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'La folle première journée d'un éventuel président républicain des Etats-Unis

Le 20 janvier 2017, le successeur de Barack Obama sera investi et, en cas de victoire, les multiples prétendants républicains à la Maison Blanche ont un programme surchargé, consistant à abroger ou annuler jusqu'à des centaines de décisions du président démocrate. (...)

Rick Santorum, ancien sénateur, révoquera par décret toutes les réglementations "qui coûtent des emplois américains". Et le sénateur Ted Cruz abrogera "tous les actes illégaux et contraires à la Constitution de l'ère Obama". (...)

Tout ou presque avant minuit, le jour de leur investiture. (...)

La radicalité des promesses coïncide avec un excès historique de candidats: 17, dont dix débattront ensemble jeudi pour la première fois. Au moins la moitié des électeurs n'ont jamais entendu parler de huit d'entre eux, selon un sondage Quinnipiac, et la surenchère est l'un des moyens les plus efficaces de se démarquer médiatiquement. (...) '

http://www.presseocean.fr/actualite/la-folle-premiere-journee-dun-futur-president-republicain-des-etats-unis-05-08-2015-166141

Comme le disait un politique français "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent"....

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http://foreignpolicy.com/2015/08/03/puerto-rico-is-becoming-americas-greece/ (3 août 2015)

 

Puerto Rico est en cessation de paiement sur sa dette de 72 milliards. Une échéance de 58 millions due samedi a été couverte lundi par 628000 dollars seulement. Juridiquement, Puerto Rico ne peut pas être mis en « faillite » comme Detroit. 3000 médecins ont quitté le pays durant les 5 dernières années.

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Comme le disait un politique français "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent"....

 

Jamais les candidats Républicains n’ont eu une situation pareille.

Une telle énorme sélection de crétins inconnus. Qui expliquent que parce que  j’ai réussi dans mon état en tant que gouverneur, organisateur de …, chef de… , alors il est évident que je suis le meilleur candidat pour être président des USA. Sauf que  tous disent cela. Et que leur réussites ne sont pas connu hors leur état. Et parfois même dans leur état. Ou pire, que personne d‘autres qu’eux-mêmes n’appelle cela une réussite.

Seulement une très petite poignée est vraiment éligible (Trump 21.4 %, Bush 12,6%, Walker 12,4%).

Les 14 autres font 6,2% ou encore moins. Ils n‘ont pas de « Name Recognition » comme dirait Tancrède.

Comme beaucoup  se tiennent en % d’intention de vote dans un mouchoir de poche, il se disent que rien n’est perdu. Les primaires sont trés longues. Bush et Walker peuvent dire une grosse connerie qui les élimine (Bush a déjà commencé). Trump n’a pas ce souci mais les autres candidats espèrent que le parti Républicain interviendra en douce pour l’éliminer en trichant.  

 Dans ces conditions, pour gagner l’investiture, il faut sortir de l’anonymat dans un groupe ou le plus connu fait 6,2%.

C’est pour cela qu’ils sont tous à faire de la surenchère au même moment. Sauf qu’à tous faire la même chose au même moment, ils en deviennent inaudibles.

Et cela à permis à Bush d’améliorer ses chances en appelant au calme.

Une remarque en passant sur Fiorina. La seule femme candidate était apprécié par certains responsables Républicains car elle aurait pu bien mieux lutter contre Clinton. En 2012, les femmes ont voté démocrates à cause de déclarations de candidats Républicains aux primaires. Fiorina ne fait que 0.8%  d’intention de vote…

Modifié par Marcus
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Jamais les candidats Républicains n’ont eu une situation pareille.

Une telle énorme sélection de crétins inconnus. Qui expliquent que parce que  j’ai réussi dans mon état en tant que gouverneur, organisateur de …, chef de… , alors il est évident que je suis le meilleur candidat pour être président des USA. Sauf que  tous disent cela. Et que leur réussites ne sont pas connu hors leur état. Et parfois même dans leur état. Ou pire, que personne d‘autres qu’eux-mêmes n’appelle cela une réussite.

Seulement une très petite poignée est vraiment éligible (Trump 21.4 %, Bush 12,6%, Walker 12,4%).

Les 14 autres font 6,2% ou encore moins. Ils n‘ont pas de « Name Recognition » comme dirait Tancrède.

Comme beaucoup  se tiennent en % d’intention de vote dans un mouchoir de poche, il se disent que rien n’est perdu. Les primaires sont trés longues. Bush et Walker peuvent dire une grosse connerie qui les élimine (Bush a déjà commencé). Trump n’a pas ce souci mais les autres candidats espèrent que le parti Républicain interviendra en douce pour l’éliminer en trichant.  

