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47 minutes ago, Alexis said:

Quelques réflexions intéressantes sur le phénomène Trump, sa signification et son impact possible.

NB : il faut mettre de côté le présupposé de l'auteur comme quoi - je caricature à peine - "tout ce qui va mal est de la faute d'Obama", qui est évidemment n'importe quoi. C'est le reste des remarques qui sont assez bien vues. Certains des articles que cet auteur cite sont d'ailleurs très à gauche - ce genre de constat n'est pas affaire d'orientation politique.

 

La fin me paraît particulièrement intéressante. De fait, Trump - je pars de ce que me dit mon intuition, c'est-à-dire qu'il écrasera Clinton - sera probablement très vite dépassé par les conséquences de son élection. Réinstaller un système d'exploitation infecté peut être une bonne idée... mais Trump est-il en mesure de le faire ? N'est pas Hercule aux écuries d'Augias qui veut. Je le vois assez rapidement perdre le contrôle face aux impacts de ses décisions.

Y en a un autre qui a tenté de rebooter un système. C'était il y a une trentaine d'années, les slogans étaient bons - restructuration, transparence - on allait repartir du bon pied à partir des vraies idées du fondateur. Mais ça ne s'est pas exactement terminé comme Gorbachev l'imaginait...

Sans penser à un parallèle parfait naturellement, ce que je veux souligner est que les réformateurs tendance dynamite prennent quelques risques. Avant tout le risque que le résultat final soit vraiment différent de leurs projets de départ.

 

Trump cumule quand même les problèmes: le gros de la contestation qu'il récolte est celle des hommes blancs, qui ne sont plus une denrée aussi dominante sur le marché qu'il y a encore 20 ans, et il redouble d'effort pour les rallier, via des moyens qui aliènent plus ou moins à peu près tout le reste; certes, le report des voix pro-Sanders pourrait plus jouer en sa faveur qu'on le pense, mais il semble cependant que la campagne Trump se soit enfermée dans les mêmes certitudes que la campagne Romney, à savoir cette idée de "l'électeur blanc introuvable", un réservoir supplémentaire quasi mythique chez les républicains de 6-7 millions d'hommes blancs qui sont complètement sortis du système électoral. C'est parier beaucoup sur un électorat que Trump n'a pas l'air d'avoir fait trop bouger pendant les primaires. 

2 hours ago, Boule75 said:

Et on verra Trump ménager Sanders :-)

Je ne crois pas.... Mais Sanders, privé d'un débat en Californie et ayant plus de mal à récolter des fonds ce mois dernier, doit faire de l'audience pour faire passer son image et son message dans cet Etat à la population énorme et au marché média extrêmement cher. Pour comparaison, Obama et Clinton en 2008 avaient chacun dépensé plus de 6 millions de dollars pour les seuls pubs télé, et Bernie a commencé le mois de mai avec 6 millions en poche en tout et pour tout, alors qu'il a une organisation qui coûte beaucoup d'argent, plusieurs Etats encore où faire campagne, et pas mal d'activités chères à mener hors des achats de spots télé. Un événement comme celui-là serait de ce point de vue une aubaine.... Mais c'est aussi risqué: débattre volontairement un troll, c'est très couillu. 

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il y a 7 minutes, Tancrède a dit :

Mais c'est aussi risqué: débattre volontairement un troll, c'est très couillu. 

Ouais ben de ce côté pas de problème pour Bernie !

Ça a bien été dit d'ailleurs dans les débats... j'comprends pas trop comment t'as pu le manquer :happy:

 

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il y a 4 minutes, Wallaby a dit :

L'argument qui peut convaincre les femmes de voter Trump, c'est ses enfants. Mika Brzezinski dit toujours "oh, mais les enfants de Trump, ils sont si si adorables, si merveilleux, ils font tellement de choses formidables...".

Quoi ? La famille de Trump, un argument ? Sa fille Ivanka, en particulier ?

Euh...

2016%2F02%2F09%2F6e%2Fivanka_trum.3156f.

 

@Shorr Kan - Bon maintenant tu peux l'avouer ouvertement. T'en fais pas, tout le monde a déjà deviné de toute façon.

Au cas où The Donald se retrouverait à la Maison Blanche, tu es déjà en train d'étudier quelle photo d'Ivanka tu choisiras comme avatar ! :laugh:

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41 minutes ago, Wallaby said:

L'argument qui peut convaincre les femmes de voter Trump, c'est ses enfants. Mika Brzezinski dit toujours "oh, mais les enfants de Trump, ils sont si si adorables, si merveilleux, ils font tellement de choses formidables...".

Ouais, enfin les deux fils allant buter des éléphants en Afrique et militants farouches de la NRA.... J'hésiterais à les qualifier "d'adorables". Y'a peut-être un fort biais de ma part parce qu'ils ont, extérieurement, toutes les apparences et tous les maniérismes (y compris vestimentaires) de trous du cul de Wall Street dans tous les aspects caricaturaux possibles, mais bon.... 

