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Mitt Romney, le candidat républicain a qualifié de "honteuse" la réaction du gouvernement de Barack Obama aux attaques anti-américaines en Egypte et en Libye et l'a accusé de sympathies pour les extrémistes musulmans.

Grosse erreur politique qui montre son incompétence dans le domaine de la politique étrangère !

La presse américaine a tiré à boulets rouges sur le candidat républicain, indique le Huffington Post. Sur la chaîne de télévision NBC, le journaliste Chuck Todd a qualifié ses déclarations d''"irresponsables" et d'"erreur", rapporte le site Internet The Raw Story. Un autre journaliste de la chaîne, Lawrence O'Donnell, avait plus tôt estimé que le camp Romney aurait mieux fait de "ne rien dire car dans ces cas-là (...), la seule chose qui va attirer l'attention est de dire une chose stupide, ce qu'ils ont réussi à faire". Le journaliste du National Journal Ron Fournier a également qualifié ces attaques de "maladroites" et "inexactes". L'expert conservateur Erick Ericson, bien qu'en désaccord avec la réponse de Chuck Tood, a lui aussi appelé Mitt Romney à la prudence. Aux yeux de tous, le candidat Romney a parlé un peu trop vite.

http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2012/09/12/libye-l-examen-manque-de-romney-en-politique-etrangere_1759311_829254.html#xtor=AL-32280515

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Le seule talon d'achille de Chuck et le seul qui l'a vaincu en combat singulier n'existe plus et il a disparu des mondes des vivants depuis plus de 30 ans.

C'est le fameux petit Dragon. =)

Image IPB

Tout le monde sait bien que la défaite de Chuck est un trucage cinématographique.

D'aillers ça n'a pas été sans concéquences.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=tF3NgUi1yXA

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Mitt Romney a voulu faire trop vite. Et trop fort. Après les émeutes anti-américaines en Égypte et en Libye mais surtout avant d'apprendre la mort de quatre américains dont l'ambassadeur des États-Unis en Libye, le candidat républicain a qualifié de "honteuse" la première réaction de l'administration Obama. Aujourd'hui, les conséquences de cette déclaration sont désastreuses.

http://www.franceinfo.fr/politique/libye-mitt-romney-rate-son-examen-d-entree-sur-la-politique-etrangere-737081-2012-09-13

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Le candidat républicain pour l'élection présidentielle américaine est au coeur d'une polémique aux Etats-Unis, après la diffusion sur le web d'une caméra cachée où il estime que "les 47% d'Américains" qui ne payent pas d'impôt sur le revenu ont une "mentalité de victimes".

Déjà mal parti dans la conquête de la Maison Blanche, Mitt Romney, candidat républicain face au démocrate Barack Obama, vient peut-être de compromettre définitivement ses chances de victoire. Lundi, le site internet Mother Jones, réputé pour être de gauche, a dévoilé une vidéo filmée le 17 mai dernier en caméra cachée montre Mitt Romney durant un dîner pour lever des fonds.

Durant celui-ci, il n'hésite pas à dire, sans savoir qu'il est enregistré : "Il y a 47% de gens qui sont avec lui (Barack Obama, ndlr), qui dépendent du gouvernement, qui croient être des victimes, qui pensent que l'Etat a la responsabilité de s'occuper d'eux, de leur fournir une couverture maladie, de la nourriture, un logement, tout ce que vous voulez. Que c'est un droit. Et ils voteront toujours pour ce président. Ce sont les personnes qui ne paient pas d'impôt sur le revenu (...) Mon job n'est pas de m'inquiéter de ces gens. Je ne les convaincrai jamais de prendre leurs responsabilités et leur vie en main".

Suite et vidéo :

http://www.gentside.com/mitt-romney/mitt-romney-regardez-la-camera-cachee-qui-piege-l-039-adversaire-de-barack-obama_art44839.html

Boum !  >:(

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Le présidentiable américain Mitt Romney a provoqué une nouvelle réaction courroucée de l'Autorité palestinienne et le désaveu de la Maison Blanche après avoir assuré, dans une vidéo révélée mardi, que les Palestiniens ne voulaient pas la paix avec Israël.

Le candidat républicain fait déjà face à une polémique aux Etats-Unis avec la publication lundi d'une vidéo filmée à son insu lors d'une réunion de levée de fonds en mai, dans laquelle il évoque la "mentalité de victimes" des électeurs du président démocrate sortant Barack Obama.

Mais M. Romney s'était aussi exprimé sur le dossier israélo-palestinien lors de cet événement, dont la vidéo a été publiée dans son intégralité mardi par le magazine de gauche Mother Jones.

