington, l'omniprésence de l'argent dans le système politique ont propagé d'angoissantes questions aux Etats-Unis sur le modèle lui-même - un phénomène assez rare dans un pays qui s'enorgueillit d'avoir donné au monde les "checks and balances", le savant système d'équilibre des pouvoirs entre le président, le Congrès et la Cour suprême qui régit la démocratie américaine depuis 1787.

La Constitution a rang de "religion", comme le disent eux-mêmes les Américains. Quand George Washington et ses amis Benjamin Franklin, James Madison et autres Pères fondateurs (Thomas Jefferson était retenu par son ambassade à Paris) se sont enfermés à l'été 1787 à Philadelphie, ils avaient conscience de faire oeuvre historique. Personne n'avait jamais remplacé la monarchie par une république.

Rédigée alors pour un pays de 4 millions d'habitants, la Constitution est aujourd'hui la plus ancienne du monde, et la plus courte - 4 400 mots. Ce qui ne l'empêche pas de faire autorité pour 300 millions de personnes. Composée d'un préambule et de sept articles, auxquels se sont ajoutés au fil des ans 27 amendements, elle définit le rôle du président et du Congrès, leur mode d'élection, et pose les grands principes sur lesquels est fondée la nation américaine : la liberté d'expression et de religion, le droit de porter des armes à feu, la présomption d'innocence...

Depuis deux siècles, les écoles de pensée s'affrontent sur l'interprétation des formules évasives dont le texte est émaillé ("châtiment cruel et inhabituel", "fouilles déraisonnables"). Et régulièrement, les tensions s'exacerbent entre le pouvoir fédéral et les Etats, que ce soit sur l'éducation, les moeurs, la peine de mort, ou les aides sociales.

"NOUS SOMMES DEVENUS L'ANGLETERRE, OU ROME"

Mais depuis l'apparition du Tea Party, mouvement radical anti-Etat et contre Barack Obama, le débat sur la Constitution est sorti des prétoires. Rarement le système a été autant questionné qu'aujour-d'hui. Rarement les Américains ont autant douté de leurs institutions. La Charte de 1787 est devenue "un document assiégé", comme l'a titré Time Magazine. Le Tea Party aurait réussi à imposer sa lecture, "l'idée que les Fondateurs ont établi un gouvernement central faible", selon Elizabeth Wydra, juriste au Constitutional Accountability Center.

Dans un livre qui vient de paraître, Republic, Lost, le professeur de droit de Harvard Lawrence Lessig résume le climat actuel : "De trop nombreux Américains ont aujourd'hui l'impression que nous n'allons pas y arriver, écrit-il. Ce n'est pas que la fin soit proche mais il semble que ce sentiment si américain de notre grandeur inévitable - culturelle, économique ou politique - s'est évanoui. Nous sommes devenus l'Angleterre, ou Rome ou la Grèce."

Ce n'est pas la première fois que la morosité atteint les Américains et il suffit de relire le discours de Jimmy Carter, en 1979, sur le "malaise" de ses compatriotes pour relativiser. Mais selon le professeur Lessig, le mal d'aujourd'hui n'affecte pas les individus mais les structures : "Notre capacité à gouverner, le produit d'une Constitution que nous avons révérée depuis plus de deux siècles, est arrivée à son terme. Le gouvernement a perdu sa capacité à prendre les décisions les plus essentielles. Lentement, nous commençons à en prendre conscience : un navire qui n'est plus dirigé est un navire qui finira par couler."

La classe politique a atteint des records d'impopularité : 89 % des Américains n'ont pas confiance en leur gouvernement. 75 % d'entre eux pensent que l'argent "achète des résultats" au Congrès. Comme le note le professeur Sanford Levinson, auteur d'un livre sur les failles de la Constitution (Our Undemocratic Constitution, Oxford University Press), le système politique souffre d'un "sérieux problème de légitimité".

"LES ETATS-UNIS ONT-ILS BESOIN D'UN PREMIER MINISTRE ?"

