SinopeMT Posté(e) le 22 juin 2016 Share Posté(e) le 22 juin 2016 La situation décrite est effarante. Malheureusement ce cas-ci convient bien au célèbre discours de Mitterand d'Épinay de 1971 "Faire" quelques millions de cette façon semble tellement dérisoire, j'admets le jugement de valeur mais tout de même... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 22 juin 2016 Share Posté(e) le 22 juin 2016 31 minutes ago, SinopeMT said: La situation décrite est effarante. Malheureusement ce cas-ci convient bien au célèbre discours de Mitterand d'Épinay de 1971 "Faire" quelques millions de cette façon semble tellement dérisoire, j'admets le jugement de valeur mais tout de même... "Quelques millions", c'est pour souligner justement la différence entre l'énormité de la somme pour la plupart des gens, et le fait que ce ne soit aucunement une nécessité pour quelqu'un comme Fiorina qui sortait alors de sa présidence de Hewlett Packard; ça souligne la mentalité de grapille, de "ce n'est jamais assez", voire celle de vivre dans un grand sentiment d'impunité, ou que ce genre de choses "revient de droit" à ce gens là. L'ex-gendre de Sarah Palin, peu après la campagne foirée de 2008, avait dit "she's in it juste to cash in"... Ce que la suite a amplement prouvée, Palin étant un de ces personnages sans réel métier mais dont la notoriété a été grandement mise à profit dans un vaste nombre d'activités au sein de l'écosystème conservateur (et nulle part ailleurs, personne ne la prenant au sérieux), à coups de discours sans queue ni tête, de sorties médiatiques ridicules, de bouquins creux, de jobs de présentatrice télé (rarement durables) et autres conneries en tous genres jusqu'à l'actuelle participation à la campagne Trump où elle espère faire beaucoup de fric. Un marché captif et "travaillé au corps" en circuit fermé depuis plus de 30 ans, avec environs 30-40 millions d'adultes "coeur de cible", sans doute 20 à 30 millions d'autres au moins partiellement atteignables, et je ne sais combien d'enfants/futurs clients..... Ca ne se lâche pas. C'est vraiment beaucoup de fric qui circule en permanence et dont beaucoup veulent leur part. Ils veulent toujours entendre la même chose, être toujours un peu plus confirmés dans leurs opinions elles-mêmes sans cesse poussées un cran plus loin, ils veulent fonctionner en circuit fermé tout en se donnant l'impression du contraire, ils veulent entendre parler du monde et de leur pays au travers de ce filtre ultra déformant qui ne fera que les renforcer dans leurs certitudes et offrir des coupables bien connus pour tous leurs malheurs et frustrations. Au sein de ce marché, notamment par la grâce infinie de l'abondance numérique, on peut segmenter le marché en factions bien ciblées auxquelles on offre un sous eco-système customisé qui est un petit univers informationnel complet en soi. Qui renoncerait à ça? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 juin 2016 Share Posté(e) le 22 juin 2016 Il y a 1 heure, SinopeMT a dit : Malheureusement ce cas-ci convient bien au célèbre discours de Mitterand d'Épinay de 1971 Pour les gens qui ne connaissent pas le discours d'Épinay par coeur, quel paragraphe précis du discours d'Épinay correspond à quel paragraphe précis de ce que dit Tancrède ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SinopeMT Posté(e) le 22 juin 2016 Share Posté(e) le 22 juin 2016 il y a 1 minute, Wallaby a dit : Pour les gens qui ne connaissent pas le discours d'Épinay par coeur, quel paragraphe précis du discours d'Épinay correspond à quel paragraphe précis de ce que dit Tancrède ? C´était juste pour l'anaphore sur l'argent qui corrompt, l'argent qui pourrit etc.... Tarte à la crème de la citation politique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 juin 2016 Share Posté(e) le 22 juin 2016 il y a 3 minutes, SinopeMT a dit : C´était juste pour l'anaphore sur l'argent qui corrompt, l'argent qui pourrit etc.... Tarte à la crème de la citation politique. Merci. J'avais cherché le mot "millions" et j'étais tombé sur "millions de français", "millions de citoyens", "millions d'exploités", sans voir le lien avec le schmilblick. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SinopeMT Posté(e) le 22 juin 2016 Share Posté(e) le 22 juin 2016 Le comportement des politiciens de cette sphère conservatrice correspond bien à ces paragraphes sur l'argent qui pourrit jusqu'à la conscience des hommes à mon sens. D'ailleurs je devrais lire ce discours dans son intégralité pour ma culture personnelle mais il est un peu long . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 juin 2016 Share Posté(e) le 23 juin 2016 (modifié) https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2016-2-page-196.htm The Deep State. The Fall of the Constitution and the Rise of a Shadow Government de Mike Lofgren, 2016 Lofgren explique ainsi que le véritable pouvoir est exercé aux États-Unis non par les élus et les institutions officielles, mais par ce qu’il nomme le « Deep State » – terme employé initialement en Turquie où un phénomène similaire était observé. Cet « État profond » voit s’allier les hauts responsables de certains lieux de pouvoir institutionnels et de certains secteurs économiques. Lofgren décrit une collusion entre d’une part les plus haut gradés du département de la Défense, du département d’État, du département de la Sécurité du territoire (Homeland Security), de la CIA, du département de la Justice – ainsi que de quelques éléments du système judiciaire – et du département du Trésor, coordonnés par le National Security Council et assistés de quelques élus importants du Congrès ; et d’autre part les grandes entreprises de la défense, du renseignement – le fameux complexe militaro-industriel déjà dénoncé par Eisenhower dans son discours de fin de mandat de 1961 –, ainsi que du secteur de la banque et de la finance – souvent désignés par le terme « Wall Street » –, auxquels s’ajoutent aujourd’hui les acteurs de la Silicon Valley. C’est à leur propre profit que ces élites du secteur public et du secteur privé façonnent les lois et les politiques du pays à l’insu de tous. Du même auteur : http://billmoyers.com/2014/02/21/anatomy-of-the-deep-state/ (21 février 2014) http://billmoyers.com/story/the-deep-state-how-camoflauge-became-chic-in-beltwayland/ (extrait du livre) Modifié le 23 juin 2016 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 23 juin 2016 Share Posté(e) le 23 juin 2016 Mouais que les fonctionnaires ''inamovibles'' des ministères et les grandes entreprises s'arrangent entre eux, c'est dans tout les pays mais je rappelle que ''coordonnés'' par le conseil de sécurité nationale signifié être coordonné par le conseil des ministres : https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_de_sécurité_nationale_(États-Unis) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 23 juin 2016 Share Posté(e) le 23 juin 2016 (modifié) Après le filibuster de la semaine dernière, qui a débouché sur un vote (réussite, une première), et le dit vote, qui a vu les 4 propositions de loi être blackboulées (oups, 15h sans pisser pour finir ainsi), on a maintenant un sit-in massif des démocrates à la Chambre des représentants (qui n'a pas de procédure analogue au filibuster), ce qui est une nouveauté et peut soulever l'enthousiasme, et en même temps souligner à quel point la politique américaine est à un stade désespérant de paralysie. Menés par le représentant John Lewis (un compagnon de route de la première heure de Martin Luther King, grande figure des droits civiques aux USA), les démocrates se sont ainsi mis à bloquer la Chambre pour forcer le débat sur les armes à feu et éviter le retour au "business as usual". Les caméras de C-span ne peuvent suivre l'événement, si bien que le mouvement se donne de petits airs de rebellion (toutes proportions gardées: tout cela reste très civil, sous les dorures, et en costard cravate), étant filmé et transmis par les portables des parlementaires. "Grandstanding" ou mouvement politicien un peu calculé, avec des possibilités en vue? On sait que beaucoup de choses se passent en coulisses, que les électeurs actifs appellent les permanences des parlementaires à un rythme soutenu depuis Orlando, et sans doute plus encore dès que la nouvelle du sit in a commencé à se répandre.... Et on sait que, en cette année électorale où l'impopularité de Trump en est venue à inquiéter les républicains même en ce qui concerne la Chambre des représentants, en théorie verrouillée, les démocrates ont envie de faire un push majeur et saisiront la moindre occasion pour ce faire. Le sit in a été par aileurs joint par une manifestation à l'extérieur du Capitole, essentiellement conviée via les réseaux sociaux, et visitée par intermittence par quelques représentants démocrates faisant la navette entre le sit in et l'extérieur. Il y a de ce fait un travail visant à changer la narration générale de ce sujet de législation, pour éviter l'inaction habituelle et la disparition aussi rapide que répétée du sujet assez rapidement après chaque tragédie. Pour l'instant, il est difficile de dire si cette histoire va ressembler à un ridicule pet dans l'eau, à un coup de pub cheap, ou prendre de l'élan et devenir quelque chose. Pour l'anecdote, le mouvement a été pensé par les représentants John Lewis et Katherine Clark, ce qui donne