TarpTent Posté(e) le 11 septembre 2018 Share Posté(e) le 11 septembre 2018 (modifié) il y a 13 minutes, Tancrède a dit : Tu l'objectifie? #metoo, espèce de phallocrate: ce commentaire est l'équivalent d'un viol physique, dans la nomenclature actuelle. Tu es trop fini! RIP Alexis. La nouvelle police spécialisée dans le harcèlement de rue (made in Schiappa-Macron: avec ça, on vient de perdre le droit moral à critiquer la police religieuse saoudienne ou iranienne) va t'épingler. Ouais, bien d’accord, pendons Alexis haut et court !!! Ça me fera un concurrent en moins si je flirte un jour avec la demoiselle ! Il y a 18 heures, TarpTent a dit : Les américains, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. Les déclarations américaines font suite à la volonté d’un procureur de la CPI d’ouvrir une enquête pour de présumés crimes de guerre commis par des soldats américains dans le conflit afghan. Bien évidemment, les menaces sont aussi valables contre toute enquête qui viserait les israéliens dans leur conflit avec les palestiniens. Je suis quand même très surpris du peu de protestations à l’international contre ces menaces. On parle quand même de procureurs et de juges traitant de crimes de guerres entre autres, menacés de représailles par un État démocratique (sensément !) s’ils « osent » mener une enquête sur ce sujet. Mais ça ne moufte nulle part. Beau sens de la justice, de son indépendance et de son utilité, pas à dire. (J’entends bien qu’aucun pays n’a vraiment les fesses propres et que les USA ne reconnaissent pas la CPI - cas typique de n’importe quel pays voulant jouer avec ses propres règles, mêmes les plus sanguinaires - , mais ce n’est pas une raison pour laisser passer ce genre de choses.) Manifestement, ça ne semble pas vouloir dissuader la CPI, tout du moins dans l’annonce. https://www.romandie.com/news/ALERTE-La-CPI-se-dit-pas-dissuad-e-par-les-menaces-de-Washington/952608.rom (Je mettrai le lien vers le véritable article quand il sera paru) Modifié le 11 septembre 2018 par TarpTent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 septembre 2018 Share Posté(e) le 11 septembre 2018 (modifié) Je viens de voir passer un truc amusant dans le podcast de Joe Rogan d'aujourd'hui avec Tulsi Gabbard, élue d'Hawai au Congrès: elle décrit un "détail" du dernier Defense Authorization Bill (le petit chèque à 700+ milliards pour la Défense). 3 pages dans ce document à je ne sais combien de milliers de pages, qui sont assez révélatrices de l'attitude des gouvernants américains par rapport à la guerre, mais peut-être surtout du renoncement de fait du Congrès à jouer son rôle de source essentielle de l'autorité aux USA, à commencer par leur rôle censément suprême d'arbitre de la guerre et de la paix. Ces 3 pages n'ont à aucun moment été discutée, ou même évoquée dans aucun comité, aucun groupe de travail, aucune commission. Il s'agit d'une provision qui, en essence, autorise l'exécutif à entrer en guerre contre l'Iran, et à avoir carte blanche pour déterminer absolument tout sur le sujet (objectifs, niveau d'engagement, stratégie générale et opératique, budget, moyens....). Par ce texte, les secrétaires d'Etat et à la Défense ont toute latitude pour définir et mettre en oeuvre une stratégie pour s'opposer à l'Iran (ce qui suppose aussi ce qui se passe AVANT la guerre, soit une politique d'ensemble, incluant une stratégie menant à et préparant une guerre).De facto, par le vote de ce budget et les lois et provisions qui ont été foutues dedans, le Congrès a donné un chèque en blanc à l'exécutif pour une éventuelle escalade volontaire et calculée avec l'Iran, et une guerre. Sans discussion, et sans besoin ultérieur d'une discussion ou d'un nouveau vote. C'est ce qui est actuellement EN PLACE au niveau législatif. Je ne sais pas s'il y a une date d'expiration à ce genre de dispositif (jusqu'à la prochaine loi de finance?), si c'est un truc renouvelable par une procédure simplifiée ou non, mais c'est flippant, d'autant plus que cela fait partie de ces centaines ou milliers de provisions, codicilles.... Qui sont adjoints aux lois effectivement votées (et qui n'ont parfois rien à avoir avec le domaine/champ d'action de la loi à laquelle ils sont collés) chaque année, et auxquels personne, surtout pas les médias ou les observateurs "professionnels"), ne fait attention. Tous n'ont pas évidemment une telle portée potentielle, mais quand même.... Gabbard a proposé un amendement pour se débarrasser de ces 3 pages:: moins de 60 élus ont voté pour l'amendement. Les lois de finance de la Défense sont à peu près les seules propositions de lois considérées comme des "must vote" aux USA, où un budget global n'est pas voté tous les ans tant la polarisation politique et les intérêts divergents bloquent beaucoup de chose. Celles-là sont votées quoiqu'il arrive, mais beaucoup de trucs sont foutus dedans et passent sous les radars et/ou sont volontairement ignorés, moins par peur que cela fasse capoter ou que cela retarde le vote du budget militaire que par conformisme et, en fait, un grand consensus bipartisan sur beaucoup de choses côté politique étrangère, notamment l'aventurisme militaire, l'ultra-interventionnisme. Pour ceux que cela intéresse, cela commence autour de 21'30: Modifié le 11 septembre 2018 par Tancrède 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SinopeMT Posté(e) le 11 septembre 2018 Share Posté(e) le 11 septembre 2018 il y a 39 minutes, Tancrède a dit : Tulsi Gabbard Il fut une époque où tu en disais grand bien, en tout cas elle semble être une de tes favorite avec un parcours honorable et atypique (une vraie expérience militaire opérationnelle notamment) ainsi que des déclarations et une plateforme plus raisonnables d'un point de vue simplement critique. Dans la perspective de 2020, est-ce que sa position s'est renforcée, est-elle vue comme une potentielle candidat pour un ticket avec Sanders ou autre? Ou bien une pasionaria telle la latina de NY ou une Oprah Winfrey sont, par panurgisme, vues comme de meilleures atouts pour la présidentielle? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 11 septembre 2018 Share Posté(e) le 11 septembre 2018 il y a une heure, Tancrède a dit : C'est ce qui est actuellement EN PLACE au niveau législatif. Je ne sais pas s'il y a une date d'expiration à ce genre de dispositif (jusqu'à la prochaine loi de finance?), si c'est un truc renouvelable par une procédure simplifiée ou non, mais c'est flippant, d'autant plus que cela fait partie de ces centaines ou milliers de provisions, codicilles.... Qui sont adjoints aux lois effectivement votées (et qui n'ont parfois rien à avoir avec le domaine/champ d'action de la loi à laquelle ils sont collés) chaque année, et auxquels personne, surtout pas les médias ou les observateurs "professionnels"), ne fait attention. Personne... Sauf les "competitors" ("peer" ou pas) des USA à l'international? Dont les services diplomatiques doivent éplucher heure par heure ce qui sort du congrès US. Est-il possible que de telles mesures soient utilisées comme une forme de dissuasion exprimée tacitement en verrouillant politiquement certaines options? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 septembre 2018 Share Posté(e) le 11 septembre 2018 (modifié) 48 minutes ago, SinopeMT said: Il fut une époque où tu en disais grand bien, en tout cas elle semble être une de tes favorite avec un parcours honorable et atypique (une vraie expérience militaire opérationnelle notamment) ainsi que des déclarations et une plateforme plus raisonnables d'un point de vue simplement critique. Dans la perspective de 2020, est-ce que sa position s'est renforcée, est-elle vue comme une potentielle candidat pour un ticket avec Sanders ou autre? Ou bien une pasionaria telle la latina de NY ou une Oprah Winfrey sont, par panurgisme, vues comme de meilleures atouts pour la présidentielle? Elle est très pondérée, même si elle a globalement suivi l'agenda politique de Sanders, qui est social démocrate (cad capitalisme avec un volet redistributif, à l'européenne), pour mettre une nuance avec Occasio Cortez et consorts, qui sont "democratic socialists", essentiellement des marxistes avec un rapport adverse à la propriété privée des moyens de production (même s'ils le formulent de façon soft et souvent ambigue) et du concept même de profit. Gabbard n'a vraiment réussi à se faire remarquer que sur le sujet de l'interventionnisme, et son problème, je dirais, est essentiellement en matière d'image: elle n'a pas une image, une "name recognition", une notoriété, nationale. Et n'est pas Bernie Sanders qui veut: elle a un beau parcours, elle est droite dans ses bottes et très cohérente, mais je ne la vois pas comme une grande oratrice, ni dégager le genre de charisme et de persévérance confinant à la maladie mentale qu'il faut pour faire une campagne primaire/présidentielle réussie, celle qui forge, porte par porte, audience par audience, les statures très reconnues. Il manque quelque chose; ça peut se révéler par la suite, face à la tâche, mais j'ai des doutes. Et d'autre part, elle n'a certainement pas le genre d'accès qui permet de bénéficier de tous les soutiens institutionnels, du parti, des médias, des financiers, des myriades d'organisations de tous types qui animent la politique: elle était sur cette voie à un moment, ayant été l'une des jeunes stars montantes du parti démocrate (faisant notamment le discours d'ouverture d'une convention: être sélectionné pour est un signe de reconnaissance qu'on est sur le "fast track" vers le sommet.... Obama avait eu cette même distinction à un moment), mais elle l'a grillée en décidant de suivre Sanders dans sa campagne et, pour ce faire, de devoir démissionner de son poste au comité directeur du DNC. Ce choix (très chevènementesque) est l'une des choses qui l'ont rendue très appréciée par une certaine audience, mais c'est une trop petite audience, et le choix a été fait à un moment où elle n'avait pas encore une image assez développée hors de son Etat de Hawaï. Au vu de ce qui va se déchaîner pour les primaires de la prochaine présidentielle, personnellement, je ne la vois pas capable de surmonter l'énorme avantage institutionnel qu'auront des gens comme Cory Booker et Kamala Harris (chouchoux des médias de gauche, de l'establishment....) ou même Kirsten Gillibrand, ou évidemment un poids lourd comme Biden s'il se lance (avec tout le soutien de l'establishment car, à ce stade, il semble le seul à avoir une cote comparable à celle de Sanders, qui continue à faire peur au parti). De plus, si Bernie Sanders se lance, elle sera plutôt dans son équipe (avec une chance d'être sur le ticket avec lui? Peut-être), sauf s'il décidait, peut-être pour une question d'âge, de laisser sa place à la tête du camp progressiste et de choisir et soutenir un candidat, auquel cas elle pourrait être dans la course via ce soutien qui pourrait lui donner l'élan nécessaire. Mais je reste sur ma position: je ne crois pas qu'elle ait le "charisme" d'un candidat, ce genre de voix et de présence qui en impose et vous rend très notable, très mémorable. C'est con, mais cette "attractivité médiatique", ce rôle de l'image personnelle, la théâtralité, sont partie intégrante du mix, surtout à notre époque hyper médiatique et de saturation complète du champ de l'info où il est vraiment difficile et cher de surnager assez pour se faire une image. Et je ne crois pas non plus qu'elle ait le côté "blaireau persistant" et inébranlable, d'arpenteur de chaque centimètre de terrain pied à pied, de Sanders, ce qui l'a fait persister et réussir alors que personne ne faisait encore attention à lui. 25 minutes ago, Patrick said: Personne... Sauf les "competitors" ("peer" ou pas) des USA à l'international? Dont les services diplomatiques doivent éplucher heure par heure ce qui sort du congrès US. Est-il possible que de telles mesures soient utilisées comme une forme de dissuasion exprimée tacitement en verrouillant politiquement certaines options? Toujours possible: ça fait partie du jeu. Mais il y a vraiment trop de monde au Congrès, depuis trop longtemps, et des deux côtés de la barrière, qui ont cette vision des relations avec l'Iran, pour que ce soit juste une formalité et/ou un truc pro forma, pour le jeu psychologique. Y'a vraiment pas mal de monde qui VEUT une escalade avec l'Iran. Modifié le 11 septembre 2018 par Tancrède 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 septembre 2018 Share Posté(e) le 11 septembre 2018 https://nationalinterest.org/blog/paul-pillar/what-if-mueller-investigation-pushed-trump-attack-iran-29567 (23 août 2018) Paul Pillar s'inquiète de ce qu'une guerre avec l'Iran représenterait de diversion pour un Trump empêtré dans les enquêtes de collusion avec la Russie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 septembre 2018 Share Posté(e) le 11 septembre 2018 (modifié) 1 hour ago, Wallaby said: https://nationalinterest.org/blog/paul-pillar/what-if-mueller-investigation-pushed-trump-attack-iran-29567 (23 août 2018) Paul Pillar s'inquiète de ce qu'une guerre avec l'Iran représenterait de diversion pour un Trump empêtré dans les enquêtes de collusion avec la Russie. Ouais, c'est sûr que si les USA entraient en guerre ouverte avec l'Iran, cad en menant une invasion à grande échelle, avec toutes les conséquences induites au MO et ailleurs, c'est sûr que LE truc emmerdant, ce serait l'impact sur l'enquête Mueller. Sur le sens des priorités de certains aussi sans doute. C'est vraiment la peur à avoir. Modifié le 11 septembre 2018 par Tancrède 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 11 septembre 2018 Share Posté(e) le 11 septembre 2018 il y a une heure, Tancrède a dit : Ouais, c'est sûr que si les USA entraient en guerre ouverte avec l'Iran, cad en menant une invasion à grande échelle, avec toutes les conséquences induites au MO et ailleurs, c'est sûr que LE truc emmerdant, ce serait l'impact sur l'enquête Mueller. Sur le sens des priorités de certains aussi sans doute. C'est vraiment la peur à avoir. Je ne crois pas que c'est ce que voulait dire l'auteur. Il parle bien des "conséquences désastreuses" d'une telle guerre. Et elles le seraient. Bien pires que l'invasion de