Stark_Contrast Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures 2 minutes ago, Myrtil said: A review of the international press will give a more global point of view than mine. I therefore only comment on my immediate environment. We have reacted to the events without much emotion. In one form or another, this was expected. That some Americans place their moral gauge on the wearing of ties rather than on the dignity of an entire people is not really puzzling. What is more puzzling is the speed at which political and philosophical vitality is weakening. After all, the promotion of a fictitious reality and essentially performative thinking is not new. We can take another military event, such as moving hundreds of thousands of troops to engage a nation on the basis of unknown unknowns. What differentiates the current situation is the lack of talent of the actors and the weakness of domestic intellectual resistance. There's a quote from Condorcet that I see circulating at the moment. Any society that is not enlightened by philosophers is deceived by charlatans. Some people may not know the period in which it was written, that's what makes it really dark. Il y aurait tant à dire, mais je me contenterai de dire que la résistance intellectuelle n'est plus crédible. En fait, elle s'est complètement désavouée. Une grande partie de l'environnement américain actuel est une réaction. Il est dommage qu'il affecte tant de personnes dans le monde et que notre politique intérieure ait un tel impact, mais il est difficile de ne pas citer une chose qui n'est pas affectée ici L'une des grandes erreurs a été l'idée de politiser absolument tout (même les choses qui étaient une soupape de décompression et qui n'étaient pas censées être politisées). lorsque tout est politisé, tout devient politique et des personnes qui ne s'en souciaient peut-être pas sont soudain profondément impliquées, et nous en subissons aujourd'hui les conséquences. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 18 minutes, Ronfly a dit : America first.... ;););) https://www.leparisien.fr/high-tech/le-ver-entre-dans-la-pomme-pourquoi-les-etats-unis-ne-surveilleront-plus-la-russie-et-ses-hackers-02-03-2025-Y34KQRB7L5G63G2DVNENHKNSTE.php ..."C’est un virage à 180 degrés dans un contexte de cyberguerre latente. En complément d’une vague de licenciements de fonctionnaires, l’administration Trump a demandé aux agents fédéraux de la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) d’arrêter de suivre les activités de cybermalveillance des acteurs russes. « Tout le travail lié à la Russie est annulé », a confirmé au quotidien britannique The Guardian une source anonyme au sein de la CISA...." Autre info. Je ne sais pas si cela a été publiée ici : https://edition.cnn.com/2025/02/28/politics/us-intel-russia-china-attempt-recruit-disgruntled-federal-employees/index.html "Exclusif : les services de renseignements américains montrent que la Russie et la Chine tentent de recruter des fonctionnaires fédéraux mécontents, selon des sources Des adversaires étrangers, dont la Russie et la Chine, ont récemment ordonné à leurs services de renseignement d'intensifier le recrutement d' employés fédéraux américains travaillant dans la sécurité nationale, ciblant ceux qui ont été licenciés ou pensent qu'ils pourraient l'être bientôt, selon quatre personnes au courant des derniers renseignements américains sur la question et un document examiné par CNN. Les renseignements indiquent que des adversaires étrangers sont désireux d’exploiter les efforts de l’administration Trump pour procéder à des licenciements massifs dans l’ensemble du personnel fédéral – un plan présenté par le Bureau de gestion du personnel plus tôt cette semaine. La Russie et la Chine concentrent leurs efforts sur les employés récemment licenciés disposant d'habilitations de sécurité et sur les employés en période d'essai risquant d'être licenciés, qui pourraient détenir des informations précieuses sur les infrastructures critiques et la bureaucratie gouvernementale des États-Unis, ont indiqué deux des sources. Au moins deux pays ont déjà créé des sites de recrutement et ont commencé à cibler de manière agressive les employés fédéraux sur LinkedIn, ont indiqué deux des sources" 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) il y a 13 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 32 minutes, Boule75 a dit : Quand je vous dis que StarkContrast pourrait être russe qu'il ne dirait rien d'autre... Non, ce n'est pas un Russe. Je suppose qu'il essaie de rationaliser psychologiquement Trump pour faire face au fait que le gouvernement qui agit désormais en son nom est méprisé par 80% des Européens. Ce n'est pas une mince affaire. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 2 minutes, CANDIDE a dit : Autre info. Je ne sais pas si cela a été publiée ici : https://edition.cnn.com/2025/02/28/politics/us-intel-russia-china-attempt-recruit-disgruntled-federal-employees/index.html "Exclusif : les services de renseignements américains montrent que la Russie et la Chine tentent de recruter des fonctionnaires fédéraux mécontents, selon des sources Des adversaires étrangers, dont la Russie et la Chine, ont récemment ordonné à leurs services de renseignement d'intensifier le recrutement d' employés fédéraux américains travaillant dans la sécurité nationale, ciblant ceux qui ont été licenciés ou pensent qu'ils pourraient l'être bientôt, selon quatre personnes au courant des derniers renseignements américains sur la question et un document examiné par CNN. Les renseignements indiquent que des adversaires étrangers sont désireux d’exploiter les efforts de l’administration Trump pour procéder à des licenciements massifs dans l’ensemble du personnel fédéral – un plan présenté par le Bureau de gestion du personnel plus tôt cette semaine. La Russie et la Chine concentrent leurs efforts sur les employés récemment licenciés disposant d'habilitations de sécurité et sur les employés en période d'essai risquant d'être licenciés, qui pourraient détenir des informations précieuses sur les infrastructures critiques et la bureaucratie gouvernementale des États-Unis, ont indiqué deux des sources. Au moins deux pays ont déjà créé des sites de recrutement et ont commencé à cibler de manière agressive les employés fédéraux sur LinkedIn, ont indiqué deux des sources" Au-delà du fait qu'ils avaient sûrement déjà commencé à le faire, ce ne serait pas une idée ridicule. Les gens mécontents ne sont pas toujours de bonnes sources mais ils coûtent moins chers et peuvent faire beaucoup de dégâts en moins de temps qu'un infiltré sur du long terme. Cf. par exemple celui qui a balancé aux Soviétiques le piratage américain de leurs lignes de communication vers l'Extrême-Orient à la fin des années 1980. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 2 minutes, Manuel77 a dit : Non, ce n'est pas un Russe. Je suppose qu'il essaie de rationaliser psychologiquement Trump pour faire face au fait que le gouvernement qui agit désormais en son nom est méprisé par 80% des Européens. Ce n'est pas une mince affaire. Vous pouvez croire en sa sincérité, j'ai pour ma part renoncé à tenter de décrypter ses écrits incohérents voilà longtemps. Mais tout de même, cette phrase (citée de manière exacte) est extraordinaire et la traduction automatique n'est probablement pas en cause ; relisez-la bien : il y a 29 minutes, Stark_Contrast a dit : Avec un peu de chance, tous ces terribles accords tomberont à l'eau et la guerre pourra se poursuivre, mais il semble assez clair que les Américains n'y participeront pas. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Stark_Contrast Posté(e) il y a 13 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 13 heures 1 minute ago, Manuel77 said: No, he is not a Russian. I guess he is trying to psychologically rationalize Trump to deal with the fact that the government that now acts in his name is despised by 80% of Europeans. This is no small feat. Heureusement, je suis déjà méprisé par la plupart des Européens. J'essaie seulement d'offrir une partie de ce que je pense être le raisonnement du camp Trump et la façon dont cela se présente pour de nombreux Américains - pas tous bien sûr, mais beaucoup sont d'accord avec Trump. Ainsi, tandis que 80 % des Européens regardent avec dégoût et horreur, la plupart des Américains voient les choses différemment. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CortoMaltese Posté(e) il y a 13 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 13 heures Hors sujet mais je pense vraiment qu'il aurait du y avoir des traducteurs et que Zelenski parle ukrainien, et s'oblige à écouter la traduction en Ukrainien de son traducteur même s'il comprend 95% de ce que disaient Trump et Vance. Déjà parce que Zelenski a un anglais correct mais pas parfait et que ça le place immédiatement en situation d'infériorité concrète par rapport à son interlocuteur puisque le simple fait de suivre la conversation et trouver ses mots lui demande un effort cognitif qu'il ne peut employer à réfléchir à comment agir/répondre. Mais surtout car dans ce genre de contextes pourris et ultra tendu, à la rigueur la présence de traducteurs n'est presque qu'un prétexte pour mettre de la distance dans l'échange. En ralentir la vitesse, éviter le ping pong verbal et les mots malheureux, et rendre tout ça un peu plus cadré et froid. C'est la même logique qui avait conduit à NE PAS installer un téléphone dans le cadre du bien mal nommé "téléphone rouge" entre Washington et Moscou après l'affaire de Cuba (en tout cas les premières années). Car tout le monde comprenait bien qu'une conversation orale à couteau tiré entre dirigeants avait bien plus de potentiel pour dégénérer que des échanges par le biais de télégrammes relus par 25 personnes avant d'être envoyés. 2 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Just now, Boule75 said: You can believe in his sincerity, I for my part gave up trying to decipher his incoherent writings a long time ago. nos messages personnels semblaient constructifs. Just now, Boule75 said: But still, this sentence (quoted exactly) is extraordinary and the machine translation is probably not the cause; read it again carefully : Il s'agit en fait d'une langue de bois. Il existe un risque réel qu'aucun accord de paix ne soit conclu et nous nous trouvons dans la situation surréaliste où aucune des deux options n'est bonne. Vous pouvez lire cela aussi littéralement que vous le souhaitez, mais le fait est que la situation dans son ensemble n'aura pas une fin propre ou heureuse, quoi qu'il arrive. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures 2 minutes ago, CortoMaltese said: Off topic but I really think that there should have been translators and that Zelenski speaks Ukrainian, and forces himself to listen to the Ukrainian translation of his translator even if he understands 95% of what Trump and Vance were saying. Firstly because Zelenski has correct but not perfect English and that immediately places him in a situation of concrete inferiority compared to his interlocutor since the simple fact of following the conversation and finding his words requires a cognitive effort that he cannot use to think about how to act/respond. But above all because in this kind of rotten and ultra tense context, at a pinch the presence of translators is almost nothing more than a pretext to put some distance in the exchange. Slow down the speed, avoid verbal ping pong and unfortunate words, and make everything a little more structured and cold. 100% Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures (modifié) il y a 19 minutes, Stark_Contrast a dit : Il y aurait tant à dire, mais je me contenterai de dire que la résistance intellectuelle n'est plus crédible. Ouaich? [désolé, J'ai rationalisé] Modifié il y a 13 heures par Phacochère Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 3 minutes, Stark_Contrast a dit : Heureusement, je suis déjà méprisé par la plupart des Européens. J'essaie seulement d'offrir une partie de ce que je pense être le raisonnement du camp Trump et la façon dont cela se présente pour de nombreux Américains - pas tous bien sûr, mais beaucoup sont d'accord avec Trump. Ainsi, tandis que 80 % des Européens regardent avec dégoût et horreur, la plupart des Américains voient les choses différemment. Ce n'est plus du mépris. Les Etats-Unis viennent de passer en deux mois de pays allié à menace pour la sécurité de l'Europe. Espérons que "la plupart des Américains" finissent par le comprendre avant qu'il ne soit trop tard. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Ajoutons que le fait qu'être français ou américain, on s'en branle largement. Précison oblige. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) il y a 13 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 11 minutes, Stark_Contrast a dit : Heureusement, je suis déjà méprisé par la plupart des Européens. J'essaie seulement d'offrir une partie de ce que je pense être le raisonnement du camp Trump et la façon dont cela se présente pour de nombreux Américains - pas tous bien sûr, mais beaucoup sont d'accord avec Trump. Ainsi, tandis que 80 % des Européens regardent avec dégoût et horreur, la plupart des Américains voient les choses différemment. Je pense que c'est là que réside la raison de nombreux malentendus. Tu ne devrais pas te donner pour mission d'expliquer les raisons du camp Trump. Tu veux nous expliquer pourquoi des gens décents élisent un gouvernement indécent, mais tu n'as pas à le