Pour l'ancien gouverneur du Massachusetts, les Palestiniens "ne s'intéressent absolument pas à la paix" avec Israël et "un cheminement vers la paix est presque absolument impensable". En substance, s'il était élu, M. Romney n'interviendrait pas pour tenter de relancer le processus, confesse-t-il.

Depuis le début de sa campagne, M. Romney a donné des gages de soutien à Israël, accusant le président Obama d'avoir "laissé tomber" ce pays en proposant au Premier ministre Benjamin Netanyahu de négocier les frontières d'un Etat palestinien sur la base des lignes de 1967.

Le républicain a aussi mis en cause l'attitude "d'apaisement" de l'administration démocrate dans le dossier nucléaire iranien.

Dans la vidéo révélée mardi, le candidat républicain affirme que "l'idée de faire pression sur les Israéliens pour qu'ils donnent quelque chose aux Palestiniens en échange de gestes (de ces derniers) est la pire idée du monde".

Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a estimé de son côté que les propos de M. Romney trahissaient un manque de "leadership". Même s'il s'agit d'un "problème difficile", déclarer d'avance la question israélo-palestinienne comme insoluble constitue une "mauvaise approche", selon lui.

"Ce n'est pas du leadership, c'est le contraire du leadership", a insisté M. Carney lors de son point de presse quotidien.

M. Romney s'était déjà attiré les foudres des Palestiniens à la suite de sa visite à Jérusalem fin juillet, dans le cadre d'une tournée à l'étranger marquée par une succession de couacs.

Les Palestiniens s'étaient en particulier élevés contre des déclarations jugées "racistes" du candidat républicain, qui avait lancé que l'écart entre leur niveau économique et celui d'Israël s'expliquait par une différence de "culture".

Il avait aussi suscité leur ire en qualifiant Jérusalem de "capitale d'Israël", alors que les Palestiniens souhaitent faire de la partie orientale de la ville, occupée et annexée par Israël, la capitale d'un futur Etat.

(AFP)

ça promet s'il gagne les élections !  =(

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(AFP) Le candidat républicain à la Maison Blanche Mitt Romney s'en est pris mercredi à la culture de "dépendance" défendue selon lui par Barack Obama, cherchant à rebondir après avoir été mis en difficulté pour avoir évoqué la mentalité de "victimes" de "47%" des Américains.

M. Romney, dont la campagne pour tenter de ravir la Maison Blanche à M. Obama le 6 novembre faisait escale à Atlanta (Géorgie, sud-est) pour des réunions de levée de fonds, y a accusé M. Obama d'être l'apôtre d'une "redistribution" des richesses, une notion qui aux Etats-Unis renvoie au socialisme dans son acception soviétique.

Les Etats-Unis "ne fonctionnent pas avec un Etat qui dit +devenez dépendants de l'Etat, devenez dépendants de la redistribution+ des biens. Cela tuera l'esprit d'entreprise américain qui a soutenu notre économie toutes ces années", a lancé M. Romney face aux contributeurs de sa campagne.

"La question de cette campagne n'est pas de savoir qui se soucie des pauvres et de la classe moyenne", a assuré le candidat conservateur. "C'est mon cas. C'est son cas", a-t-il ajouté à propos de M. Obama. "La question est de savoir qui peut aider les pauvres et la classe moyenne. Je le peux, il ne le peut pas!".

Dès mardi, les républicains avaient mis en avant des déclarations de Barack Obama datant de 1998 et censées traduire les convictions d'extrême-gauche de l'actuel président des Etats-Unis: il y défendait l'idée d'une "redistribution" des richesses par l'Etat.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a estimé mercredi que cette manoeuvre du camp de M. Romney s'apparentait à "une tentative, qui semble désespérée, de changer de sujet", niant que M. Obama ait alors voulu défendre autre chose qu'une organisation efficace de l'Etat.

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Quand on regarde régulièrement l'actualité américaine, c'est encore pire:

- il suffit de regarder ce qui s'est passé dans le gouvernement du Wisconsin l'an dernier (et encore en ce moment, affaire à suivre en novembre): tentative de suppression des syndicats (sauf les 3 seuls pro-républicains), procédure parlementaire illégale pour faire passer des lois (véritable coup de force qui a vu le gouverneur embaucher une société de sécurité pour aller ramener de force les démocrates qui avaient quitté l'Etat pour que le quorum ne soit pas réuni), mise sous surveillance totale de professeurs d'universités militants organisant des discussions pas en ligne avec le gouverneur (et pressions sur les boards des universités pour ces "écoutes", voire le renvoi des professeurs), élimination de millions d'électeurs des registres (ces dit des voter ID) au nom d'une lutte contre la fraude électorale qui est quasiment inexistante....

