TimTR Posté(e) le 12 août 2015 Share Posté(e) le 12 août 2015 Le truc qui m’étonne le plus dans cet article est les baïonnettes. Vous imaginez un raid de police baïonnettes au canon? Et dire qu'il y a des membres du forum qui disent que les baïonnettes ne servent à rien... Ah pour faire du maintient de l'ordre, ça retrouve tout de suite de son utilité. Moins sur nos FA modernes relativement court, mais sur un M1903... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 août 2015 Share Posté(e) le 13 août 2015 Les baionettes ça peut aussi servir d'outil pour casser une vitre, percer un contenant suspect, couper un truc à travers un grillage, etc. Faire du maintient de l'ordre avec arrive à mon avis loin dans la liste des usages envisagés. Mais en cas d'émeute terminant en lynchage avec une foule en furie, c'est pas forcément déconnant. Ce qui l'est, c'est la tendance générale depuis plusieurs années à la militarisation des forces de police. En même temps, en face, c'est de plus en plus violent. Avec des citoyens sans histoire de plus en plus apeurés et ayant de plus en plus tendance à s'armer, volonté encore renforcée par les multiples campagnes visant, soyons honnêtes, à leur prendre ces armes (sans pour autant toucher à celles des criminels bien entendu) créant un sentiment d'urgence et d'assiégement au sein de cette population. Oui le contexte est à la défiance, donc au suréquipement. Il faudra du temps pour que ça se tasse. Et surtout beaucoup de diplomatie. Des initiatives comme l'équipement des policiers en caméras filmant les interventions ont prouvé qu'elles permettaient de faire baisser la pression. Ca va dans le bon sens et est amené à se généraliser. 1984 n'est donc peut-être pas encore pour demain. Après, sur la question des équipements, et pour illustrer l'utilité potentielle de ces fameuses baïonettes, de nombreux SWAT ont aussi des carabines en .22LR. Pas très utile me direz-vous. En fait ils s'en servent pour détruire les éclairages urbains et autres éléments accessibles genre alarmes placées à l'extérieur, pneus de voitures, etc, le tout silencieusement et en sécurité, particulièrement lors des assauts de nuit, sans risquer de ricochets trop dangereux ou de surpénétration. C'est un outil adapté, donc il a sa place dans l'inventaire, voilà tout. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 13 août 2015 Share Posté(e) le 13 août 2015 Il ne s'agit pas d'une militarisation "technique" mais bien d'une militarisation idéologique.Les USA pourrait tres bien cultivé une police avec l'uniforme classique qui opérerait "discretement" des moyen plus militaire, comme un FA ... un véhicule blindé etc. D'ailleurs ca se voit et ca s'est vu dans les Police européenne. On garde l'aspect lisse de la police classique, et on équipe de moyen technique plus puissant.Non au USA ce n'est pas ça. La bas on déguise la police en militaire, genre comme a la télé ... a mon sens c'est purement pathologique.Patrouiller en treillis camouflage désert ... ça n'a rien a voir avec la menace, c'est juste du wanabee soldier.tu remarqueras qu'en France les gendarmes qui dispose d'uniforme kaki ou bleu ... font soigneusement la part des choses, et enfile l'un ou l'autre a dessein. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 13 août 2015 Share Posté(e) le 13 août 2015 Ces citoyens en arme , et pour pas mal des mythos comme le sous entend chris Hernandez (ancien policier ,le texan qui aime l'armée française ) ont rien à foutre là ,chacun sa place . Comme le dit Chris ,ils vont pas faire peur à un terroriste fringué comme sa ! Un fan du kilt en mode camo ... un clown pas drôle en tenue plus US que moi tu meurs ...et la pétasse avec ces mitaines ... Moi je suis un US de "souche" converti à l'Islam radical ,je me pointe fringué en mode fana de flingue ,tee shirt patriotique ,et même avec une barbe je passe tranquille avec plein de flingues et de bastos ,et là je vais faire un carton ,avant qu'on percute que je suis un terroriste il y aura un paquet de citoyen armé à terre ... Franchement je préfère l'humour pour la photo de soldats canadiens qui déconne en Afghanistan ( on a toujours un petit moment pour la déconnade ) . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 août 2015 Share Posté(e) le 13 août 2015 Il ne s'agit pas d'une militarisation "technique" mais bien d'une militarisation idéologique. Les USA pourrait tres bien cultivé une police avec l'uniforme classique qui opérerait "discretement" des moyen plus militaire, comme un FA ... un véhicule blindé etc. D'ailleurs ca se voit et ca s'est vu dans les Police européenne. On garde l'aspect lisse de la police classique, et on équipe de moyen technique plus puissant. Non au USA ce n'est pas ça. La bas on déguise la police en militaire, genre comme a la télé ... a mon sens c'est purement pathologique.Patrouiller en treillis camouflage désert ... ça n'a rien a voir avec la menace, c'est juste du wanabee soldier. tu remarqueras qu'en France les gendarmes qui dispose d'uniforme kaki ou bleu ... font soigneusement la part des choses, et enfile l'un ou l'autre a dessein. Le font-ils tous par choix ou bien y a-t-il des ordres supérieurs là derrière ? Je veux bien que beaucoup d'anciens combattant d'Afgha et d'Irak soient devenus policiers, mais un tel esprit de corps et une telle volonté commune de recréer leur environnement militaire défierait l'entendement. Ou alors les mecs ont tous des pathologies lourdes et c'est encore plus ahurissant qu'ils soient devenus policiers. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 14 août 2015 Share Posté(e) le 14 août 2015 volonté encore renforcée par les multiples campagnes visant, soyons honnêtes, à leur prendre ces armes Cite une seule action réelle de ce type. Attention, pas les légendes urbaines des complotistes... Les USA refusent simplement de remettre en cause le postulat de base. En rendant l'accès aux armes les plus puissantes incroyablement facile les policiers ont la certitude d'affronter presque à chaque fois des trucs qu'on voit ici même pas cinq fois par an (et en pratique jamais en voie publique). Les policiers sont des humains, ils ont peur et ils déconnent (sans compter que vu le nombre de policiers et équivalents armés il y a un tri bien moins sévère). Cela veut dire que le flic prend peur et tire d'abord (ou, mais c'est plus rare, qu'il est raciste/débile/suicidaire...). Leur solution est donc d'encore plus les armer (alors qu'il faudrait les former) et d'encore plus donner d'armes aux gens... ce qui permet aux criminels d'avoir encore plus d'armes. Tu en as déjà vu beaucoup des braquages ou des règlements de compte ici à coups de Barret ou de minimi? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mallrats Posté(e) le 14 août 2015 Share Posté(e) le 14 août 2015 n'y a t'il pas une sorte de maladie de la victoire intérieur, un mimétisme, comme si la police voulez copier l'armée ? l'armée est tellement puissante, elle est tellement capable de détruire n'importe quoi que les forces de police par mimetisme pense que si l'armée peut le faire a Bagdad ils doivent bien etre capable de le faire a st louis... ( avec le même materiel ) ps : je ne sais pas si j'ai etait bien claire ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 14 août 2015 Share Posté(e) le 14 août 2015 C'est peu probable vu que l'armée n'est pas capable de le faire proprement... Par contre pas mal de policiers sont d'anciens militaires. Le statut de policier aux USA est assez bordélique et pas mal de gens occupent cet emploi temporairement ou avec une formation / expérience assez minable. Le policier de base est formé dans l'une des 625 (!!!) académies. Le formation dure en moyenne... 18 semaines (nos adjoints de sécurité 14 et nos policier de base un an complet!) avec une amplitude de 4 semaines à 6 mois.... 4 semaines pour faire un policier.... Tu imagines le massacre derrière? Regarde les programmes: http://discoverpolicing.org/what_does_take/?fa=training_academy_life 60h de tir et 6 h de management du stress... Et on se demandes pourquoi ça part en sucette? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 14 août 2015 Share Posté(e) le 14 août 2015 (modifié) Bien noté: j'avais écouté pas mal de trucs divers sur le niveau d'entraînement des flics aux USA, mais je m'étais pas systématiquement documenté dessus. Il y a avant tout une énorme diversité dans la chose, et des niveaux de qualité très différents, mais allant généralement pas très loin comparé à ce qu'on pourrait attendre (connaissance de la loi, entre autres "détails", procédures de désescalade et de maîtrise d'échanges verbaux....). Et c'est aussi vrai pour la formation initiale que pour la formation continue, dont la quantité et la qualité varie énormément mais vole généralement pas haut. A contraster avec le niveau de formation des agents fédéraux, de très bon standing. L'un des trucs que j'ai vu sur l'entraînement des policiers est l'importance (en temps passé, en proportion de la formation, en niveau de l'investissement par rapport au budget de l'académie) de l'entraînement sur simulateur vidéo, des sortes de salles avec projections 3D reproduisant des scénaris types de confrontation et de mise en situation.... La liste des scénars est assez représentative: la proportion de situations impliquant le fait d'avoir à sortir son arme de manière quasi inévitable est absolument dominante. Entre ça et mille autres trucs, pas mal de journalistes et personnes se penchant sur le sujet pointent du doigt le fait que les flics sont formés à aller à la confrontation et à réagir avant tout par la violence (et souvent très vite, comme l'une des premières réponses automatique). De la même manière, il y a développement d'une attitude (posture, mode de dialogue....) qui favorise la réponse agressive de beaucoup de monde, avec donc une plus grande probabilité de créer des situations de tension là où elles n'auraient pas émergé autrement. Il est vrai que ce point n'est souvent pas aidé par nombre de politiques mises en place: tout ce qui ressort des outrances des postures "tough on crime", ou de la "zero tolerance"/"broken window policy", ont eu un impact négatif difficile à sous estimer. C'est moins vrai dans les grandes villes avec une forte tradition propre de police et la taille nécessaire pour avoir leur propre formation et leur mémoire institutionnelle en existence continue et avec les moyens de les faire évoluer (même si ça oeuvre pas toujours nécessairement dans le bon sens, comme on peut le voir à l'occasion avec le LAPD, souvent pointé du doigt). Dans les chiffres que ta source évoque, je trouve que certains sont hallucinatoirement bas (surtout évidemment comparé au temps consacré au tir): 11h de "relations humaines", 8h de "médiation/gestion de conflits", 6h de "résolution de problèmes". Bref, tout ce qui permet de se mettre dans le crâne la façon d'interagir avec des gens, surtout en situation de stress et sans filet..... N'est pas considéré comme suffisamment important pour bénéficier du temps de s'implanter des mécanismes basiques dans le crâne (de façon réflexe). C'est comme l'instruction civique à l'école, quoi: on les met juste dans le menu pour se dire qu'on en fait. Modifié le 14 août 2015 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 14 août 2015 Share Posté(e) le 14 août 2015 Une autre raison du problème: http://discoverpolicing.org/find_your_career/?fa=military_veterans En clair les anciens militaires sont TRES activement recherchés pour devenir policiers. Je résume: tu prends des gens qui ont des réflexes de militaires (américains), qui ont bien souvent dans les dernières années été déployé dans des coins vraiment pourris (et qui ont développé une culture de la confrontation puisque l'avancement vient entre autre avec cette agressivité), tu leur donne une formation minable (en dehors du tir) et tu les mets sur le terrain. A quoi s'attendre? Eh bien ils vont forcément revenir à ce qu'ils connaissent: des armes en pagaille, des blindés etc etc... Et le pire c'est que c'est prévisible: c'est leur