Comment en est-on arrivé là, trois ans après l'élection de Barack Obama ? D'abord, par un phénomène purement politique : depuis que les démocrates ont perdu leur super-majorité au Sénat, en février 2010, Washington est paralysé par un affrontement titanesque avec les républicains. Dans le Washington du gridlock ("blocage"), 51 voix sur 100 ne suffisent pas pour gouverner. Il en faut 60 pour briser les manoeuvres d'obstruction des républicains - selon une règle de procédure qui n'est d'ailleurs pas inscrite dans la Constitution. Résultat : la première puissance du monde fonctionne d'une mesure budgétaire à la suivante sans qu'aucune loi de finances ait été votée.

En plein bras-de-fer avec les républicains sur le relèvement du plafond de la dette, en août, Barack Obama a mis ses compatriotes en garde. A l'heure de la mondialisation, les systèmes politiques n'échappent pas à la compétition : "Le monde entier nous observe, a-t-il prévenu. Montrons que les Etats-Unis sont toujours la plus grande nation de la planète." Mais l'accord a minima qui est intervenu entre la Maison Blanche et le Congrès n'a pas renforcé la crédibilité de Washington. Après la dégradation de la note des Etats-Unis, le politologue Fareed Zakaria a noté que seuls les pays à régime parlementaire bénéficiaient encore du triple A des trois agences de notation (la France étant une exception car un cas hybride, selon lui). "Les Etats-Unis ont-ils besoin d'un premier ministre ?", s'est-il interrogé.

Au-delà de la conjoncture politique actuelle, les structures sont en cause. Si le Tea Party estime que la Constitution est la solution, certains en viennent à penser qu'elle fait plutôt partie du problème. "Le système de "checks and balances" avait du sens au XVIIIe siècle, quand les problèmes se développaient beaucoup plus lentement, estime Larry Sabato, professeur à l'université de Virginie. Aujourd'hui, il rend difficile la possibilité de prendre des décisions rapides." Harold Meyerson, du magazine American Prospect, rappelle que le gridlock est inscrit, de fait, dans le système d'équilibre des pouvoirs : les Fondateurs voulaient se prémunir contre tout retour à la monarchie. L'Amérique "paie", selon lui, le fait qu'elle a rédigé sa Constitution la première, un demi-siècle avant que le règne de la majorité et du suffrage universel se soit propagé. "Des institutions inspirées par les phobies antiaristocratiques de l'Amérique et ses intérêts esclavagistes - le collège électoral, le Sénat - ont survécu à des principes qui ont été oubliés. Pourtant ils nous gouvernent toujours", regrette-t-il.

Sans aller jusqu'à déclarer la Constitution obsolète, Time a fait une liste de ce que l'Amérique de 1787 ignorait : les avions, l'ADN, les virus, les ordinateurs, Lady Gaga... George Washington ne pouvait pas imaginer qu'un homme traverserait un jour l'océan dans un engin volant, rappelle l'hebdomadaire. Et pourtant on l'interroge, parmi les auteurs de la Constitution, sur la légalité des frappes de drones en Libye...

"Il est clair qu'il y a un échec. Mais une partie de notre problème vient de notre difficulté à identifier où il réside", déclare Peter Alexander Meyers, spécialiste de Jean-Jacques Rousseau et auteur d'un livre sur la démocratie à l'âge du terrorisme (Civic War and the Corruption of the Citizen). A gauche, il est devenu presque banal de relever que le capitalisme autoritaire à la chinoise n'a pas que des inconvénients quand il s'agit de répondre aux défis multinationaux tels que le changement climatique. Au point que certains progressistes plaident pour un renforcement des pouvoirs du président, comme Bruce Ackerman, constitutionnaliste à la faculté de droit de Yale, ou Peter Orszag, le premier directeur du budget de Barack Obama. Dans l'hebdomadaire de gauche The Nation, Orszag a rédigé mi-septembre une chronique qui en a fait sursauter plus d'un : "Aussi radical que cela puisse paraître, nous devons répondre à la paralysie de nos institutions politiques en les rendant un peu moins démocratiques", avance-t-il. Ou quand les démocrates plaident pour moins de démocratie...

