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il y a 2 minutes, g4lly a dit :

Comme Lezard Vert je m'étonnais plus d'un drôle de retour en grâce des "socialistes" dans des pays profondément libéraux/conservateur.

Les Etats-Unis sont aussi le pays de Franklin Roosevelt et du New Deal. Les États-Unis sont aussi le pays de la guerre de Sécession, guerre sanglante menée pour mener à bien l'idée moderne du fédéralisme en tuant littéralement le conservatisme esclavagiste du sud. Les Américains sont aussi sanguinaires que les Bolchéviques, prêts qu'ils sont à tuer au nom du Progrès.

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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Les Etats-Unis sont aussi le pays de Franklin Roosevelt et du New Deal. Les États-Unis sont aussi le pays de la guerre de Sécession, guerre sanglante menée pour mener à bien l'idée moderne du fédéralisme en tuant littéralement le conservatisme esclavagiste du sud. Les Américains sont aussi sanguinaires que les Bolchéviques, prêts qu'ils sont à tuer au nom du Progrès.

Question à la con, ce n'est pas ces conservateurs du sud qui ont déclenché la guerre? Les USA ont eu qu'une guerre de sécession alors que la création de la France a nécessité plusieurs guerre dont celle de 100 ans plus ou moins....

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Il y a 15 heures, kotai a dit :

Les USA ont eu qu'une guerre de sécession alors que la création de la France a nécessité plusieurs guerre dont celle de 100 ans plus ou moins....

C'est oublier la guerre Anglo-américaine, la guerre Creek, la guerre de Tecumseh, les guerres Séminoles (qui fut certainement la plus longue guerre contre les amérindiens), la révolution Texane, la guerre Américano-mexicaine, la guerre de l'Utah etc ... après ne parlons pas des guerres avec les espagnols et leurs anciennes colonies qui pour certains sont des états actuel du pays comme Hawaï, la Californie et le Nouveau-Mexique.

Il y a 17 heures, Wallaby a dit :

Les États-Unis sont aussi le pays de la guerre de Sécession, guerre sanglante menée pour mener à bien l'idée moderne du fédéralisme en tuant littéralement le conservatisme esclavagiste du sud. 

C'est une vision des choses quelque peu édulcorée ... a vrai dire le Sud aura toujours un important mouvement "conservateur", qui va après le départ des troupes fédérales instaurer une série de loi sur la ségrégation dans tous le Sud même ceux ayant refusé de rejoindre la Confédération. Celle ci ne deviendra générale et officiellement effective qu'au alentour de 1896 ou 1898. Ce n'est pas tant les idées moderne qui ont incité à la guerre mais bien une "fracture culturel" entre le Sud aristocratiquement-esclavagiste et le Nord oligarchique récemment récemment convertit à l'abolition de celle-ci, cela ne veut pas dire pour autant que l'opinion sur les noirs et leur place dans la société fasse réellement partie de la chose. Au fond quelque soit le camps l'opinion de cette communauté n'avaient aucune importance, au plus dans le Nord espérait-on que les noirs à nouveau libre partent en Afrique ... voir pour cela la création du Liberia qui a eu lieu quelques années auparavant.

D'ailleurs, l'histoire du Liberia ne manque pas de sels non plus dans son genre ...

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Citation

C'est oublier la guerre Anglo-américaine, la guerre Creek, la guerre de Tecumseh, les guerres Séminoles (qui fut certainement la plus longue guerre contre les amérindiens), la révolution Texane, la guerre Américano-mexicaine, la guerre de l'Utah etc ... après ne parlons pas des guerres avec les espagnols et leurs anciennes colonies qui pour certains sont des états actuel du pays comme Hawaï, la Californie et le Nouveau-Mexique.

C'est oublier que pas une seule de ces guerre remettait en cause l'existence même du pays. La majeure partie d'entre elles sont d'ailleurs des guerres d'agression envers des gens qui n'avaient rien demandé.Sinon parler de guerre pour mal mal d'entre eux fait doucement rigoler. C'est de la colonisation et vu le nombre de personnes impliquées cela ne ferait même pas une note en bas de page si on parlait des colonisation françaises et anglaises.