l'Irak sans doute. Est-ce que tel SJW, tel "never-trumper" pourrait s'inquiéter moins d'une guerre que de laisser Trump échapper à l'enquête de Mueller ? Hmmmm... c'est poser la question des limites de la c.nnerie humaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 septembre 2018 Share Posté(e) le 11 septembre 2018 (modifié) 20 minutes ago, Alexis said: Je ne crois pas que c'est ce que voulait dire l'auteur. Il parle bien des "conséquences désastreuses" d'une telle guerre. Et elles le seraient. Bien pires que l'invasion de l'Irak sans doute. Est-ce que tel SJW, tel "never-trumper" pourrait s'inquiéter moins d'une guerre que de laisser Trump échapper à l'enquête de Mueller ? Hmmmm... c'est poser la question des limites de la c.nnerie humaine. .... Qui, comme le spécifie ta citation, ne semble en avoir aucune. Le point est quand même que c'est un angle bien particulier et bien partisan pour présenter le problème potentiel que poserait une guerre avec l'Iran. Dans le contexte médiatique actuel, et vu le fonctionnement et l'orientation des grands médias, je ne pense pas que ce soit tout à fait innocent. On parle d'une putain de guerre qui foutrait ce qu'il reste d'ordre au MO par terre, et pourrait avoir des ramifications et conséquences de bien plus grande ampleur (Russie? Chine? Que feraient-ils sur le sujets? Que feraient-ils ailleurs pendant que ça arrive?), mais non, il faut regarder la chose sous cet angle, et donc par là supposer que ce serait la raison pour laquelle Trump et le gouvernement américain laisseraient passer la décision de lancer un tel bouzin (cf le film avec De Niro, Hoffman et Anne Heche sur une situation hypothétique comparable, où une guerre fictionnelle est lancée dans les médias pour couvrir une affaire de cul du président). Sérieusement. Pour la note, l'affaire Stormy Daniels vient de se terminer: la partie défendante (Trump) a accepté de renoncer à l'accord de confidentialité (récupérant les 130 000 dollars) et libérer l'actrice.... Exotique de ses obligations supposées. Elle va donc parler... Pour essentiellement dire qu'elle a eu des relations sexuelles consensuelles contre un chèque. Quelle inspiration pour les petites filles, cette dame mise en exergue comme "icône" par le parti démocrate. Et quelle révélation: Trump est un cochon. Ca va sûrement apprendre des choses à..... Qui? Des Inuits au fond du Groenland? Ca va sûrement changer des votes..... En Patagonie? En attendant, la petite maligne a boosté son image, fait fructifier son business, été invitée partout. Mais d'un autre côté, on ne sait pas quelle était la part de son avocat qu'on voyait partout dans les médias à un moment, et qui maintenant répète à qui veut l'entendre (de moins en moins de monde) qu'il va se présenter à la présidentielle et qu'il a pris plein de contacts partout dans le parti démocrate.... Inscris-toi au club Toto, mais sois sûr que t'es pas en tête de liste. Et surtout, fais-toi des illusions. Nul ne sait s'il est sérieux ou s'il cherche juste à réseauter, se faire une image, trouver des clients plus haut de gamme, jouer les pique assiettes et toucher diverses formes de rémunérations (pour des discours, des audiences, des prestations télés....), mais en tout cas, il essaie de continuer à traire cette vache (non, pas Stormy). Nul ne sait non plus ce qu'il est advenu du seul élément de cette affaire qui aurait pu être la cause d'un VRAI procès et un danger pour Trump: les supposées menaces/intimidations dont l'actrice aurait été victime, et qui ont donné lieu à un portrait robot ressemblant étrangement à celui qui était le petit ami de Daniels à l'époque (ou, selon moi, à un jeune Willem Dafoe). Mais le manque de suivi ou d'insistance sur le sujet passé une ou deux semaines semblerait indiquer que c'était du flan pour usage médiatique. En bref, une bien petite affaire de petits escrocs et profiteurs, tout à fait dans la veine du Trump-world. Et une que le parti démocrate a beaucoup investi pour en faire quelque chose. J'aime juste présenter la chose ainsi, parce qu'après des années de noircissement systématique des républicains et de FoxNews (justifié), on devrait essayer de ne pas tomber dans le piège consistant à voir le GOP comme les méchants, et les démocrates comme les gentils, ou en tout cas les moins méchants. Ils sont juste aussi pourris, corrompus, pleins de tendances idéologiques néfastes et anti-démocratiques, tricheurs, hypocrites, élitistes, entristes.... Bref, c'est de la politique. Modifié le 11 septembre 2018 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Surjoueur Posté(e) le 12 septembre 2018 Share Posté(e) le 12 septembre 2018 "La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde mais pas trop." Édouard Herriot, ancien Président du Conseil et de l’Assemblée Nationale, 1925 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 septembre 2018 Share Posté(e) le 12 septembre 2018 Il y a 9 heures, Alexis a dit : Je ne crois pas que c'est ce que voulait dire l'auteur. Il parle bien des "conséquences désastreuses" d'une telle guerre. Tout à fait. Paul Pillar est quelqu'un qui inlassablement n'a cessé et ne cesse de prêcher le bien fondé de l'accord passé par Obama avec l'Iran. Et qui passe son temps aussi à dénoncer la guerre du Yémen. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 16 septembre 2018 Auteur Share Posté(e) le 16 septembre 2018 (modifié) My name is "survivor" :) https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/15/cette-photo-dun-homme-et-son-chat-sauves-de-louragan-florence-emeut-les-etats-unis_a_23528337/?xtor=AL-32280680?xtor=AL-32280680 Modifié le 16 septembre 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 16 septembre 2018 Share Posté(e) le 16 septembre 2018 Il y a 2 heures, zx a dit : My name is "survivor" :) https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/15/cette-photo-dun-homme-et-son-chat-sauves-de-louragan-florence-emeut-les-etats-unis_a_23528337/?xtor=AL-32280680?xtor=AL-32280680 Révéler le texte masqué Vivement qu’ils en tirent un film avec Idris Elba... (il y a des choses qui les émeuvent et tellement d’autres dont ils se tartent que j’avoue être un peu saturé de leur niaiserie sélective et de leur pseudo-bonté religieuse à 2 balles. Ce ne sont pas les seuls dans ce cas, loin de là et nous tous pouvons être mis à même enseigne, mais disons qu’ils sont assez caricaturaux dans le genre.) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 16 septembre 2018 Share Posté(e) le 16 septembre 2018 (modifié) Pourquoi la rubrique faits divers, aux temps de la presse écrite, était ce qui faisait une grosse partie du business hors de grandes crises permettant de gros titres qui racolent? Aujourd'hui, suite à l'exemple de FoxNews/SkyNews pendant la période de transition câble-numérique-internet (années 90-début 2000), tous les médias ont évolué de plus en plus vite vers un business model de tabloïds permanents: c'est le règne du scandale, de l'anecdote (citée pour elle-même et sa valeur émotionnelle, ou utilisée le plus souvent à tort pour dire une "grande vérité" générale qui n'en est pas une sur la société), des stratégies de provocation permanente contre "l'autre bord" (quel qu'il soit, et même s'il n'existe pas et on le construit de toute pièce -notamment avec des anecdotes non représentatives de grand monde) pour tribaliser l'audience existante, du racolage comme règle absolue.... Et obtenir tout ça se fait au prix modique de la vérité, de la cohérence, de l'honnêteté et de la pertinence. Souvent aussi de l'intelligence et de l'éthique. Mais qui a besoin de ces trucs là? Franchement, c'est un bon deal . Surtout quand le financement repose maintenant largement plus sur des entités corporate que sur les achats et abonnements d'un public il est vrai flemmard et reluctant à payer pour être informé; le média moderne est donc un porte-voix pour des groupements d'intérêts corporate (entreprises et groupes d'entreprises, mais aussi lobbies idéologiques bien financés) et des idéologues (dans les rédactions: ils négocient ainsi leur accès à une plate-forme, en étant la main d'oeuvre cheap vu que presque personne d'autre de nos jours ne veut vraiment être un journaliste) qui veulent pouvoir orienter l'attention et les opinions d'un public donné et/ou de l'opinion en général. Et ce genre de petite anecdote poignante et charmante à la fois fait partie du business model: comme le disait Philippe Noiret, de façon sardonique et péjorative, dans Masques (où il était un présentateur télé): vous êtes si facilement accros "parce qu'il vous faut du coeur" Modifié le 16 septembre 2018 par Tancrède 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 16 septembre 2018 Share Posté(e) le 16 septembre 2018 (modifié) Il y a 4 heures, Tancrède a dit : Pourquoi la rubrique faits divers, aux temps de la presse écrite, était ce qui faisait une grosse partie du business hors de grandes crises permettant de gros titres qui racolent? Aujourd'hui, suite à l'exemple de FoxNews/SkyNews pendant la période de transition câble-numérique-internet (années 90-début 2000), tous les médias ont évolué de plus en plus vite vers un business model de tabloïds permanents: c'est le règne du scandale, de l'anecdote (citée pour elle-même et sa valeur émotionnelle, ou utilisée le plus souvent à tort pour dire une "grande vérité" générale qui n'en est pas une sur la société), des stratégies de provocation permanente contre "l'autre bord" (quel qu'il soit, et même s'il n'existe pas et on le construit de toute pièce -notamment avec des anecdotes non représentatives de grand monde) pour tribaliser l'audience existante, du racolage comme règle absolue.... Et obtenir tout ça se fait au prix modique de la vérité, de la cohérence, de l'honnêteté et de la pertinence. Souvent aussi de l'intelligence et de l'éthique. Mais qui a besoin de ces trucs là? Franchement, c'est un bon deal . Surtout quand le financement repose maintenant largement plus sur des entités corporate que sur les achats et abonnements d'un public il est vrai flemmard et reluctant à payer pour être informé; le média moderne est donc un porte-voix pour des groupements d'intérêts corporate (entreprises et groupes d'entreprises, mais aussi lobbies idéologiques bien financés) et des idéologues (dans les rédactions: ils négocient ainsi leur accès à une plate-forme, en étant la main d'oeuvre cheap vu que presque personne d'autre de nos jours ne veut vraiment être un journaliste) qui veulent pouvoir orienter l'attention et les opinions d'un public donné et/ou de l'opinion en général. Et ce genre de petite anecdote poignante et charmante à la fois fait partie du business model: comme le disait Philippe Noiret, de façon sardonique et péjorative, dans Masques (où il était un présentateur télé): vous êtes si facilement accros "parce qu'il vous faut du coeur" Je m’excuse, j’aurais dû préciser que j’ai arrêté de regarder la tv en 1998 et que je n’ai jamais été fan des tabloids et autres presses à sensation ou uniquement dans l’émotion. Du coup j’ai tendance à être assez peu sensible et ouvert à ce genre de presse. J’aime bien les belles histoires mais quand elles ont un sens, pas juste quand elles servent de paravent ou font partie du buzz médiatique. Et encore une fois, les américains en sont les grands spécialistes, et ils ont eu la « bonté » de nous inspirer fortement également. Là aussi, j’imagine qu’on a les médias qu’on mérite. Comme disait Jean Yanne : « Quand mettra-t-on enfin sur le marché un quotidien dans lequel un poisson qui se respecte pourrait se faire emballer sans honte ? » ... bien je crois qu’on l’attend toujours. Modifié le 16 septembre 2018 par TarpTent 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 16 septembre 2018 Share Posté(e) le 16 septembre 2018 Ironique? Dans le débat sur le salaire minimum, aujourd'hui devenu une des questions "patates chaudes" qui semble appelée à entrer dans la plate forme démocrate de par la force actuelle des militants progressistes ("fight for fifteen", soit imposer le salaire minimum fédéral à 15$ de l'heure), il semble que divers inconvénients soient pointés du doigt par certains, et ignorés par d'autres. Et c'est autour d'une des figures du moment à gauche que la question est traitée par de petits malicieux tout à fait partisans, parce qu'au final, on aime tous mettre le nez des gens célèbres dans leur caca quand ils ont le vent trop en poupe.... http://www.foxnews.com/politics/2018/08/22/socialist-dem-ocasio-cortez-laments-coffee-shops-closure-over-wage-hikes-that-supports.html https://reason.com/blog/2018/08/21/coffee-shop-ocasio-cortez-minimum-wage https://townhall.com/tipsheet/leahbarkoukis/2018/08/22/ha-ocasiocortez-laments-coffee-shop-driven-out-of-business-over-minimum-wage-hike-she-supports-n2511994 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 19 septembre 2018 Share Posté(e) le 19 septembre 2018 Ce que veulent vraiment les Déplorables de l'Ohio Citation Dans une enquête pas du tout scientifique du pays entre les deux côtes (*), notre correspondant a appris pourquoi ses électeurs pardonnent si aisément à Trump (...) J'ai visité trois Etats et parlé de politique à des douzaines de personnes. C'était facile, car les médias avaient déjà placé ma phrase d'accroche dans la même catégorie que la météo, les compétitions sportives locales et est-ce que le buffet est bon : "Z en pensez quoi, la démence de Trump va t elle mener à de gros scores pour les Démocrates aux élections de mi mandat en novembre ?" Je ne traduis pas, c'est un peu long. Mais l'article est intéressant, quoique - encore une fois - pas du tout scientifique, puisqu'il s'est agi essentiellement d'aller parler à des gens. Pas mal de gens, mais pas un échantillon rationnellement construit. D'un autre côté, en parlant aux gens, on apprend souvent des choses et on en retire une certaine impression. L'impression c'est que les Démocrates n'ont pas encore gagné les élections de novembre, non. Leurs espérances reposent d'une part sur les jeunes et les "minorités" les non-WASP - c'est-à-dire précisément les groupes qui votent le moins - d'autre part sur des électeurs républicains qui de dégoût en viendraient à voter Démocrate. Eh bien ce deuxième