- il faut voir en général ce que pas mal de gouvernements républicains de divers Etats essaient de passer: suppression des syndicats, blocage des aides fédérales pour faire planter Medicare, collusions d'intérêts directs (tel le gouverneur de Floride rendant obligatoire un contrôle antidrogue dans la fonction publique de l'Etat 4 fois par mois et AUX FRAIS DES DITS FONCTIONNAIRES! Et la société fournissant exclusivement ces tests est la sienne, dont il a formellement quitté la direction au profit de sa femme), prise de contrôle de villes entières pour régler des difficultés de gestion en nommant un "emergency manager", véritable dictateur local (et les critères de jugement des "difficultés" varient étrangement selon la carte électorale), qui en vient souvent à "annuler" la ville (elle cesse d'être une ville en statut et ses services sont fermés)....

- dans les élections d'Etat, beaucoup de calculs ont été faits et montrent un fait assez terrifiant: le financement électoral devient radicalement inégal dans la plupart des Etats, avec de plus en plus un parti républicain concentrant plus des 3/4 des financements d'entreprises et riches particuliers (directement ou via des "instituts" et "fondations", comme le montre toutes les polémiques tournant autour des frères Koch) et des institutions religieuses (dont l'exemption fiscale n'est toujours pas remise en cause alors qu'il s'agit d'un des plus grands pans des subvention fédérales aux USA, soit un truc très "socialist"), et un parti démocrate dont le seul soutien institutionnel d'importance est le financement par les syndicats (le reste étant celui de donations individuelles, petites entreprises et quelques riches donateurs). Ce fait existe moins dans les grands Etats côtiers démocrates du nord est et de l'ouest. Mais il montre que la lutte permanente et à tous les échelons contre les syndicats est aujourd'hui énorme et vise, outre à satisfaire les grandes entreprises en faisant disparaître la notion même de négociation collective, à assécher les finances démocrates au niveau des Etats américains.

Beaucoup de ces tendances ont plus ou moins toujours existé, et le parti démocrate a aussi ses casseroles, mais elles n'ont jamais été à un tel niveau depuis les années 20 et la sinistre période couvrant l'après guerre de Sécession au début du XXème siècle, soit la période dite du "gilded age", où l'Amérique dans sa première grande dépression (mais en croissance économique fondamentale.... Si si c'est compatible :rolleyes:) était une vraie ploutocratie avec une extrême polarisation des richesses, un niveau de vie déplorable en grandes agglomérations, un niveau de corruption énorme, aucune union monétaire même si tout le monde avait nommément des "dollars", une régression des droits (notamment des noirs qui en ont pris plein la gueule après le renouveau post guerre de sécession)..... Point commun de ces périodes avec aujourd'hui: le niveau de polarisation des richesses et de concentration du pouvoir dans une élite intouchable, peu accessible et reproductible. Un peu ce pour quoi roule Romney.

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Quand on regarde régulièrement l'actualité américaine, c'est encore pire:

- il suffit de regarder ce qui s'est passé dans le gouvernement du Wisconsin l'an dernier (et encore en ce moment, affaire à suivre en novembre): tentative de suppression des syndicats (sauf les 3 seuls pro-républicains), procédure parlementaire illégale pour faire passer des lois (véritable coup de force qui a vu le gouverneur embaucher une société de sécurité pour aller ramener de force les démocrates qui avaient quitté l'Etat pour que le quorum ne soit pas réuni), mise sous surveillance totale de professeurs d'universités militants organisant des discussions pas en ligne avec le gouverneur (et pressions sur les boards des universités pour ces "écoutes", voire le renvoi des professeurs), élimination de millions d'électeurs des registres (ces dit des voter ID) au nom d'une lutte contre la fraude électorale qui est quasiment inexistante....

- il faut voir en général ce que pas mal de gouvernements républicains de divers Etats essaient de passer: suppression des syndicats, blocage des aides fédérales pour faire planter Medicare, collusions d'intérêts directs (tel le gouverneur de Floride rendant obligatoire un contrôle antidrogue dans la fonction publique de l'Etat 4 fois par mois et AUX FRAIS DES DITS FONCTIONNAIRES! Et la société fournissant exclusivement ces tests est la sienne, dont il a formellement quitté la direction au profit de sa femme), prise de contrôle de villes entières pour régler des difficultés de gestion en nommant un "emergency manager", véritable dictateur local (et les critères de jugement des "difficultés" varient étrangement selon la carte électorale), qui en vient souvent à "annuler" la ville (elle cesse d'être une ville en statut et ses services sont fermés)....