 Dans ces conditions, pour gagner l’investiture, il faut sortir de l’anonymat dans un groupe ou le plus connu fait 6,2%.

C’est pour cela qu’ils sont tous à faire de la surenchère au même moment. Sauf qu’à tous faire la même chose au même moment, ils en deviennent inaudibles.

Et cela à permis à Bush d’améliorer ses chances en appelant au calme.

Une remarque en passant sur Fiorina. La seule femme candidate était apprécié par certains responsables Républicains car elle aurait pu bien mieux lutter contre Clinton. En 2012, les femmes ont voté démocrates à cause de déclarations de candidats Républicains aux primaires. Fiorina ne fait que 0.8%  d’intention de vote…

Problème de Foriona: une illustre inconnue pour la très grande majorité des Américains, et pour la majorité de ceux qui connaissent, elle n'est pas extrêmement sympathique, et son bilan à la tête de Hewlett Packard n'est, pour être aimable, pas une réussite incontestable (en plus d'être court). 

 

Sinon, pour les cotes de popularité actuelles, faut pas non plus les prendre totalement au sérieux: même chez les Républicains uniquement, la grande majorité des bases électorales n'est pas vraiment en mode "élection". Ce sont pour l'instant vraiment des cotes de popularité (et des indicateurs de notoriété) et un exutoire à l'humeur du moment (quand au système politique), en aucun cas un reflet des intentions de vote. Ca a juste un effet médiatique important parce que la classe médiatico-politique ne peut pas s'empêcher d'entamer la prochaine campagne le soir-même de l'élection, aux USA plus que n'importe où ailleurs, et avec un maximum d'attention et de moyens (tout en s'en défendant et en clamant que c'est absurde.... Mais en consacrant quand même la moitié, voire la majorité de leur temps d'antenne à parler de ça). 

Mais outre Bush et Walker (en plus de Trump  en l'état des choses), faut pas oublier Rubio, qui est lui aussi parvenu à "devenir" quelqu'un au niveau national dans la sphère républicaine, et fait partie de ceux qui ont pu se trouver un pool de gens très riches (avec généralement un "parrain en chef" particulièrement fortuné et attaché à son poulain) qui le soutiendront même si les débats marchent mal, poursuivant l'effort jusqu'au bout. Dans le cas de Trump, ça peut même aller un cran plus loin puisqu'il semble engagé dans l'option Perrot, cad le fait de poursuivre en indépendant si il foire aux primaires républicaines. 

A part ça, même ceux à forte notoriété qui semblaient avoir le vent en poupe à un moment ont du mal, comme Chris Christie (qui a cumulé les problèmes, l'amateurisme au niveau national, et le fait de se faire piquer le rôle de brut de décoffrage démago qui agresse tout le monde gratuitement par Trump -un positionnement très populaire à droite), baudruche qui s'est dégonflée et n'a plus que le débat comme va tout (il est assez bon dans cet exercice, dans un mode bully-démagogue), ou Rand Paul dont les problèmes dans son organisation (2 arrestations pour corruption rien qu'hier) s'ajoutent au fait que "l'effet Trump" lui a pris une partie de son vent en tant que candidat "crédible" et anti-système.... Ca et le fait qu'il a beaucoup merdé son positionnement et un peu trop joué les girouettes sur tout et son contraire. 

 

 

Comme beaucoup  se tiennent en % d’intention de vote dans un mouchoir de poche, il se disent que rien n’est perdu. Les primaires sont trés longues. Bush et Walker peuvent dire une grosse connerie qui les élimine (Bush a déjà commencé). Trump n’a pas ce souci mais les autres candidats espèrent que le parti Républicain interviendra en douce pour l’éliminer en trichant.  

 

Le problème est que la popularité actuelle de Trump dans la base républicaine est en grande partie le révélateur de l'impopularité du système politique, et du parti républicain en particulier (qui, depuis plusieurs années, a une image très nettement plus mauvaise que le parti démocrate dans l'opinion US, genre 15-20% en moins en moyenne); il cumule ainsi l'avantage de "l'anti-système", du contestataire, avec le package conservateur (anti-taxes, anti-immigration, agressif en politique extérieure, anti-gouvernement, avec un blabla en apparence généreux pour mieux vendre) et  son image personnelle (réussite, vociférant sur tout et tous, démago, envoyant tout le monde chier, popularité médiatique avec ses reality shows....), pour se poser en ennemi de la conférence nationale républicaine (RNC, l'organe de coordination des partis républicains de chaque Etat), qui est elle clairement en porte à faux avec la base toujours plus radicalisée depuis 20 ans, et aujourd'hui incompatible avec aucune autre forme d'opinion que la sienne, adversaire irrévocable du compromis (ce qui était jadis la droite modérée n'existe plus; "conservateur", jadis la droite du parti, est aujourd'hui sa gauche). 