faire. Ce phénomène n'est pas non plus inconnu en Europe. Nous connaissons aussi la théorie du tough love vis a vis de l'Europe de Trump, mais de plus en plus de signes montrent qu'elle ne porte pas. Il y a de l'entreprenariat politique et de la polarisation aux États-Unis et en Europe. C'est un phénomène général des démocraties occidentales, je ne vais pas rejeter la faute exclusivement sur les Etats-Unis, mais je pense que la polarisation y est plutôt de 50/50, alors qu'elle est encore de 80/20 chez nous. Je lis un peu la presse sérieuse américaine et allemande, et en aucun cas je n'y trouve qu'on parle constamment de guerre civile (ni aux USA ni en Europe). Plutôt de l'érosion des institutions. 3 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 15 minutes, Ciders a dit : Au-delà du fait qu'ils avaient sûrement déjà commencé à le faire, ce ne serait pas une idée ridicule. Les gens mécontents ne sont pas toujours de bonnes sources mais ils coûtent moins chers et peuvent faire beaucoup de dégâts en moins de temps qu'un infiltré sur du long terme. Cf. par exemple celui qui a balancé aux Soviétiques le piratage américain de leurs lignes de communication vers l'Extrême-Orient à la fin des années 1980. Effectivement, mais aujourd'hui le vivier de gens mécontents et corruptibles va être considérable : plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux, qui pensent être injustement licenciés. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures il y a 19 minutes, CortoMaltese a dit : Hors sujet mais je pense vraiment qu'il aurait du y avoir des traducteurs et que Zelenski parle ukrainien, Oui, surtout pour le phénomène de temporisation que celà procure. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures 3 minutes ago, Manuel77 said: I think that this is where the reason for many misunderstandings lies. You should not make it your mission to explain the reasons of the Trump camp. You want to explain to us why decent people elect an indecent government, but you do not have to do that. This phenomenon is not unknown in Europe either. We also know the theory of tough love towards Trump's Europe, but more and more signs show that it is not working. There is political entrepreneurship and polarization in the United States and Europe. This is a general phenomenon in Western democracies, I am not going to blame the United States exclusively, but I think that polarization is more like 50/50 there, while it is still 80/20 here. À de nombreuses reprises, j'ai tenté d'expliquer les raisons pour lesquelles les États-Unis sont arrivés là où ils sont, et après un long travail de dactylographie et de traduction, mes tentatives ont été rejetées parce qu'elles étaient trop longues. Ce n'est pas vraiment une réponse facile ou simple. Quote . Rather, it is about the erosion of institutions. En effet, nombre de ces institutions sont entrées dans une idéologie suicidaire, mais j'en ai déjà parlé longuement dans le cadre de ce qui précède. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CortoMaltese Posté(e) il y a 12 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 12 heures (modifié) il y a 15 minutes, Manuel77 a dit : Je pense que c'est là que réside la raison de nombreux malentendus. Tu ne devrais pas te donner pour mission d'expliquer les raisons du camp Trump. Tu veux nous expliquer pourquoi des gens décents élisent un gouvernement indécent, mais tu n'as pas à le faire. Ce phénomène n'est pas non plus inconnu en Europe. Nous connaissons aussi la théorie du tough love vis a vis de l'Europe de Trump, mais de plus en plus de signes montrent qu'elle ne porte pas. Il y a de l'entreprenariat politique et de la polarisation aux États-Unis et en Europe. C'est un phénomène général des démocraties occidentales, je ne vais pas rejeter la faute exclusivement sur les Etats-Unis, mais je pense que la polarisation y est plutôt de 50/50, alors qu'elle est encore de 80/20 chez nous. Je lis un peu la presse sérieuse américaine et allemande, et en aucun cas je n'y trouve qu'on parle constamment de guerre civile (ni aux USA ni en Europe). Plutôt de l'érosion des institutions. Après honnêtement, Trump n'est même pas de l'extrême droite européenne classique. J'exclue à la rigueur l'AfD (qui vu de France me semble clairement un cran plus extrême que le Rassemblement National) et quelques partis frapadingues qui restent minoritaires. Si tu prends l'extrême droite française ou Meloni, il n'y a clairement pas de comparaison possible avec Trump. Trump est un