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il y a 51 minutes, Brian McNewbie a dit :

Soit dit en passant, hors néologismes sans équivalents en français, la plupart des concepts et propositions de réflexion de ce brouillon de programme sont abordés en France depuis au bas mot 15 ans en cours d'histoire-geographie et éducation morale et civique dès le collège, sans qu'une vague de femen communistes anti-blancs n'aient renversé le gouvernement depuis.

Je veux bien voir un extrait du programme qui s'en rapproche. Je connais un peu le programme de collège et je n'ai rien vu de tel. Il est organisé en thèmes assez généraux, pour laisser une liberté pédagogique à l'enseignant, et insiste pas mal sur les méthodes. Il y a eu beaucoup de critiques en France, notamment sur le fait qu'il est assez centré autour de l'hexagone, mais ça je n'ai jamais vu... On est quand même allé jusqu'à supprimer le mot "race" dans la constitution, j'imagine même pas le scandale que ça ferait s'il apparaissait dans le programme.

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Le 12/08/2019 à 21:56, Boule75 a dit :

L'idée que le capital ne génère pas de profit dans une économie capitaliste, puisque "la plus-value (le profit) est générée par le travail humain"  est on-ne-peut-plus distrayante !
Et puis c'est rassurant de savoir qu'on n'est nul part en régime capitaliste : je ne paye pas l'air (quoi qu'en Inde ou en Chine, indirectement... :wacko:) et il reste quelques services publics ; quelques centaines de services publics, même, par chez nous ! On n'est super pas capitalistes alors...

Le capital ne génère du profit que grâce au travail des autres.

l argent du capital ne génère pas des profits par l’opération du saint esprit mais bien en ponctionnant une partie de la valeur ajoutée générée par le travail des gens. Le but du système étant d en ponctionner le plus possible au détriment de ceux qui produise réellement la valeur.

ou alors faudra que tu m expliques comment un système capitaliste pourrait fonctionner Sans travailleur qui produisent des produits ou des services....

Quant a l air tu ne la payes peut être pas encore directement mais sa qualité elle, a un prix bien quantifiable... Notamment à paris où les bas revenus se retrouvent en bordure du perif.

tu pourrais aussi prendre l exemple des voitures haut de gamme dont l air de l habitacle est bien mieux filtre qu une vielle gimbarde. Idem pour les logements abordables rarement équipé de vmc.

Modifié par Kovy
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il y a 5 minutes, Kovy a dit :

Le capital ne génère du profit que grâce au travail des autres.

l argent du capital ne génère pas des profits par l’opération du saint esprit mais bien en ponctionnant une partie de la valeur ajoutée générée par le travail des gens. Le but du système étant d en ponctionner le plus possible au détriment de ceux qui produise réellement la valeur.

ou alors faudra que tu m expliques comment un système capitaliste pourrait fonctionner Sans travailleur qui produisent des produits ou des services....

Oh on peut toujours tenter de remonter récursivement jusqu'au prime effort qu'il a fallu pour ramasser le premier fer, puis le bois qu'il a fallu ramasser (pas couper, hein...) pour pouvoir fondre la première pioche et la première hache et accélérer le processus ensuite, etc...

Le fond de l'affaire, c'est qu'à un moment, il y a l'entreprise de terrassement capable de se payer une pelleteuse et ses concurrentes qui ne le peuvent pas et qui vont mourir.

Le capital permet d'investir dans la recherche, permet d'investir dans des procédés, outillages, méthodes, savoir-faire, etc... On peut tourner en rond en prétendant qu'au final ce capital ne représente en fait que du travail accumulé ou "libellé" sous une autre forme, mais je ne vois pas bien où ça mène ni en quoi c'est opératoire. Le fait est qu'à un moment, des capitaux (ils pourraient être publics) sont mobilisés pour acquérir des machines, des bâtiments, et que ceux-ci permettent de produire efficacement, beaucoup plus efficacement que si ces capitaux n'avaient pas été mobilisés et ces moyens de production non-humains acquis.

Il ne s'agit pas de raisonner comme s'il n'y avait pas de "travailleurs", comme si les hommes n'avaient aucune valeur : il s'agit juste de faire remarquer qu'on ne peut pas raisonner comme si tout ne procédait que des hommes, comme si la mobilisation de moyens par le capital n'avait aucun sens ni aucun effet concret.

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Oh on peut toujours tenter de remonter récursivement jusqu'au prime effort qu'il a fallu pour ramasser le premier fer, puis le bois qu'il a fallu ramasser (pas couper, hein...) pour pouvoir fondre la première pioche et la première hache et accélérer le processus ensuite, etc...

Le fond de l'affaire, c'est qu'à un moment, il y a l'entreprise de terrassement capable de se payer une pelleteuse et ses concurrentes qui ne le peuvent pas et qui vont mourir.

