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il y a 38 minutes, Wallaby a dit :

Confonds-tu avec 2012 ?

Cela dépend, de quelle dimension parlons-nous ? :ph34r:

Tss, c'est ça d'être en train de fêter la naissance de ma nièce. Je perds le sens des réalités, déjà que j'étais au ras de la steppe... :happy:

Modifié par Ciders
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Le 21/11/2016 à 22:58, Boule75 a dit :

Et pire que ça : le sondage ne vaut que lorsqu'il y a une base fiable sur laquelle on puisse bâtir un échantillon représentatif, et là ça manquait totalement (comme pour le Brexit d'ailleurs). Il y avait bien un périmètre géographique connu (pays entier), mais c'était la première primaire ouverte à droite, et donc question participation, âge des votants, etc, les sondeurs étaient complètement dans le flou. C'est HS.

@gerole : pour les liens tu es assez dur... Pour le reste ce que je ne comprend pas (ou pas entièrement) c'est la raison pour laquelle tu n'a voulu poster que contre Clinton : saurais-tu expliquer pourquoi cet engagement que tu sembles avoir pris (comme d'autres, et sans rentrer dans des considérations personnelles, ce n'est pas le propos) ? Pourquoi ce militantisme contre alors même que nous n'avons aucun impact ici sur le cours de l'élection ?
Perso j'ai souvent pesté contre Trump parce qu'il est à fond du côté de ceux qui nous ont traité en ennemis en 2003, parce qu'il y a plus que matière, et essentiellement contre les critiques aberrantes de Clinton tant il m'a semblé que le bashing, allégations et récits absurdes, pullulaient à son propos (une petite couche encore tout à l'heure ; ce n'était pas toi).
Sur l'Ukraine je n'ai pas souvenu d'avoir un instant su ce que voulaient les peuples... La majorité veut la paix, j'en suis certain.

J'ai posté peut-être moins de 20 (?) posts en 2 ans sur ce fil soit bien moins que beaucoup, je ne pense pas avoir perdu mon temps sur ce site (peut-être sur la recherche d'information en dehors de ce site par contre mais c'est un autre sujet). Il est humain de parler de choses pour se faire un avis, même si on a pas d'impact dessus ou très faible.

Si tu cherches à connaître le premier argument pro Trump d'après et pour moi, le voici :

Les choix en politique des individus ne sont pas scientifiques à 99,99%, il s'agit principalement d'instinct. Donc mon instinct m'indique cette idée première que nous sommes dans une phase de démondialisation "light"  dans les pays développés. Avec les gains de productivité et le caractère non infini des besoins humains, nous ne pouvons en règle générale créer un marché du travail mondial et offrir un job à tout le monde. De plus, ceci entraîne un nivellement par le bas des salaires pour les pays "riches".

De ce fait, un mouvement de démondialisation "light" est pour moi en train de s'amorcer et qui trouve écho dans beaucoup de partis mondiaux (= segmentation artificielle du marché mondial pour forcer à dupliquer les unités de production). La première mesure future annoncée par Trump (abandon du TPP), et sa campagne, en sont un exemple. C'est un mouvement déjà rencontré dans les année 1920/1930 par exemple  et qui revête un caractère un peu cyclique.

Ce mouvement réalisé de manière gradué et raisonné pourrait peut-être fonctionner le temps nécessaire pour que l’intelligence artificielle atteigne un degré suffisant pour libérer l'homme du travail (dans 20 ans au plus tôt), créant au mieux une ère "d'hédonisme/communisme" mondialisée cette fois-ci ou de destruction de l'humanité au pire.

Les considérations sur la corruption de Clinton ou de Trump ont leur importance mais ce n'est pas le facteur décisif dans le choix en réalité. C'est un facteur important pour beaucoup et qui mérite d'être mentionné néanmoins. La continuité du néo-libéralisme mondialisé n'est pas non plus un drame et il a ses avantages et ses gagnants. L’élection de Clinton n'aurait pas été un drame. Les vrais enjeux à moyen terme sont donc autres (IA, génétique etc...). D'autres considérations moins importantes ont sans doute été prises en compte dans mon choix "anti-clinton" mais les détailler auraient peu d'intérêt.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le 22/11/2016 à 12:24, collectionneur a dit :