- dans les élections d'Etat, beaucoup de calculs ont été faits et montrent un fait assez terrifiant: le financement électoral devient radicalement inégal dans la plupart des Etats, avec de plus en plus un parti républicain concentrant plus des 3/4 des financements d'entreprises et riches particuliers (directement ou via des "instituts" et "fondations", comme le montre toutes les polémiques tournant autour des frères Koch) et des institutions religieuses (dont l'exemption fiscale n'est toujours pas remise en cause alors qu'il s'agit d'un des plus grands pans des subvention fédérales aux USA, soit un truc très "socialist"), et un parti démocrate dont le seul soutien institutionnel d'importance est le financement par les syndicats (le reste étant celui de donations individuelles, petites entreprises et quelques riches donateurs). Ce fait existe moins dans les grands Etats côtiers démocrates du nord est et de l'ouest. Mais il montre que la lutte permanente et à tous les échelons contre les syndicats est aujourd'hui énorme et vise, outre à satisfaire les grandes entreprises en faisant disparaître la notion même de négociation collective, à assécher les finances démocrates au niveau des Etats américains.

Beaucoup de ces tendances ont plus ou moins toujours existé, et le parti démocrate a aussi ses casseroles, mais elles n'ont jamais été à un tel niveau depuis les années 20 et la sinistre période couvrant l'après guerre de Sécession au début du XXème siècle, soit la période dite du "gilded age", où l'Amérique dans sa première grande dépression (mais en croissance économique fondamentale.... Si si c'est compatible :rolleyes:) était une vraie ploutocratie avec une extrême polarisation des richesses, un niveau de vie déplorable en grandes agglomérations, un niveau de corruption énorme, aucune union monétaire même si tout le monde avait nommément des "dollars", une régression des droits (notamment des noirs qui en ont pris plein la gueule après le renouveau post guerre de sécession)..... Point commun de ces périodes avec aujourd'hui: le niveau de polarisation des richesses et de concentration du pouvoir dans une élite intouchable, peu accessible et reproductible. Un peu ce pour quoi roule Romney.

Cette élite est surement riche , peu accessible et reproductible, mais est-elle intouchable? Et puis, on voit que cette élite ne peut tout obtenir malgré sa puissance, puisque malgré les millions qu'elle met en jeu a travers les ''political action commitee'' contre la réélection de barack obama, il est de plus en plus probable que celui ci sera réélu. A moins qu'on ne dise que obama aussi fait partie de cette élite...

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Totalement intouchable non, mais sacrément quand même, autant via l'évolution du système légal-judiciaire (peu ou pas de condamnation pour la crise financière par exemple, des procès innombrables, sans fin, qui n'aboutissent à rien: un district attorney avait récemment statué que les institutions américaines étaient désormais systématiquement "outlawyered" par les grands intérêts), l'impact de toute la sphère dite du "lobbying", le groundwork républicain au niveau des Etats (où les financements sont radicalement en faveur des organisations qui roulent pour eux, institutions religieuses, communautés diverses et entreprises en tête, qui permettent une emprise assez impressionnante dans beaucoup d'Etats), et sans doute pire que tout, l'évolution de la scène publique, avant tout les médias, qui évitent une grande partie de ce qu'on résume par "accountability" aux USA. Il suffit de voir les rapports distants des discours républicains avec la réalité pour le constater: négation des faits, aucune mise en cause dans les médias mainstream.... C'est ce que les "liberals" appellent maintenant la "bulle" dans laquelle semblent vivre les conservateurs et franges extrêmes de la droite américaine. Ca ne concerne pas une petite partie de la population.

Il suffit de voir tout ce qu'on pu lâcher Romney et Ryan sans être repris/contredits par les médias de grande audience: la simple polémique sur les feuilles d'impôts de Romney (celles qu'il ne veut pas publier, à l'encontre de plus de 50 ans de tradition américaine et d'ailleurs de ce qu'avait fait son père) est révélatrice, et renvoie d'ailleurs à son élection comme gouverneur du Massachussets qui l'avait vu aussi tricher dans ce domaine (pour le coup tricher au sens légal: techniquement, il n'aurait pas du être élu puisqu'il ne remplissait pas les critères de résidence et a menti dessus, mais une fois élu, il a fait passer une loi rétroactive pour valider sa position et changer sa domiciliation).

Les super élites capitalisent sur ces fonctionnements et ont sans cesse plus de moyens de le faire. Evidemment ça produit des contrecoups, mais ils ne semblent pas forcément suffisants partout, et avant qu'ils puissent réellement peser, s'ils le font, il peut se passer beaucoup de sales choses, dont certaines de grande conséquence.

Par ailleurs, faut quand même se rappeler d'un truc, même si Obama est réélu et qu'une majorité démocrate passe: le système de fonctionnement législatif fédéral est aujourd'hui tellement interpénétré avec la sphère des "special interests" (lobbying, système médiatique, financement de campagne, reconversion des hauts fonctionnaires et politiques, fondations et instituts en tous genres fournissant "l'information" au grand public comme aux décideurs....) qu'on peut se rendre compte que là où le simple citoyen a le droit de voter une fois tous les 4 ans, les organisations et entreprises ont de fait une influence bien plus grande sur le décideur en place (démocrates et républicains) et ce qui pourrait s'apparenter à un droit de vote permanent, 7 jours sur 7, et proportionnel aux montants investis.