 

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Oui mais Tancrede tu oublies un truc fondamental. avec ces gens là on peut toujours espérer un accident malheureux. après tout les armes c'est dangereux. Ceci dit un point à été soulève par un lobbyiste des armes Européens.  quand Clinton dit que les armes n'influent en rien sur sa (ou la?) sécurité et qu'elle n'en porte pas ce qui prouve sa bonne foi, elle est entourée en permanence d'hommes qui eux sont armés.  Alors on me dira personnalité publique etc.  mais du coup ca signifie que la seule protection des gens n'est pas la confiance en ce que les autres n'aient pas d'armes non plus ... mais le fait qu'ils sont insignifiants et ne valent pas que quelqu'un utilisé une arme pour les agresser. je ne suis pas pro arme mais je note qu'une bonne partie du discours anti arme omet de signifier qu'il y a bien d'autres pays que les USA ou les armes circulent ( y compris très près de chez nous ) et la criminalité n'y est pas pour autant semble t il supérieure à chez nous. cela signifie t'il que c'est avant tout l'éducation ( ou le manque de )des gens vis à vis de leur armement plutôt que l'armement lui même qui soit porteur de risques? 

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On 26/5/2016 at 3:08 PM, Coriace said:

Oui mais Tancrede tu oublies un truc fondamental. avec ces gens là on peut toujours espérer un accident malheureux. après tout les armes c'est dangereux. Ceci dit un point à été soulève par un lobbyiste des armes Européens.  quand Clinton dit que les armes n'influent en rien sur sa (ou la?) sécurité et qu'elle n'en porte pas ce qui prouve sa bonne foi, elle est entourée en permanence d'hommes qui eux sont armés.  Alors on me dira personnalité publique etc.  mais du coup ca signifie que la seule protection des gens n'est pas la confiance en ce que les autres n'aient pas d'armes non plus ... mais le fait qu'ils sont insignifiants et ne valent pas que quelqu'un utilisé une arme pour les agresser. je ne suis pas pro arme mais je note qu'une bonne partie du discours anti arme omet de signifier qu'il y a bien d'autres pays que les USA ou les armes circulent ( y compris très près de chez nous ) et la criminalité n'y est pas pour autant semble t il supérieure à chez nous. cela signifie t'il que c'est avant tout l'éducation ( ou le manque de )des gens vis à vis de leur armement plutôt que l'armement lui même qui soit porteur de risques? 

Je ne pense pas qu'entamer le débat sur les armes qui, d'une certaine façon, est sans fin, soit la meilleure chose pour le topic:tongue:, et qui est extrêmement complexe car malgré les meilleures études sur le sujet, il reste difficile de faire des comparaisons "toutes choses égales par ailleurs". On mentionnera juste que, parmi les pays développés, l'Amérique a un problème particulier avec les armes, et un niveau de violence par armes à feu très supérieur, et que la cartographie de la violence par armes à feu aux USA est très corrélée à celle de la législation sur les dites armes, sans pour autant que ce soit absolument conclusif sur tous les plans, tant il y a de facteurs qui entrent en ligne de compte. Et je ne crois pas que l'éducation proprement dite compte particulièrement lourdement dans l'équation (on notera cependant qu'on parle ici moins de criminalité en général que de mortalité par armes à feu en particulier: dans ce cadre, les "pays voisins" que tu évoques sont plus mal lotis que nous, même s'ils sont loin des USA, et ont des circonstances particulières, comme des formes "d'encadrement" légal et social). 

La question aux USA est moins celle des armes à feu en général que la folie qui semble s'être abattu sur le pays depuis une trentaine d'années, et dont la NRA dans sa forme actuelle est le véhicule et le porte parole principal, à savoir la libre acquisition possession et circulation de n'importe quelle arme à feu et de n'importe quelle munition en quantités infinies, sans trop de conditions, de contrôles ou de suivi, essentiellement parce que les producteurs d'armes le veulent ainsi et ont pu, graduellement, profiter des circonstances politiques pour enfoncer le clou toujours un peu plus. A la base, le 2ème Amendement est un point sur le contrôle du gouvernement par la population, essentiellement par la reconnaissance de légitimité des milices citoyennes qui doivent pouvoir être le contrepoids à un Etat devenant tyrannique et/ou liberticide; c'est toujours ainsi que le texte avait été interprété jusqu'aux années 80, et la mission était considérée comme remplie puisque les milices existent; tous les Etats ont une garde nationale, et 34 d'entre eux ont en plus des "State Defense Forces" qui ne sont en aucun cas "fédéralisables" (comme les Gardes peuvent l'être temporairement et à certaines conditions). La protection personnelle par arme à feu n'a jamais été partie à "l'esprit" du texte. C'est une provision du droit de résistance à l'oppression, impliquant, par le terme "milice", qu'il doit s'agir d'une capacité de résistance organisée, parce que Joe SixPack seul avec son flingue ou son fusil d'assaut ou son bazooka, même s'il radine ses potes du club local de buveurs de bière, ne pèse rien face à une troupe militaire. 