On compte toujours les votes, et l'écart entre mme Clinton et m. Trump s'agrandit toujours. On dépasse les 1,7 millions de voix dimanche. Et l'article suivant déclare que Trump critiqué le système du collège électoral avant qu'il n'en soit le grand bénéficiaire (mais les démocrates n'ont pas pas voulu ou pût y toucher malgré la défaite de 2000, je ne les plains pas) : 

http://fr.timesofisrael.com/au-moins-17-m-de-votes-de-plus-pour-clinton-mais-232-electeurs-contre-290/

Concernant la pétition sur Change.org pour que les Grands Électeurs votent Clinton, on atteint en ce moment les 4,5 millions de voix. Cela augmente petit a petit mais pas suffisamment pour être pris en compte.

 

 

On a dépassé la barre des 2 millions la nuit dernière. Et ça file encore. Il reste des millions de voix de la Californie (Très majoritairement démocrate) à comptabiliser. Elle pourrait même atteindre les 3 millions.

http://cookpolitical.com/story/10174

http://elections.cdn.sos.ca.gov/statewide-elections/2016-general/unprocessed-ballots-report.pdf

 

 

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il y a 2 minutes, Gravity a dit :

 

On a dépassé la barre des 2 millions la nuit dernière. Et ça file encore. Il reste des millions de voix de la Californie (Très majoritairement démocrate) à comptabiliser. Elle pourrait même atteindre les 3 millions.

http://cookpolitical.com/story/10174

http://elections.cdn.sos.ca.gov/statewide-elections/2016-general/unprocessed-ballots-report.pdf

Comme l'explique de nombreux commentateurs américains, cela ne veut rien dire car les candidats adaptent leur campagne au système électoral américain.

Trump a fait une impasse complète sur les états très peuplés que sont la Californie et New York qui étaient acquis à Hillary pour se concentrer sur les swing states qui pouvaient basculer en sa faveur, d'où sa large victoire car il les a à peu près tous gagné.

Et idem pour Hillary sur les états républicains mais qui a fait l'erreur de négliger certains états réputés démocrate qui ont pourtant basculé.

Donc si le système de vote était différent, la campagne aurait été complètement différente et le résultat impossible à prévoir.

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Il (Trump) n’aurait jamais eu la Californie et/ou New York, même pas en rêve. La nouvelle démographie américaine est du côté démocrate et cela va s’amplifiant à l’avenir d’où l’existence totalement anachronique et antidémocratique d’un collège électorale comme force de contrepoids. C’est  ces deux Amériques antagonistes qui se confrontent frontalement et la première l’emportera inévitablement sur le long terme.

 

 

 

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il y a 17 minutes, Gravity a dit :

Il (Trump) n’aurait jamais eu la Californie et/ou New York, même pas en rêve. La nouvelle démographie américaine est du côté démocrate et cela va s’amplifiant à l’avenir d’où l’existence totalement anachronique et antidémocratique d’un collège électorale comme force de contrepoids. C’est  ces deux Amériques antagonistes qui se confrontent frontalement et la première l’emportera inévitablement sur le long terme.

 

Si on parle en nombre de vote et plus en état il avait pas besoin de les "avoir" il avait besoin d'augmenter le nombre de votant pour lui dans ces états même sans obtenir la majorité ce qui était certainement faisable. Les régles changeant il est pas certain que le résultat aurait changer.

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@Deres Allez savoir quel est l'impact réel des campagnes de terrain... Pour avoir tracté sur les marchés à une époque, c'est tout sauf clair. Quand ça permet de renseigner les électeurs hésitants sur le bureau de vote le plus proches et de les y conduire, OK, mais sinon, à l'heure des médias "sociaux" ou pas : difficile à dire.
La chose qu'on peut quand même observer, c'est que les mouvements de l'opinion dépeints par les sondages ont été extrêmement et immédiatement liés aux scandales (vrais ou faux) rapportés par ces médias.

il y a 2 minutes, Gravity a dit :

Il (Trump) n’aurait jamais eu la Californie et/ou New York, même pas en rêve. La nouvelle démographie américaine est du côté démocrate et cela va s’amplifiant à l’avenir d’où l’existence totalement anachronique et antidémocratique d’un collège électorale comme force de contrepoids. C’est  ces deux Amériques antagonistes qui se confrontent frontalement et la première l’emportera inévitablement sur le long terme.