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Problème de Foriona: une illustre inconnue pour la très grande majorité des Américains, et pour la majorité de ceux qui connaissent, elle n'est pas extrêmement sympathique, et son bilan à la tête de Hewlett Packard n'est, pour être aimable, pas une réussite incontestable (en plus d'être court).

 

 

Elle est arrivé, elle a débarqué plein de gens, elle a lancé des actions foireuses (achats merdouilleux de Compaq), elle a demandé des baisses de salaires aux employés pour éviter les licenciements puis elle en a viré quand même 30000.  Elle s'est bien planté. Il y a eu de GROSSES charrettes, elle a été viré et s'est barré avec des dizaines de millions. Elle a co-gagné le prix CBS du patron le plus merdique. Ca donne envie.

 

Je travaillais dans une boite qui conseillait HP... C'était vraiment pas glorieux (et puis notre budget a été coupé...)

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Je connais  hélas bien les résultats calamiteux de chez HP.

Quand les sites Web de HP et Compaq ont fusionnés, il y avait pleins d’énormes problèmes sur les sites (commandes pas enregistrées, pas  livrées aux bon clients, ...). Fiorina a accusé ses programmes Allemands comme difficile à gérer. C’est vrai. Mais l’opération était dirigée par HP Services. Fiorina a voulu aller trop vite pour économiser sur les frais du mariage.

Le résultat : elle a presque coulé trois boites!

Néanmoins, elle reste  l’une des rares femmes éligibles au parti Républicain.

A cause du manque d’autres candidates féminines.

Et aussi à cause du niveau pathétique de la majorité des candidats hommes. Ils ont presque tous faits des conneries aussi graves que celles de Fiorina.

 

Un commentaire sur son débat :

 

http://www.washingtonpost.com/blogs/post-partisan/wp/2015/08/07/the-first-republican-debate-the-trump-show-the-kaisch-dissent-and-everybody-else/

 

To the extent that a debate built on borderline-contempuous questions could belong to anyone, it belonged to former Hewlett-Packard chief executive Carly Fiorina.

Sure, MacCallum called her out for comparing herself to Margaret Thatcher while barely registering in the polls. But Fiorina delivered her lines crisply, vowing to “challenge the status-quo and unlock the potential of others.” A question about national security and electronic privacy played to her tech expertise. And by the end of the debate, you had a sense of why, despite her unsuccessful electoral record up to now, at least she thought she could win.

While there wasn’t much interaction among the candidates, Perry paid Fiorina a compliment, saying he wished she, rather than Secretary of State John Kerry, had been negotiating the nuclear deal with Iran. (If so, maybe she’d have hamstrung the Islamic Republic by leading it into a problematic merger with Compaq.)

Modifié par Marcus
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Un commentaire sur le premier débat

http://www.washingtonpost.com/blogs/post-partisan/wp/2015/08/07/the-first-republican-debate-the-trump-show-the-kaisch-dissent-and-everybody-else/

The first Republican debate: The Trump show, the Kasich dissent and everybody else
By E.J. Dionne Jr. August 7 at 12:40 AM


I saw three shows tonight during Fox News’ Republican debate: The Trump Show, The Kasich Dissent, and Everybody Else. Among those in that last category, Jeb Bush had a good night, New Jersey Gov. Chris Christie had his moments, and Sen. Marco Rubio (R-Fla.) won more friends.

Although he occasionally disappeared from view, Donald Trump was the central figure, particularly during the first hour. I can’t do any better on Trump than MSNBC’s Kasie Hunt, who tweeted: “Everyone was asking, which Trump would show up? There is only one, and he showed up to play.”

Yes, he did. From the very first moment of the debate, when he refused to rule out a third party run, to his defense of what we’ll call boorish comments about women to his reprise of his position on immigration, it was the same Trump who has risen to the top of the GOP polls.

There are moments that could hurt him. Certainly some Republicans will resent his refusal to pledge his support for the party’s nominee (unless, of course, it is he). In answering Fox News’s Megyn Kelly on women’s issues and his past comments on women, Trump’s in-your-face reply — “I’ve been very nice to you although I could probably not be based on the way you have treated me” – no doubt went badly with some viewers, particularly women.

But Trump has been entirely immune from the usual laws of politics, so it’s possible that his supporters will just keep cheering his violation of all the political conventions and his insistence on being himself. Fox itself and conservative talk radio hosts, with their power to influence Republicans, could influence how the faithful view these and other choice Donald moments.