Mais le débat est si polarisé depuis le changement d'interprétation du texte que les arguments ont été parasités par les excités des flingues à tout prix (alors qu'en face, il n'y a pas d'hystériques voulant supprimer les armes à feu, du moins aucun qui ait jamais eu accès aux médias de façon visible) et une foire d'engueulades stériles chaque fois que le sujet surgit, essentiellement parce que le lobbying de la NRA le veut ainsi; et on constate d'ailleurs une grande discorde entre les membres de la NRA et la direction du groupe, les premiers étant en moyenne beaucoup plus réceptifs à des possibilités de législation.... Mais rien ne pèse sur la direction, vu que le mouvement est essentiellement payé et voulu par les 12 grandes boîtes productrices d'armements avec une forte composante de vente civile. 

Modifié par Tancrède
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http://www.nydailynews.com/opinion/donald-tump-shoots-blanks-nra-article-1.2644477 (21 mai 2016)

Ce Trump a promis de bannir les zones sans armes à feu y compris dans les écoles élémentaires dès son premier jour d'entrée en fonction (...) même si ses propres hôtels n'autorisent pas les armes à feu, même si la convention de la NRA à laquelle il a fait son discours elle-même disait aux participants de laisser leurs armes dans leur voiture.

http://observer.com/2016/05/corruption-is-catching-up-to-the-clintons-and-their-associates/ (25 mai 2016)

Longue litanie de casseroles accrochées à la carriole Clinton.

Son ancien directeur de campagne de 2008, Terry McAuliffe, élu gouverneur de Virginie en 2013, fait l'objet d'une enquête du FBI pour sa campagne de 2013 à cause d'un don suspect d'un Chinois qui donne aussi à la fondation Clinton.

Debbie Wasserman Schultz, ancienne co-directrice de campagne de Clinton en 2008 est accusée de favoritisme anti-Sanders dans le cadre de sa fonction de présidente de la convention démocrate.

Le maire de New York Bill de Blasio est interrogé comme témoin dans [embarrassé par] une enquête visant des hommes d'affaire dont il est proche.

Le groupe Podesta dirigé par le frère d'un autre directeur de campagne d'Hillary Clinton est cité dans les Panana papers en tant que groupe de lobbying représentant officiellement - ce n'est pas un secret - la banque russe Sberbank, filiale de la banque centrale russe, et bras long du Kremlin.

Le Hillary Victory Fund est accusé de siphonner l'argent promis aux partis démocrates de chaque État, d'une manière parfaitement légale puisque la Cour suprême a invalidé toutes les réglementations qui permettaient d'interdire cela.

Modifié par Wallaby
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1 hour ago, Wallaby said:

http://www.nydailynews.com/opinion/donald-tump-shoots-blanks-nra-article-1.2644477 (21 mai 2016)

Ce Trump a promis de bannir les zones sans armes à feu y compris dans les écoles élémentaires dès son premier jour d'entrée en fonction (...) même si ses propres hôtels n'autorisent pas les armes à feu, même si la convention de la NRA à laquelle il a fait son discours elle-même disait aux participants de laisser leurs armes dans leur voiture.

http://observer.com/2016/05/corruption-is-catching-up-to-the-clintons-and-their-associates/ (25 mai 2016)

Longue litanie de casseroles accrochées à la carriole Clinton.

Son ancien directeur de campagne de 2008, Terry McAuliffe, élu gouverneur de Virginie en 2013, fait l'objet d'une enquête du FBI pour sa campagne de 2013 à cause d'un don suspect d'un Chinois qui donne aussi à la fondation Clinton.

Debbie Wasserman Schultz, ancienne co-directrice de campagne de Clinton en 2008 est accusée de favoritisme anti-Sanders dans le cadre de sa fonction de présidente de la convention démocrate.

Le maire de New York Bill de Blasio est interrogé comme témoin dans une enquête visant des hommes d'affaire dont il est proche.

Le groupe Podesta dirigé par le frère d'un autre directeur de campagne d'Hillary Clinton est cité dans les Panana papers en tant que groupe de lobbying représentant officiellement - ce n'est pas un secret - la banque russe Sberbank, filiale de la banque centrale russe, et bras long du Kremlin.

Le Hillary Victory Fund est accusé de siphonner l'argent promis aux partis démocrates de chaque État, d'une manière parfaitement légale puisque la Cour suprême a invalidé toutes les réglementations qui permettaient d'interdire cela.