J'ai vu passer un assez long article ces jours-ci (je ne remet pas la main dessus, désolé), dont la thèse centrale soulignait la forte corrélation entre richesse des territoires et vote pour les démocrates. De mémoire, les zones où Clinton l'a emporté représentent à elles seules 63% du PIB des USA.

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35 minutes ago, Deres said:

Comme l'explique de nombreux commentateurs américains, cela ne veut rien dire car les candidats adaptent leur campagne au système électoral américain.

Trump a fait une impasse complète sur les états très peuplés que sont la Californie et New York qui étaient acquis à Hillary pour se concentrer sur les swing states qui pouvaient basculer en sa faveur, d'où sa large victoire car il les a à peu près tous gagné.

Et idem pour Hillary sur les états républicains mais qui a fait l'erreur de négliger certains états réputés démocrate qui ont pourtant basculé.

Donc si le système de vote était différent, la campagne aurait été complètement différente et le résultat impossible à prévoir.

Encore une fois, arrêtons de décrire l'événement comme une victoire au sens plein de Trump: c'est avant tout une large défaite de Clinton, et à travers elle, du parti démocrate dans sa mouture made in (un autre) Clinton, telle que finalisée dans les années 90 (ultra pro-big business dans le fond, ultra pro minorités et femmes dans la forme). Ne nous enferrons pas dans la narration dominante qui commence déjà à s'établir et devenir consensuelle dans des médias qui s'empressent de normaliser le Donald et d'oublier tout ce qu'il a dit et fait, et de pointer des doigts accusateurs partout chez les démocrates sauf chez les responsables, soit à refermer la bulle aussi vite que possible en y intégrant le nouveau membre et en jetant au loin toute disruption. 

Les 4 Etats pivots où tout s'est joué ont été perdus pour les démocrates en raison d'une faible mobilisation et d'une proportion non négligeable de votes démocrates (sur tout le bulletin) laissant la case présidentielle en blanc: dans 3 des 4 Etats, la marge de victoire de Trump est très largement inférieure au nombre de tels bulletins. Seul l'Ohio semble différent, et il n'aurait pu faire à lui seul la différence: ces 3 Etats ont été bêtement perdus pour les démocrates parce qu'ils ont présenté un produit frelaté que même le meilleur outil marketing du monde (qu'elle a pourtant eu) n'aurait pu soulever à ce point, même si c'est pourtant pas passé loin.... Essentiellement parce que les deux candidats étaient férocement impopulaires (encore une fois.... Ce pourri transparent, hypocrite/flip-floppeur et antipathique de Romney a eu PLUS DE VOIX que Trump, alors même qu'il y avait moins d'électeurs inscrits en 2012). 

3 minutes ago, Boule75 said:

J'ai vu passer un assez long article ces jours-ci (je ne remet pas la main dessus, désolé), dont la thèse centrale soulignait la forte corrélation entre richesse des territoires et vote pour les démocrates. De mémoire, les zones où Clinton l'a emporté représentent à elles seules 63% du PIB des USA.

Corrélation n'est pas raison: on peut mettre en relation plein de facteurs "déterminant" en apparence une même relation avec la tendance politique. Le taux d'urbanisation était assez parlant dans cette élection, mais on peut pointer aussi le niveau de diversité ethnique, la densité des infrastructures d'enseignement, le niveau de pratique religieuse, l'importance du marché médiatique local et/ou le taux de consommation de grands médias/médias nationaux, le niveau d'imposition des Etats en question et/ou leur niveau de redistribution... 

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il y a 4 minutes, Tancrède a dit :

Corrélation n'est pas raison: on peut mettre en relation plein de facteurs "déterminant" en apparence une même relation avec la tendance politique. Le taux d'urbanisation était assez parlant dans cette élection, mais on peut pointer aussi le niveau de diversité ethnique, la densité des infrastructures d'enseignement, le niveau de pratique religieuse, l'importance du marché médiatique local et/ou le taux de consommation de grands médias/médias nationaux, le niveau d'imposition des Etats en question et/ou leur niveau de redistribution... 