aux Américains une amusante coïncidence pour donner un nom catchy au sit in, Lewis & Clark (2 explorateurs dont l'expédition a une place capitale dans l'histoire américaine) étant une référence forte aux USA. Modifié le 23 juin 2016 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carl Posté(e) le 23 juin 2016 Share Posté(e) le 23 juin 2016 il y a 31 minutes, Tancrède a dit : Pour l'anecdote, le mouvement a été pensé par les représentants John Lewis et Katherine Clark, ce qui donne aux Américains une amusante coïncidence pour donner un nom catchy au sit in, Lewis & Clark (2 explorateurs dont l'expédition a une place capitale dans l'histoire américaine) étant une référence forte aux USA. Lewis & Clark ? C'est vrai que c'est une référence forte, et pas qu'aux USA d'ailleurs ! (désolé ) 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 23 juin 2016 Share Posté(e) le 23 juin 2016 Il y a 1 heure, Carl a dit : (désolé ) Ah pas d'hypocrisie voyons ! Tu es ravi, au contraire 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carl Posté(e) le 23 juin 2016 Share Posté(e) le 23 juin 2016 (modifié) Il y a 2 heures, Alexis a dit : Ah pas d'hypocrisie voyons ! Tu es ravi, au contraire Oui, j'avoue, mais j'ai en même temps un peu honte de la nature des mes éminentes contributions sur ce fil (et ailleurs), et dans le cas ici-présent, du niveau de cette référence culturelle en particulier. Un plaisir coupable en quelque sorte Quoique, si mes souvenirs sont bons, c'était pas une mauvaise série, et certainement pas la pire chose que la grande amérique triomphante post chute du mur à offert à nos jeunes cerveaux avides de distraction télévisuelle, avec la complicité de M6 et TF1. Et là, en écrivant ça, la première image qui m'est venue à l'esprit, c'est ce moustachu de Hulk Hogan sur son superrafiot dans... "Caraïbes offshore" ! Thuuuuunder, thunder in paaaaradise ! (re désolé ) Modifié le 23 juin 2016 par Carl 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcus Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 Des articles discutent de la fortune réelle de Trump, Des milliardaires font remarquer qu'il ne se comporte pas comme un vrai milliardaire. Par exemple, il a vraiment passé du temps pour que Trump University marche et n'a gagné durant cette période que 4 millions de $. Même si elle n'avait pas fait faillite, ce n'est pas avec ce genre de chiffres que l'on devient milliardaire. http://www.motherjones.com/politics/2016/06/elizabeth-warren-slams-donald-trump-huge-conflicts-interest Toutes les banques sérieuses des USA l'évitent comme la peste car elles ont trop souvent l'occasion de pleurer sur les promesses non-tenues. La dernière banque à ce faire emplumer : Deutsche Bank pour 40 million de $ avant la crise de l'immobilier. Mais d’après la sénatrice Warren, il reste à Trump une ardoise de 100 million de $ à la Deutsche Bank. Pour Warren, ces dettes sont un moyen par Deutsche Bank de faire chanter Trump s 'il est élu. Cela peut être juste l'un des nombreux moyens mis en place par Deutsche Bank pour cacher ses très très nombreuses dettes pourries qu'elle a accumulé avant la crise de l'immobilier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 1 hour ago, Marcus said: Des articles discutent de la fortune réelle de Trump, Des milliardaires font remarquer qu'il ne se comporte pas comme un vrai milliardaire. Par exemple, il a vraiment passé du temps pour que Trump University marche et n'a gagné durant cette période que 4 millions de $. Même si elle n'avait pas fait faillite, ce n'est pas avec ce genre de chiffres que l'on devient milliardaire. http://www.motherjones.com/politics/2016/06/elizabeth-warren-slams-donald-trump-huge-conflicts-interest Toutes les banques sérieuses des USA l'évitent comme la peste car elles ont trop souvent l'occasion de pleurer sur les promesses non-tenues. Oui, j'avais déjà mentionné ce fait plus haut dans le topic: les banques, mais plus généralement, tous les gens très riches de la place de NY -surtout dans le secteur immobilier- connaissent bien son cas et évitent de faire des affaires avec lui, sans pour autant le clamer sur les toits (comme quoi, il y a une omerta pour toutes les couches sociales). La différence est qu'aujourd'hui, tous les journalistes un peu consciencieux vont chercher ces gens pour obtenir confirmation, et transformer ce qui n'a été pendant longtemps qu'un secret de polichinelle local gardé au niveau de conversations privées, en information de consommation courante. Le problème principal est qu'on n'aura vraisemblablement pas de confirmation directe par ce genre d'individu, mais plutôt des "on dit que", des "c'est bien connu à NY", "tout