Le transfert massif de richesses vers une frange très réduite de la population dans les 30 dernières années, et vers quelques grandes entités capitalistiques ou sociales (religions notamment) a un effet corollaire de réduction des potentialités/opportunités pour une part croissante des Américains, et la pollution du débat/de la scène publique américaine (peu unifiée désormais, plusieurs "bulles" concurrentes existant) noyée sous un torrent d'infos contradictoires où il n'est plus possible et souvent plus très voulu de faire un tri "unifiant", sont assez terrifiants dans leurs évolutions potentielles. L'un des nouveaux axes des Républicains est de renforcer leur militantisme en faveur des Etats au détriment de l'Etat fédéral (encore plus qu'avant), entités sur lesquelles de grandes concentrations capitalistiques ont plus facilement de l'emprise sur tous les plans: ça vaut pour pas mal d'Etats américains, même certains très peuplés/urbanisés (Texas, Wisconsin, Ohio, Michigan, voire Floride). Cette évolution se voit de plus en plus dans l'éducation (développement du "homeschooling" organisé et idéologisé, financement d'écoles privées orientées, refus des directives fédérales dans l'enseignement, réécriture de l'histoire, démolition de l'instruction publique) et dans l'enseignement supérieur (un exemple: les frères Koch ont commencé à "acheter" le droit de nommer les profs aux chaires d'histoire dans nombre d'universités, y compris publiques!!!!), démolissant toujours un peu plus les fondements de ce qui fait qu'une population (surtout une aussi vaste et diverse que celle des USA) se sent quelque chose en commun.

2 tendances "dystopiennes" deviennent possibles:

- structuration de fait et peut-être de droit de la polarisation des richesses, avec l'établissement de plusieurs citoyennetés, bref une aristocratie, une société structurellement à plusieurs vitesses

- division des USA, sorte de "confédéralisation", voire éclatement ou même guerre civile.

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Récemment un shériff a menacé de s'opposer par les armes à une décision de Washington et plusieurs gouverneurs républicains ont menacés de mobiliser leur garde nationale pour s'opposer à des décisions politiques prises par Obama, sans compter les juges locaux qui déclarent illégales les lois fédérales.

Les républicains soutiennent à fond les SMP et la NRA menace de prendre les armes contre le gouvernement fédéral toute les semaines....

Pour être honnête, la victoire de Obama sera peut-être la dernière d'un démocrate. Le prochain président républicain s'arrangera pour faire basculer le pays dans un beau petit régime autoritaire qui ne dit pas son nom.   

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Récemment un shériff a menacé de s'opposer par les armes à une décision de Washington et plusieurs gouverneurs républicains ont menacés de mobiliser leur garde nationale pour s'opposer à des décisions politiques prises par Obama, sans compter les juges locaux qui déclarent illégales les lois fédérales.

Les républicains soutiennent à fond les SMP et la NRA menace de prendre les armes contre le gouvernement fédéral toute les semaines....

Pour être honnête, la victoire de Obama sera peut-être la dernière d'un démocrate. Le prochain président républicain s'arrangera pour faire basculer le pays dans un beau petit régime autoritaire qui ne dit pas son nom.     

Vous êtes sérieux? Je veux bien qu'il y ait quelques développements inquiétants comme décrits par tancrede, mais il ne faut quand même pas exagérer. Les américains sont ce qu'ils sont, et ils sont très différents des européens (et des québécois) sur certains aspects. La confrontation fait partie de leur culture, et tous ces chérifs qui font des gesticulations savent qu'il y a une ligne rouge a ne pas franchir. S'ils franchissent cette ligne, ils seront traduits en justice et s'ils prennent les armes pour résister, ils seront abattus. C'est comme cela que cela marche en Amérique.

Ils ont leur constitution, ils ont des lois et aussi longtemps que vous ne violez pas la loi, vous n'avez pas de problème.

Combien d'entre nous pensaient possible qu'un président 50% noir avec une first lady 100% noire pourra s'asseoir a la maison blanche et diriger ce pays pendant 4 ans? en étant protégés par des gardes blancs, nourris par des cuisiniers blancs, etc... Nous avions l'habitude de penser que pour être élu président dans ce pays il fallait faire partie d'un certain cercle, être fils d'un bush et avoir beaucoup d'argent. L'élection de Obama est venue balayer tout cela et nous avons été nombreux a nous dire que décidément ce pays n'a pas encore cesse de nous surprendre.