 

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Je colle ca ici a cause des élections US mais ca concerne aussi bien la France.

http://www.strategie.gouv.fr/publications/classe-moyenne-un-americain-francais-trois

Le résumé

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Quote

Rien de comparable a priori entre les classes moyennes française et américaine. La première compte toujours deux Français sur trois quand la seconde connaît depuis quarante ans un phénomène marqué d’érosion. La crise de 2008 change néanmoins la donne. La classe moyenne française subit, depuis, un recul de ses effectifs et de son revenu médian. S’agit-il d’un simple repli conjoncturel ou de l’amorce d’un déclin sur le modèle américain ?

La classe moyenne américaine décroche

Définie comme l’ensemble des ménages dont le revenu avant impôts est compris entre deux tiers et deux fois le revenu médian, la classe moyenne est considérée tantôt comme vouée à disparaître dans une « société en sablier », tantôt comme pilier des sociétés modernes au cœur de l’adhésion démocratique.

L’aversion de la France aux inégalités explique le poids de sa classe moyenne : deux tiers de la population contre une moitié aux États-Unis où les inégalités, mesurées par le coefficient de Gini, sont 42 % plus élevées qu’en France en 2012. Qui plus est, l’érosion de la classe moyenne américaine est un phénomène ancien et marqué là où, en France, le mouvement ne s’amorce qu’en 2009. La classe moyenne perd 1,5 point de pourcentage en France entre 1996 et 2012 contre 3,6 points aux États-Unis. Les deux pays partagent en revanche une tendance franche : l’augmentation de la part des revenus détenue par les plus riches. Entre 1996 et 2012, elle a gagné 4 points en France pour atteindre 28,5 % et 5 points aux États-Unis où elle s’établit désormais à… 47,3 % ! Une évolution qui explique, s’il en était besoin, le plan « d’économie des classes moyennes » de Barack Obama. La comparaison cependant s’arrête là. La captation de la croissance par les hauts revenus est sans commune mesure outre-Atlantique. Les deux tiers de la croissance enregistrée entre 2002 et 2007 vont au top 1 %. Conséquence : le revenu médian connaît une augmentation d’à peine 2 % aux États-Unis sur la période 1996-2012 contre plus de 20 % en France.

Qui sont les Français de la classe moyenne ?

La probabilité d’appartenir à la classe moyenne en France varie très peu avec l’âge, même si en France et plus encore aux États-Unis les moins de 30 ans et les plus de 65 ans sont davantage représentés dans la classe des bas revenus que les âges intermédiaires. Le niveau d’éducation est en revanche un déterminant majeur dans les deux pays. En France en 2012, la probabilité d’appartenir à la classe moyenne est la plus forte pour les équivalents Bac + 2 (76 % contre 67 % dans la population générale) et celle d’appartenir aux hauts revenus pour les Bac + 3 et plus (30 % contre 10 %). Ces écarts sont plus marqués aux États-Unis, trahissant un « rendement de l’éducation » nettement supérieur. Sans surprise, il est préférable aux États-Unis comme en France d’être un couple marié, sans enfants pour appartenir aux hauts revenus et « avec » pour appartenir à la classe moyenne ! À l’opposé, les familles monoparentales sont surreprésentées dans la classe des bas revenus et leur situation se dégrade en France avec un recul de 3,5 points de leur probabilité d’appartenir à la classe moyenne entre 1996 et 2012. Dans une situation initiale moins favorable, le même recul de la classe moyenne est observé pour les personnes étrangères, mais en direction des bas revenus en France et des hauts revenus aux États-Unis.

L'analyse complete http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/note_danalyse_ndeg41_web.pdf

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Il y a 1 heure, cracou a dit :

C'est oublier que pas une seule de ces guerre remettait en cause l'existence même du pays. La majeure partie d'entre elles sont d'ailleurs des guerres d'agression envers des gens qui n'avaient rien demandé.Sinon parler de guerre pour mal mal d'entre eux fait doucement rigoler. C'est de la colonisation et vu le nombre de personnes impliquées cela ne ferait même pas une note en bas de page si on parlait des colonisation françaises et anglaises.

 

Le sujet en soit était de signaler que les Etats-Unis n'avait pas connu de guerre pour sa fondation, ce que je remettais en cause. Eléments que vous oubliez et négligez s'est que la conquête sur les territoire amérindiens font partie du mythe fondateur du pays, d'autant qu'elle concerne aussi d'autre belligérant comme l'Angleterre et l'Espagne. Certes pour ce qui concerne les guerres menaçant l'existence des Etats-Unis, oui c'est exacte je dirais même qu'elle en a jamais connu ...  car même les Confédérés ont été bien trop mal préparé pour représenter une menace à moyen/long terme pour les fédéralistes, et cela malgré l'intensité des combats (plus due à des tactiques non adapté et une augmentation de la puissance de feu) que cette guerre n'a pas menacé l'intégrité des états fédéré.