le monde le sait".... Ce qui enlèvera beaucoup de force à cet argument pour la plupart des électeurs potentiels de Trump, et pour tous ceux qui le supportent déjà. Tout comme il est à peu près certain que la grande majorité des ricains se foutra complètement des conneries hallucinantes et de la démonstration de sa complète ineptitude aux lendemains du Brexit; tout au plus peut-on pointer du doigt sa bêtise flagrante d'avoir foiré l'occasion de passer pour quelque chose d'un peu sérieux et gâché cette offre médiatique gratuite et unique, d'avoir toutes les caméras du monde pointées sur lui parce qu'il était le candidat républicain présent en Gibi au moment où c'est arrivé. Non seulement n'a t-il aligné que des âneries et affiché son ignorance et son absence de compréhension de l'événement, mais en plus il a fallu qu'il passe pour un minable gagne-petit en passant l'essentiel du temps d'interview à décrire les suites de son golf.... Écourtant d'autant le temps d'intérêt que lui ont consacré les journalistes (du coup vite repartis) et gâchant l'un des seuls atouts qu'il avait eu jusqu'ici: l'attention médiatique gratuite. Occasion ratée -et ici une occasion "mondiale" de "faire présidentiel"-, alors même qu'elles deviennent plus rares, que Clinton prend beaucoup d'avance (en intentions de vote, en collecte de fond, en présence sur le terrain), qu'il est en déficit d'image, et plus encore, de temps d'attention positive, et que les médias ne lui passent plus désormais les choses aussi facilement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 27 juin 2016 Share Posté(e) le 27 juin 2016 Un genre de violence à laquelle les USA ne sont pas habitués: il n'y avait pas d'armes à feu impliquées. Lors d'une manifestation (autorisée) devant le Capitole de Sacramento (capitale de la Californie) par le "Worker's Party", un groupe se déclarant nationaliste et en pleine campagne pour unifier divers mouvements compatibles (on pointe du doigt la présence de nombreux néonazis -ou "au moins" des "white nationalists"- dans ces organisations), des affrontements se sont déclenchés suite à l'arrivée d'une contre-manifestation (non autorisée), allant jusqu'à l'usage de matraques et de couteaux. 6 personnes (des deux camps) au moins ont été poignardées, 5 ayant été transportées à l'hôpital. La manifestation a continué après l'intervention de la police pour disperser les "combattants". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 27 juin 2016 Share Posté(e) le 27 juin 2016 C dans l'air sur les armes aux Etats-Unis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 juin 2016 Share Posté(e) le 27 juin 2016 il y a 28 minutes, Kiriyama a dit : C dans l'air sur les armes aux Etats-Unis. https://www.youtube.com/watch?v=M0VNe82VUag 39e seconde de cette émission du 5 janvier 2016 : Yves Calvi : "le port d'armes est garanti par la constitution". Eh bien non : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?page=165#comment-879746 Contrairement à une idée répandue, le deuxième amendement de la constitution américaine n'autorise pas la possession et le port d'arme Du coup, je ne suis pas très sûr d'avoir envie d'écouter la suite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 27 juin 2016 Share Posté(e) le 27 juin 2016 (modifié) 4 hours ago, Wallaby said: 39e seconde de cette émission du 5 janvier 2016 : Yves Calvi : "le port d'armes est garanti par la constitution". Eh bien non : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?page=165#comment-879746 Contrairement à une idée répandue, le deuxième amendement de la constitution américaine n'autorise pas la possession et le port d'arme Du coup, je ne suis pas très sûr d'avoir envie d'écouter la suite. Ils sont univoques de cette façon? Rappelons que jusqu'aux années 80-90 (moment où la NRA est devenue tarée et s'est orientée vers un modèle de lobbying agressif et surfinancé), l'interprétation du deuxième amendement avait été assez continue dans l'histoire américaine: le droit au port d'armes n'était pas considéré comme un droit d'avoir une arme en tant que tel, et surtout pas n'importe quelle arme et en libre disposition, mais était lié au principe de résistance à l'oppression, pas comme un recours pour la défense personnelle. Il s'agissait, comme c'est libellé dans la formulation ambigue (ambiguité plus liée à l'obsolescence de la langue employée qu'à autre chose) de l'amendement, d'un droit intrinsèquement lié au principe de milice populaire, seul instrument crédible contre un Etat devenant tyrannique, donc un droit de port d'armes dans le cas de milices régulées.... Ce qui existe via les 50 gardes nationales (qui sont la milice) et les 34 State