point, ça n'a pas l'air du tout sûr, hein... (*) flyover country, littéralement le pays qu'on survole. Donc celui qu'on néglige, avec au moins parfois en arrière-plan l'idée qu'ils le méritent peut-être. Pas tout à fait Bouseux-ville non, mais quand même un peu 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 19 septembre 2018 Share Posté(e) le 19 septembre 2018 8 hours ago, Alexis said: Ce que veulent vraiment les Déplorables de l'Ohio Je ne traduis pas, c'est un peu long. Mais l'article est intéressant, quoique - encore une fois - pas du tout scientifique, puisqu'il s'est agi essentiellement d'aller parler à des gens. Pas mal de gens, mais pas un échantillon rationnellement construit. D'un autre côté, en parlant aux gens, on apprend souvent des choses et on en retire une certaine impression. L'impression c'est que les Démocrates n'ont pas encore gagné les élections de novembre, non. Leurs espérances reposent d'une part sur les jeunes et les "minorités" les non-WASP - c'est-à-dire précisément les groupes qui votent le moins - d'autre part sur des électeurs républicains qui de dégoût en viendraient à voter Démocrate. Eh bien ce deuxième point, ça n'a pas l'air du tout sûr, hein... (*) flyover country, littéralement le pays qu'on survole. Donc celui qu'on néglige, avec au moins parfois en arrière-plan l'idée qu'ils le méritent peut-être. Pas tout à fait Bouseux-ville non, mais quand même un peu Je crois quand même que là, les médias conservateurs (ceux qui restent) forcent un peu le paysage par "wishful thinking": les sondages ne sont pas favorables du tout à la droite, surtout pour les élections à la Chambre (le Sénat est encore en balance avec un léger avantage pour les républicains, surtout vu les sièges remis en jeu). Et rappelons que les sondages ne se sont pas gourés en 2016: l'interprétation, et surtout les surinterprétations faites par les journalistes (et les sondeurs qu'ils payaient trop et trop souvent, qui tiraient des taux de probabilités de victoire qui étaient des monstruosités mathématiques), elles, se sont plantées. Il y a clairement un relatif niveau de désaffection pour Trump dans certains pans de la droite et des indépendants (notamment dans une partie de l'électorat féminin), même si déterminer ce qui ressort de Trump lui-même et de la désaffection "normale" pour quiconque est en poste sera assez ésotérique. Et il y a le risque très normal que les électeurs du parti au pouvoir se mobilisent peu, en tout cas beaucoup moins, pour des mid-terms. Par ailleurs, le constant travail de sape fait par l'immense majorité des médias, au quotidien, a quand même aussi des chances d'avoir son petit effet. En face, la gauche est très mobilisée, très activiste, avec des milliers de groupes petits et grands qui se sont créés et/ou développés depuis 2 ans, criant à l'apocalypse tous les jours et recevant des sommes folles en donations, tant et si bien que même des organisations censément neutres, non partisanes ou modérées se sont mises à la rhétorique anti-Trump parce que ça rapporte dans les levées de fonds et le recrutement (même l'iconique ACLU, censément non partisane, a commencé, et envisage d'oublier la défense de la liberté d''expression, historiquement son cheval de bataille, au profit de l'idéologie radicale de la "social justice".... Parce que ses levées de fonds ont quadruplé, passant à plus de 80 millions de dollars en 2017). Et si le parti démocrate est divisé, le GOP le semble au moins autant, et pas du tout en ordre de bataille vu le nombre d'élus qui ont décidé de ne pas se représenter, de "grands noms" (locaux ou nationaux) qui prennent leurs distances, ne se représentent pas, deviennent commentateurs pour le camp d'en face.... Alors c'est pas encore décidé, mais invoquer la "surprise" d'une masse soudaine d'électeurs sortant de nulle part et votant à droite, dans des élections mid-terms où la participation, surtout du côté du parti en poste, est généralement basse, voire très basse, c'est mettre plusieurs charrues avant les boeufs. Là, en ce moment, les caciques du GOP pissent dans leurs frocs. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 20 septembre 2018 Share Posté(e) le 20 septembre 2018 (modifié) Je remet cette discussion dans le fil USA, puisque ça concerne les "vrais" américains, pas seulement les criailleries. Le 19/09/2018 à 12:17, c seven a dit : Je voulais quand même réagir à ça que j'avais mis en stand-by. - il faut savoir que le revenu médian des américains n'a pas encore retrouvé son niveau de 2008. Avec les deux mandats de BO. Le taux de chômage n'a pas de sens aux US, en tout cas pas le sens qu'il a chez nous. La plupart des gens retrouverons un travail... mais un travail de livreur UPS ou de vigile dans un Walmart, y compris à 55 voir 65 ans, après avoir perdu un emploi de classe moyenne (==emploi dans l'industrie bien souvent). Sur ce point, je suis d'accord (après, c'était une Grande Récession, ce n'est pas évident à gérer quand même ). Les signes importants de prospérité économiques US son 1) le taux d'occupation de la population active (dit "participation au travail") + 2) les augmentations de salaire : EDIT : le premier avait beaucoup baissé en 2008 (cad les gens qui ne cherchaient même plus de travail, donc pas comptés comme chômeur). il semble que la population employée vient de retrouver à peu près son niveau pré-Lehman (corrigé du vieillissement de la population US, qui comme partout réduit le nombre de gens cherchant un emploi) ... après 4 ans d'amélioration progressive. Après, pour le 2ème indicateur, il n'y a toujours pas de vraie augmentation des salaires, ce qui veut dire qu'il y a toujours des réserves de main d'oeuvre disponible qui reviennent sur le marché du travail.https://thehill.com/opinion/finance/396004-people-returning-to-labor-force-in-droves-a-key-step-for-the-economy https://piie.com/blogs/realtime-economic-issues-watch/us-employment-rate-has-returned-its-pre-recession-level Après, on ne peut pas tout mettre sur le dos des chinois ou des immigrés illégaux. Plusieurs études disent que de nombreux postes "intermédiaires" (gestion, compta, etc) ont déjà disparu, et ne reviendront pas, suite à l'automatisation. https://www.bloombergquint.com/global-economics/2018/02/23/prime-age-men-may-never-return-to-u-s-workforce-fed-paper-says#gs.cWWVsnwhttps://www.bloomberg.com/news/articles/2018-09-18/parsing-the-fed-s-labor-participation-puzzle-eco-research-wrap Citation - C'est sûr que quand les sociétés américaines localisait massivement leurs bénéfices dans aux Bahamas c'était beaucoup mieux... La baisse de l'IS (Les société sont très imposées aux USA, faut pas croire) a déjà permis à Apple de rapatrier 30 milliard de $ de bénéfice. C'est un exemple emblématique mais ce mouvement est très important et prend des proportion géo-économique Pour donner des chiffres concrets sur ce sujet, les entreprises ne se pressent pas pour le rapatriement de cash offshore, même largement détaxé. Trump se faisait fort de faire rapatrier rapidement 4000 G$ via sa réforme fiscale... (et de faire miroiter leur réinvestissement dans l'économie US) Une enquête du WSJ (journal plutôt pro Trump et pro business) montre qu'en 10 mois, seul un total de 143G$ a été rapatrié (+37G$ de promesse). Ce qui fait moins de 4% des promesses. Et 2/3 de ce total vient seulement de ... 