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Les USA n'échappent pas aux schémas assez inéluctables qu'on peut voir à travers l'histoire: ce n'est pas une nation d'extra-terrestres (même s'ils sont tous persuadés qu'ils arrivent  :lol:). Cette évolution ploutocratique ne gardant plus que les apparences de ses initiales institutions est aujourd'hui une vraie possibilité. Beaucoup dépendra de la mobilisation de la population, comme ce qu'on a pu voir dans le Wisconsin depuis un an, et des limites de ce que le financement privé et le groundwork des diverses forces du côté conservateur peuvent faire pour se rallier des pans de populations conséquents aux bons endroits.

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C'est un parti pris fréquent de décréter ce qu'était le "projet" des pères fondateurs, si tant est qu'il y en ait eu un: la plupart d'entre eux n'étaient pas d'accord. Entre Franklin, Washington, Adams, Hamilton et Jefferson, on a déjà au moins 4 "projets" très très différents, qui revendiquent pourtant tous le "libéralisme". Par ailleurs, la constitution américaine, dès le début, a prévu que le "projet" serait amendable pour s'adapter aux réalités à venir.... La preuve, y'a plein d'amendements :lol:. Ca ferait mal à beaucoup d'Américains de savoir que dans le "projet" initial, leur "droit" à porter les armes (ils oublient d'ailleurs systématiquement la condition sine qua non qui accompagne ce droit) n'existe pas: ils parlent du 2nd Amendement comme si c'était un article de base de la constitution, sans même faire attention au nom la plupart du temps.

Prétendre retrouver le "projet" initial revient à la même chose que du fondamentalisme: une poursuite illusoire et obsessionnelle de quelque chose qui n'a jamais existé.

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ça va vraiment plus en amérique, même les Amish deviennent violents !  :lol:

Un évêque amish de l'Ohio et 15 membres de sa communauté ont été reconnus coupables jeudi 20 septembre par un tribunal fédéral de crime haineux pour avoir avoir sauvagement coupé la barbe de coreligionnaires, un affront pour ces protestants vivant hors du monde moderne.

L'accusation a plaidé que Samuel Mullet, 66 ans, leader social et religieux d'une communauté amish de 18 familles de Bergholz, à 150 km de Cleveland, au nord du pays, s'était pris pour un Dieu au-dessus des lois en ordonnant à des membres de son clan de lancer une "campagne de terreur" contre neuf coreligionnaires qui lui montraient des signes de résistance.

"Tout prouve qu'ils ont envahi les maisons de ces personnes, les ont attaquées physiquement, et les ont tondues comme des animaux", a martelé le procureur fédéral Steven Dettelbach....

Suite : http://tempsreel.nouvelobs.com/l-histoire-du-soir/20120921.OBS3228/ils-rasaient-sauvagement-les-barbes-de-membres-de-leur-communaute.html

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Juste un petit truc pour montrer ce que veulent dire les termes de plus en plus évoqués de "Citizens United" (l'arrêt de la Cour Suprême sur le financement électoral, notamment voté par 2 juges connus pour avoir reçu des fonds issus des institutions financées par les frères Koch) et de "SuperPACS": les sommes engagées dans la campagne par les SuperPacs (organisations concentrant des donations sans plafonnement et totalement opaques) de Karl Rove (ex spin doctor en chef de Bush Jr) et des frères Koch dépassent au jour d'aujourd'hui les 700 millions de dollars, avec les frères Koch qui financent par ailleurs un nombre énorme de campagnes électorales parlementaires et autres instituts et fondations, et s'étant par ailleurs déclarés prêts à dépasser à eux seuls le milliard de dollars dépensé pour la campagne. On voit par ailleurs le développement à outrance de multiples tactiques de communication électorale comme le matraquage médiatique de dernier moment (appelée "blitz campaigning") dont l'effet électoral a déjà été vu dans les dernières élections (surtout de gouverneurs) en date, de 2010 et 2012. Les chiffres de ces 2 seuls SuperPacs, les plus gros, n'incluent pas les autres Super Pacs (notamment celui de Sheldon Adelson) et surtout, n'incluent pas le financement de la campagne de Mitt Romney proprement dite (bref, le pognon récolté en propre à l'organisation républicaine) qui dépasse largement les 300 millions de dollars (pour comparaison, la campagne de John McCain en 2008, campagne sans SuperPacs -juste des PACs plafonnés- ou autres financements à côté, a avoisiné les 330 millions). Les SuperPacs démocrates n'avoisinent même pas 15% de ce total hallucinant déjà proche du milliard de dollars, les fonds de campagne démocrates étant relativement comparables à ceux du parti républicain.