Modifié par Rochambeau
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9 minutes ago, Rochambeau said:

Le sujet en soit était de signaler que les Etats-Unis n'avait pas connu de guerre pour sa fondation, ce que je remettais en cause. Eléments que vous oubliez et négligez s'est que la conquête sur les territoire amérindiens font partie du mythe fondateur du pays, d'autant qu'elle concerne aussi d'autre belligérant comme l'Angleterre et l'Espagne. Certes pour ce qui concerne les guerres menaçant l'existence des Etats-Unis, oui c'est exacte je dirais même qu'elle en a jamais connu ...  car même les Confédérés ont été bien trop mal préparé pour représenter une menace à moyen/long terme pour les fédéralistes, et cela malgré l'intensité des combat (plus due à des tactiques non adapté et une augmentation de la puissance de feu) que cette guerre l'intégrité des état fédéré ont pas étaient menacé.

Ajoutons plus simplement qu'hors de la guerre qui a vu la création du pays, où menace existentielle il y avait par définition, les USA se sont développés dans un environnement sans adversaire proche capable de remettre en cause leur existence.... Et que comparé au cas français évoqué, cela ne fait que 240 ans qu'ils sont dans le business d'exister. Ils ont encore le temps de s'entre-déchirer ou de se faire envahir (ou les deux), de se diviser et de se réunir.... Avant d'en arriver à un point comparable à d'autres pays. 

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il y a 52 minutes, g4lly a dit :

Merci.

Dommage que les stats ne détaillent pas, du moins sur ce papier, la catégorie "hors concours" des 0,1% les plus aisés : c'est là que les courbes sont ultra-spectaculaires, voire ultra-significatives.

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A propos de ces 1%/0.1%, la course républicaine commence enfin, un peu, à se clarifier.... En tout cas à entamer un minimum de débroussaillage. Après Rand Paul, ce sont Carly Fiorina et Chris Christie qui jettent l'éponge, parmi les candidats "visibles". La question qui pourrait se poser serait celle d'un début de concentration du vote sur d'autres: le désistement de ces gens profitera t-il aux candidats "establishment", aux candidats "anti-système"..... Je dis bien "la question POURRAIT se poser". Elle ne le fera pas pour deux raisons:
- ces candidats représentent peanuts, et ne sont ni de nature ni assez nombreux pour être de ces petits ruisseaux qui font les grandes rivières
- comme le dit un éminent écrivain conservateur: "in the GOP, we don't count voters, we count donors"

Et de ce deuxième point surgit la vraie question: où vont aller les contributeurs des campagnes mentionnées (et de leurs SuperPACs)? Car une campagne qui ferme boutique représente encore un carnet d'adresse et d'observations important, surtout quand, comme celles de Paul, Fiorina et Christie, elles ont très bien marché côté collecte de fonds. Ca fait un réseau de financement potentiel important, surtout si l'ex-candidat se rallie et continue à battre la campagne pour le compte de son nouveau meilleur pote. Et évidemment, y'a pas que l'argent directement: y'a aussi, chose qui coûte de l'argent (et d'autant plus s'il faut embaucher des pros/semi-pros/temporaires), le même carnet d'adresse contient aussi des listes et réseaux d'activistes, militants et bénévoles en tous genres prêts à se mobiliser et faire des campagnes de terrain. C'est rare et précieux, ça coûte beaucoup de temps à mettre en place. C'est encore plus vrai côté républicain où, à effectif de militants au sol équivalent, les campagnes de terrain tendent à coûter beaucoup plus cher que côté démocrate (parfois jusqu'à 4 fois plus) étant donné un recours nettement plus important à des services professionnels rémunérés plutôt qu'à des militants (beaucoup plus abondants côté démocrate.... Et nettement plus jeunes aussi). 

 


Ceci dit, plus largement, si Trump devait devenir président des USA (oui, j'ai encore beaucoup d'incrédulité quand j'écris ou dis cette phrase), je me demande quel impact cela aurait sur la posture américaine et la façon dont les USA sont vus dans le monde à J+1; je me pose moins la question du temps un peu plus long, la realpolitik et les simples contraintes du monde réel "normalisant" pour l'essentiel la plupart des choses. Non, en fait je me demande quel serait l'impact de l'image personnelle de Trump, surtout telle qu'il l'a alimentée depuis le début de sa campagne, et celui de sa façon d'être et d'interagir, sur la posture, les attentes et la perception des autres dirigeants. Ce qui revient à demander s'il s'est déjà créé un bagage pouvant aller jusqu'à compromettre bien des choses, rendre des relations plus difficiles avec d'autres pays.... 