Ce n'était pas tant une tentative d'explication du vote qu'un constat : les zones dynamiques d'un point de vue économique sont celles où Trump a perdu ce qui, malgré tout, cadre bien avec l'idée que Clinton a perdu dans les zones que la croissance déserte. Les auteurs de l'étude sur laquelle se basaient le papier y voyaient également une difficulté par rapport à la promesse de Trump de faire redécoller tous ces états du centre, en signalant que la perte de dynamisme était vraisemblablement structurelle et difficile à contrarier et que si boom économique il y avait, il profiterait d'abord aux zones déjà les plus prospères, c'est à dire celles où il a perdu.

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Just now, Boule75 said:

Ce n'était pas tant une tentative d'explication du vote qu'un constat : les zones dynamiques d'un point de vue économique sont celles où Trump a perdu ce qui, malgré tout, cadre bien avec l'idée que Clinton a perdu dans les zones que la croissance déserte. Les auteurs de l'étude sur laquelle se basaient le papier y voyaient également une difficulté par rapport à la promesse de Trump de faire redécoller tous ces états du centre, en signalant que la perte de dynamisme était vraisemblablement structurelle et difficile à contrarier et que si boom économique il y avait, il profiterait d'abord aux zones déjà les plus prospères, c'est à dire celles où il a perdu.

D'autant plus si son plan d'infrastructure passe selon les lignes qu'il semble dessiner, cad peu voire pas d'investissement direct de l'Etat, et que des incitations fiscales et réglementaires, soit un boost modéré ou inexistant pour des projets en cours et/ou prévus, essentiellement des projets privés, qui généralement se font dans les zones par essence les plus profitables, donc déjà développées, des projets ne répondant pas aux urgents besoins du plus grand nombre, profitant à des visions nettement plus étroites, et des projets payants, donc accessibles à peu de monde. Et des projets qui créeront peu d'emplois nouveaux. 

Mais bon, Clinton n'a pas pour autant gagné: c'est elle, et à travers elle l'actuel parti démocratique, qui ont foutu en l'air cette élection où ils auraient du avoir une marge de victoire très nette. Or, même dans beaucoup de zones dynamiques/riches/développées, les démocrates ont largement sous-performé, et les républicains ont moins perdu leurs électeurs normaux, ce qui a produit une marge assez limitée; on peut s'extasier sur les 2 ou 3 millions de voix en plus qu'aura eu Clinton, mais sur 130 millions de votants, répartis sur un pays de cette taille et de cette diversité, ça ne suffit pas à expliquer le manque à gagner démocrate par rapport même à leur électorat "normal". Ils ont clairement dégoûté du monde, beaucoup plus que Trump n'en a attiré: les fameux électeurs blancs "working class" ou "underclass" qui normalement votent démocrate ou pour n'importe quel espoir de changement ne sont pas allés tant que ça vers Trump, comme l'indiquent les résultats des 4 Etats décisifs. Ils se sont surtout abstenus et/ou ont voté principalement démocrate mais évité de voter Clinton dans la case présidentielle. Le vide créé a permis à un Trump sous-performant (par rapport à un républicain "standard") de gagner avec une abstention moindre que prévue des électeurs républicains normaux, et une mobilisation nouvellement importante d'électeurs républicains/de droite (et très à droite) dégoûtés de la politique (et donc une bonne part vit dans des zones rurales et de lointaine périphérie). Les votes de la ville de Flint, mais aussi de Detroit, si au centre de l'actualité, si exemplaires de la situation (et du rapport des démocrates aux "working class" et "underclass", et au discours économique) et si instrumentalisés, furent assez illustratifs dans ce registre: pas vraiment de percée trumpiste, mais une très forte abstention (et des "split ballots" à case présidentielle vide), des noirs comme des blancs, à qui le discours et le niveau d'écoute à gauche ne conviennent plus. La photo ops d'Obama venant boire un verre d'eau du robinet à Flint (et silence radio après), et l'instrumentalisation (par l'équipe Clinton et CNN) de la citoyenne de la ville lors d'un des débats présidentiels, sont paraît-il restées bien en travers des gosiers locaux. Genre aggressivement. 