formation de base. Remarque aussi qu'ils ne comprennent pas le concept de manifestation/émeute. En anglais le mot "riot" est assez dur et décrit des choses très variées. Des étudiants qui brulent des canapés pour célébrer une victoire, c'est une "riot". Des émeutes urbaines type South Central avec 50 morts c'est aussi une "riot". Leur seule réponse est alors la violence avec arme car... ils n'ont pas l'équivalent des CRS. Ils ont bien le matériel mais pas les groupes dédiés ni la formation ad-hoc. En gros tu prends les mêmes policiers anciens militaires mal formés, tu leur met des équipements anti-émeute, tu les mets en rang et tu attends que ça dégénère car ça va forcément arriver. L'entrainement des CRS leur apprend à justement obéir et réagir quand il faut tout en tapant judicieusement (je ne dis pas que c'est bien mais la proportion de morts et de grosse casse est bien inférieure à celle des USA). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 14 août 2015 Share Posté(e) le 14 août 2015 (modifié) Une autre raison du problème: http://discoverpolicing.org/find_your_career/?fa=military_veterans En clair les anciens militaires sont TRES activement recherchés pour devenir policiers. Je résume: tu prends des gens qui ont des réflexes de militaires (américains), qui ont bien souvent dans les dernières années été déployé dans des coins vraiment pourris (et qui ont développé une culture de la confrontation puisque l'avancement vient entre autre avec cette agressivité), tu leur donne une formation minable (en dehors du tir) et tu les mets sur le terrain. A quoi s'attendre? Eh bien ils vont forcément revenir à ce qu'ils connaissent: des armes en pagaille, des blindés etc etc... Et le pire c'est que c'est prévisible: c'est leur formation de base. Remarque aussi qu'ils ne comprennent pas le concept de manifestation/émeute. En anglais le mot "riot" est assez dur et décrit des choses très variées. Des étudiants qui brulent des canapés pour célébrer une victoire, c'est une "riot". Des émeutes urbaines type South Central avec 50 morts c'est aussi une "riot". Leur seule réponse est alors la violence avec arme car... ils n'ont pas l'équivalent des CRS. Ils ont bien le matériel mais pas les groupes dédiés ni la formation ad-hoc. En gros tu prends les mêmes policiers anciens militaires mal formés, tu leur met des équipements anti-émeute, tu les mets en rang et tu attends que ça dégénère car ça va forcément arriver. L'entrainement des CRS leur apprend à justement obéir et réagir quand il faut tout en tapant judicieusement (je ne dis pas que c'est bien mais la proportion de morts et de grosse casse est bien inférieure à celle des USA). Les Anglais ont un système plus intermédiaire: ils ont un très petit nombre d'équivalents CRS/GM, qui servent essentiellement de cadres à des policiers lambda quand il faut revêtir la panoplie anti-émeutes, et les policiers lambda ont divers degrés de sensibilisation à ce métier.... Mais il faut aussi reconnaître que les policiers anglais ont un tout autre niveau de formation que leurs équivalents ricains. Parce que c'est vrai que la gestion des manifestations de tous types aux USA est plutôt mauvaise (bémol pour les grandes villes où il y a plus de savoir-faire gardé en mémoire, même si c'est loin du besoin quand même), et il est hallucinant de voir la façon dont le sujet est débattu sur les chaînes américaines: les différents sons de cloche reflètent surtout le nombrilisme américain et l'incapacité à vouloir essayer de voir ailleurs et de comprendre qu'on peut appréhender ces problèmes autrement.... Si bien qu'il n'y a d'étalon de performance qu'américain; là où nous trouverions que beaucoup d'événements peuvent être considérés comme des manifestations d'incompétence crasse (voire des cas où la police a aggravé les choses), ils ne verront qu'une occasion où la police aurait pu faire mieux. Et évidemment, on se rassure en se disant que les flics américains sont de toute façon dans l'ensemble les meilleurs et les mieux formés du monde. Modifié