ARCHITECTURE INSTITUTIONNELLE

D'autres trouvent au contraire que c'est la démocratie qui manque et qu'il faut un mécanisme pour limiter les tentations présidentielles. Le chercheur Chris Phillips, qui vient de sortir un livre (Constitution Café), pense que le problème est moins dans le texte lui-même que dans les pouvoirs supplémentaires que se sont arrogés les branches exécutive et législative : le président, en engageant les forces armées sans approbation du Congrès, comme en Libye, ou en signant des décrets qui précisent l'interprétation qu'il fait des lois ; ou la Cour suprême, par un pouvoir de "révision judiciaire" qui ne figure pas dans la Constitution.

Pour son livre, Chris Phillips a organisé des "discussions citoyennes" autour de l'idée de réforme. Les participants ont émis des propositions iconoclastes : rédiger une "déclaration des responsabilités", qui accompagnerait la Déclaration des droits (Bill of Rights) ; mettre fin au pouvoir de n'importe quel juge fédéral de statuer sur la constitutionnalité des lois - ce qui aboutit in fine à ce que ce soit la Cour suprême, plutôt que le Congrès, qui ait à décider de sujets hautement contentieux comme l'avortement ; ou encore limiter la pratique du secret d'Etat en incluant un membre de la presse dans toutes les délibérations confidentielles. L'heureux journaliste n'aurait pas le droit de divulguer ses scoops sur-le-champ, "mais au moins on n'aurait pas besoin d'attendre trente ans pour savoir la vérité sur l'attaque du Tonkin" (qui a donné le prétexte à la guerre du Vietnam), dit Chris Phillips.

L'architecture du système institutionnel lui-même est en question, mais plus rarement, parce que c'est l'aspect le plus émotionnel. Les Etats-Unis sont "une république et pas une démocratie", selon la formule que répète à l'envi le Tea Party : le principe "un homme une voix" ne s'applique pas uniformément (les Fondateurs voulaient contrebalancer le poids du peuple). Comme le dit Laurence Tribe, ex-mentor de Barack Obama à Harvard, cette originalité est partie intégrante de l'""exceptionnalisme" américain", ce sentiment qu'ont les Américains d'avoir un destin particulier.

L'énoncé de ces dispositions est connu. Chaque Etat gros ou petit possède deux sénateurs. La Californie, avec 35 millions d'habitants, a donc autant de sénateurs que le Wyoming, 560 000 habitants. En vertu de cette représentation, un quart du Sénat est contrôlé par des Etats qui ne représentent que 5 % de la population. Le président n'est pas élu au suffrage universel direct mais par des grands électeurs choisis dans chaque Etat. Depuis la fin de la guerre, ce système a installé à la Maison Blanche cinq hommes qui n'avaient pas remporté 50 % des voix (Harry Truman, John Kennedy, Richard Nixon, Bill Clinton et George W. Bush), critique le professeur Levinson, le doyen des constitutionnalistes américains. Le héraut de l'écologie Al Gore a été déclaré perdant en 2000 alors qu'il avait 500 000 voix d'avance sur George W. Bush. Si le système avait été différent, les Etats-Unis n'en seraient peut-être pas à se désoler de l'avance prise par la Chine dans la fabrication de panneaux solaires...

Larry Sabato est l'un des politologues réputés du pays. Avec sa "boule de cristal" de l'université de Virginie, il donne régulièrement les prévisions les plus fiables sur les résultats électoraux. Quand il a publié un livre (A More Perfect Constitution) sur la réforme de la Constitution, en 2008, les médias ne s'en sont pas souciés. "La presse américaine est surtout orientée vers l'événementiel, excuse-t-il. Pas sur le débat d'idées."

Dans son livre, il fait 23 propositions pour moderniser le système politique. Augmenter le nombre d'élus, par exemple : Au lieu de 100, le Sénat comprendrait 136 membres, ce qui permettrait de diluer le poids des petits Etats. La chambre comprendrait 1 000 membres - contre 435 actuellement -, ce qui rapprocherait les élus de leurs administrés et limiterait les coûts des campagnes électorales. Les juges fédéraux ne pourraient plus être nommés à vie. Le mandat du président serait de six ans, non renouvelable, sauf à obtenir par référendum une extension de deux ans. Cela permettrait de limiter l'effet de campagne permanente : deux ans après l'élection de 2008, Barack Obama était déjà en campagne. Il n'aura finalement pleinement gouverné que deux ans.