Ohio Gov. John Kasich, playing on his home turf in Cleveland, stood out as decidedly different from all his foes. He was “compassionate conservatism” come back to life. A Republican who not only accepted the Medicaid expansion under Obamacare but actually fought for it, Kasich didn’t back away. Instead, he offered a passionate and spirited defense of the program and a description of the good it does. Praising Medicaid is something that’s just not done at GOP events.

Medicaid money, he said, allowed the state to treat the mentally ill in prisons and those addicted to drugs. “The working poor, instead of having them come into the emergency rooms where it costs more where they’re sicker and we end up paying, we brought a program in here to make sure that people could get on their feet,” he said. “And you know what, everybody has a right to their God-given purpose.”

Kasich also gave an empathetic answer when asked about gay marriage and proposed that Republicans reach out to racial minorities and others who have not felt much welcomed by the party lately.

This may not play with significant parts of the GOP primary electorate, but on Thursday night, Kasich established himself as a unique and important voice.

Among the rest, judgments are necessarily subjective, but I thought Jeb Bush, who was threatening to turn into a gaffe machine, was forceful and clear. He did what others on the stage shied away from doing, criticizing Trump’s divisiveness. Trump did not hit him back, a kind of victory for Bush. The former Florida governor showed real passion in sticking by his support for Common Core education standards.

Chris Christie has not loomed large in the post-debate analysis I have seen so far, but he made his presence felt which, given his low standing in the polls, was essential to his soldiering on. The toughest interchange of the night came not, as many expected, with Trump, but between Christie and Sen. Rand Paul (R-Ky.) over government meta-data collection.

Rubio was fluent and smooth. If there is a sub-contest going on among Rubio, Wisconsin Gov. Scott Walker and Sen. Ted Cruz (R-Tex.), Rubio was Thursday’s winner. Cruz’s unabashed right-wing oppositionism may yet work for him if Trump collapses. For now, Trump is taking up space Cruz needs to occupy.

The day’s other winner, in an earlier debate involving the candidates who didn’t make the main stage, was Carly Fiorina. Her over-the-top attacks on Hillary Clinton play very well among Republicans, and she seemed informed and in control.

The underlying premises of the debate were so deeply conservative that I doubt any Democrats who watched were tempted to jump ship, and I am not sure how many middle-of-the-road voters were drawn the Republicans’ way, except by Kasich and possibly by Rubio. The debate was held on the 50th Anniversary of the Voting Rights Act. This never came up. I wasn’t surprised. But I was disappointed.

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Un commentaire sur le premier débat

 

Ça intéresse quelqu'un ce débat ? À part les journalistes qui sont payés pour y assister ?

 

The audience at the preliminary contest in Cleveland by @dougmillsnyt Live #GOPDebate updates http://t.co/AUfTFpMT4h pic.twitter.com/jmzavLoJMJ

— NYT Politics (@nytpolitics)

August 6, 2015
Modifié par Wallaby
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La salle était pleine.... Pour le débat "table des grands" (les 10 candidats en tête des sondages): certains médias ont commencé à rebondir sur le traitement assez inique réservé au débat "table des enfants" (ceux qui étaient le plus bas dans les sondages, soient les 7 qui tournaient autour de 1-2%) par l'organisateur de l'événement, à savoir FoxNews. Sérieux doutes sur le mode de sélection (et les sondages de référence), horaire, orchestration et mise en scène TRES différenciée pour les deux débats (tout semble avoir été fait pour rabaisser le débat des "petits" et les faire passer pour des losers avant même que ça commence), animation du débat très douteuse et, semble t-il, à charge.... Bref, en accord ou non avec la RNC (Republican National Conference), Fox s'est bien arrangé pour faire disparaître ces gens avant même de savoir s'ils pouvaient encore avoir une chance "d'exister" dans la campagne, de se "refaire".... 

 

A côté de ça, le principal débat était là pour faire du show et de l'audience, avec des "médiateurs" très peu incisifs ou enclins à empêcher un candidat de dire des énormités (ce sont les présentateurs de Fox après tout, pas choisis pour leur impartialité ou leur intellect), et juste là pour faire un bon reality show où ça se critique, ça s'invective si possible, et ça se booste l'ego à coups de grandes déclarations nationalistes, gratuites, souvent sentimentales et essentiellement vides de sens concret (mais pleines de sens symbolique pour la base conservatrice, ce que les ricains appellent "servir la viande rouge" -le rouge étant la couleur du GOP). 

 

Bref, c'était un événement télé. 