C'est surtout le débat au Parlement britannique qui m'a interpellé, qui concernait le fait de l'interdire de séjour ou non (suite à une pétition assez massivement souscrite) au RU: évidemment, il n'a jamais du en être réellement question, et le débat (et sa médiatisation) a surtout du être l'occasion pour beaucoup de se défouler un peu sur l'homme à la moumoute en feu (qui en fait n'est pas une moumoute, mais l'image est trop bonne), avec entre autres armes une insistance particulière sur l'usage de mots typiquement anglais, pas appelés à être compris hors des îles britanniques, y compris par les autres anglophones ("wazzock" fut l'un des plus notables.... Et énigmatique pour les ricains). 

Modifié par Tancrède
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http://abcnews.go.com/PollingUnit/voted-live-hampshire-primary-exit-poll-analysis/story?id=36805930 (9 février 2016)

Ce qui est un peu préoccupant pour les candidats estampillés establichementhe, c'est un sondage sorti des urnes au Nouvel-Hampshire, qui douche assez l'espoir qu'ils avaient que Trump soit incapable de séduire au-delà de son noyau électoral. Ainsi il a réussi à séduire jusqu'à 21% des électeurs ayant une éducation universitaire de niveau maîtrise et au-delà (contre 45% de ceux qui ont arrêté l'école au plus tard à la fin du lycée), ou encore il a séduit 40% des électeurs optimistes pour l'avenir de la prochaine génération, ou 31% des électeurs qui s'autodéfinissent comme "modérés". Enfin, 40% des électeurs républicains du Nouvel-Hampshire pensent que Trump est le plus compétent pour gérer l'économie.

Modifié par Wallaby
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Tiens, j'ai enfin compris pourquoi personne dans les médias américains ne semble s'intéresser aux primaires du Nevada, qui arrivent pourtant, côté démocrate, avant celles de Caroline du Sud sur lesquelles toutes les attentions se concentrent (l'enjeu du vote noir -55% de l'électorat en CS- semble aussi un test majeur côté démocrate, de même que cet Etat du Sud, extrêmement militaire et conservateur, l'est pour le GOP).... C'est parce qu'apparemment, en raison (entre autres) d'un système de caucus très compliqué et d'un électorat dispersé et très divers idéologiquement, aucun sondage sur les tendances de vote n'est réalisé: aucun institut de sondage ne veut s'y risquer, et les prédictions qui existent ne sont pas prises au sérieux. Résultat, les journalistes manquent du principal ingrédient pour leur branlette quotidienne.... Donc ils n'en parlent pas et boudent ces bouseux du Nevada, qui sont du coup tous des pervers accros aux jeux ou des baiseurs de vaches aux yeux de la presse:rougitc:

Ceci dit, même si Sanders s'est créé un grand élan (surtout visible en termes de collecte de fonds et de ralliements de soutiens institutionnels -organisations, élus....- et de pans d'électorats), il faut garder à l'esprit que l'Iowa, en termes de délégués, fut une nette victoire clintonienne, et le NH un quasi match nul, principalement en raison du système des "super délégués"..... En ce moment, beaucoup de monde se penche sur le mouvement qu'a créé Sanders dans l'opinion pour essayer de décomposer son électorat et voir en quoi il diffère de celui d'Obama en 2008: s'ils s'étaient focalisés sur les faiblesses (notamment auprès des minorités ethniques) de Sanders, ils avaient peu regardé ses forces, à savoir des pans d'électorat participant peu ou pas au processus politique, et des populations d'ordinaire plus prônes au vote conservateur. Du coup, l'élan qu'il peut impulser à la campagne et au taux de participation restent encore peu quantifiables, ce qui autorise, malgré les tendances dans la course aux délégués et les probabilités fondamentales, qui restent encore nettement pro-Clinton, tous les espoirs, mettant en avant la vieille formule de Lyndon Johnson: "Iowa picks corn, New Hampshire picks presidents" ("l'Iowa sélectionne/récolte du maïs, le NH sélectionne/récolte des présidents"). 