Le capital permet d'investir dans la recherche, permet d'investir dans des procédés, outillages, méthodes, savoir-faire, etc... On peut tourner en rond en prétendant qu'au final ce capital ne représente en fait que du travail accumulé ou "libellé" sous une autre forme, mais je ne vois pas bien où ça mène ni en quoi c'est opératoire. Le fait est qu'à un moment, des capitaux (ils pourraient être publics) sont mobilisés pour acquérir des machines, des bâtiments, et que ceux-ci permettent de produire efficacement, beaucoup plus efficacement que si ces capitaux n'avaient pas été mobilisés et ces moyens de production non-humains acquis.

Il ne s'agit pas de raisonner comme s'il n'y avait pas de "travailleurs", comme si les hommes n'avaient aucune valeur : il s'agit juste de faire remarquer qu'on ne peut pas raisonner comme si tout ne procédait que des hommes, comme si la mobilisation de moyens par le capital n'avait aucun sens ni aucun effet concret.

Ce sont des hommes qui font des choix qui permettent la création de valeur en question ou bien tu crois que celui qui choisis d'acheter une pelleteuse plutôt qu'une Maserati n'est pas un homme? Et l'homme en question ne peux le faire que parce qu'à un moment il a concentré du capital (et donc in fine du travail humain) de façon dont l'histoire nous montre qu'elle n'a rien de neutre et bienveillante.

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il y a une heure, nemo a dit :

Ce sont des hommes qui font des choix qui permettent la création de valeur en question ou bien tu crois que celui qui choisis d'acheter une pelleteuse plutôt qu'une Maserati n'est pas un homme? 

Si tu veux, mais ça n'a pas de rapport avec ce qui était écrit dans le bouquin de cours et qui m'avait fait réagir : "dans une économie capitaliste, la plus-value (le profit) est générée par le travail humain [...]".
Moi je me retourne bêtement sur la pelleteuse, et je me dis que la machine fait une grosse part du boulot, que les résultats de cette entreprise découlent largement des capitaux qui y ont été investis, pas seulement de la quantité de travail.

il y a une heure, nemo a dit :

Et l'homme en question ne peux le faire que parce qu'à un moment il a concentré du capital (et donc in fine du travail humain) de façon dont l'histoire nous montre qu'elle n'a rien de neutre et bienveillante.

Je ne sais pas si on doit évaluer et observer ces systèmes à une échelle historique, je soupçonne que ça n'ait pas d'autre intérêt que philosophique.

D'un point de vue concret, ça n'apporte rien ou pas grand chose.

On peut bien s'accrocher à l'idée que le capital procède du travail), mais ça ne rend pas la phrase correcte pour autant : une bonne partie de la valeur ajoutée (y compris les éventuels profits) est générée par des investissements dans autre chose que l'humain.

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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Si tu veux, mais ça n'a pas de rapport avec ce qui était écrit dans le bouquin de cours et qui m'avait fait réagir : "dans une économie capitaliste, la plus-value (le profit) est générée par le travail humain [...]".
Moi je me retourne bêtement sur la pelleteuse, et je me dis que la machine fait une grosse part du boulot, que les résultats de cette entreprise découlent largement des capitaux qui y ont été investis, pas seulement de la quantité de travail.

Je ne sais pas si on doit évaluer et observer ces systèmes à une échelle historique, je soupçonne que ça n'ait pas d'autre intérêt que philosophique.

D'un point de vue concret, ça n'apporte rien ou pas grand chose.

On peut bien s'accrocher à l'idée que le capital procède du travail), mais ça ne rend pas la phrase correcte pour autant : une bonne partie de la valeur ajoutée (y compris les éventuels profits) est générée par des investissements dans autre chose que l'humain.

Pardon mais exclure le travail humain de la production n'a aucun sens. Dire que le capital est un multiplicateur dans la production de richesse est vrai mais sans travail humain il ne se passe tout simplement rien. La phrase peux te sembler imprécise ou orienter mais elle est pas fausse tandis que dire le contraire sera forcément faux. 

Le point de vue historique apporte un éclairage sur la nature de ce qu'on observe ça permet de comprendre, mais ça dit pas l'alpha et l'oméga de la chose on est d'accord.

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Hors levée de capitaux à un  cout nul ou presque (l'investisseur pariant qu'il va gagner une remuneration), je me demande après en quoi actions et actioonaires servent une société.

Ce que je vois par le petit bout de ma lorgnette, ce sont des speculateurs qui s'engraissent plus ou moins, pendant que les salariés recoivent des miettes quand uls sont chanceux. Si je comprend que ce gain ne peut se faire sous forme de salaire indéfiniment, les primes d'intéressement pourrait au moins etre moins rachétiques.

Quand à l'investissement matériel et la recherche, ils sont trop souvent réduit au minimum, toujours afin de garantir un pourcentage sur les actions.

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Il y a 7 heures, nemo a dit :

Pardon mais exclure le travail humain de la production n'a aucun sens. Dire que le capital est un multiplicateur dans la production de richesse est vrai mais sans travail humain il ne se passe tout simplement rien. La phrase peux te sembler imprécise ou orienter mais elle est pas fausse tandis que dire le contraire sera forcément faux.