Larry Sabato a eu la surprise de recevoir une lettre de soutien d'un descendant de James Madison, l'architecte de la Constitution. Lequel lui a rappelé que son ancêtre avait lui-même acquiescé à l'idée de Thomas Jefferson de rafraîchir le texte tous les vingt ans. Mais les Fondateurs, s'ils n'étaient pas fermés aux aménagements, ont fait en sorte qu'il soit difficile de défaire leur oeuvre. Pour réviser le texte (il n'y a eu que 17 modifications, outre les 10 amendements de la Déclaration des droits, pour quelque 11 000 propositions), il faut une majorité de deux tiers dans les deux chambres du Congrès et une ratification dans trois quarts des Etats dans les sept ans. "Pour changer, il faudrait une crise massive, dit le professeur Sabato, une situation extrême comme une catastrophe naturelle terrible, une épidémie, une chute de météorite." Et, aux yeux de la plupart des experts, l'époque est trop agitée pour ouvrir la boîte de Pandore de la Constitution.

Corine Lesnes

Article paru dans l'édition du 12.11.11

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme le signalait un des pères fondateurs américains et justement le rédacteur principal de la Déclaration d'Indépendance et de la Constitution, à savoir Thomas Jefferson:

- les amendements sont faits à la base parce que la Constitution n'est pas parfaite

- les constitutions, il faudrait en changer tous les 20 ans pour pas trop que les personnels politiques prennent d'habitudes

Et comme le faisait remarquer un commentateur américain dans un talk show il y a encore quelques semaines, si les pères fondateurs revenaient aujourd'hui, leur première remarque sur la constitution serait sans doute "vous utilisez encore ce vieux truc" :lol:?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une base de l'USMC en Australie.... et ça plait pas à tout le monde !

"We’ve been hearing rumblings about this for months and years, and now it sounds like it’s about to happen: President Obama may use his upcoming trip to Australia to announce the U.S. will forward-deploy numbers of Marines and their equipment to the northern city of Darwin.

The initial Australian press reports aren’t clear about how many Marines would be involved, but a story in the Sydney Morning Herald does say the existing Australian-built barracks already there will need to be expanded.

Although Canberra clearly already has signed onto this deal, indicating there’s support for an expanded American military presence Down Under, not everyone is on board. Per the Morning Herald’s Phillip Coorey:

The expanded American military presence in Australia — to be formally announced next week by the US President, Barack Obama — will result in vastly more US ships, planes and soldiers visiting and being stationed in the nation’s north, the government says.

As the government all but confirmed yesterday’s Herald report that US Marines and materiel would be shifted to Darwin, the Greens said the move would annoy Australia’s neighbours, including China, and make the nation a bigger military target.

The Greens leader, Bob Brown, said he would make his concerns known to Mr Obama next week in the unlikely event he was granted a meeting with him. Otherwise Senator Brown planned to ring the US embassy to complain.

The move makes strategic sense both from America’s and Australia’s perspective, but Brown has a point, too — just imagine how provocative this might appear if you were viewing it from Beijing. You might consider it a reason to make a counter-move of your own, and then it’s off to the races — although we’re obviously already well along in the new 21st century game of “Risk” in the Western Pacific."

http://www.dodbuzz.com/2011/11/11/aussie-controversy-over-us-marine-basing-report/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est officiel : l'armée US s'installe en Australie.

Les Etats-Unis vont renforcer leur présence militaire en Australie et comptent bien rester en Asie-Pacifique, "une région d'une importance stratégique immense", a annoncé mercredi Barack Obama, envoyant ainsi un signal clair à la Chine, qui n'a pas apprécié.

Washington va déployer dans un premier temps 250 Marines dans le nord de l'Australie à partir de la mi-2012, afin de renforcer l'alliance militaire entre les deux pays, a précisé la Premier ministre australienne Julia Gillard, lors d'une conférence de presse conjointe.