2 sociétés : Cisco Systems et Gilead Sciences (pharmaceutique). (et avec Apple, ça ferait 90% du cash rapatrié venant de ... 3 sociétés) https://www.wsj.com/articles/companies-arent-all-rushing-to-repatriate-cash-1537106555 https://www.thedailybeast.com/trump-tax-law-has-led-to-repatriation-of-just-3-of-the-cash-he-promised-it-would Pas trop le temps de poster en ce moment, j'y reviendrais plus tard. Modifié le 20 septembre 2018 par rogue0 EDIT : clarification 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 21 septembre 2018 Share Posté(e) le 21 septembre 2018 Et en ces temps de guerre commerciale, je suis tombé sur un article promouvant les zones franches aux niveaux locaux aux États-Unis pour échapper aux surtaxes. Il y déjà 320 Foreign Trade Zone : https://muninetguide.com/use-foreign-trade-zones-economic-development-projects-help-deal-financial-challenges-lack-sufficient-tax-revenues/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 21 septembre 2018 Share Posté(e) le 21 septembre 2018 (modifié) Le 22/08/2018 à 13:14, TarpTent a dit : J’aimerais lancer un sondage, mais uniquement pour ceux qui suivent de près la situation aux USA actuellement : Selon vous, les élections de mi-mandat de novembre vont : Premiers indicateurs concrets de la tendance : la participation aux primaires de chaque camp. Spoiler : sans surprise, on a le schéma classique : le parti au pouvoir (GOP) voit une grosse chute de participation, et l'opposition (les déms) voit une nette hausse de participation. Plus spéculatif : il y a une grosse hausse de participation des femmes ... du côté démocrate (ce qui explique la "prudence" du GOP sur l'accusatrice de Kavanagh) . Et il semble que la base GOP n'arrive pas à se mobiliser pour l'instant ... en partie parce qu'ils ne semblent pas croire pas en une victoire démocrate. (l'inconvénient d'être dans sa bulle) https://www.npr.org/2018/09/04/643686875/democrats-2018-primary-turnout-mirrors-previous-wave-elections https://thehill.com/homenews/campaign/406779-primary-turnout-soars-in-2018-with-dems-leading-charge https://www.axios.com/2018-midterm-elections-primary-turnout-democrats-republicans-4b649497-1573-4e62-a4e2-83190c6eb9ee.html Bien sûr, rien n'est absolument joué. Il suffit d'un scandale qui tache (surtout du côté démocrate vu la fidélité de la base Trumpiste qui ne regarde plus les breaking quotidiens) pour renverser la tendance. Par ailleurs, même si le site de méta sondage 538 pronostique les chances de majorité démocrate à 75% EDIT correction 80% pour la chambre des représentants, et ... 1 chance sur 3 pour le Sénat, critique pour un impeachment), il faut rappeler que Hillary était donnée gagnante sur ce même score... Et que Trump a gagné malgré cette cote... https://projects.fivethirtyeight.com/2018-midterm-election-forecast/house/?ex_cid=rrpromo (à prendre avec de grosses pincettes) Citation a) être une formalité pour les Républicains, en dépit de tout ce qu’on peut penser en france de la situation ; b) être serrées pour les Républicains, mais en gardant le contrôle des chambres ; c) être serrées en perdant de peu le contrôle d’une voire des 2 chambres, entravant de fait un peu la liberté d’action du Président ; d) être un revers significatif pour Trump, et possiblement ouvrant la voie à une procédure d’empeachement du fait des coudées franches obtenues par les Démocrates ? Parce qu’autant on fait beaucoup de bruit sur les affaires de Trump, autant j’ai l’impression que ça ne fait pas significativement changer d’opinion l’électorat sur place. Est-ce que le résultat ne dépendra pas plus simplement de la mobilisation réelle des électeurs, plutôt que d’en avoir convaincu d’autres / déçu certains ? Mon avis personnel Tout reste possible, même si le a) (triomphe GOP) semble s'éloigner, et le d) (triomphe démocrate) me semble encore très lointain. Et surtout, je ne vois pas d'impeachment "propre" , cathartique, rassembleur pour le pays, vu les divisions aux USA. Je parie sur un résultat mitigé, avec la poursuite d'une guerre civile "soft", avec un pays qui reste ingouvernable (sauf pour les lobbies). Modifié le 21 septembre 2018 par rogue0 EDIT : précision sur la chambre des représentants 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 21 septembre 2018 Share Posté(e) le 21 septembre 2018 il y a une heure, rogue0 a dit : Et surtout, je ne vois pas d'impeachment "propre" , cathartique, rassembleur pour le pays, vu les divisions aux USA. C'est d'autant plus probable si Cavanaught est confirmé avant les élections, ce qui reste probable : la Cour Suprème servira alors à entraver tout pouvoir législtif démocrate, impeachment compris. Concernant les projections de vote, ce que j'ai lurecoupe ce que tu cites, avec un petit point en plus : la mobilisation des Démocrates et la démobilisation des Républicains semble plus accentuée qu'aux élections habituelles du même type. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 21 septembre 2018 Share Posté(e) le 21 septembre 2018 36 minutes ago, Boule75 said: C'est d'autant plus probable si Cavanaught est confirmé avant les élections, ce qui reste probable : la Cour Suprème servira alors à entraver tout pouvoir législtif démocrate, impeachment compris. Concernant les projections de vote, ce que j'ai lurecoupe ce que tu cites, avec un petit point en plus : la mobilisation des Démocrates et la démobilisation des Républicains semble plus accentuée qu'aux élections habituelles du même type. La mobilisation républicaine est pour l'instant encore difficile à évaluer; rappelons entre autres choses que les "moyennes" nationales aux USA sont moins représentatives que par chez nous, du simple effet de la taille du pays qui leur fait plus masquer les contrastes régionaux/locaux, ce qui est important quand on parle d'élections qui sont avant tout locales (pour le Sénat un peu moins, mais ça reste une réalité d'Etat). Autre détail: il est "normal" que le parti "en poste" soit nettement moins mobilisé aux mid-terms, mais pendant longtemps, cela a aussi été une particularité démocrate que le parti ait toujours du mal à mobiliser aux mid terms, qu'il soit "en poste" ou non. Le parti démocrate semble dans l'ensemble nettement plus "présidentiel" que le GOP, ne se mobilisant bien que dans les années présidentielles. Une particularité de "l'effet Trump" qu'il soit en ordre de bataille cette année, ou un changement plus durable? Personnellement, j'analyserais la chose en grande partie à l'aune de la frénésie médiatique, constante et assez unilatérale depuis 2016: ce genre de niveau de passions est-il soutenable dans une opinion battue à chaud jour et nuit, ou cela va t-il retomber dans un futur proche? Entretenir l'hystérie est un exercice problématique, ne serait-ce que parce que les gens finissent par s'habituer à la "nouvelle normalité" et bâtir un seuil de tolérance, mais c'est aussi un exercice dangereux, aux retombées aussi néfastes que multiples (radicalisations antagonistes, destruction des espaces d'échange et plates-formes potentielles, blocages en tous genres, comportements parasitaires où nuire à "l'autre" est plus important que se rassembler ou oeuvrer même seulement pour "les siens"....). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 25 septembre 2018 Share Posté(e) le 25 septembre 2018 (modifié) http://premium.lefigaro.fr/vox/economie/2018/09/24/31007-20180924ARTFIG00362-renaud-girard-trump-veut-aller-jusqu-au-bout-sur-la-chine.php Pourquoi Donald Trump veut aller jusqu'au bout sur la Chine Révélation Renaud Girard : «Pourquoi Donald Trump veut aller jusqu'au bout sur la Chine» VOX Vox Economie Par Renaud Girard Mis à jour le 25/09/2018 à 12h06 | Publié le 24/09/2018 à 21h08 CHRONIQUE - Le 24 septembre 2018 sont entrés en vigueur les nouveaux droits de douane imposés par le président Trump aux produits chinois. Quelque 200 milliards de dollars d'exportations chinoises vers les États-Unis sont touchés. Le porte-parole du gouvernement chinois vient d'accuser les États-Unis d'avoir commencé «la plus grande guerre commerciale de l'histoire économique». Le 24 septembre 2018 sont entrés en vigueur les nouveaux droits de douane imposés par le président Trump aux produits chinois. Quelque 200 milliards de dollars d'exportations chinoises vers les États-Unis sont touchés (sur un total de plus de 500 milliards par an). La surtaxe décidée par la Maison-Blanche est de 10 %, mais elle grimpera à 25 % en 2019 si les deux gouvernements ne parviennent toujours pas à s'entendre. Les Chinois ont épuisé leurs moyens, dans la mesure où leurs importations d'Amérique ne dépassent pas les 130 milliards par an. L'offensive tarifaire du président Trump contre la Chine a reçu un soutien substantiel des parlementaires américains (démocrates comme républicains) et des alliés européens des États-Unis. La chambre de commerce européenne en Chine a expliqué que la cause première de cette guerre commerciale sino-américaine est l'ouverture incomplète des marchés chinois aux biens et services en provenance de l'étranger. Les autorités chinoises ne peuvent se plaindre de ne pas avoir été prévenues. Depuis qu'il a été élu, Trump leur a demandé de modifier leurs pratiques commerciales, notamment lors du sommet de Mar-a-Lago (Floride) d'avril 2017. Au forum économique de Davos, en janvier 2018, Trump a déclaré: «Nous sommes en faveur du libre-échange, mais il doit être juste, et il doit être réciproque!» Or les Américains estiment que la Chine, depuis trente ans, n'a jamais fait preuve de réciprocité dans son commerce avec les États-Unis, et qu'elle s'est montrée de surcroît très injuste. Trump a décrété que les Chinois ne voleraient plus jamais la technologie américaine. La Chine va-t-elle se soumettre aux demandes américaines ? Va-t-elle réagir de manière rationnelle ou émotionnelle ? Washington ne reproche pas seulement à Pékin l'énormité du déséquilibre commercial entre les deux nations. Les Américains accusent les Chinois de violer les règles de l'OMC (dont la Chine est membre depuis 2001) en ayant systématiquement recours au dumping et aux aides d'État camouflées. Trump est le premier dirigeant occidental à avoir dénoncé les stratégies chinoises de pillage technologique et d'intimidation des investisseurs occidentaux en Chine. Tel industriel souhaitant s'installer en Chine est prié de constituer un joint-venture avec un industriel local. Au début, les relations avec l'associé chinois sont merveilleuses, les usines démarrent, la distribution suit, les clients apprécient, l'investisseur occidental gagne de l'argent. Mais dans une deuxième phase, l'associé chinois se saisit d'un prétexte pour quitter soudainement le joint-venture. Les Occidentaux le retrouveront bientôt dans une autre usine, fabriquant des produits similaires, grâce à toute la technologie qu'il a auparavant volée. S'ils osent se plaindre, le ministère de l'Intérieur les menace de leur retirer sur-le-champ leurs titres de séjour. » LIRE AUSSI - États-Unis - Chine: une guerre technologique sans merci Trump a décrété que les Chinois ne voleraient plus jamais la technologie américaine. La Chine va-t-elle se soumettre aux demandes américaines? Va-t-elle réagir de manière rationnelle ou émotionnelle? Rationnellement, les Chinois seraient bien avisés de faire des concessions car ils ont davantage besoin de l'Amérique (en termes de formations universitaires, de technologie à importer et de marchés à l'export) que l'Amérique a besoin d'eux. Les 2000 milliards de bons du Trésor américain que détient la Chine ne peuvent constituer pour elle un moyen de pression. Les vendre massivement reviendrait à se tirer une balle dans le pied, par dépréciation de ses actifs. Et les Américains trouveraient toujours preneurs ailleurs pour leurs obligations libellées en dollars. Mais une dernière mesure américaine, d'une tout autre nature, pourrait très bien déclencher une réponse émotionnelle, c'est-à-dire nationaliste, de la part des Chinois. Le 20 septembre 2018, en vertu des lois américaines d'embargo votées après l'annexion de la Russie et après l'affaire Skripal, l'EDD, l'organisme chinois chargé d'améliorer la technologie des armements de l'APL (Armée populaire de libération), et son chef, Li Shangfu, ont été sanctionnés pour avoir acheté à la firme d'État russe Rosoboronexport une dizaine de chasseurs bombardiers Sukhoi 35 ainsi que des missiles sol-air S-400. Leurs comptes sont gelés aux États-Unis et interdiction est faite à toute personne morale ou physique américaine d'être désormais en affaires avec cette personne et cette entité chinoises. L'Amérique a encore étendu l'extraterritorialité de son droit, car la transaction sino-russe n'était pas libellée en dollars… Les Chinois vont-ils se sentir victimes de traités inégaux comme au XIXe siècle et se rebeller ouvertement contre l'Amérique? C'est possible, car ils ont exigé d'elle publiquement le retrait de ces sanctions. Qui cédera le premier? La réponse n'est pas pour demain. Ce n'est que le début d'un très long bras de fer. Go Donald Go!! Ce que nos crânes d'oeuf ne comprennent pas c'est ce qu'ils appellent à tout bout de champs: "la culture du compromis". Il faut un rapport de force. Violent mais maitrisé. Défendre ses intérets, monter jusqu'à un paroxysme, monter ses muscles, un peut d'hystérie et laisser à penser qu'on est fou prêt à toutes les violences si on n'obtiens pas satisfaction ne nuis pas. ... et une fois que chacun a tout donné, on se met autour d'une table pour conclure un compromis entre minuit et 2 heures du mat' à H-1 mn de la guerre totale. C'est normal, c'est la vie, la seule différence c'est que les gens civilisés trouvent un compromis à la fin alors que les abrutis rentrent en vendetta. Les chinois sont-ils civilisés? On le saura bien assez tôt. Trump, en bon entrepreneur du batiment, à New York qui plus est, connait ça d'instinct. ... et nos crânes d'oeuf en sont déjà à parler de "culture du compromis" avant que le rapport de force ne commence et se font