 

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Citation

 

Trump nomme deux femmes dans son administration

 

PALM BEACH - Le président élu des États-Unis Donald Trump a insufflé une dose de diversité dans son équipe en cours de formation en nommant mercredi au poste d'ambassadrice à l'ONU Nikki Haley, une jeune gouverneure d'origine indienne, et une autre femme, Betsy DeVos, à l'Education.

Le magnat de l'immobilier pourrait aussi annoncer la nomination de son ancien rival de la primaire républicaine Ben Carson, un Noir, au poste de ministre du Logement.

En nommant Nikki Haley, gouverneure républicaine de Caroline du Sud, M. Trump semble vouloir élargir sa base. Elle l'avait critiqué avec virulence lors des primaires et pris position pour l'un de ses rivaux, Marco Rubio.

Aux États-Unis, l'ambassadeur à l'ONU - poste occupé depuis 2013 par Samantha Power - est membre de l'administration et donc l'un des principaux collaborateurs du président.

Nikki Haley, 44 ans, est la plus jeune gouverneure du pays. Le nom de cette femme issue d'une famille sikh avait aussi été cité comme possible secrétaire d'État.

Elle n'a pas d'expérience en matière de questions internationales, mais est «une négociatrice reconnue et nous avons l'intention de négocier plein d'accords», a assuré le président élu dans un communiqué.

Mme Haley, dont la nomination devra être approuvée par le Sénat, sera chargée à l'ONU de suivre notamment les crises en Syrie et en Ukraine, des dossiers sur lesquels Donald Trump a affirmé vouloir davantage de coopération avec la Russie.

L'ambassadeur britannique Matthew Rycroft l'a félicitée pour sa nomination et espère «travailler étroitement avec elle». «Nous sommes assis littéralement côte à côte au Conseil de sécurité, et nous continuerons à nous serrer les coudes», a dit le représentant de Londres, qui dispose comme Washington d'un droit de veto en tant que membre permanent du Conseil.

SUPPRIMER LA BUREAUCRATIE

Donald Trump n'avait nommé jusqu'à présent dans son équipe que des hommes blancs relativement âgés. La plupart d'entre eux sont des responsables très marqués à droite, adeptes d'une ligne dure sur des questions telles que l'immigration ou la lutte contre le fondamentalisme islamiste.

Parmi eux, Jeff Sessions, ministre de la Justice, l'ex-général Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale, et le très controversé Steve Bannon, conseiller en stratégie et personnalité classée à l'extrême droite.

Mercredi, Donald Trump a aussi nommé la femme d'affaires milliardaire et philanthrope Betsy DeVos, 58 ans, comme ministre de l'Éducation. «Sous sa direction nous allons réformer le système scolaire américain et supprimer la bureaucratie qui handicape nos enfants, afin que nous puissions offrir une éducation et un choix d'écoles de niveau mondial à toutes les familles», a déclaré le président élu.

La nomination de Ben Carson au Logement devrait être annoncée prochainement, a lui-même indiqué le neurochirurgien à la retraite sur sa page Facebook.

«Après de sérieuses discussions avec l'équipe de transition Trump je pense pouvoir apporter une grosse contribution, notamment pour rendre nos centres villes attractifs pour tout le monde», a-t-il affirmé.

Ben Carson comme Betsy DeVos appartiennent à l'aile chrétienne traditionaliste et conservatrice du parti républicain.

LONGUE ET DOULOUREUSE CAMPAGNE

Donald Trump a quitté New York mardi après-midi pour aller passer le long week-end de Thanksgiving dans son golf de Mar-a-Lago, à Palm Beach, en Floride. Dans un message vidéo, celui qui n'a jamais donné de conférence de presse depuis son élection a profité de cette fête pour appeler les Américains à l'unité après une «longue et douloureuse campagne».

Les familles américaines qui se retrouveront autour de la traditionnelle dinde sont en effet nombreuses à être divisées après ce scrutin indirect remporté par Donald Trump en nombre de grands électeurs, mais à l'issue duquel Hillary Clinton a recueilli deux millions de voix de plus que lui, selon des chiffres publiés mercredi.

Dans sa luxueuse villégiature de Floride, M. Trump doit peaufiner la constitution de son équipe et pourvoir trois postes-clés: le chef de la diplomatie, le secrétaire à la Défense et le secrétaire au Trésor.