Modifié par Tancrède
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il y a une heure, zx a dit :

Donald Trump : «Si j'avais été au Bataclan j'aurais tiré»

Ben non Donald, t'aurais pas tiré... parce que t'aurais pas eu ton flingue sur toi ! On parle de la France, mec ! :laugh:

 

il y a une heure, Shorr kan a dit :

Donald Trump, qui avoue ne pas connaître personnellement d'hommes politiques français, dit en revanche avoir de très bonnes relations avec le président russe, Vladimir Poutine. «Il a dit que j'étais brillant. Cela prouve chez lui une certaine lucidité»

"J'éprouve que, pour gagner les hommes, il n'est point de meilleure voie que de se parer à leurs yeux de leurs inclinations, que de donner dans leurs maximes, encenser leurs défauts, et applaudir à ce qu'ils font. On n'a que faire d'avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours sont de grandes dupes du côté de la flatterie, et il n'y a rien de si impertinent et de si ridicule qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louanges." (Molière, L'Avare)

 

Il y a 10 heures, Tancrède a dit :

Ceci dit, plus largement, si Trump devait devenir président des USA (oui, j'ai encore beaucoup d'incrédulité quand j'écris ou dis cette phrase), je me demande quel impact cela aurait sur la posture américaine et la façon dont les USA sont vus dans le monde à J+1; je me pose moins la question du temps un peu plus long, la realpolitik et les simples contraintes du monde réel "normalisant" pour l'essentiel la plupart des choses. Non, en fait je me demande quel serait l'impact de l'image personnelle de Trump, surtout telle qu'il l'a alimentée depuis le début de sa campagne, et celui de sa façon d'être et d'interagir, sur la posture, les attentes et la perception des autres dirigeants. Ce qui revient à demander s'il s'est déjà créé un bagage pouvant aller jusqu'à compromettre bien des choses, rendre des relations plus difficiles avec d'autres pays.... 

Oh, il y a pas mal de scénarios...

- Loki, c'est-à-dire le président-bouffon, non pas volontairement mais par sa nature et son style même, qui en arriverait à jouer un grand rôle historique en démontrant aux yeux du Monde, et d'abord des Américains eux-mêmes, que le "Système", avant tout le gouvernement américain et la prétention et l'idéologie hégémonique... ont perdu tout sérieux

- Le persécuteur de boucs émissaires, qui arriverait à monter réellement et durablement le peuple américain contre les Mexicains / les Chinois / les Musulmans / les Autres en général, non pas façon "je mets les pieds dans le plat et je soigne mon exposition média, mais en fait je propose et j'applique quelque chose de relativement modéré" - ce qui reste à mon sens l'hypothèse centrale - mais de façon structurelle et permanente, afin de tirer une bonne partie de mon taux d'approbation en tant que président du mécanisme du bouc émissaire. Par exemple, le discours sur la Chine peut être compris comme l'annonce tonitruante d'une négociation "dure" avec Pékin pour une concurrence "juste", avec une menace protectionniste utilisée comme un levier de négociation, ou il peut être compris comme un projet protectionniste "dur" fermé à la négociation

- Le prisonnier du "Système", qui ne parviendrait pas à suffisamment mettre au pas le Congrès pour faire passer ses projets de loi - même s'il a  écrit un bouquin sur la négociation efficace, et surtout même si les braves députés et sénateurs auraient eu la démonstration que le peuple veut du changement et est prêt à sanctionner les tièdes et les systémiques - et se retrouverait progressivement englué par les gens bien installés et bien dans la norme et réduit à être un président à peu près ordinaire

- La coqueluche du peuple foudroyée, après son assassinat par un déséquilibré, lui-même tué le même jour par un autre déséquilibré qui se suicida dans la foulée. Remplacé par le falot faire-valoir qu'il avait choisi comme vice-président, lequel se retrouva très rapidement pris en main conseillé par des hommes d'expérience et de raison, des routards de la politique avec qui tout était sous contrôle

- Et même le bon président Trump, qui réussit à la fois à stopper puis inverser la désindustrialisation du pays et la chute de la classe moyenne avec sa politique mercantiliste et plus qu'un peu protectionniste, à réformer le financement des campagnes électorales et limiter l'ascendant des super-riches sur le pays, ainsi qu'à pacifier la politique étrangère du pays étant bien convaincu que ni Ukraine ni Syrie ni Mer de Chine ne sont des intérêts vitaux des Etats-Unis et répugnant tout autant à commencer des guerres qu'à laisser les Etats-Unis subir une agression. Ce président dont on se gaussait tout autant que Reagan avant son élection - pensez, un acteur de série B - et qui pourtant marqua son époque et imposa son style, qui devait être bientôt copié dans plus d'un autre pays, notamment en Europe

Et j'en oublie certainement.