 

Dans le cas de Wasserman Schultz, c'est un pur cas de bouc-émissarisation volontaire: elle va prendre la balle, parce que ça ne va rien lui coûter d'autre que son mandat au DNC, mais ça va éviter de porter la conversation sur Clinton. Comme de toute façon, elle est élue dans un fauteuil dans sa circonscription de Floride, et que l'establishment du DNC prend de la FLAK de partout et va devoir faire une "introspection pour la forme" après l'élection (ce qu'ils font souvent même si cela ne débouche sur rien puisque tout le monde oublie le DNC jusqu'à la prochaine présidentielle.... Voir le cas du RNC après 2012), ça ne mange pas de pain et ça suit la musique. C'est une manoeuvre type: on "sacque" pour la forme une responsable, sans pour autant que le biais institutionnel contre Sanders, et avec lui tous les progressistes, écolos et "liberals", soit atteint en rien, puisque ce biais passe par à peu près tout le monde au DNC qui est le siège de l'establishment démocrate en politique (l'autre étant dans les médias et les cercles de financement). Et Wasserman Schultz aura rapidement d'autres récompenses et postes juteux pour avoir été le bon petit soldat. C'est le genre de manières très cheaps par lesquelles l'establishment espère réunir le parti pendant et après la convention, sans réellement concéder quoi que ce soi. Savoir si Sanders trouvera des parades, et surtout si la base acceptera un prix aussi modique reste encore à voir. 

On notera qu'Harry Reid, patron des démocrates du Sénat et pur produit de l'establishment, vient de faire quelque chose de comparable en prenant position sur le sujet du futur colistier de Clinton, en disant "niet" pour Elisabeth Warren ou Sherrod Brown, c'est-à-dire "niet" aux progressistes/liberals. Il sait que ça va attirer des coups, il le dit juste pour qu'Hillary n'ait pas à le dire parce qu'ainsi le veut l'establishment (c'est pas dit que ça va marcher ceci dit).... Mais qu'est-ce qu'il en a à foutre? Il ne se représente pas à aucune élection: il prend sa retraite. 

Modifié par Tancrède
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Il y a 5 heures, Tancrède a dit :

Ouais, enfin les deux fils allant buter des éléphants en Afrique et militants farouches de la NRA.... J'hésiterais à les qualifier "d'adorables". Y'a peut-être un fort biais de ma part parce qu'ils ont, extérieurement, toutes les apparences et tous les maniérismes (y compris vestimentaires) de trous du cul de Wall Street dans tous les aspects caricaturaux possibles, mais bon....

Je ne suis pas sûr que le peuple américain soit le peuple espagnol choqué du safari africain du roi Juan Carlos. Certes, les idées environnementalistes font leur petit bonhomme de chemin, mais la vision conformiste serait plutôt celle de l'Américain qui va chasser le daim dans les Rocheuses et qui ramène un trophée à la maison, signe de sa victoire sur la nature sauvage. La chasse est vue comme un sport et comme un enracinement dans la ruralité. C'est la preuve d'une authenticité réinventée, surjouée.

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27 minutes ago, Wallaby said:

Je ne suis pas sûr que le peuple américain soit le peuple espagnol choqué du safari africain du roi Juan Carlos. Certes, les idées environnementalistes font leur petit bonhomme de chemin, mais la vision conformiste serait plutôt celle de l'Américain qui va chasser le daim dans les Rocheuses et qui ramène un trophée à la maison, signe de sa victoire sur la nature sauvage. La chasse est vue comme un sport et comme un enracinement dans la ruralité. C'est la preuve d'une authenticité réinventée, surjouée.

Ca joue à certains endroits, et dans d'autres, c'est PETA, droit des animaux, écologie, la fourrure c'est ringard, on bouffe végétalien.... C'est grand l'Amérique, et les zones urbanisées et plus "liberal" de moeurs tendent à être nettement plus peuplées: y'a peu de gens dans les rocheuses et les Apalaches, et beaucoup sur les côtes. 

En plus, si on différencie chasseurs et chasseurs, aux USA, faut casser le mythe du rural ou, pire encore, de l'urbain qui veut "retrouver ses racines": la majorité des "chasseurs" aux USA vont dans des réserves spéciales où on les met à certains endroits pour shooter des animaux drogués (faudrait pas qu'ils fassent trop de manoeuvres évasives) qu'on relâche d'une cage (masquée dans le paysage.... Faut faire "vrai") sur commande, ou qu'on a rabattu dans un quasi couloir. Ceux qui vont authentiquement traquer leur truc, et qui ramènent quelque chose, sont presque un microphénomène si on veut vraiment mesurer, qui n'ont de réelle présence significative (au sens où ils sont visibles) que dans certains Etats très vides, ou certaines portions d'Etats particulièrement rurales (j'avais vu un truc sur l'ouest du New Jersey, très rural et peu densément peuplé -ce sont les paysages du film Le dernier des Mohicans- où malgré toute la "ruralité" et le caractère profondément conservateur de cette zone d'un Etat par ailleurs extrêmement "liberal", il y avait très peu de chasseurs). 