niker. Modifié le 25 septembre 2018 par c seven 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 25 septembre 2018 Share Posté(e) le 25 septembre 2018 il y a 3 minutes, c seven a dit : http://premium.lefigaro.fr/vox/economie/2018/09/24/31007-20180924ARTFIG00362-renaud-girard-trump-veut-aller-jusqu-au-bout-sur-la-chine.php Pourquoi Donald Trump veut aller jusqu'au bout sur la Chine Révéler le texte masqué Renaud Girard : «Pourquoi Donald Trump veut aller jusqu'au bout sur la Chine» VOX Vox Economie Par Renaud Girard Mis à jour le 25/09/2018 à 12h06 | Publié le 24/09/2018 à 21h08 CHRONIQUE - Le 24 septembre 2018 sont entrés en vigueur les nouveaux droits de douane imposés par le président Trump aux produits chinois. Quelque 200 milliards de dollars d'exportations chinoises vers les États-Unis sont touchés. Le porte-parole du gouvernement chinois vient d'accuser les États-Unis d'avoir commencé «la plus grande guerre commerciale de l'histoire économique». Le 24 septembre 2018 sont entrés en vigueur les nouveaux droits de douane imposés par le président Trump aux produits chinois. Quelque 200 milliards de dollars d'exportations chinoises vers les États-Unis sont touchés (sur un total de plus de 500 milliards par an). La surtaxe décidée par la Maison-Blanche est de 10 %, mais elle grimpera à 25 % en 2019 si les deux gouvernements ne parviennent toujours pas à s'entendre. Les Chinois ont épuisé leurs moyens, dans la mesure où leurs importations d'Amérique ne dépassent pas les 130 milliards par an. L'offensive tarifaire du président Trump contre la Chine a reçu un soutien substantiel des parlementaires américains (démocrates comme républicains) et des alliés européens des États-Unis. La chambre de commerce européenne en Chine a expliqué que la cause première de cette guerre commerciale sino-américaine est l'ouverture incomplète des marchés chinois aux biens et services en provenance de l'étranger. Les autorités chinoises ne peuvent se plaindre de ne pas avoir été prévenues. Depuis qu'il a été élu, Trump leur a demandé de modifier leurs pratiques commerciales, notamment lors du sommet de Mar-a-Lago (Floride) d'avril 2017. Au forum économique de Davos, en janvier 2018, Trump a déclaré: «Nous sommes en faveur du libre-échange, mais il doit être juste, et il doit être réciproque!» Or les Américains estiment que la Chine, depuis trente ans, n'a jamais fait preuve de réciprocité dans son commerce avec les États-Unis, et qu'elle s'est montrée de surcroît très injuste. Trump a décrété que les Chinois ne voleraient plus jamais la technologie américaine. La Chine va-t-elle se soumettre aux demandes américaines ? Va-t-elle réagir de manière rationnelle ou émotionnelle ? Washington ne reproche pas seulement à Pékin l'énormité du déséquilibre commercial entre les deux nations. Les Américains accusent les Chinois de violer les règles de l'OMC (dont la Chine est membre depuis 2001) en ayant systématiquement recours au dumping et aux aides d'État camouflées. Trump est le premier dirigeant occidental à avoir dénoncé les stratégies chinoises de pillage technologique et d'intimidation des investisseurs occidentaux en Chine. Tel industriel souhaitant s'installer en Chine est prié de constituer un joint-venture avec un industriel local. Au début, les relations avec l'associé chinois sont merveilleuses, les usines démarrent, la distribution suit, les clients apprécient, l'investisseur occidental gagne de l'argent. Mais dans une deuxième phase, l'associé chinois se saisit d'un prétexte pour quitter soudainement le joint-venture. Les Occidentaux le retrouveront bientôt dans une autre usine, fabriquant des produits similaires, grâce à toute la technologie qu'il a auparavant volée. S'ils osent se plaindre, le ministère de l'Intérieur les menace de leur retirer sur-le-champ leurs titres de séjour. » LIRE AUSSI - États-Unis - Chine: une guerre technologique sans merci Trump a décrété que les Chinois ne voleraient plus jamais la technologie américaine. La Chine va-t-elle se soumettre aux demandes américaines? Va-t-elle réagir de manière rationnelle ou émotionnelle? Rationnellement, les Chinois seraient bien avisés de faire des concessions car ils ont davantage besoin de l'Amérique (en termes de formations universitaires, de technologie à importer et de marchés à l'export) que l'Amérique a besoin d'eux. Les 2000 milliards de bons du Trésor américain que détient la Chine ne peuvent constituer pour elle un moyen de pression. Les vendre massivement reviendrait à se tirer une balle dans le pied, par dépréciation de ses actifs. Et les Américains trouveraient toujours preneurs ailleurs pour leurs obligations libellées en dollars. Mais une dernière mesure américaine, d'une tout autre nature, pourrait très bien déclencher une réponse émotionnelle, c'est-à-dire nationaliste, de la part des Chinois. Le 20 septembre 2018, en vertu des lois américaines d'embargo votées après l'annexion de la Russie et après l'affaire Skripal, l'EDD, l'organisme chinois chargé d'améliorer la technologie des armements de l'APL (Armée populaire de libération), et son chef, Li Shangfu, ont été sanctionnés pour avoir acheté à la firme d'État russe Rosoboronexport une dizaine de chasseurs bombardiers Sukhoi 35 ainsi que des missiles sol-air S-400. Leurs comptes sont gelés aux États-Unis et interdiction est faite à toute personne morale ou physique américaine d'être désormais en affaires avec cette personne et cette entité chinoises. L'Amérique a encore étendu l'extraterritorialité de son droit, car la transaction sino-russe n'était pas libellée en dollars… Les Chinois vont-ils se sentir victimes de traités inégaux comme au XIXe siècle et se rebeller ouvertement contre l'Amérique? C'est possible, car ils ont exigé d'elle publiquement le retrait de ces sanctions. Qui cédera le premier? La réponse n'est pas pour demain. Ce n'est que le début d'un très long bras de fer. Go Donald Go!! Ce que nos crânes d'oeuf ne comprennent pas c'est ce qu'ils appellent à tout bout de champs: "la culture du compromis". Il faut un rapport de force. Violent mais maitrisé. Défendre ses intérets, monter jusqu'à un paroxysme, monter ses muscles, un peut d'hystérie et laisser à penser qu'on est fou prêt à toutes les violences si on n'obtiens pas satisfaction ne nuis pas. ... et une fois que chacun a tout donné, on se met autour d'une table pour conclure un compromis entre minuit et 2 heures du mat' à H-1 mn de la guerre totale. C'est normal, la seule différence c'est que les gens civilisés trouvent un compromis à la fin alors que les sauvages abrutis rentrent en vendetta. Les chinois sont-ils civilisés? On le saura bien assez tôt. Trump, en bon entrepreneur du batiment, à New York qui plus est, connait ça d'instinct. ... et nos crânes d'oeuf en sont déjà à parler de "culture du compromis" avant que le rapport de force ne commence et se font niker encore et encore. Oui c'est bien d'y croire. Au passage je sais pas trop comment on peut sortir autant d’âneries dans un article. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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