le 14 août 2015 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 15 août 2015 Share Posté(e) le 15 août 2015 (modifié) Cite une seule action réelle de ce type. Attention, pas les légendes urbaines des complotistes... Il y a eu des lois plus sévères avec les armes (interdiction des chargeurs à plus de 10 cartouches pour les armes de poing, la Californie a interdit les fusils en calibre .50 par exemple). Il n'y a pas de confiscation prévue, mais certains pro-armes peuvent voir une volonté de restreindre progressivement l'accès aux armes avant une interdiction pure et dure. On peut faire le lien avec ce qu'il se passe en France ou en Belgique : les armes sont théoriques toujours accessibles mais les conditions à remplir sont telles que ça devient presque impossible de s'armer. Modifié le 15 août 2015 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 15 août 2015 Auteur Share Posté(e) le 15 août 2015 (modifié) Tiens, si ils vous manquaient, les revoila https://fr.news.yahoo.com/etats-unis-n%C3%A9ocons-r%C3%A9apparaissent-course-%C3%A0-maison-blanche-105433413.html Modifié le 15 août 2015 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 15 août 2015 Share Posté(e) le 15 août 2015 Reste à voir si on leur fera encore confiance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 15 août 2015 Share Posté(e) le 15 août 2015 (modifié) Tiens, si ils vous manquaient, les revoila https://fr.news.yahoo.com/etats-unis-n%C3%A9ocons-r%C3%A9apparaissent-course-%C3%A0-maison-blanche-105433413.html C'est une erreur d'appeler Cruz un néo-con, et sans doute Rubio aussi: ils font partie de ceux qui empruntent juste une partie de la rhétorique quand le besoin s'en fait sentir. Et pour faire campagne auprès de la base républicaine, il faut des phrases et mots-clés, notamment dire sans arrêt qu'il faut une politique extérieure "dure" et "forte", dans dire ce que c'est concrètement, mais en réemployant ces mots le plus grand nombre de fois possible dans un discours. Et saupoudrer le tout d'allusions ou de déclarations directes concernant ISIS et l'Iran, essentiellement à base de phrases "positives" (au sens général, pas moral) et assertives tournant autour du thème "il faut y aller carrément", "bombarder", "les dézinguer".... Aucun besoin du moindre rapport à la réalité des possibles, ou à la complexité d'un problème, ça gâcherait l'effet. Oh! J'oubliais! Il faut sans arrêt dire qu'il faut un leadership "fort" (le mot "fort" doit être employé pour tout ce qui concerne le candidat), par opposition à toute autre politique, qui est donc forcément "faible", et reflète donc par là le caractère de l'individu qui la promeut. Si vous croyez que c'est caricatural, écoutez les discours de campagne: aucun scénariste de la pire production hollywoodienne de série Z n'oserait écrire ce genre de choses même pour une série à bas budget destinée à passer à l'écran d'une chaîne minable pendant la nuit, ou à ne jamais sortir du tout. Le discours du président dans Independence Day est l'épithome de l'éloquence et de l'intellectualisme, à côté. Ca fait près d'un an que Cheney revient sans cesse sur Fox, à vendre son "héritage" et traiter tout les autres de cons, et ça fait plus longtemps que les agités de 2003 de plus bas rangs se sont réintégrés dans la sphère médiatique en mixant un curieux cocktail de "on a fait ce qu'il fallait faire", et "c'était génial" avec un "tout ce qu'il y a de pas bien était la faute aux renseignements". Une journaliste passionaria notoire de 2003, dont les articles ont largement conctribué à populariser la marche à la guerre (à base d'énormités foutant tout travail et toute éthique journalistique aux chiottes) a récemment fait la tournée des plateaux pour vendre son bouquin sur les événéments, sans peur de mensonge, de couvrage de cul, de doigts pointés sur tout le monde sauf elle, et d'autopromotion décomplexée. Un truc amusant que partagent tous les néocons de haut rang (branche idéologique spécifique des conservateurs américains, à dissocier des