Le général James Mattis, un militaire respecté, est toujours le favori pour la Défense tandis que de multiples noms, dont celui de Steve Mnuchin, ancien banquier chez Goldman Sachs, circulent pour prendre la tête du Trésor.

Selon les médias américains, Mitt Romney, ancien candidat à la présidentielle en 2012 et féroce contempteur de Donald Trump, reste en course pour se voir confier les Affaires étrangères. La nomination de ce modéré serait un signal d'apaisement en direction du parti républicain et des partenaires de l'Amérique.

Sur la scène internationale, M. Trump a téléphoné mercredi aux dirigeants slovènes, pays dont est originaire son épouse Melania, présente durant la conversation, ainsi qu'au premier ministre grec Alexis Tsipras qu'il a félicité pour «ses bons résultats en matière d'économie et de migrations».

 

http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2016/11/20161123-081338.html

 

Il y a encore des gens qui ont peur ?

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33 minutes ago, Divos said:

Steve Mnuchin, pressenti pour le Trésor, est une crapule de la pire espèce: tous les fantasmes et préjugés qu'on peut avoir sur la finance corrompue, prédatrice et abusant de son pouvoir, il les incarne pour de vrai. Le "pur" corpocrate/oligarque à qui il en faut toujours plus, et qui a beaucoup de soutiens et copains à satisfaire, et de fric à faire. 

Betsy DeVos sera un choix très combattu: elle est extrêmement idéologique sur le sujet de la politique d'éducation, et si elle a de la liberté d'action, ce sera une série de coups durs, voire meurtriers, sur l'école publique ou ce qu'il en reste, au profit de programmes de "vouchers" (chèques éducation) qui ne couvrent que très partiellement les besoins et servent aussi à des institutions à but lucratifs (un détournement de fonds de fait) ainsi qu'à orienter les enfants préférentiellement vers des écoles religieuses. De même pour les incitations fiscales, et une forme de mise en concurrence du marché de l'éducation qui tend à rendre les écoles instables (pouvant fermer rapidement pour se recréer ailleurs), à contraindre à plus de déplacements (plus lourd pour les enfants de familles modestes).... Ce n'est pas une dame qui n'a que de mauvaises idées: elle a toujours été très impliquée sur le sujet de l'éducation, mais elle est extrêmement idéologique sur le sujet et pas vraiment une figure apte à produire du consensus alors qu'il s'agit d'un domaine épineux, d'une patate chaude politique littéralement explosive. 
Un point "amusant" à signaler sur Mme DeVos: c'est la soeur d'Erik Prince, le fondateur de BlackWater/Academi.

James Mattis semble un bon choix: un type très respecté, mais qui est aussi très approbateur de la politique de Kerry au MO, et plus globalement du "consensus de Washington" sur la politique étrangère: soutien inconditionnel aux Golfiens à qui il faut tout céder, critique modérée d'Israël (cad juste la colonisation de la bande de Gaza.... Sans le dire trop fort), l'Iran est le grand méchant du monde.... Bref, il est un pur produit du système côté axes géopolitiques, et de l'appareil du Pentagone. Son point d'originalité est son opposition à l'usage de la torture, ce qui le met en porte-à-faux avec ce que Trump a balancé sur le sujet, tout comme ses positions et son background risquent de le mettre en face-à-face aggressif avec Flynn. Trump veut peut-être balancer les deux pour ne se faire dominer par aucun, ou plus probablement donner des gages au GOP qui ne risque pas de bien accepter Flynn. 

 

 

Modifié par Tancrède
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Traduction sur le grand soir d'un article du gardian signé Naomi KLEIN.

https://www.legrandsoir.info/c-est-le-ralliement-des-democrates-au-neoliberalisme-qui-a-offert-la-victoire-a-trump-the-guardian.html

Citation

Dans tout cela, l’influence principale qui nous amène à vivre ce cauchemar éveillé est ignorée : le néolibéralisme. Cette vision du monde - totalement incarnée par Hillary Clinton et sa machine - ne fait pas le poids en face de l’extrémisme ’à la Trump’. C’est la décision de présenter celle-là contre celui-ci qui a scellé notre sort

 

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A écouter ou réécouter

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/comment-panser-la-republique

Quote

Accolée au nom d’un grand parti de droite en quête de renouveau, revendiquée par un Front National en recherche de dédiabolisation, occupée par les révoltés de Nuit Debout avides de changement, adoptée par les citoyens endeuillés du 11 janvier en besoin d’unité, critiquée par ceux qui veulent la défendre et défendue par ceux qu’on soupçonne de vouloir la réduire, la République semble être devenue un symbole transpartisan en même temps qu’un concept incertain. Le socle républicain est-il encore assez solide pour supporter le poids de nos besoins et de nos incertitudes ?