"Au fil des ans, nous entendons construire là-dessus, de manière planifiée", a-t-elle ajouté. Le nombre des Marines grimpera peu à peu jusqu'à 2.500.

A Pékin, ce renforcement de la coopération militaire entre les deux alliés a été jugé "assez inopportun" par un porte-parole de la diplomatie chinoise.

"Il est probablement assez inopportun d'intensifier et d'élargir des alliances militaires et cela ne semble pas être dans l'intérêt de cette région", a déclaré Liu Weimin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, interrogé sur la question lors d'un point de presse régulier.

"C'est tout à fait opportun", a rétorqué, à Canberra, Ben Rhodes, conseiller américain adjoint pour la sécurité nationale.

Barack Obama a souligné que le développement de la coopération militaire et son voyage dans la région envoyaient un signal clair aux pays alliés de la zone Asie-Pacifique.

"Nous sommes deux pays du Pacifique, et avec cette visite dans la région, je signifie clairement que les Etats-Unis renforcent leur engagement dans l'ensemble de l'Asie-Pacifique", a-t-il dit.

"Le second message que j'essaye de faire passer est que nous sommes là pour y rester", a-t-il encore dit. "Cette région a une importance stratégique immense pour nous. Même si nous prenons un ensemble de décisions budgétaires chez nous, (être présent en Asie-Pacifique) est tout en haut de ma liste de priorités".

"Nous allons faire en sorte d'être en mesure de remplir notre rôle moteur dans la région Asie-Pacifique", a ajouté le président.

Au moment où les forces américaines finissent de se retirer d'Irak et entament leur départ d'Afghanistan, les Etats-Unis veulent réorienter leur politique de sécurité vers l'Asie.

Les troupes américaines seront affectées pour des périodes de six mois en Australie, sur des bases, et conduiront des exercices et des entraînements avec les soldats de ce pays.

Barack Obama a souligné que son pays ne craignait pas la montée en puissance économique et militaire de la Chine et ne cherchait pas à exclure ce pays. "L'idée que nous craignons la Chine est une erreur. L'idée que nous cherchons à l'exclure est une erreur", a-t-il déclaré.

Mais la Chine doit respecter les règles, a-t-il ajouté. "Nous sommes heureux de la montée en puissance d'une Chine pacifique. Ce qu'ils sont parvenus à accomplir, en sortant de la pauvreté des millions de personnes, est remarquable".

"Le principal message que j'ai adressé à la Chine, en public et en privé, est que leur montée (en puissance) s'accompagne de responsabilités accrues", a-t-il ajouté. "Il est important pour eux qu'ils jouent selon les règles".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

pas content les chinois

Bonjour,

Ces récents mouvements US, sont en total concordances avec la nouvelle politique extérieure US.

D'ailleur ça va dans la continuité de l’attitude US au M.E, là ou certains y voyaient une "chute de l'empire US",

je pense qu’enfaite il ne s'agit que d'un redéploiement tactique.

j’entends pas là, que les U.S ont probablement décidé renforçant leur présence en extrême orient (récent deal avec Taïwan notamment) et de se désengager de manière direct des affaires moyen orientales tout en ,et laissé du mou au différents protagoniste régionaux, cela se traduit actuellement pas le laissé faire Israélien,le mutisme concernant les différents mouvement qu'a entrepris de la Turquie (notamment en vers l'allié Israélien), et le fait de laisser un certain "leadership" aux Européens sur l'aventure Libyenne.

En se qui concerne les Révolutions arabes je pense qu'elles s'inscrivent, elles aussi dans la continuité de cette nouvelle politique,

là ou certain y voient une tentative des USA de renforcer leur emprise directe sur le M.E,  je pense qu'au contraire ils essaient actuellement

de créer une sorte de  bloc moyen orientale, qui a l'image de l'UE (et l’absorption des pays de l'est anciennement ennemis),pèsera sur l’échiquier de se future monde multipolaire.

Un poids Économique, politique voir même militaire, afin d'avoir un acteur mondial supplémentaire qui serai du coté US,afin contrebalancer les futures

"blocs" asiatiques et sud américains .