révolutionnaire, au sens où les fascistes pouvaient l'être. C'est un illuminé, au sens propre. Ses propos sur le Canada, il n'y a virtuellement aucun dirigeant européen d'extrême droite avec une chance d'arriver au pouvoir qui les tiendrait actuellement. Et il est entouré de gens infiniment plus radicaux en ce qui concerne les institutions que l'extrême droite européenne qui érode tout mais ne casse souvent pas grand chose jusqu'à présent. L'Italie a enchaîné Salvini et Meloni sans que le fonctionnement régulier de l'état italien ne soit *fondamentalement* attaqué. A l'inverse, la destruction en règle de l'état fédéral à laquelle Trump se livre avec Musk n'a d'équivalent en terme de force et de célérité qu'avec les révolutions communistes ou fascistes du XXe siècle, et je n'ai pas vraiment l'impression que les américains s'en rendent compte. Modifié il y a 12 heures par CortoMaltese 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures 2 minutes ago, CortoMaltese said: And he is surrounded by people infinitely more radical regarding institutions than the European far right who erode everything but often do not break much so far. Italy has chained Salvini and Meloni without the regular functioning of the Italian state being *fundamentally* attacked. Conversely, the destruction of the federal state that Trump is carrying out with Musk has no equivalent in terms of force and speed except with the communist or fascist revolutions of the 20th century, and I do not really have the impression that Americans realize it. Je soutiens qu'il ne s'agit pas d'une révolution, mais d'une contre-révolution. Les Américains en sont parfaitement conscients. Je n'ai absolument aucune idée de l'issue de tout cela. Mais la raison pour laquelle Trump a été élu avec encore plus d'enthousiasme qu'en 2016, comme vous l'avez déjà souligné, c'est que le statu quo était déjà rompu. Les gens ne voient pas d'inconvénient à ce que Trump démolisse des institutions qu'ils estiment corrompues, déjà politisées et souvent malhonnêtes, des institutions qui ont déjà connu récemment une révolution culturelle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures Il y a 1 heure, LetMePickThat a dit : Mon point était de dire que les comparaisons historiques ne sont pas pertinentes quand on parle de modèle d'armée, parce que la technologie, les sociétés, les modes d'opposition changent. La guerre par nature ne change pas, surtout quand on lutte pour sa survie, seuls les outils changent et les sociétés doivent s'adapter à ces nouvelles conditions pas l'inverse. Croire l'inverse c'est la défaite assurée. Parler de valeurs, de grands principes et de niveau d'acceptabilité des frappes et d'un supposé modèle occidental c'est juste bon pour les salons et les plateaux télé bien au chaud et pour les tribunaux chez le vainqueur. Quand les USA ou Israël écrasent une ville ou un village sous les bombes pour chasser du rebelle, ils ne se posent pas trop la question des valeurs, ils le font pour gagner à point c'est tout, nous nous refusons à ce genre de méthode car nous n'avons jamais eu à le faire. Il y a 1 heure, LetMePickThat a dit : Ce n'est surtout pas le point de ma remarque, qui visait simplement à montrer qu'on peut tout faire dire à l'Histoire en cherry-pickant et généralisant des événements bien précis dont la portée se limite à une époque, un contexte et un âge technologique donné. Il n'y a aucun "cherry picking", le second conflit mondial est juste le conflit qui se rapproche le plus de ce qui nous pend au nez si nous n'agissons pas donc c'est notre seul point de référence, tout le reste c'est du vent, de la théorie, des hypothèses teintées d'idéalisme qui n'ont jamais été confrontées à la réalité. La France et l'UE n'ont pas fait de guerre existentielle depuis 1945, tout au plus des opérations extérieures mineures et du soutient aux USA dans des conflits très en notre faveur à l'étranger. Nos armées sont dimensionnées pour du VRP de luxe et des OPEX très limitées dans le temps et dans l'espace contre des adversaires très inférieurs (et ce n'est même pas le cas de tous les membres de l'UE !) et l'industrie et nos réserves sont taillées en conséquence, pour tout le reste c'est l'Oncle Sam dans sa grande générosité qui devaient s'en occuper. Ceci est terminé, l'épisode dramatique Trump-Zelensky est assez édifiant à ce sujet, maintenant il faut passer aux actes, réapprendre les contraintes des conflits existentiels et s'y adapter, mobiliser les esprits, les finances, nos industries, sur ce point nous semblons être d'accord, mais ne certainement pas se draper dans des idéalismes qui finiront par nous paralyser. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures il y a 23 minutes, Stark_Contrast a dit : Je soutiens qu'il ne s'agit pas d'une révolution, mais d'une contre-révolution. Les Américains en sont parfaitement conscients. Je n'ai absolument aucune idée de l'issue de tout cela. Mais la raison pour laquelle Trump a été élu avec encore plus d'enthousiasme qu'en 2016, comme vous l'avez déjà souligné, c'est que le statu quo était déjà rompu. Les gens ne voient pas d'inconvénient à ce que Trump démolisse des institutions qu'ils estiment corrompues, déjà politisées et souvent malhonnêtes, des institutions qui ont déjà connu récemment une révolution culturelle. Je serais de cet avis s'il n'y avait pas sa posture sur l'Ukraine qui est en soi une terrible contradiction avec les points soulevés ici. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures 1 minute ago, Patrick said: I would agree with this if it were not for his position on Ukraine which is in itself a terrible contradiction with the points raised here. L'administration Biden a joué avec le feu. Je n'ai pas aimé cela. Je n'étais pas fan des nombreux « récits » promus par l'administration Biden, car ils représentaient un risque terrible. L'approche « whole of government » finit par être une terrible façon de travailler parce qu'elle détruit la capacité à compartimenter les institutions et à les protéger de la politisation et des attaques politiques. Le blob, l'État administratif, l'État profond, quel que soit le nom qu'on lui donne, est maintenant détruit parce qu'au lieu de le laisser fonctionner en arrière-plan, on l'a mis sous les feux de la rampe et on l'a fait s'engager dans une politique ouverte. Une fois qu'un ou deux autres récits se sont effondrés, et une fois que « l'ensemble du gouvernement » et ses institutions ont été impliqués, l'effet domino était imparable. Le fait que Trump ait été personnellement impliqué dans certains de ces récits a créé un niveau d'attaque. J'ai contesté la manière dont l'invasion russe en 2022 a été « vendue » au public américain, et le fait qu'elle pouvait se retourner contre lui, et c'est exactement ce qui s'est passé. Je n'évoque pas la guerre du Viêt Nam à la légère, mais l'une des choses qui a miné la guerre était ce récit « la victoire est au coin de la rue ». La victoire n'était pas au coin de la rue. Il veut la paix, il a affirmé qu'il n'y aurait pas eu d'invasion. En fait, il ne se préoccupe pas vraiment de l'Ukraine directement, pas comme le faisait l'administration précédente. Zelensky est « l'homme de Biden », il n'est pas l'homme de Trump, en fait Trump ne l'aime pas. La liste des personnes que Trump n'aime pas est assez longue, bien sûr. Elle est très personnelle dans certains cas. Sur le papier, Trump et Zelensky devraient être amis, boire des bières, tirer des coups de feu et agiter des drapeaux, et Trump devrait aimer l'Ukraine et son statut d'outsider. Zelensky a lentement vu le peuple américain se retourner contre lui avant même la réunion de vendredi. En bref, Trump préfère la « paix » à l'Ukraine, ce qui explique pourquoi Zelensky, l'Ukraine et l'Europe sont relégués au second plan. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. LetMePickThat Posté(e) il y a 11 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 11 heures (modifié) il y a 55 minutes, Arland a dit : La guerre par nature ne change pas, surtout quand on lutte pour sa survie, seuls les outils changent et les sociétés doivent s'adapter à ces nouvelles conditions pas l'inverse. Croire l'inverse c'est la défaite assurée. Ce n'était pas le sujet de base, qui portait sur le modèle d'armée russe et sa prétendue adéquation avec les conflits de type Ukraine. Personne ici n'a dit qu'il ne fallait pas s'adapter, cf. mon message ci-dessus sur les drones FPV. il y a 55 minutes, Arland a dit : Parler de valeurs, de grands principes et de niveau d'acceptabilité des frappes et d'un supposé modèle occidental c'est juste bon pour les salons et les plateaux télé bien au chaud et pour les tribunaux chez le vainqueur. On peut ne pas être d'accord, j'apprécierais néanmoins qu'on évite si possible l'ad personam de niveau zéro. J'ai passé plus de temps à réfléchir à ces questions en OPEX pendant mes factions sur système d'armes que sur les plateaux télé ou dans les salons. il y a 55 minutes, Arland a dit : Quand les USA ou Israël écrasent une ville ou un