Philip Pettit, Olivier Christin et Vincent Peillon sont les invités de Guillaume Erner ce matin.

Intervenants

  • Vincent Peillon : Ministre de l'Education nationale du gouvernement Ayrault
  • Philip Pettit : professeur de philosophie politique à l’université de Princeton
  • Olivier Christin : professeur à l'université de Neuchâtel,

Seconde partie https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-2eme-partie/comment-panser-la-republique-2eme-partie

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Il y a 8 heures, Tancrède a dit :

Encore une fois, arrêtons de décrire l'événement comme une victoire au sens plein de Trump: c'est avant tout une large défaite de Clinton, et à travers elle, du parti démocrate dans sa mouture made in (un autre) Clinton, telle que finalisée dans les années 90 (ultra pro-big business dans le fond, ultra pro minorités et femmes dans la forme). Ne nous enferrons pas dans la narration dominante qui commence déjà à s'établir et devenir consensuelle dans des médias qui s'empressent de normaliser le Donald et d'oublier tout ce qu'il a dit et fait, et de pointer des doigts accusateurs partout chez les démocrates sauf chez les responsables, soit à refermer la bulle aussi vite que possible en y intégrant le nouveau membre et en jetant au loin toute disruption..

Je suis bien d'accord que de nombreux observateurs étrangers ne comprennent pas le dégoût de beaucoup d'américains pour Hillary, qui représente pour eux toute la corruption du système fédéral.

Dans ces conditions, l'envie d'alternance est très forte.

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il y a 35 minutes, Deres a dit :

Je suis bien d'accord que de nombreux observateurs étrangers ne comprennent pas le dégoût de beaucoup d'américains pour Hillary, qui représente pour eux toute la corruption du système fédéral.

Dans ces conditions, l'envie d'alternance est très forte.

Et après il y a aussi simplement une question de charisme/prestance. Obama inspire beaucoup l'admiration des électeurs et peut mobiliser autour de sa personne avant meme de parler de progrmame ou background. Clinton a peut être de l’expérience au pouvoir mais elle n'a - je trouve - jamais eu la "gueule" pour la présidence.

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http://www.wsj.com/articles/donald-trump-jr-held-talks-on-syria-with-russia-supporters-1479920753 (23 novembre 2016)

Le fils Trump a participé le 11 octobre à l'hôtel Ritz à Paris à une réunion privée sur la Syrie avec des diplomates, des hommes d'affaires et des politiques organisée par le Center of Political and Foreign Affairs, l'organisation de réflexion sur la politique étrangère dirigée par un français, Fabien Baussart, époux de Randa Kassis, une dirigeante de l'opposition syrienne reconnue par le Kremlin.

Dans le passé, Baussart aurait également invité dans ses réunions des gens comme James Rubin, ancien porte-parole du département d'État et conseiller d'Hillary Clinton, Kofi Annan, ou Abdullah Gül.

 

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3 hours ago, seb24 said:

Et après il y a aussi simplement une question de charisme/prestance. Obama inspire beaucoup l'admiration des électeurs et peut mobiliser autour de sa personne avant meme de parler de progrmame ou background. Clinton a peut être de l’expérience au pouvoir mais elle n'a - je trouve - jamais eu la "gueule" pour la présidence.

A mon sens, le fait qu'Obama a décidé de se présenter à la présidentielle en étant jeune, sans avoir encore accumulé de casseroles, a beaucoup plus joué que ce facteur incertain du "charisme": sans casseroles, on campagne beaucoup plus léger :tongue:. Même s'il est certain qu'Hillary n'a pas le super-pouvoir de son mari qui, quoiqu'il fasse, passe pour sympathique et ensorcelle ceux à qui il serre la paluche (il a "le truc"), je ne m'aventurerais pas à dire que le "charisme" (fait de bien passer à la caméra, de détonner dans le décor, d'emballer les foules avec un discours?) a été un facteur si décisif quand comparé à un Trump qui n'en projette pas des masses non plus en terme de soulever l'enthousiasme par et pour lui-même. De ce côté, les ricains sont comme nous: leurs deux candidats dominants à la présidentielle font gerber la majorité. 