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http://www.45enord.ca/2015/08/trois-complotistes-americains-sappretaient-a-tuer-des-soldats-lors-de-lexercice-jade-helm-15/

 

 

 

150807-jade-helm-15-trois-complotistes-a

 

ls sont fous ces Américains: trois « complotistes » voulaient tuer des soldats lors de l’exercice Jade Helm 15 ont été arrêtés, révèle le ministère fédéral américain de la Justice le août 2015.(Compte Twitter/‏@rjoseph7777)

Aux États-Unis, qui ont vu naître la série X-files et plusieurs autres qui tournent autour d’une des nombreuses théories du complot qui fleurissent au pays de Mulder et Scully, ont été arrêtés trois «complotistes» qui se préparaient à repousser par les armes l’invasion des fédéraux sur le point, selon eux, d’envahir leur État sous prétexte d’exercice militaire.

 

Un conspirationniste irrationnel, militant et bavard, ça peut vous gâcher une soirée, mais un conspirationniste armé, ça peut vous faucher une vie.

Les trois hommes arrêtés en Caroline du Nord étaient sérieux, mortellement sérieux, et stockaient des armes pour un complot meurtrier contre les soldats américains de l’exercice JADE HELM 15. Selon le FBI, le trio, adepte des théories du complot, croyait que l’exercice des forces spéciales Jade Helm 15 était un prétexte pour envahir le Sud des États-Unis et y imposer la loi martiale.

Un communiqué du bureau du procureur fédéral du district Ouest de la Caroline du Nord, rendu publique lundi 3 août et repris par le site du FBI, révèlent que les trois résidents du comté de Gaston, une petit compté du sud-ouest de l’État, ont acheté des fusils et des munitions et ont tenté de construire des engins explosifs, le tout avec l’intention de tuer des soldats américains qu’ils croyaient investis de la mission d’établir la loi martiale.

Les trois adeptes de la théorie du complot qui se préparaient à se muer en défenseurs de la liberté sont, dit le document du bureau du procureur, Walter Litteral, 50, Christopher Barker, 41 ans, et Christopher Campbell, 30. Trois américains blancs de l’Amérique profonde.

 

Le plan des trois complotistes

150806-jade-helm-complotiste-litteral.jpLe « complotiste » Walter Eugene Litteral. (/TPM/Facebook)

Le FBI, qui a mené l’enquête jusqu’ici, affirme que Litteral avait prévu fabriquer des dispositifs explosifs faits de balles de tennis hérissées de clous et et les boîtes de café remplis de roulements à billes. Il a également acheté des munitions pour un fusil de calibre 338, des radios portatives, des casques en kevlar, des gilets pare-balles et des masques, que le groupe avait l’intention d’utiliser, selon les autorités, dans leur « résistance armée à l’occupation militaire redoutée ».

La plupart des informations contenues dans l’acte d’accusation proviennent d’un informateur du FBI, qui a ouvert en janvier un magasin de surplus militaire à Belmont, non loin du salon de tatouage de l’un des suspect, Chritopher Campbell, en janvier. L’informateur de la police fédérale américaine a déclaré que Campbell l’a approché, lui a servi son baratin « anti-gouvernemental » et l’a présenté à Litteral.

Les deux hommes ont alors dit à l’informateur qu’ils croyaient «que le gouvernement fédéral avait l’intention d’utiliser les forces armées pour imposer la loi martiale aux Etats-Unis, et qu’eux et d’autres avaient bien l’intention de résister et d’user de la force.

Litteral et Campbell auraient ensuite commencé à acheter du matériel militaire en avril, en prévision de Jade Helm 15, une série d’exercices militaires controversées dans le Sud-Ouest américain que beaucoup croient être une répétition générale pour imposer la loi martiale.

L’enquête du FBI sur Barker, Campbell et Litteral a finalement commencé à la mi-juin, lorsque l’informateur de la police fédérale a appris à ses supérieurs que les trois les hommes tentaient de rassembler des explosifs artisanaux et de construire des grenades.

Vous pouvez examiner ici en détails les accusations contre BarkerCampbell et Litteral.

Selon les documents de l’agence fédérale américaine, Litteral tentait aussi d’obtenir un fusil et des munitions pour Barker, à qui il était interdit de posséder des armes à feu en raison de condamnations antérieures pour possession de biens volés et de cocaïne.

Les trois hommes font maintenant face à des accusations fédérales de complot fédéral. Ils sont passible d’une peine maximale de cinq ans de prison et une amende 250.000 $ US. Campbell, pour sa part, fait aussi fait face à une autre accusation de fabrication de bombes, punissable, elle, de 10 ans de prison et d’une amende de 10.000 $.