Il est certain cependant qu'il y a plus d'Américains qui aiment s'imaginer ainsi en rugueux hommes des bois.... Que d'Américains capables ou allant effectivement traquer du gibier. Mais même là, il faut revenir sur terre: la grande majorité des ricains ne pense même pas à chasser. Même quand ils s'imaginent plus virils qu'ils ne le sont, c'est en matant du football (enfin, ce qu'ils appellent football) ou, pour les plus aventureux et débordants de testostérone, du hockey sur glace; et éventuellement en matant des documentaires sur l'armée et des magazines de flingues, dont ils discutent ensuite (1 ou 2 octaves plus bas que leur ton normal) autour d'une bière. 

Modifié par Tancrède
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Il y a 7 heures, Alexis a dit :

Quoi ? La famille de Trump, un argument ? Sa fille Ivanka, en particulier ?

Euh...

2016%2F02%2F09%2F6e%2Fivanka_trum.3156f.

 

@Shorr Kan - Bon maintenant tu peux l'avouer ouvertement. T'en fais pas, tout le monde a déjà deviné de toute façon.

Au cas où The Donald se retrouverait à la Maison Blanche, tu es déjà en train d'étudier quelle photo d'Ivanka tu choisiras comme avatar ! :laugh:

Je suis si prévisible que ça :biggrin:...

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il y a 33 minutes, Shorr kan a dit :

Je suis si prévisible que ça :biggrin:...

Oui, tu l'es. A partir du moment où il y a une jolie fille, tu es toujours corruptible :biggrin:

 

Sinon, ma question parle des USA. Pourquoi est-ce qu'ils ont appelé un jeu "football" alors qu'il se joue essentiellement avec les mains ? D'habitude leurs mots ont un peu plus de sens que ça et sont plus représentatifs. 

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C'est un compromis historique: au XIXème siècle, la seule vraie grande compète sportive nationale, sans ligue professionnelle en existence, était la compétition des grandes universités qui, suivant la mode anglaise, s'étaient mises au football (le normal). Pour la saison 1876, pour je ne sais quelle raison (et je m'en tape, je crois bien), il a été décidé de passer à un jeu fondé sur les règles du rugby d'alors (toujours en suivant la mode anglaise), mais la notoriété acquise par le nom de la compète (à cette époque de médias plus rares et donc de changements publics difficiles, un nom bien établi valait de l'or), la force de l'habitude et le traditionalisme ont fait que le cadre dans lequel le championnat était organisé ne changea pas de nom, même si l'activité pratiquée, elle, avait radicalement changé. Au fil du temps, le sport en question connut sa propre évolution pour se démarquer du football (comme d'ailleurs le football canadien, assez proche de l'américain, qui a connu un changement similaire), mais le nom général demeura une fois que le pli fut pris. Mais fondamentalement, c'est juste une évolution du rugby qui a été trop flemmarde et/ou conservatrice pour changer de patronyme. 

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Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

http://www.nydailynews.com/opinion/donald-tump-shoots-blanks-nra-article-1.2644477 (21 mai 2016)

Ce Trump a promis de bannir les zones sans armes à feu y compris dans les écoles élémentaires dès son premier jour d'entrée en fonction (...)

(...)

http://observer.com/2016/05/corruption-is-catching-up-to-the-clintons-and-their-associates/ (25 mai 2016)

Longue litanie de casseroles accrochées à la carriole Clinton.

Si ces deux oiseaux étaient les deux seuls candidats à la mairie de ma (relativement petite) ville, je crois que j'essaierais de monter un mouvement, trouver des soutiens, présenter quelqu'un, je sais pas moi, pour offrir tout de même une alternative.

Mais bon, après tout il ne s'agit que des Etats-Unis d'Amérique, donc c'est moins grave. :dry:

 

 

Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

Ce Trump a promis de bannir les zones sans armes à feu y compris dans les écoles élémentaires dès son premier jour d'entrée en fonction (...)

Edit : à y repenser, je viens tout à coup de comprendre pourquoi les profs américains notent très relax les élèves, et surtout pour ne pas traumatiser les pauvres petits bouts d'chou.

Ils tiennent à la vie, tout simplement. :tongue:

 

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Morning Joe, 26 mai 2016. De 0:29 à 1:21 vous avez une compilation de séquences passées, du 4 septembre 2015, du 13 octobre 2015, du 16 octobre 2015, et du 8 mai 2016 où Hillary Clinton déclare que sa pratique de l'email était "approuvée", "absolument permise", par la réglementation du Département d'État et que cette réglementation n'a changé qu'après qu'elle ne quitte le Département d'État.

Mais comme de 0:00 à 0:29 Mika Brzezinski a lu les titres de la presse reprenant les conclusion du Bureau de l'Inspecteur Général du Département d'État qui viennent d'être publiées, disant qu'Hillary Clinton a violé la réglementation du Département d'État et la loi sur les archives fédérales [1], le spectateur verra dans la séquence ci-dessus non pas une future présidente, mais le personnage de Pinocchio dont le nez s'allonge d'image en image.