Modifié par Tancrède
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Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

A mon sens, le fait qu'Obama a décidé de se présenter à la présidentielle en étant jeune, sans avoir encore accumulé de casseroles, a beaucoup plus joué que ce facteur incertain du "charisme": sans casseroles, on campagne beaucoup plus léger :tongue:.

Ah, c'est pas M'sieur Fifi qui te dira le contraire. :happy:

M'sieur Fifi ? Eh bien, si on gogole le nom de Fifi et le mot clé "affaire", tout ce qu'on trouve est ceci. C'est-à-dire une "affaire" concernant en effet un nain de jardin explosé en morceaux ancien président de la République, mais pas M'sieur Fifi lui-même.

Pas de doute, ça a du l'aider.

 

Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

De ce côté, les ricains sont comme nous: leurs deux candidats dominants à la présidentielle font gerber la majorité. 

Faut voir. Tu parles de Sarkozy et Juppé, les deux candidats dominants à la primaire de LR, l'affiche obligée de son deuxième tour ? Ou de M'sieur Fifi et M'dame Marine, les deux candidats dominants à la présidentielle elle-même, et l'affiche obligée de son deuxième tour ?

Nan, juste une question, comme ça. :tongue:

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4 minutes ago, Alexis said:

Ah, c'est pas M'sieur Fifi qui te dira le contraire. :happy:

M'sieur Fifi ? Eh bien, si on gogole le nom de Fifi et le mot clé "affaire", tout ce qu'on trouve est ceci. C'est-à-dire une "affaire" concernant en effet un nain de jardin explosé en morceaux ancien président de la République, mais pas M'sieur Fifi lui-même.

Pas de doute, ça a du l'aider.

 

Faut voir. Tu parles de Sarkozy et Juppé, les deux candidats dominants à la primaire de LR, l'affiche obligée de son deuxième tour ? Ou de M'sieur Fifi et M'dame Marine, les deux candidats dominants à la présidentielle elle-même, et l'affiche obligée de son deuxième tour ?

Nan, juste une question, comme ça. :tongue:

Toi, arrêtes de faire du mauvais esprit facile: va me recopier "I will not be obnoxious when on AD.net" 35 437 fois sur le premier tableau noir que tu trouveras, et ensuite, tu te flagelles le fondement pendant 10 minutes avec des orties fraîches et des glaïeuls. Et après seulement, tu demandes à quelqu'un de te faire un gibbs sur l'arrière du crâne. 

 

Modifié par Tancrède
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il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

Toi, arrêtes de faire du mauvais esprit facile: va me recopier "I will not be obnoxious when on AD.net" 35 437 fois sur le premier tableau noir que tu trouveras

Hein ? Ne pas être odieux quand je poste sur AD :huh: ?

Mais, pour quoi faire alors ? Quel serait l'intérêt, que dis-je, quel serait le sel de la vie, le je ne sais quoi (désolé pour l'anglicisme) qui fait qu'elle vaut d'être vécue ?

 

il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

et ensuite, tu te flagelles le fondement pendant 10 minutes avec des orties fraîches et des glaïeuls

Ah, ça.

Hmoui il est possible d'y trouver le sel de la vie, je l'ai entendu. Un certain T....... qui poste sur ce forum l'a paraît-il suggéré à l'occasion.

Perso, pas trop pour moi. M'enfin à chacun son bonheur hein, sol lucet omnibus, et toute cette sorte de choses :tongue:

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Il y a 17 heures, Boule75 a dit :

...

J'ai vu passer un assez long article ces jours-ci (je ne remet pas la main dessus, désolé), dont la thèse centrale soulignait la forte corrélation entre richesse des territoires et vote pour les démocrates. De mémoire, les zones où Clinton l'a emporté représentent à elles seules 63% du PIB des USA.

 

http://www.vox.com/new-money/2016/11/23/13715276/clinton-trump-booming-economy

 

 

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