faucons plus classiques; si, si, il y a une césure nette), qui sont essentiellement de l'époque du Vietnam: ils ont tout évité de servir, que ce soit par relations ou une autre "occupation". Cheney, Rumsfeld, Bush (qui a "servi" dans le Golfe.... Du Mexique).... Tous des planqués. Ce pourquoi ils sont aussi souvent qualifiés de "Chickenhawk". Modifié le 15 août 2015 par Tancrède 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 15 août 2015 Share Posté(e) le 15 août 2015 Reste à voir si on leur fera encore confiance. Apparemment, même dans la base républicaine, pas tant que ça: la prise de position de Jeb Bush (en difficulté pour l'instant, même s'il est le candidat préféré de l'establishment GOP, et sans doute l'un de ceux qui durera jusqu'à l'année prochaine) en faveur de la guerre d'Irak et du bilan de son frère, n'est pas bien passée auprès des électeurs des primaires (et dans l'opinion), le ressassement des mêmes excuses et de la même trame narrative de la décennie écoulée faisant partie désormais du package que les Américains, base républicaine comprise, rejettent massivement avec l'ensemble de la rhétorique établie des candidats habituels. Donald Trump ne s'y trompe pas, lui qui fut quasiment le seul dans le champ républicain à taper sur ce legs de Bush avec des mots simples et les bons angles d'attaque, tapant par là moins sur le thème en lui-même que sur la manière dont les politiciens s'expriment en général, couvrent leur cul, nient leurs responsabilités (même quand c'est évident) et évitent le discours direct. Il ne durera sans doute pas, mais il est extrêmement symptomatique et porteur du type et du niveau de ras le bol qui prédominent en ce moment, plus sans doute que les autres démagogues et "candidats protestataires/anti-système" qu'on voit habituellement. La même chose se voit côté démocrate, même si pas à propos de l'Irak, avec Bernie Sanders, désormais passé devant Hillary dans les sondages de la primaire du très important New Hampshire (là où Clinton dominait de façon absolue depuis des mois, reléguant tous les autres candidats à des scores du niveau de la marge d'erreur statistique). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cadia Posté(e) le 15 août 2015 Share Posté(e) le 15 août 2015 Il est surprenant que des thèmes relativement peu importants pour le fonctionnement d'une puissance majeure comme les USA prennent autant d'espace dans les discours. On dirait à les lire que 1/4% du pays est gay et que l'autre 1/4 est composé de femmes qui veulent avorter. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 août 2015 Share Posté(e) le 15 août 2015 Il est surprenant que des thèmes relativement peu importants pour le fonctionnement d'une puissance majeure comme les USA prennent autant d'espace dans les discours. On dirait à les lire que 1/4% du pays est gay et que l'autre 1/4 est composé de femmes qui veulent avorter. L'objectif c'est pas le fonctionnement du pays, l'objectif c'est de cliver l'électorat effectif - ceux qui votent vraiment - pour les forcer a choisir de manière irréversible un camp ou l'autre ... c'est d''abord vrai pour les électeurs des primaires républicaine - avec un électorat vraiment très particulier - puis avec l'électeur des présidentielles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cadia Posté(e) le 15 août 2015 Share Posté(e) le 15 août 2015 (modifié) D'après l'article posté par ZX, cet électorat serait composé de +/- 12% de "cinglés" chez les républicains. Qu'elle est la tranche qui est réellement influençable parmi le reste de leur vivier (si on enlève ces 12% ainsi que ceux qui votent républicain et peu importe le candidat)? Ils perdent tout de même au minimum les électeurs: de "couleurs", les femmes (55% des votes pour Obama), homosexuels. Modifié le 15 août 2015 par Cadia Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 15 août 2015 Share Posté(e) le 15 août 2015 D'après l'article posté par ZX, cet électorat serait composé de +/- 12% de "cinglés" chez les républicains. Qu'elle est