JADE HELM 15

150511-jade-helm-15.jpg?resize=400%2C300Aux États-Unis, l’exercice Jade Helm 15 a déclenché la paranoïa des conspirationnistes et autres amateurs de complots (You Tube)

Au début du mois de mars, l’armée américaine a fait part de son projet d’effectuer une série de manœuvres baptisées JADE HELM 15impliquant notamment les forces spéciales, dont les bérets verts et les Navy SEALS.

Sur le document du US Army Special Forces Command décrivant l’exercice (qui n’a d’ailleurs rien de secret), les États où il se déroulera apparaissent sur une carte.

Sur le document en question, le Texas, l’Utah ainsi que le sud de la Californie sont catalogués comme zones «hostiles», ce qui ne pouvait que titiller les amateurs de théories du complot.

En outre, selon les documents de l’armée américaine, les exercices doivent pourtant tout simplement simplement permettre aux soldats de s’entraîner en dehors des terrains habituels et les forcer à s' »adapter à un terrain inconnu » et à « travailler avec des civils pour gagner leur confiance ».

Il n’en fallait pas plus pour les esprits échauffés des conspirationnistes agitent le fantasme de l’invasion des troupes fédérales et l’imposition de la loi martiale.

Jade Helm, a malgré tout débuté comme prévu le 15 Juillet et devrait se terminer le 15 septembre. Jusqu’à présent, le seul incident qui a troublé le déroulement de l’exercice a été une fusillade mardi, lorsque qu’on a cru que deux hommes dans un camion pick-up rouge avaient ouvert le feu sur un groupe de soldats de l’armée américaine au camp Shelby, au Mississippi, l’un des sites de formation pour l’exercice. Fausse alerte, personne n’a été blessé et aucune arrestation n’a été faite.

Décidément, on ne s’ennuie pas au pays de Mulder et Scully (X File).

Modifié par Gibbs le Cajun
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Comme je suis pas trop l'actus US, c'est quoi le probleme des mecs qui ont peur que le pays passe sous loi martiale? Ils ont peur d'un coup d'état fédéral? Quel serait le but de ce coup d'état? mettre un noir a la maison blanche? ou juste leur prendre leurs armes? Se faire envahir par les chinois?

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Comme je suis pas trop l'actus US, c'est quoi le probleme des mecs qui ont peur que le pays passe sous loi martiale? Ils ont peur d'un coup d'état fédéral? Quel serait le but de ce coup d'état? mettre un noir a la maison blanche? ou juste leur prendre leurs armes? Se faire envahir par les chinois?

 

En fait ils viennent de découvrir qu'il y a un président noir aux commandes des USA .

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Comme je suis pas trop l'actus US, c'est quoi le probleme des mecs qui ont peur que le pays passe sous loi martiale? Ils ont peur d'un coup d'état fédéral? Quel serait le but de ce coup d'état? mettre un noir a la maison blanche? ou juste leur prendre leurs armes? Se faire envahir par les chinois?

 

 

Ben en fait tout en même temps. Leur idéologie est foireuse et incohérente avec elle même. En gros c'est un complot judéo maçonique noir arabe russe (qui sont des soviétiques déguisés) et iranien (parce que les iraniens sont juifs et réciproquement) pour donner à la FEMA le contrôle du territoire, déporter les bons américains (comprendre les blancs armés et chrétiens) et donner le pays aux cubains / chinois / noirs/ mexicain éventuellement aidés par les men in black et les vilains extraterrestres au lieu de respecter le blanc chrétien protestant investi par dieu du nettoyage ethnique sacré.

 

Et le pire c'est que c'est grosso modo ça...

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Cracou est de toutes évidence membre de cet infâme complot puisqu'il a oublié de mentionner le rôle de l'ONU dans la prise du pouvoir en Amérique du Nord. 

 

 

Mon point de vue, c'est qu'il y a tel manque de connaissances sur ce qu'il y a en dehors de leur paroisse/comté/état/pays, que ces groupes sont simplement incapables d'appréhender à quel point notre monde est complexe. Dès que ça vient un peu trop compliqué, il crie au complot. J'ai pas envie de radoter, mais le quart sud-est des USA est le seul endroit dans les pays développés où j'ai rencontré des gens qui ne connaissaient pas l'existence de l'ONU ou confondaient une ville comme Paris avec un pays comme l'Angleterre. Les personnes en question n'étaient du tout versées dans ces théories du complot, mais ça doit faire un terreau très fertile. On rajoute à ça une injustice réelle ou perçue, et les gens doivent commencer à chercher des explications de plus en plus foireuses sur le pourquoi de leur situation.