A noter pour les PACs et SuperPACs, qu'il faut, pour retrouver les chiffres, cumuler ceux qui sont au niveau fédéral, et ceux qui sont organisés au niveau d'Etats ou le cumul de ceux d'Etats (les associations de gouverneurs démocrates et républicains étant assez conséquentes, même si le fond des seconds est plus de 2 fois plus riche que celui des premiers).

Ajoutez:

- la grande manoeuvre actuelle, partout dans les Etats à majorité électorale/gouvernorale républicaine, des "Voter ID", qui, essentiellement, vise à exclure du vote une portion de l'électorat, soit disant au nom de la lutte contre la fraude électorale, mais qui étrangement semble cibler tout ce qui semble avoir un profil d'électeur démocrate probable. Autour de 20 millions d'électeurs sont concernés par ces politiques, même si heureusement ce total ne sera pas atteint.

- la complication du processus de vote, dans ces mêmes Etats, qui semble cibler outrageusement les comtés notoirement démocrates: diminution du nombre de lieux où voter, restriction des horaires d'ouverture (surtout sur les créneaux horaires où les électeurs plus statistiquement démocrates votent) et restriction des "early votes" (votes faits avant les élections, qui vont commencer très bientôt), notamment ceux des militaires outre mer.

Ces faits font partie d'un mouvement qui, quelque part, est une suite logique de ce qui s'est passé aux USA ces 30 dernières années: dérégulation, "financiarisation", extrême polarisation des richesses, radicalisation déséquilibrée du débat public, idéologisation d'une part de l'électorat, organisation peu spontanée de la droite dure, décadence des médias d'information vers une médiacratie où le poids conjugué de la course à l'audimat (et des audimats ciblés bien plus qu'un "grand public" monolithique), de l'info-spectacle-émo-sensationalisme (on choisit plus sa chaîne, ni même le ton, mais les faits qu'on veut voir, vrais ou faux) et des annonceurs orientés et lobbyistes/"special interest groups", a pulvérisé l'information.

Ces tendances aboutissent depuis quelques temps, et de façon accélérée depuis le lendemain du 11 septembre (et son instrumentalisation massive), à ce qui est de fait une OPA hostile et graduelle de franges politiques et groupes d'intérêts sur la scène publique américaine et sur la législation. La politique version "ère Bush-Cheney-Rove", elle même une évolution caricaturale de ce que l'ère Reagan avait lancé, était encore artisanale et "à couvert" à côté de ce qui se fait maintenant.

Cela fait 3-4 ans que le "schéma" peu innocent de cette tendance commence à être décomposé, expliqué et exposé au public américain de façon un peu convaincante et surtout un peu efficace, avec au centre, comme élément électoral visible, le mouvement dit du "Tea Party", initialement assez spontané et divers mais très vite récupéré et instrumentalisé pour propulser une nouvelle forme d'extrême droite dure qui a de facto pris le contrôle de l'agenda du parti républicain, transformant le mouvement (qui n'a en fait eu "d'authenticité" réelle que pendant ses quelques premiers mois d'existence, mais capitalise toujours sur une image de "grassroot movement", issu "de la base"), et ce avant tout par l'argent, en outil électoral principalement fait d'idiots utiles, élus comme militants. Le cycle électoral de 2010 a été la première étape "au grand jour" de cette "nouvelle scène" politique.

Les frères Koch (qui représentent à eux deux une fortune supérieure à celle de Warren Buffet) sont au coeur de cette évolution dont ils ont apparemment fait leur grand objectif dans la vie (qui serait prêt à foutre autour d'un milliard de dollars dans une seule campagne?), et sont juste le fer de lance d'un mouvement d'une bonne partie de l'élite économique américaine.

Evolution inquiétante, il ne faut pas non plus la sous-estimer en partant du principe que "la démocratie se rééquilibre" ou que "toute action entraîne une réaction": il y aurai certes une réaction, et elle s'est déjà faite sentir ici et là, mais les chiffres en jeu (et avant tout le fric), les tactiques en jeu, les dispositifs et législations qui correspondent à ce nouvel environnement politique déjà aujourd'hui, ne sont pas à mésestimer tant cet ensemble est de nature à représenter un "game changer" de très très grande puissance. Malgré toutes les bourdes de la campagne Romney, le temps qu'il reste encore (une éternité en politique), les restrictions sur le vote de nombreux pans de population, la proportion obligatoire de déçus d'Obama (usure du pouvoir) et surtout la puissance des dispositifs électoraux (moyens absolument gigantesques, tactiques et organisations en place, importance du matraquage de dernier moment....), ces bourdes ne garantissent aucunement une victoire d'Obama, et d'une, et une majorité démocrate au Parlement, et de deux. Même une victoire démocrate sur tous les plans ne garantit pas une capacité à réformer le fonctionnement du système politique et électoral.