Rendez-vous en janvier prochain pour sa prestation de serment, afin d'en savoir plus ! :laugh:

 

Ah et puis un dernier scénario pour la route. Peut-être que juste après avoir prêté serment, The Donald se transformera :happy: ?

trumpHulk.jpg

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18 minutes ago, Alexis said:

 

- Loki, c'est-à-dire le président-bouffon, non pas volontairement mais par sa nature et son style même, qui en arriverait à jouer un grand rôle historique en démontrant aux yeux du Monde, et d'abord des Américains eux-mêmes, que le "Système", avant tout le gouvernement américain et la prétention et l'idéologie hégémonique... ont perdu tout sérieux

- Le persécuteur de boucs émissaires, qui arriverait à monter réellement et durablement le peuple américain contre les Mexicains / les Chinois / les Musulmans / les Autres en général, non pas façon "je mets les pieds dans le plat et je soigne mon exposition média, mais en fait je propose et j'applique quelque chose de relativement modéré" - ce qui reste à mon sens l'hypothèse centrale - mais de façon structurelle et permanente, afin de tirer une bonne partie de mon taux d'approbation en tant que président du mécanisme du bouc émissaire. Par exemple, le discours sur la Chine peut être compris comme l'annonce tonitruante d'une négociation "dure" avec Pékin pour une concurrence "juste", avec une menace protectionniste utilisée comme un levier de négociation, ou il peut être compris comme un projet protectionniste "dur" fermé à la négociation

- Le prisonnier du "Système", qui ne parviendrait pas à suffisamment mettre au pas le Congrès pour faire passer ses projets de loi - même s'il a  écrit un bouquin sur la négociation efficace, et surtout même si les braves députés et sénateurs auraient eu la démonstration que le peuple veut du changement et est prêt à sanctionner les tièdes et les systémiques - et se retrouverait progressivement englué par les gens bien installés et bien dans la norme et réduit à être un président à peu près ordinaire

- La coqueluche du peuple foudroyée, après son assassinat par un déséquilibré, lui-même tué le même jour par un autre déséquilibré qui se suicida dans la foulée. Remplacé par le falot faire-valoir qu'il avait choisi comme vice-président, lequel se retrouva très rapidement pris en main conseillé par des hommes d'expérience et de raison, des routards de la politique avec qui tout était sous contrôle

- Et même le bon président Trump, qui réussit à la fois à stopper puis inverser la désindustrialisation du pays et la chute de la classe moyenne avec sa politique mercantiliste et plus qu'un peu protectionniste, à réformer le financement des campagnes électorales et limiter l'ascendant des super-riches sur le pays, ainsi qu'à pacifier la politique étrangère du pays étant bien convaincu que ni Ukraine ni Syrie ni Mer de Chine ne sont des intérêts vitaux des Etats-Unis et répugnant tout autant à commencer des guerres qu'à laisser les Etats-Unis subir une agression. Ce président dont on se gaussait tout autant que Reagan avant son élection - pensez, un acteur de série B - et qui pourtant marqua son époque et imposa son style, qui devait être bientôt copié dans plus d'un autre pays, notamment en Europe

Loki? S'il te plaît, les références!!!! On est européens, bordel de merde, alors on puise dans le classique, pas dans l'infantilisme mercantile..... En l'occurrence, ce sera donc, pour le même scénario, Héliogabale.... Ou Caligula (peut-être un peu trop vicieux, celui-là, ceci dit). 