Modifié par TimTR
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Et comme disait un (fictif) président du Conseil français, "dire n'importe quoi est le privilège de l'opposition". 

 

La majorité ne s'en prive pas non plus.

 

Sinon je plussoie Marcus : c'est assez incroyable que des gens qui visent la tête du pays qui reste le plus puissant du monde aient un tel (non) niveau. Comment cela se fait-il ? Est-ce qu'ils jouent un rôle ? Qui espèrent-ils séduire ? 

Modifié par Kiriyama
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La majorité ne s'en prive pas non plus.

 

Sinon je plussoie Marcus : c'est assez incroyable que des gens qui visent la tête du pays qui reste le plus puissant du monde aient un tel (non) niveau. Comment cela se fait-il ? Est-ce qu'ils jouent un rôle ? Qui espèrent-ils séduire ? 

La base républicaine, c'est-à-dire la majorité de ceux qui votent aux primaires républicaines, et il s'agit (et particulièrement depuis une vingtaine d'années) de groupes particulièrement marqué à droite, incapables de compromis ou de nuance, extrêmement en colère et "incompatibles" avec le reste du pays (et même de plus en plus avec l'électorat républicain potentiel aux élections). C'est en partie un inconvénient du vote à un tour: l'obligation de "voter utile" est immédiate, ce qui fait, et ce surtout dans un pays si grand, divers et peuplé (qui peut donc être subdivisé en nombreuses entités, territoriales ou non, ayant la taille critique pour être organisées en groupements significatifs et puissants), que les primaires ont un rôle qui est en grande partie largement couvert par nos premiers tours, et par des primaires moins cruciales au sein des parties (2 stades "d'écrémage" et de débat au lieu d'un aux USA). 

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La majorité ne s'en prive pas non plus.

 

Sinon je plussoie Marcus : c'est assez incroyable que des gens qui visent la tête du pays qui reste le plus puissant du monde aient un tel (non) niveau. Comment cela se fait-il ? Est-ce qu'ils jouent un rôle ? Qui espèrent-ils séduire ? 

 

Un article du prix Nobel d’économie, Paul Krugman explique la situation du parti Républicain :

Les Républicains ne peuvent pas avoir un programme sérieux.

Beaucoup de commentateurs politiques disaient que les Républicains nous montrer une sélection forte cette fois ci. Des gouverneurs expérimentés (Bush, Walker). Des intellectuels originaux (Rand Paul). Des nouveaux joueurs (Rubio). Néanmoins, Trump est le seul candidat à se dégager. Pour quoi?

L’explication est une grande crédulité chez les militants Républicains : ils ne sont pas capables de voir qui est sincère ou non à partir du moment ou il parle avec assurance. Et une grande crédulité volontaire chez les commentateurs politiques qui n’en parlent pas.

Si on fait vraiment attention à ce qu’on dit les candidats, Ils ont tous fait des déclarations aussi stupide que celles de Trump. Et ce n’est pas un accident. C’est indispensable pour faire carrière au parti Républicains.

Le programme économique de Trump est ridicule mais pas pire que celui de Bush.

Trump pense qu’Obama n’est pas Américain. Est ce pire que Walker qui pense qu’Obama n’est pas chrétien ?

Trump veut déporter tous les immigrants illégaux. Cela violera les droits de l’homme. Mais qui ce soucie des droits de l’homme chez Républicains ?

Trump plaît à ceux qui n’aiment pas les intellectuels. Est ce pire que Rubio qui ne croit pas au réchauffement climatique et pourrait rajouter « je ne suis pas un scientifique » à sa signature ?

Les commentateurs politiques ont présentés tous ces candidats comme des gens sérieux. Mais tout ce que l’on voit est une sélection de cinglés. Et ce n’est pas un accident.

Le parti Républicain a choisit de s’appuyer uniquement sur sa branche extrémiste (Tea Party). Il est maintenant incapable d’être convaincu par les faits, les preuves, la science. Il n’y a pas de place pour un débat rationnel dans ce parti.

Les candidats Républicains ne peuvent pas avoir un programme sérieux. Pas s’ils veulent gagner les primaires. Donc trouve des folies économiques, des folies scientifiques, des folies en politique étrangére.

Jusqu'à présent les chefs Républicains ont réussi à maintenir une fausse réputation de normalité du parti dans la presse. Ce qui distingue Trump de ces chefs est qu’il n’est pas intéressé à cette fausse réputation. Et les militants Républicains aiment les positions extrémistes. Et ils aiment ceux qui les soutiennent franchement ces idées. On ne peut pas être surpris du résultat.