la tranche qui est réellement influençable parmi le reste de leur vivier (si on enlève ces 12% ainsi que ceux qui votent républicain et peu importe le candidat)? Ils perdent tout de même au minimum les électeurs: de "couleurs", les femmes (55% des votes pour Obama), homosexuels. Les homos ne sont pas un électorat très conséquent en taille. Les noirs sont de toute façon considérés comme "perdus" par les Républicains, et restent une portion limitée de la population (autour de 12%, désormais dépassés -de beaucoup- par les latinos), mais surtout, sont en général plus difficilement mobilisables pour le vote (une partie se sent flouée quel que soit l'élu; Obama a mobilisé de façon nouvelle cet électorat, comme Clinton en son temps -qui reste selon beaucoup le "plus noir" des présidents), et en bonne partie handicapés pour voter: les nombreuses lois visant à limiter de fait, dans beaucoup d'Etats essentiellement républicains, la capacité de vote de cette communauté, ont eu un poids réel, moins pour les présidentielles que pour le Congrès, et surtout, plus que tout, la chambre basse (vote par circonscription, où tous les dispositifs adoptés peuvent cumuler leurs effets). Le vote des femmes, souvent plus en faveur des démocrates que les 55% évoqués, est contrebalancé par plusieurs phénomènes: un repli plus prononcé de l'électeur blanc (adultes et vieux) sur le vote conservateur, le vote des vieux en général (surtout les hommes, donc), et les variations du taux de participation. C'est l'un des grands problèmes du vote démocrate: les élections non présidentielles (on vote tous les 2 ans aux USA, pour renouveler la moitié du Congrès, entre autres) voient une plus faible mobilisation à gauche qu'à droite. Et les mesures destinées à limiter l'accès de fait au vote de certaines populations sont essentiellement le fait des Républicains, touchant proportionnellement plus lourdement les noirs et autres minorités ethniques, les femmes (notamment celles des "working class", plus présentes dans des jobs de service qu'elles peuvent moins laisser même pour le temps d'un vote, parce que le vote est en semaine), les étudiants. Pour les démocrates, l'équation se résume essentiellement à aller faire voter du monde: le taux de participation est leur grande variable fondamentale. Les Républicains, dans l'équation politique actuelle qui leur est défavorable depuis plus de 15 ans (ils n'ont jamais remporté le vote populaire -en décompte absolu- pendant cette période), se maintiennent dans leur formule actuelle très exclusive d'une part croissante de la population, via la faible participation et le jeu de leurs dispositifs électoraux (notamment le découpage des circonscriptions), en plus de la "bulle", cette caisse de résonnance qu'incarne Fox et qui, outre le fait d'avoir isolé en partie leur électorat ferme dans un univers à part, joue un rôle pour créer des polémiques nationales à certains moments, et pour handicaper et distordre la perception des positions du camp d'en face, par simplecapacité de volume et de détermination de l'agenda du moment (de quel sujet on parle). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 août 2015 Share Posté(e) le 15 août 2015 Tiens, si ils vous manquaient, les revoila https://fr.news.yahoo.com/etats-unis-n%C3%A9ocons-r%C3%A9apparaissent-course-%C3%A0-maison-blanche-105433413.html On ne peut pas dire "les revoilà" puisqu'ils sont toujours au pouvoir, Barack Obama les ayant embauchés dans son gouvernement : Victoria Nuland, vice secrétaire d'Etat aux affaires européennes, à la tête de la croisade contre l'empire du mal, la Russie de Poutine, pouvant jusqu'il y a peu s'appuyer sur l'allié de toujours des néoconservateurs qu'était Jose Manuel Barroso, ou l'ancien secrétaire de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen, l'un et l'autre alliés historique de George W Bush dans sa croisade contre l'Irak. Victoria Nuland est l'épouse de Robert Kagan idéologue néoconservateur notoire. Ashton Carter, secrétaire à la défense : Ashton Carter qui vient d'être nommé secrétaire à la défense : en 2006... avait écrit un article proposant une guerre préventive contre la Corée du Nord. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mani Posté(e) le 17 août 2015 Share Posté(e) le 17 août 2015 (modifié) États-Unis: les migrants clandestins doivent partir, selon Trump Lui-même fils et petit-fils de migrants, Donald Trump a souhaité revenir sur les décisions de Barack Obama qui ont ralenti les expulsions de clandestins, et mettre fin au droit du sol. http://www.courrierinternational.com/depeche/etats-unis-les-migrants-clandestins-doivent-partir-selon-trump.afp.com.20150817.doc.411ik.xml Il est étrange ce trublion républicain. On dirait qu'il réagit suivant ces sauts d'humeur. Par contre, je n'oublie pas ceci lors d'un match de catch où il ridiculise ou il s'amuse (côté excentrique) avec un autre milliardaire. Modifié le 17 août 2015 par Mani Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 17 août 2015 Share Posté(e) le 17 août 2015 Moi sa me fait toujours marrer que le fait d'être un fils et petit fils d'immigrés soient un facteur moral pour certain et que donc un fils ou petit fils d'immigrés devrait de facto être souple en ayant une position cool avec l' immigration clandestine . Aucun rapport pour moi . Même si ce que dit Trump est pas cool faut quand même éviter ce genre de comparatif . Un immigrés qui réussi à devenir américain hors contexte Trump vous pensez que sa lui fait plaisir de voir des clandestins alors que lui a surement galéré pour avoir sa "place" ? Après je ne suis pas dupe ,il y a de "vrais américain" qui profite de l' immigration clandestine . Enfin voilà les discours de Trump sont pas ma tasse de thé , perso je pense que l' immigration clandestine est un facteur qui peu déstabiliser un pays ,pourrir une ambiance et causer plus de préjudice pour les immigrés légaux par un amalgame . Enfin voilà ,pas besoin de mettre en avant le côté issu de l'immigration de Trump pour noircir le tableau , ces discours le font très bien tout seul . Et puis les USA reste un pays qui s'est créé avec des immigrés ,mais eux même ont compris qu'il fallait géré l' immigration sous peine de voir un pays jeune devenir ingérable. Certes sa a souvent était sélectif , et posant des pb rien qu'entre immigrés de souche anglaise avec les irlandais par exemple mais s'est comme tout rien n'est parfait . Enfin voilà en espérant ne pas être confus dans ce post . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 août 2015 Share Posté(e) le 17 août 2015 http://www.huffingtonpost.com/entry/jimmy-carter-us-politics_55bbb3c9e4b0d4f33a02ae2b (31 juillet 2015)Jimmy Carter : les États-Unis sont une oligarchie [à cause des arrêts Citizen United et autres sur le financement des campagnes électorales]. « Cela viole l'essence même de ce qui a fait de l'Amérique un grand pays ». 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 17 août 2015 Share Posté(e) le 17 août 2015 http://www.huffingtonpost.com/entry/jimmy-carter-us-politics_55bbb3c9e4b0d4f33a02ae2b (31 juillet 2015) Jimmy Carter : les États-Unis sont une oligarchie [à cause des arrêts Citizen United et autres sur le financement des campagnes électorales]. « Cela viole l'essence même de ce qui a fait de l'Amérique un grand pays ». En complément sur le même constat, un édito de Krugman dans le NYTimes dans lequel il formule une hypothèse concernant l'opposition affichée des candidats républicains à l'élection présidentielle 2016 à la pérennité du système de retraites public (nommé social security), en dépit de l'attachement de la population à ce système et aux échecs des dernières tentatives de privatisation du système : - parce que les très, très riches sont contre, - et qu'ils représentent à eux seuls plus de la moitié des dons aux candidats républicains. En juin : 130 familles ont, à elles seules, fourni plus de 50% des dons aux candidats républicains. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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