village sous les bombes pour chasser du rebelle, ils ne se posent pas trop la question des valeurs, ils le font pour gagner à point c'est tout, nous nous refusons à ce genre de méthode car nous n'avons jamais eu à le faire. Si, c'est une question qui s'est posée sans cesse en Afrique, à des échelles moindres. Larguer une GBU sur un motard dont le rens' estime qu'il y a 60% de chances qu'il soit un terroriste, acceptable ou non ? Le mariage de Bounti, arbitrage justifié ou pas ? Tu mentionnes les USA, qui bombardent à tout va alors qu'ils n'ont pas été engagés dans des conflits vitaux pour eux depuis 1945, ce qui illustre bien que c'est une question de rapport à la violence (légitime) plus que d'une éventuelle situation de vie ou de mort qui pousse les décideurs à passer outre un certain nombre de principes. Nous ne sommes pas les derniers quand il s'agit de prendre des décisions compliquées, mais cela ne doit pas devenir une norme ou influencer nos choix capacitaires. il y a 55 minutes, Arland a dit : Il n'y a aucun "cherry picking", le second conflit mondial est juste le conflit qui se rapproche le plus de ce qui nous pend au nez si nous n'agissons pas donc c'est notre seul point de référence, tout le reste c'est du vent, de la théorie, des hypothèses teintées d'idéalisme qui n'ont jamais été confrontées à la réalité. Encore une fois, je pense avoir été plus confronté à la réalité du combat armé que la plupart des gens, mais soit... Pour ce qui est du modèle, j'avoue que prendre l'Allemagne nazie de 1944 comme point de référence me gène, pour tout un tas de raisons, mais bon. il y a 55 minutes, Arland a dit : Nos armées sont dimensionnées pour du VRP de luxe et des OPEX très limitées dans le temps et dans l'espace contre des adversaires très inférieurs (et ce n'est même pas le cas de tous les membres de l'UE !) et l'industrie et nos réserves sont taillées en conséquence, pour tout le reste c'est l'Oncle Sam dans sa grande générosité qui devaient s'en occuper. Ceci est terminé, l'épisode dramatique Trump-Zelensky est assez édifiant à ce sujet, maintenant il faut passer aux actes, réapprendre les contraintes des conflits existentiels et s'y adapter, mobiliser les esprits, les finances, nos industries, sur ce point nous semblons être d'accord, mais Sur ce point nous sommes effectivement d'accord, mais je doute que la méthode russe soit celle qui nous aille le mieux. Il existe de nombreux modèles capacitaires qui sont bien plus adaptés à notre situation sociale, industrielle et financière. Les gens qui, ici et ailleurs, fantasment sur l'armée russe n'ont clairement pas goûté à cette dernière de l'intérieur, et n'ont pas l'air d'avoir conscience de ce que ce modèle implique comme sacrifices pour le pays. La manière dont la guerre est menée par la Russie n'est pas applicable par la France, et n'est pas le moyen le plus économe en ressources (notamment humaines) de toute façon. il y a 55 minutes, Arland a dit : ne certainement pas se draper dans des idéalismes qui finiront par nous paralyser. Il ne s'agit pas de se draper dans des idéalismes, mais de se poser la question de ce pourquoi on se bat et comment on le fait. Personnellement, j'estime qu'adopter les méthodes de la Russie n'est ni productif sur le champ de bataille, ni compatible avec ce qu'est la France (et, accessoirement, ce que ne sont pas nos compétiteurs stratégiques). Je maintiens qu'il est plus efficace pour nous, au vu de notre potentiel humain et matériel, de continuer avec le modèle qu'on pourrait qualifier d' "occidental" (qui n'a pas non plus été pensé par des peintres, loin de là) plutôt que de tomber, comme certains ici - pas toi - dans une forme de fétichisme des modèles russe (cf. les fils sur la Guerre en Ukraine), Iranien (cf. les fils sur la Guerre à Gaza) ou que-sais-je encore. Modifié il y a 11 heures par LetMePickThat 1 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures Un peu de légèreté dans un monde de brute, la fameuse séquence vue par Saturday Night Live ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures il y a 56 minutes, Stark_Contrast a dit : Je soutiens qu'il ne s'agit pas d'une révolution, mais d'une contre-révolution. Les Américains en sont parfaitement conscients. Le dynamitage du FBI serait une contre-révolution : mais contre quelle révolution, au juste ? Pourquoi faudrait-il le détruire ? (ne nous parle de wokisme au FBI, s'il te plaît) Le fond de l'affaire est que Trump est rancunier, très rancunier : contre le FBI, contre le DoJ, contre