La direction de la campagne Clinton 2016 est dans le déni.

À 2:12, Mika Brzezinski lit la déclaration de Brian Fallon, porte-parole officiel d'Hillary Clinton : "les documents de l'Inspecteur Général documentent juste à quel point la pratique du courriel d'Hillary Clinton était cohérente avec celle des autres Secrétaires d'État et des autres hauts responsables du département d'État qui utilisaient aussi des emails personnels".

[1] Federal Records Act : voir Andrea Mitchell à 2:53 dans la vidéo et l'article suivant :

http://www.nytimes.com/2016/05/26/us/politics/state-department-hillary-clinton-emails.html (25 mai 2016)

Les inspecteurs ont trouvé qu'elle n'avait pas inclus [dans la livraison qu'elle a faite plus tard du contenu de son serveur privé] ceux [les emails] qu'elle avait envoyés et reçus durant les premiers mois de sa charge de Secrétaire d'État de janvier à avril 2009 [notamment 19 emails envoyés durant cette période par le général Petraeus].

http://www.thefiscaltimes.com/Columns/2016/05/26/We-Now-Know-Hillary-Lied-Multiple-Times-About-Her-Email-Server (26 mai 2016)

Cet article liste ce qu'il appelle les « mensonges » d'Hillary Clinton dans l'affaire des emails :

- Dans un premier temps, elle a dit qu'aucune des informations transmises n'était classée secret. [Elle a raison dans le sens où les emails n'étaient pas accompagnés du sceau du secret, et que ce sceau n'a été apposé que plus tard ou qu'il a été effacé par les informateurs d'Hillary Clinton sans qu'elle ne le sache]

- Ce que nous avons vu plus haut : elle a déclaré que son usage d'un système de email privé était autorisé par la réglementation. Depuis 2005, cette réglementation contient une "obligation" d'utiliser le système de email interne du département d'État, y compris pour les informations "Sensibles mais non classées secret" (SBU). Les dérogations ne sont permises qu'à condition de demander une permission spéciale au cas par cas, une démarche qu'Hillary Clinton n'a pas faite.

- Hillary Clinton a prétendu que son serveur privé était doté d'une "protection robuste". C'est contesté dans le rapport de l'Inspecteur Général au sens où Hillary Clinton n'a pas demandé à faire certifier son serveur par le service compétent.

- Deux fois, en 2010 et 2011, des employés du département d'État ont mis en garde Hillary Clinton sur l'irrégularité de sa pratique du email. Mais ils ont été envoyés sur les roses par des membres de l'équipe rapprochée de Clinton, qui ont prétendu que le serveur privé utilisé était certifié, et qui ont "donné l'instruction aux employés de ne plus jamais reparler du système de email privé de la Secrétaire d'État".

- Hillary Clinton a refusé de coopérer avec l'enquête de l'Inspecteur Général du Département d'État : elle a refusé de rencontrer les enquêteurs. En revanche elle a dit qu'elle était prête à coopérer avec le FBI.

http://www.nytimes.com/2016/05/26/us/politics/hillary-clinton-emails-campaign-trust.html?ref=todayspaper (25 mai 2016)

Je retiens le titre de l'article : "les emails s'ajoutent au problème central d'Hillary Clinton : les électeurs ne lui font tout simplement pas confiance".

https://www.washingtonpost.com/opinions/clintons-inexcusable-willful-disregard-for-the-rules/2016/05/25/0089e942-22ae-11e6-9e7f-57890b612299_story.html (25 mai 2016)

C'est un éditorial, et il est intitulé "L'inexcusable et délibéré mépris des règles de Clinton".

L'usage par Hillary Clinton d'un serveur de email privé pendant qu'elle était Secrétaire d'État de 2009 à 2013 a été justement critiquée comme une erreur de jugement.

Ce que le tout nouveau rapport de l'Inspecteur Général du Département d'État met au jour, c'est que ce n'était pas une erreur d'inattention.

Le rapport dit qu'il n'y avait pas de preuve que Mme Clinton ait jamais demandé [une aide technique et une certification de son système] « malgré le fait que les emails échangés sur son compte personnel contenaient régulièrement de l'information qui était marquée SBU ». Le 28 juin 2011, un télégramme a été envoyé à tous les postes diplomatiques et consulaires sous sa signature, avertissant que les comptes emails personnels pourraient être compromis et que les responsables devraient « éviter de mener des affaires officielles du Département d'État à partir d'un compte email personnel ». Au même moment, c'est exactement ce que faisait Hillary Clinton.