Defence Forces (tous les Etats n'en ayant pas une). Et ces organisations ont le droit de posséder n'importe quel type d'arme (théoriquement, elles auraient le droit d'acquérir du nucléaire), précisément parce que l'un de leurs buts premiers est de pouvoir s'opposer si besoin est à une armée fédérale devenue outil d'un Etat tyrannique. Tout renvoie essentiellement à cette interprétation du 2ème amendement, celle issue de la nouvelle génération d'archi conservateurs new style sous et après Reagan se focalisant uniquement sur la dernière partie de la phrase, et non plus sur sa totalité, ce que Warren E Burger, 15ème président de la Cour Suprême (il a pris sa retraite en 86) et républicain conservateur lui-même, avait férocement critiqué en 1991 en disant que le 2ème amendement "has been the subject of one of the greatest pieces of fraud, I repeat the word 'fraud,' on the American public by special interest groups that I have ever seen in my lifetime." Modifié le 28 juin 2016 par Tancrède 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 27 juin 2016 Share Posté(e) le 27 juin 2016 Le 23/06/2016 à 17:27, Carl a dit : Oui, j'avoue, mais j'ai en même temps un peu honte de la nature des mes éminentes contributions sur ce fil (et ailleurs), et dans le cas ici-présent, du niveau de cette référence culturelle en particulier. Un plaisir coupable en quelque sorte Quoique, si mes souvenirs sont bons, c'était pas une mauvaise série, et certainement pas la pire chose que la grande amérique triomphante post chute du mur à offert à nos jeunes cerveaux avides de distraction télévisuelle, avec la complicité de M6 et TF1. Et là, en écrivant ça, la première image qui m'est venue à l'esprit, c'est ce moustachu de Hulk Hogan sur son superrafiot dans... "Caraïbes offshore" ! Thuuuuunder, thunder in paaaaradise ! (re désolé ) Comme le dit Philippe Top Action , j'ai une grande ressemblance avec Hulk Hogan . Mais je n'ais rien à voir avec cette série Lol Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 Pschiiiit ! Citation House Benghazi report faults military response, not Clinton, for deaths Panel chair Trey Gowdy concludes $7m investigation with 800-page report that accuses US of being slow to respond after 2012 attack was already under way Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 Un peu cher le rapport...qui est ce qui paie ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 il y a 12 minutes, collectionneur a dit : Un peu cher le rapport...qui est ce qui paie ? <mode mauvaise foi ON> C'est une paille. A peine 2% du comité spécial chargé de fouiller les excréments d'investiguer les frasques sexuelles de Bill Clinton. <mode mauvaise foi OFF> Vu l'absence de résultat (à part des taches sur une robes bleue et un aveu public), à ce niveau de gaspillage d'argent public (à fins purement partisanes), pour moi, ça relève quasiment du niveau de la trahison. Surtout quand on voit que les accusateurs (tous bien sûr du côté de la morale, piété religieuse et vertue canonisable ) ont fait exactement les mêmes choses de leur côté (Newt Gingrich pour nommer le plus célèbre), et s'en tiré avec beaucoup moins d'ennuis. Paille, poutre, etc ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 Un dessin amusant qui en dit long: 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 juin 2016 Share Posté(e) le 30 juin 2016 https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/jun/30/democrat-party-elitism-general-election-voter-issues-donald-trump-hillary-clinton Ce n'est pas parce que les modérés des régions du "pays Trump" sont absents des meetings de Trump, que forcément ils vont aller voter pour l'héritière légitime de Barack Obama en novembre. Je suis démocrate (...) Là où vit ma famille, les usines ferment, les écoles n'ont pas assez d'argent pour payer les professeurs, et toute l'espérance en Barack Obama n'a pas fait grand chose... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 30 juin 2016 Share Posté(e) le 30 juin 2016 http://www.marinecorpstimes.com/story/military/2016/06/30/navy-investigation-released-farsi-island-riverines/86545612/ Citation Nine face discipline for errors that led to U.S. sailors' Iranian arrest David Larter, Navy Times 1:12 p.m. EDT June 30, 2016 Legal experts say Iran’s provocative arrest of 10 U.S. sailors violated international law and sets a dangerous precedent if unchallenged. The Iranian paramilitary commandos that captured them also used them for propaganda videos that have outraged U.S. military leaders. Nine Navy personnel are facing discipline after a high-profile report concluded that shoddy navigation, maintenance shortfalls and a baffling lack of oversight