Zelensky, contre Biden évidemment. Tiens, au fait, qui a été suffisamment irrespectueux envers les USA dans le Bureau Ovale en parlant de "stupid President Biden" ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures Intéressant : Mike Johnson, le fameux speaker de la Chambre des Représentants dont l'intransigeance avait considérablement retardé l'aide à l'Ukraine l'an passé, désavoue publiquement Trump sur le dossier Ukrainien, ce qui est assez rare pour être souligné. Révélation Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson (R-La.), a publiquement pris ses distances avec le président Donald Trump dimanche, qualifiant le président russe Vladimir Poutine de « menace pour l'Amérique » et mettant en garde contre la formation d'une nouvelle alliance dangereuse entre la Russie, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord, qu'il a décrite comme un « nouvel axe » de nations hostiles. Dans une interview accordée à l'émission State of the Union de CNN, M. Johnson a fermement déclaré : « Je pense que Vladimir Poutine est un communiste de la vieille école, un ancien agent du KGB, et qu'il n'est pas digne de confiance et qu'il est dangereux ». Il a ajouté que ces nations, y compris la Russie, s'alignent contre les États-Unis et que la situation sous la direction de Trump pourrait avoir de graves conséquences. « Soyons clairs à ce sujet », a souligné M. Johnson. Les remarques de M. Johnson font suite à un échange houleux dans le bureau ovale vendredi, au cours duquel M. Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le vice-président Vance se sont affrontés au sujet du soutien des États-Unis à l'Ukraine. M. Trump a appelé à la fin de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, mais le réchauffement de ses relations avec M. Poutine a suscité l'inquiétude de certains républicains. Les commentaires de M. Trump sur Truth Social, accusant M. Zelensky de ne pas être prêt pour la paix, ont mis en lumière le fossé grandissant entre lui et d'autres membres de son parti. Alors que M. Trump a tenté de jouer le rôle d'un pacificateur, M. Johnson a clairement indiqué qu'il n'était pas d'accord avec l'approche de M. Trump, en particulier en ce qui concerne M. Poutine. Il a exprimé son scepticisme quant à la possibilité de s'appuyer sur les promesses de M. Poutine, déclarant : « Il faut que les deux parties soient à la table. Pour cela, il faut négocier avec les deux parties, et il doit y avoir une volonté des deux parties d'y mettre un terme. » M. Johnson a souligné que les actions passées de M. Poutine montrent qu'il constitue une menace pour les États-Unis et que l'Amérique doit faire preuve de prudence en lui accordant sa confiance. M. Johnson a également commenté les récentes déclarations de M. Trump au sujet de M. Poutine, affirmant que M. Trump devrait « vérifier » si M. Poutine tiendra sa parole si un accord de paix est conclu. Il a clairement indiqué qu'il pensait que M. Poutine était un adversaire qu'il fallait affronter, ajoutant : « J'aimerais que M. Poutine soit vaincu, franchement. C'est un adversaire des États-Unis ». Le désaccord entre M. Johnson et M. Trump reflète une division plus large au sein du Parti républicain, les efforts de M. Trump pour promouvoir la paix avec la Russie ayant suscité des critiques. Ce désaccord a été mis en évidence lorsqu'on a demandé à M. Johnson si M. Zelensky devait se retirer pour aider à résoudre le conflit. M. Johnson a suggéré que les dirigeants ukrainiens devaient s'asseoir à la table des négociations, mais n'a pas fait les mêmes remarques au sujet de M. Poutine, ce qui montre où se situent ses priorités dans la lutte contre l'agression russe. Les commentaires de M. Johnson contrastent fortement avec la position de M. Trump, montrant que si tous deux souhaitent la fin de la guerre, ils ne sont pas d'accord sur l'approche à adopter face à M. Poutine et à la menace plus large que la Russie fait peser sur la sécurité des États-Unis. https://dailyboulder.com/mike-johnson-breaks-with-trump-calls-putin-a-threat-to-america-warns-of-new-axis-forming-on-presidents-watch/ On en est quand même arrivé à un point de bordel ou Lindsey Graham et Marco Rubio, deux des plus gros faucons républicains pro-Ukrainiens en 2022 jouent désormais les ventriloques de Trump et où l'opposition à un rapprochement avec la Russie vient de Johnson. Vous m'auriez dit ça il y a 10 mois je vous aurai ris au nez. 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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