Évidement se "bloc" du M.E jouira d'une certaine indépendance, Nous verrons même peut être un ou des Leaders a l'Image du G.Degaulle

s’opposer sur des questions de surface avec les U.S (très important pour donner,aux masses l'idée d’être fort et indépendants) restera tout de même

un allié sur qui l'on peu compter, en se qui concerne les questions importantes, encore une foi, un peu a l'image de l'E.U.

Par ailleurs j'ai remarqué depuis quelques temps, que la rhétorique des différents analystes et protagonistes sur différent médium,(surtout anglophones) qui évolue dans se sens, quand l'on parlait des différentes 'aire' de religions/civilisations , il ya 30/40 on deffinissait l'occident et ses alliés comme  "une sphère chrétienne", puis elle se mue en"sphère Judeo-chretienne", et depuis quelques temps, j'entend de plus en plus parlé de religions Abrahamiques, et qu'en faite "l'on descend tous de la même ligner, religieuse"...etc A mon sens il ya un travail, de com' qui commence a se faire afin de préparer masses, et de changer la perception qu'ont ses différents peuples les uns des autres(se qui n'est pas une mauvaise chose en soit, a condition de ne pas créer un nouveau Boogeyman, sur qui taper).

Cependant,il y a deux variables que je n'arrive pas a placer dans cette analyse (qui soit dit en passent est peut être totalement a coté de

la plaque. :D ) sont comment vont ils gérer la question Israélienne/Palestinienne et qui risque a tout moment de venir pourrir les efforts déployés

(vont 'ils attendre une prochaine administration Israélienne moins Hardline? ou n'ont t'ils pas encore établie de stratégie, misant sur le

fait qu'il y'ai encore quelques années devant pour y penser)

la deuxième variable est le future rôle l’Iran, vont 'ils essayer de l’intégrer dans se nouveau "bloc" tout en sachant que

les saouds risquent d'y être hostiles, ou est ce que l'Iran jouera le rôle de Buffer zone.

Voila, cette analyse, est elle totalement farfelue digne d'un mauvais filme de série B passant très tard le soir ?

Sorry d'avance pour les fautes.

A bientot

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le pouvoir des lobbys est toujours aussi puissant.

"L'industrie agroalimentaire vient de marquer un point important aux États-Unis et de montrer combien elle pèse, en l'occurrence face à la lutte contre le surpoids des jeunes engagée par l'administration Obama, et notamment par Michelle, la femme du président américain. Le pouvoir espérait bien éliminer les pizzas et les frites des repas des enfants.

Le Congrès - largement encouragé par l'Institut américain des aliments surgelés - pourrait en décider autrement en décrétant que le concentré de tomates présent en mince couche sur le lit de pâte des pizzas permet à cet aliment d'entrer dans la catégorie des légumes."

oui, vous avez bien lu, le Congrès américain considère que la pizza est un légume. Sans la moindre honte.

Avec une telle corruption au Congrès, comment compte-t-ils réglés le problème de la dette sans que le lobby de l'armement s'oppose aux réductions de budgets ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le pouvoir des lobbys est toujours aussi puissant.

"L'industrie agroalimentaire vient de marquer un point important aux États-Unis et de montrer combien elle pèse, en l'occurrence face à la lutte contre le surpoids des jeunes engagée par l'administration Obama, et notamment par Michelle, la femme du président américain. Le pouvoir espérait bien éliminer les pizzas et les frites des repas des enfants.

Le Congrès - largement encouragé par l'Institut américain des aliments surgelés - pourrait en décider autrement en décrétant que le concentré de tomates présent en mince couche sur le lit de pâte des pizzas permet à cet aliment d'entrer dans la catégorie des légumes."

oui, vous avez bien lu, le Congrès américain considère que la pizza est un légume. Sans la moindre honte.

Avec une telle corruption au Congrès, comment compte-t-ils réglés le problème de la dette sans que le lobby de l'armement s'oppose aux réductions de budgets ?

Pis si il faut s'en taper 5 par jour ...  :O.

Remarquez, ici, ils viennent seulement de découvrir que la bière n'était pas un "produit alimentaire" mais un produit alcoolisé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 005
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    cilom
    Membre le plus récent
    cilom
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...