created a maelstrom of errors that led to two U.S. Navy patrol boats being seized at gunpoint in Iranian territorial waters. The U.S. sailors were not even aware they had entered Iranian waters after deviating from their charted course between Kuwait and Bahrain in January. U.S. diplomats secured the sailors' release unharmed after 16 hours in custody, a crisis that nearly scuttled the Iran nuclear deal. "Across the Navy, around the globe, hundreds of commanding officers and hundreds of thousands of U.S. sailors are making tough decisions and performing their duties in a way that should make every American proud, and strike fear into anybody who would want to take us on," said Adm. John Richardson, chief of naval operations, in his prepared remarks Thursday before the Pentagon press corps. "Those sailors also clearly know our actions in this incident did not live up to our expectations of our Navy." The Navy’s five-month investigation, which has been the subject of congressional scrutiny for months, found that the sailors piloting the boats didn’t properly plan the voyage, that the upkeep of the boats declined during the five-month deployment and caused a critical mechanical failure and that the staff ashore failed to properly track the riverine command boats. In all, nine officers and enlisted are being disciplined for the incident, including three members of the boat crew, the commanding and executive officers of the riverine squadron, the commodore and chief of staff of the group in charge of the riverines and two members of the shore support staff, according to a defense official familiar with the ongoing personnel actions. All but the commodore, Capt. Kyle Moses, have been recommended to face non-judicial punishment — a disciplinary measure that can effectively end a career but carries no criminal charges. The CRS 3 commodore at the time of the incident, Cmdr. Gregory Meyer, has also been relieved for cause, the CNO said. Among the key findings of the investigation: The sailors from Coastal Riverine Squadron 3 did not brief or even plan their route from Kuwait to Bahrain. While the original route would have avoided Iran’s territorial waters around Farsi Island, the crew immediately deviated from their original course to make up for a late start. The crew did not report regularly to their operational handlers on shore when they sighted land unexpectedly. Task Force 56, the riverine squadron’s immediate superior in 5th Fleet, tasked the sailors beyond their capabilities and limitations and fostered a “can do/will do” culture. The tactical operations center charged with tracking the transit failed to do so and reacted poorly when things started going wrong. NAVY TIMES Navy riverine boss fired for errors that led to sailors' arrest by Iran NAVY TIMES Navy officer fired amid fallout from U.S. sailors' arrest by Iran The investigation faulted the boats' leadership — a junior officer and a senior enlisted crewmember — as well as the shore-side officer in charge in Kuwait. "When tasked with the transit from Kuwait to Bahrain, the Kuwait detachment Officer-in-Charge and both [riverine command boat] leaders were derelict in their duties in that they failed to meet even the most basic requirements of leadership, planning, and tactical execution," the investigation said. NAVY TIMES Iran releases U.S. Navy sailors held for 16 hours NAVY TIMES U.S. sailor apologizes in Iran propaganda video The investigation also said their lack of situational awareness made their reaction times too slow when the boats were approached by the Iranian Revolution Guard Corps forces, limiting any remaining course to avoid capture. "Unprepared and unaware, the boat crews were late in responding to the approaching [Iranian Revolutionary Guard] patrol craft, delaying action to establish a heightened security posture," the investigation reads. "Their lack of force protection left them with few realistic options to resist detention." The investigation also found that the actions of some of the crew members violated the code of conduct, which governs how U.S. service members behave when in captivity. "The investigation also found some crewmembers did not meet code of conduct standards while in custody," Vice Adm. John Aquilino said in the Pentagon press briefing with CNO. The lieutenant in charge of the transit was quoted in an Iranian propaganda video apologizing for the errors that led them into Iranian waters when he was told that it was a condition of their release. In total, the sailors were in captivity for 16 hours. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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