Et la question peut devenir pour l'Europe, entre autre: quelles perspectives si une Amérique plus structurellement radicale et ploutocratique devient la nouvelle donne?

Note: pour ceux qui veulent voir le démontage du système de façon ludique, je conseille la récente série HBO (pas politiquement neutre mais modérée) The Newsroom, d'Aaron Sorkin (le producteur et scénariste-dialoguiste de la longue et très récompensée série The West Wing), une série focalisée sur un "20h" fictif dont les journalistes décident soudain de faire du vrai journalisme, et dont le fil rouge de la 1ère saison s'attaque aux multiples aspects de cette évolution politique américaine, pour conclure la saison sur un résumé de la Tea Party, fortement différenciée des principes républicains, et qualifiée de groupes des "Talibans Américains" (ce qui a fait quelques remous).

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Billet intéressant qui partage mes conclusions sur l'arrêt citizen united.

Mais entre crise monétaire, tentatives de plus en plus fréquentes de refiler la patate aux européens (et au passage de descendre l'euro qui les emmerde aussi pas mal) et besoin pour plusieurs Etats européens de simplement subsister (j'avoue ne pas avoir encore lu une démonstration crédible de non déclassement complet d'Etats européens qui opéreraient un repli identitaire et politique), l'Amérique apparaîtra-t-elle encore comme un modèle pour les européens ?

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Billet intéressant qui partage mes conclusions sur l'arrêt citizen united.

Mais entre crise monétaire, tentatives de plus en plus fréquentes de refiler la patate aux européens (et au passage de descendre l'euro qui les emmerde aussi pas mal) et besoin pour plusieurs Etats européens de simplement subsister (j'avoue ne pas avoir encore lu une démonstration crédible de non déclassement complet d'Etats européens qui opéreraient un repli identitaire et politique), l'Amérique apparaîtra-t-elle encore comme un modèle pour les européens ?

Que voulez vous dire? Actuellement l'économie américaine ne va pas bien en partie parce que l'économie européenne ne va pas bien. Les américains se sont réjoui quand la BCE a pris les mesures qui ont mis fin il y a peu a la crise de l'euro.

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Que voulez vous dire? Actuellement l'économie américaine ne va pas bien en partie parce que l'économie européenne ne va pas bien. Les américains se sont réjoui quand la BCE a pris les mesures qui ont mis fin il y a peu a la crise de l'euro.

Les americains sont le cul entre 2 chaises. Quand l'euro etait au top il y'a 4-5 ans (tellement au top que ca commencait deja a discuter de pouvoir s'en servir comme monnaie de reference internationale à l'instar du dollar notamment sur les marchés des matières premières) ca a secoué pas mal de monde à Washington ainsi qu'à Londres (et declenché les premières attaques sur l'euro). Le spin sur les PIIGS (entre autre) part de là et même s'il a des bases conjoncturelles réelles, il est parti de Wall street et de la City. Suffit de revoir les coupures de presse de l'époque.

Par contre vu les interconnections bancaires et des fonds de pension entre les 2 continents, les USA ne peuvent pas se permettre un effondrement total ou en tout cas trop rapide de l'Euro. Ils y perdraient aussi une partie de leur bouton de guettre.

Le jeu c'est de maintenir l'euro dans une zone ou il n'est pas un danger pour le $

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je cite tancrede

- la grande manoeuvre actuelle, partout dans les Etats à majorité électorale/gouvernorale républicaine, des "Voter ID", qui, essentiellement, vise à exclure du vote une portion de l'électorat, soit disant au nom de la lutte contre la fraude électorale, mais qui étrangement semble cibler tout ce qui semble avoir un profil d'électeur démocrate probable. Autour de 20 millions d'électeurs sont concernés par ces politiques, même si heureusement ce total ne sera pas atteint.

oui c'est exactement ce qu'explique jesse ventura sur CNN dans son debat avec Piers Morgan qu'il va falloir payer 35 $ pour une id card avant de pouvoir voter dans certains états

et comme beaucoup sont extrêmement pauvres et sdf

beaucoup n'iront pas voter donc mathématiquement les républicains seront avantagés

l’électorat démocrate c'est plutôt les pauvres

de toute façon jesse ventura n'est ni pour les républicain ni pour les démocrates

je me suis régalé en regardant cette vidéo surtout en voyant de quelle maniere piers morgan se fait démonter par jesse ventura sur tous les sujets on vois bien l’apôtre du système oligarchique ploutocratique  n'arrive pas a suivre contre

le patriote champion anti système

désolé j'ai pas la video sous titré en français donc c'est pour ceux qui maîtrisent  bien l'anglais

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=r7WGMGHNHfw

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