Modifié par Wallaby
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Je ne peux résister à la mention de ce (énième) scandale d'une université et de ses scandales sexuels: l'université baptiste de Baylor (Texas) a traversé une suite d'affaires de viols sur son campus liés à l'équipe de football de la fac, et à la gestion catastrophique de ces histoires. L'histoire est désormais classique: les équipes de football universitaires sont des machines à faire de l'argent qui vivent dans la fiction de "l'étudiant athlète" (où l'on sait bien que les cours suivis par les joueurs -sélectionnés uniquement pour leurs prouesses- sont essentiellement fictifs, de même que leurs diplômes) non rémunéré mais dont les études sont payées par la très corrompue National Collegiate Athletic Association (qui gagne des milliards sur le dos des dits étudiants athlètes, les soutient au lance pierre et les lâche sans rien à la première blessure). Sur un campus, ces joueurs (à 50 heures de pratique sportive hebdomadaire.... L'idéal pour suivre des études) ont quelques contreparties en nature, notamment un statut de facto de star, et tout pour les encourager à penser ainsi. Des affaires de viols ont fréquemment découlé de cette formule si saine :unsure:. Et le mouvement classique de ce genre d'histoire est de voir la direction de l'université et le staff de l'équipe sportive incriminée tout faire pour foutre la chose sous le manteau, "gérer" la procédure en interne, et éviter le scandale, souvent au mépris de la justice, souvent, si la chose ne peut être évitée, en tombant brutalement et spectaculairement sur un ou deux boucs émissaires. 

Dans le cas présent, le scandale est rattaché à la période 2009-2016 où au moins 5 viols reconnus ont eu lieu, et où la gestion du coach de l'équipe de foot et celle du président de l'université ont été examinées et jugées catastrophiques par le "board of regents", ce qui est essentiellement une manière hypocrite de dire que ces deux hommes se sont fait prendre en train de d'étouffer dans l'oeuf (quand c'était possible) puis de couvrir des scandales et sont maintenant sacqués pour la chose par le conseil d'administration qui était, selon toute vraisemblance, tout à fait au courant et approbateur tant que rien ne faisait surface. Le coach de l'équipe était devenu un personnage difficile à atteindre vu son bilan exceptionnel dans ses fonctions (l'équipe est devenue l'une des meilleures du pays, et lui l'un des coaches les mieux payés, à 6 millions de dollars par an), mais le scandale est devenu tel, notamment via la persistance des victimes à se faire entendre, que la mentalité "gagner à tout prix" a du céder la place à un (très hypocrite) examen public de conscience concernant la sécurité sur le campus et la confiance dans les institutions de l'université et sa réputation. 2 des joueurs incriminés avaient été condamnés à de lourdes peines de prison il y a quelques années, mais cette pratique du bouc émissaire n'a pas suffi, finalement. 

Pourquoi évoqué-je ce fait divers? A cause du président de l'université. On parlait de lui il y a quelques posts, et j'ai trouvé la chose ironique, étant donné ses relations nouvellement bonnes avec Bill Clinton, via un milliardaire pédophile dont il avait assuré la défense.... Et oui, c'est encore lui! Kenneth Starr, messieurs! Le père la vertu des années 90, le croisé attaquant le président pornographe est en plein dans la mouise pour avoir couvert à répétition une série de scandales liés à d'authentiques agressions sexuelles! 

 

 

Ah!Et juste comme ça, en passant, Donald Trump a hier officiellement emporté la nomination à la candidature présidentielle du parti républicain, non via une primaire, mais par le ralliement de quelques délégués "non rattachés" (unbound) du Dakota du Nord. Il a donc franchi la barre des 1237 délégués requise pour emporter le processus des primaires républicaines, sans tambours ni trompettes et avant que les derniers Etats en lice aient pu se prononcer, notamment la Californie et le New Jersey. Je mentionne ça, vu qu'on en parle depuis un bail et qu'il s'agit quand même d'à peu près un an de braillades, d'énormités et de dépenses faramineuses.... Pour produire un Donald. La démocratie en action, quoi. Tous les pères de l'Etat de Droit et de la conquête de droits pour les peuples, tous les fondateurs de régimes démocratiques et les philosophes humanistes et des Lumières, les pères fondateurs américains en particulier, seraient si fiers. 
Cela veut aussi dire que Trump, très en retard sur ce chapitre, va avoir environs un mois et quelques avec les coudées plus franches que Clinton pour récolter des fonds et bâtir un "ground game" dans les 50 Etats et quelques territoires, mais surtout pour forger/reforger son image et son impact sur la conversation nationale.... Si tant est qu'il le veuille réellement, lui qui, loin de "devenir présidentiel" comme il avait été envisagé qu'il le fasse quand Cruz a dégagé du paysage, a redoublé d'efforts pour être toujours plus Donald, et toujours plus Trump, balançant insultes sur insultes, alignant les accusations infondées et les faits imaginaires, saupoudrant le tout de théories complotistes dont Alex Jones hésiterait à s'emparer. "Let Donald be Donald" disent les uns, "tenez-vous loin de lui disent les autres", "enculé" disent ceux d'en face. 