Pour le reste, y'a t-il en fait dans l'air des démocraties occidentales en général un parfum de rééquilibrage entre libre-échangisme (insistance sur le "-isme") et protection raisonnable? Sanders est porteur d'un discours pas trop éloigné, moins dans son contenu que dans sa substance et ce qu'elle représente comme envie dans le peuple américain, mais aussi, on le constate, chez les Européens. Il serait logique que le retour d'un discours protectionniste ayant un vrai poids politique se fasse aux USA, pays-monde capable par sa place et sa masse d'entamer un mouvement en ce sens. Parce qu'il y a une vraie audience, maintenant (sinon, Misses Clinton n'aurait pas cru devoir changer son discours sur les traités commerciaux), et beaucoup de rage sur le discours ambiant sur l'économie, la gestion du budget des Etats.... Ce qu'aux USA on appelle le "Beltway Speech" (la Beltway étant le périph de Washington), et qui, quel que soit l'état de l'opinion, quelles que soient les tendances importantes du débat dans la sphère économique, ne change pas (les "experts" intervenant dans les débats qui comptent et étant écoutés des dirigeants servant en revanche tous la même soupe) autrement que de la façon la plus superficielle. En somme, le compromis général (si on peut l'appeler comme ça vu le niveau de blocage de la décision politique) actuel définissant le "business as usual" vers lequel les élites alternant au pouvoir se retournent toujours.... N'est plus accepté. Et il n'était de toute façon plus tenable, vu son immobilisme stérile même pour les tâches les plus basiques du gouvernement, étant devenu la caricature de lui-même dans l'équation politique qui a, au final, été établie sous Reagan et a acquis sa forme actuelle par l'opposition entre le "clintonisme" et la nouvelle droite remodelée par Gingrich (la vie politique actuelle n'a été qu'une fuite en avant dans le toujours plus, essentiellement définie par la droite, la gauche s'étant plantée au centre-droit et ne pouvant plus suivre la dérive républicaine). 

Quote

J'éprouve que, pour gagner les hommes, il n'est point de meilleure voie que de se parer à leurs yeux de leurs inclinations, que de donner dans leurs maximes, encenser leurs défauts, et applaudir à ce qu'ils font. On n'a que faire d'avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours sont de grandes dupes du côté de la flatterie, et il n'y a rien de si impertinent et de si ridicule qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louanges." (Molière, L'Avare)

Bref, comme l'aurait (peut-être) dit l'excité de Nuremberg, "plus c'est gros, plus ils le gobent". 

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il y a 9 minutes, Tancrède a dit :

Loki? S'il te plaît, les références!!!! On est européens, bordel de merde, alors on puise dans le classique, pas dans l'infantilisme mercantile..... En l'occurrence, ce sera donc, pour le même scénario, Héliogabale.... Ou Caligula (peut-être un peu trop vicieux, celui-là, ceci dit).

(...) Bref, comme l'aurait (peut-être) dit l'excité de Nuremberg, "plus c'est gros, plus ils le gobent". 

- Hmmm j'ai le plus grand respect pour un homme qui fit construire dit-on un palais à son cheval préféré, tout comme pour celui qui arriva à Rome avec le Caillou sacré dont il ne voulait pas se séparer, mais je dois insister sur le fait que le dénommé Loki est européen, tout autant que Jupiter, Artémis et tous les autres Lug et Baba Yaga.

D'ailleurs, il a un passeport Schengen, c'est dire !

Plus sérieusement, je voulais évoquer avec la figure de Loki le spectre d'une "ruse" de l'histoire qui, du fait d'une divinité facétieuse, aboutirait non seulement à un ridicule dont on se souviendrait longtemps, mais surtout à un effet dévastateur et stratégique de long terme. Un changement de perception du type "le roi est nu", du genre à donner des ouvertures à toutes sortes de mouvements éventuellement révolutionnaires.

Ni Caligula ni Héliogabale n'ont sauf erreur véritablement eu de conséquence de long terme sur l'Empire romain.

- Concernant l'excité en question, le Goebbels - sauf si c'était le Goering :dry: ? - tu me pardonneras de faire mon chauvin et de préférer un auteur bien de chez nous et d'ailleurs... un poil plus élégant :tongue:

 

Ah, la dernière (en date...) de Trump. Il s'arrange pour qualifier lors d'un meeting son adversaire Ted Cruz de "pussy" c'est-à-dire à peu près de "pédale". Ce qui est déjà fort peu bienveillant, voire sent assez le caniveau.

Mais le plus intéressant, c'est la raison pour laquelle M'sieur Donald pense que M'sieur Ted est une pédale : c'est parce qu'il a semblé réticent sur la question du waterboarding c'est-à-dire de la torture par noyade simulée !

Hmmm... :dry:

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48 minutes ago, Alexis said:

- Hmmm j'ai le plus grand respect pour un homme qui fit construire dit-on un palais à son cheval préféré, tout comme pour celui qui arriva à Rome avec le Caillou sacré dont il ne voulait pas se séparer, mais je dois insister sur le fait que le dénommé Loki est européen, tout autant que Jupiter, Artémis et tous les autres Lug et Baba Yaga.