Les commentateurs politiques pensaient que Trump allait être éliminé après ses déclarations contre McCain. Mais, c’est un chef Républicains comme les autres. Et les militants Républicains ne l’aiment pas du tout.

Est-ce que Trump va gagner les primaires ? Krugman ne sait pas. Si Trump est écarté de la sélection, les commentateurs politiques diront que cela signifie que le parti Républicains est revenu un parti normal. Mais c’est faut à cause des électeurs Républicains. Le mieux que l’on puisse voir est un retour de fausse réputation de normalité du parti dans la presse.

VO :

From Trump on Down, the Republicans Can’t Be Serious

This was, according to many commentators, going to be the election cycle Republicans got to show off their “deep bench.” The race for the nomination would include experienced governors like Jeb Bush and Scott Walker, fresh thinkers like Rand Paul, and attractive new players like Marco Rubio. Instead, however, Donald Trump leads the field by a wide margin. What happened?

The answer, according to many of those who didn’t see it coming, is gullibility: People can’t tell the difference between someone who sounds as if he knows what he’s talking about and someone who is actually serious about the issues. And for sure there’s a lot of gullibility out there. But if you ask me, the pundits have been at least as gullible as the public, and still are.

For while it’s true that Mr. Trump is, fundamentally, an absurd figure, so are his rivals. If you pay attention to what any one of them is actually saying, as opposed to how he says it, you discover incoherence and extremism every bit as bad as anything Mr. Trump has to offer. And that’s not an accident: Talking nonsense is what you have to do to get anywhere in today’s Republican Party.

For example, Mr. Trump’s economic views, a sort of mishmash of standard conservative talking points and protectionism, are definitely confused. But is that any worse than Jeb Bush’s deep voodoo, his claim that he could double the underlying growth rate of the American economy? And Mr. Bush’s credibility isn’t helped by his evidence for that claim: the relatively rapid growth Florida experienced during the immense housing bubble that coincided with his time as governor.

Mr. Trump, famously, is a “birther” — someone who has questioned whether President Obama was born in the United States. But is that any worse than Scott Walker’s declaration that he isn’t sure whether the president is a Christian?

Mr. Trump’s declared intention to deport all illegal immigrants is definitely extreme, and would require deep violations of civil liberties. But are there any defenders of civil liberties in the modern G.O.P.? Notice how eagerly Rand Paul, self-described libertarian, has joined in the witch hunt against Planned Parenthood.

And while Mr. Trump is definitely appealing to know-nothingism, Marco Rubio, climate change denier, has made “I’m not a scientist” his signature line. (Memo to Mr. Rubio: Presidents don’t have to be experts on everything, but they do need to listen to experts, and decide which ones to believe.)

The point is that while media puff pieces have portrayed Mr. Trump’s rivals as serious men — Jeb the moderate, Rand the original thinker, Marco the face of a new generation — their supposed seriousness is all surface. Judge them by positions as opposed to image, and what you have is a lineup of cranks. And as I said, this is no accident.

It has long been obvious that the conventions of political reporting and political commentary make it almost impossible to say the obvious — namely, that one of our two major parties has gone off the deep end. Or as the political analysts Thomas Mann and Norman Ornstein put it in their book “It’s Even Worse Than It Looks,” the G.O.P. has become an “insurgent outlier … unpersuaded by conventional understanding of facts, evidence, and science.” It’s a party that has no room for rational positions on many major issues.

Or to put it another way, modern Republican politicians can’t be serious — not if they want to win primaries and have any future within the party. Crank economics, crank science, crank foreign policy are all necessary parts of a candidate’s resume.

Until now, however, leading Republicans have generally tried to preserve a facade of respectability, helping the news media to maintain the pretense that it was dealing with a normal political party. What distinguishes Mr. Trump is not so much his positions as it is his lack of interest in maintaining appearances. And it turns out that the party’s base, which demands extremist positions, also prefers those positions delivered straight. Why is anyone surprised?

Remember how Mr. Trump was supposed to implode after his attack on John McCain? Mr. McCain epitomizes the strategy of sounding moderate while taking extreme positions, and is much loved by the press corps, which puts him on TV all the time. But Republican voters, it turns out, couldn’t care less about him.

Can Mr. Trump actually win the nomination? I have no idea. But even if he is eventually pushed aside, pay no attention to all the analyses you will read declaring a return to normal politics. That’s not going to happen; normal politics left the G.O.P. a long time ago. At most, we’ll see a return to normal hypocrisy, the kind that cloaks radical policies and contempt for evidence in conventional-sounding rhetoric. And that won’t be an improvement.

 

Modifié par Marcus
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