 

Mais Trump a fait avant-hier un coup bien vache à Clinton, en proposant, ou coproposant, un débat avec Bernie Sanders en Californie, pendant le show de l'humoriste-animateur Jimmy Kimmel. C'est un coup de pute et un vrai piège pour les démocrates, parce que Sanders a relevé le gant, évidemment, vu la pub que ça pourrait lui faire s'il s'en tire bien, et qu'un tel événement couvrirait la campagne démocrate, primaire et générale, pendant plusieurs newscycles, les chaînes de télé (surtout celle qui organiserait) bavant rien qu'à l'idée: ce sera forcément un truc national, et la pub en sera démentielle. Et Clinton passerait au second plan, ce qui est confirmé par sa propre réaction balayant la possibilité de l'événement d'un revers de main. Cela suggère que c'est donc très risqué pour Sanders: il y a bien sûr le risque de perdre totalement le débat, mais il est aussi pris maintenant entre le fait d'accepter et de se faire réellement détester et attaquer par l'establishment démocrate entièrement pro-Clinton (mais d'un autre côté, c'est déjà pas mal le cas), et celui d'abandonner (pour faire "teamplayer" et être un bon démocrate) et de perdre ainsi la face et l'attention juste avant la primaire de Californie. Les seules options pour tuer l'idée dans l'oeuf résident dans une forme ou une autre d'abandon mutuel, essentiellement attribué aux médias: trop peu de temps ou de moyens, refus de financer le truc, refus d'en redistribuer les bénéfices à de bonnes oeuvres (ce que Trump a proposé hier comme condition de son acceptation, s'offrant ainsi - et à Sanders- une porte de sortie).... Mais ça reste un piège, et l'attention qui a été obtenue par cette proposition peut-être à la base juste pour le fun, en moins de 2 jours, est énorme: il pourrait n'être pas possible de ne pas le faire. Et l'establishment démocrate est furieux, quoiqu'encore au stade du déni, parce que, pour les républicains, c'est un outil pour relancer Sanders et "réchauffer" la primaire démocrate que Clinton fait tout pour présenter comme terminée (ce qu'elle est objectivement, mais pas nécessairement politiquement -Sanders veut être en position d'obtenir plus de trucs-, et certainement pas médiatiquement. Tant que c'est le cas, Clinton ne peut être une candidate pour la générale, alors que Trump a désormais toute latitude pour ne s'attaquer qu'à elle, dans une campagne qui promet d'être le plus grand festival de pubs négatives et de catch dans la boue que l'Amérique ait jamais vue (ce qui fait fuir les électeurs, surtout modérés et indépendants, et favorise les républicains, même si le "facteur Trump" peut faire suffisamment peur pour motiver de larges pans d'électorat autour d'une plate-forme anti-Donald). 

Le problème d'un tel débat est que les Comités Nationaux des deux partis n'ont aucun moyen de l'interdire: ils peuvent organiser leurs débats en interne (et s'accorder pour les débats de la générale), mais si 2 candidats d'un même parti, ou 2 candidats de partis opposés pendant la primaire veulent débattre et trouvent une plate-forme, ils n'ont aucune possibilité de l'empêcher, et si la chose est populaire, ils n'ont pas intérêt à sanctionner leurs turbulents élèves. 

 

 

 

Modifié par Tancrède
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16 minutes ago, Borisdedante said:

C'était trop beau pour être vrai, snif :pleurec:

Trump qui se dégonfle ainsi ce n'est pas bon pour son personnage...

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https://next.ft.com/content/c5c01bee-22c4-11e6-aa98-db1e01fabc0c (26 mai 2016)

« The boy who escaped Trump country » par Edward Luce

Grand article bien écrit, en forme d'enquête de terrain, sur l'électorat trumpiste dans le comté de Buchanan, une région minière aux confins de la Virginie, de la Virginie Occidentale et du Kentucky, où mal parler du charbon est un blasphème.

Plongée, donc, dans l'une de ces communautés qui « méritent de mourir » selon le très darwiniste social Kevin Williamson de la National Review [1].

Daniel, le héros, est un jeune surdoué poussé par sa mère comme Ben Carson et qui, devenu interprète, traduit du chinois à Shanghaï entre deux avions. Preuve que c'est quelqu'un de bien, il votera Clinton.

Le méchant de l'histoire, c'est Tamara, la procureure tellement peau de vache qu'elle n'a pas été réélue en 2010 et qui a du temps à consacrer comme porte-parole officielle de la campagne Trump après avoir conduit ses enfants à l'école, à qui elle fait apprendre par cœur les versets de la Bible et les discours de Lincoln.

Puisqu'on parlait plus haut de la chasse, les frères de Daniel chassent le daim et il est aussi question d'élans braconnés dans la presse locale, entre les résultats du match de foot et d'autres faits divers moins riants.

[1] http://www.nationalreview.com/article/432876/donald-trump-white-working-class-dysfunction-real-opportunity-needed-not-trump (17 mars 2016)

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