D'ailleurs, il a un passeport Schengen, c'est dire !

Plus sérieusement, je voulais évoquer avec la figure de Loki le spectre d'une "ruse" de l'histoire qui, du fait d'une divinité facétieuse, aboutirait non seulement à un ridicule dont on se souviendrait longtemps, mais surtout à un effet dévastateur et stratégique de long terme. Un changement de perception du type "le roi est nu", du genre à donner des ouvertures à toutes sortes de mouvements éventuellement révolutionnaires.

Ni Caligula ni Héliogabale n'ont sauf erreur véritablement eu de conséquence de long terme sur l'Empire romain.

- Concernant l'excité en question, le Goebbels - sauf si c'était le Goering :dry: ? - tu me pardonneras de faire mon chauvin et de préférer un auteur bien de chez nous et d'ailleurs... un poil plus élégant :tongue:

 

Ah, la dernière (en date...) de Trump. Il s'arrange pour qualifier lors d'un meeting son adversaire Ted Cruz de "pussy" c'est-à-dire à peu près de "pédale". Ce qui est déjà fort peu bienveillant, voire sent assez le caniveau.

Mais le plus intéressant, c'est la raison pour laquelle M'sieur Donald pense que M'sieur Ted est une pédale : c'est parce qu'il a semblé réticent sur la question du waterboarding c'est-à-dire de la torture par noyade simulée !

Hmmm... :dry:

Mouaif: je sentais plus de la référence au Loki de Marvel, dans ta remarque initiale.... Faut-il t'accorder le bénéfice du doute ou t'envoyer dans un centre de désintoxication?

Mais pour l'actualité trumpesque, tu nous cites du déjà vieux: ça a plus de 3 jours, ça, et dans l'univers du Donald, le temps file vite, au rythme de ses délires: aussitôt tweeté, aussitôt oublié, si bien qu'il pourrait nier avoir dit ou écrit quoique ce soit dans la seconde qui suit l'acte. En l'occurrence, en plus, il s'arrange comme souvent pour dire le mot sans le dire, le suggérant fortement et le faisant dire à quelqu'un d'autre (ici, une dame dans l'assistance) tout en se défendant d'employer de tels mots..... Une variante de sa méthode générique qui repose sur le fait d'insulter ou d'accuser quelqu'un tout en niant le faire ("je ne dirais pas que c'est un hypocrite alors que je le pourrais", "je ne dis pas que M. Cruz est canadien, et je ne le pense pas, mais on pourrait le dire, et d'ailleurs, beaucoup de gens le suggèrent".... Quand on sait que personne ne parlait de la nationalité putative de Cruz avant que Trump ne foute ça sur la table....).

Mais bon, comme il le dit, il va ramener le waterboarding, "et bien pire". 

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il y a 26 minutes, kotai a dit :

Tu veux dire qu'il n'y a pas d'arme à feu en France?

Non, juste qu'il est extrêmement difficile d'avoir une arme à feu sur soi en France. Là-dessus, je pense que peu de monde viendra me contredire. C'est ce que j'ai compris de son message. Après, si ton message était ironique, fallait mettre un smiley. 

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Il y a 9 heures, Tancrède a dit :

Mouaif: je sentais plus de la référence au Loki de Marvel, dans ta remarque initiale.... Faut-il t'accorder le bénéfice du doute ou t'envoyer dans un centre de désintoxication? 

Je ne sais pas à quoi tu fais référence par "Marvel". Je ne connais pas de saga nordique qui porte le nom de "Merveille". Moi, c'est culture classique, grands auteurs, sans oublier les poètes rares, tous ces machins-là. J'imagine que toi tu parlais de culture pop, alors tu m'excuseras mais...

(c'est bon là ? j'en fais pas trop ?)

 

Il y a 9 heures, Tancrède a dit :

Mais bon, comme il le dit, il va ramener le waterboarding, "et bien pire". 

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Il y a 5 heures, kotai a dit :

Tu veux dire qu'il n'y a pas d'arme à feu en France?

C'est comme Judi le dit :smile:

Le Donald, il n'a pas le permis de port d'arme en France.

 

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Ah au fait, pour pas oublier la Harpie :happy:

 

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Cette fois où tu as porté la même veste pour le débat politique de 2016

... Que tu portais pour recevoir un chèque du PDG de Goldman Sachs en 2014

 

Eh oui, Internet est dur pour les corrompus.

 

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