Mais où as-tu lu que j'excluais le travail humain ? En aucune manière ! Ce que je pense faux, ou du moins plus du tout opératoire pour une économie industrielle, c'est leur définition de le plus-value comme découlant exclusivement du travail humain.

En fait elle procède de la même démarche qu'un grosse partie du discours "genre" : on forge des définitions foireuses, très orientées* et ensuite on passe son temps à s'y référer et à tenter de les imposer dans les "débats".
La démarche n'est certes pas originale mais toujours aussi perverse.

Il y a 7 heures, nemo a dit :

Le point de vue historique apporte un éclairage sur la nature de ce qu'on observe ça permet de comprendre, mais ça dit pas l'alpha et l'oméga de la chose on est d'accord.

On est d'accord.

--

* d'ailleurs, "plus-value"... :wink:

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Il y a 3 heures, rendbo a dit :

Hors levée de capitaux à un  cout nul ou presque (l'investisseur pariant qu'il va gagner une remuneration), je me demande après en quoi actions et actioonaires servent une société.

Historiquement, le but était de permettre de diluer le risque afin d'éviter de ruiner les investisseurs en cas de coup dur. Cela permettait aussi à des petits investisseurs pas très riches de participer à des projets qu'ils n'auraient jamais pu faire eux-mêmes tout seuls.

Le problème est qu'avec le tournant hyper-financiarisé du monde et la facilité avec laquelle les actions peuvent être échangées et revendues, l'actionnariat n'est plus un investissement dans un projet à long terme mais de la spéculation à court-terme poussant les entreprises à agir à courte vue. L'action est devenue le produit principal de l'entreprise, au lieu de sa production officielle. Donc il ne suffit plus que la rémunération des actionnaires soit stable, il faut qu'elle croisse de manière exponentielle. Pour ça, tous les moyens sont bon ; et quand la courbe de croissance arrête de ressembler à une asymptote verticale alors il faut compenser en pillant l'entreprise pour que les actions continuent de monter artificiellement.

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https://www.latimes.com/california/story/2019-08-12/california-greenhouse-gas-emissions-fell (12 août 2019)

Les émissions de CO2 de Californie ont diminué de 1% en un an, principalement grâce à une baisse de 9% de l'électricité carbonée. Atteignant 424 millions cette année, l'objectif de rester sous la barre des 431 millions de tonnes de CO2 en 2020 sera probablement atteint. Par contre pour l'objectif d'abaisser la barre de 40% d'ici 2030 ne sera probablement pas atteint si on continue à ce rythme d'escargot. Les émissions dues aux transports, qui constituent 40% du total ont encore augmenté de 1% cette année. Trump s'agite pour empêcher la Californie de placer des restrictions sur les émissions des voitures. Les émissions de la Californie avaient diminué de 2.8% en 2016 et de 1.2% en 2017, donc on voit que ça se tasse. Le fait que tout cela se passe dans un contexte de relativement forte croissance économique suscite divers commentaires. Les chiffres ci-dessus ne tiennent pas compte des incendies de forêt en augmentation ces dernières années, qui, si ils étaient comptés, alourdiraient le bilan.

https://www.sfchronicle.com/wine/article/Napa-wineries-confront-climate-change-by-planting-14308512.php

Les viticulteurs de Napa Valley se préparent à abandonner progressivement le cabernet sauvignon pour passer à des cépages plus adaptés à la chaleur.

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https://www.sfchronicle.com/bayarea/article/San-Francisco-school-board-reverses-course-14302519.php (13 août 2019)

Face à un tollé international, à des milliers de courriels et à l'opposition de célébrités à la décision de juin de détruire une fresque historique dans une école, la commission scolaire de San Francisco a fait marche arrière mardi en votant pour masquer l’œuvre d'art avec des panneaux ou des matériaux similaires plutôt que de la recouvrir de peinture.

La décision, adoptée par 4 voix contre 3, signifie que la fresque représentant la vie de George Washington subsistera, mais sera cachée, au moins de manière semi-permanente, à la vue du public.

https://www.sfchronicle.com/bayarea/article/School-board-faces-mural-dilemma-free-speech-or-14065213.php (2 juillet 2019)

Alors que le conseil scolaire réfléchissait au sort de la fresque, le gouverneur Newsom s'est excusé ce mois-ci pour le "massacre systémique" des Amérindiens dans le passé et a signé un décret exécutif présentant des excuses.

Et en septembre, les autorités de San Francisco ont retiré du Civic Center Plaza la statue en bronze d'une tonne "Early Days" d'un Amérindien aux pieds d'un missionnaire catholique.

La fresque de 1936, peinte sur plâtre humide, est l'œuvre de l'artiste russe Victor Arnautoff et fait partie du programme d'art public Works Progress Administration dans le cadre des projets du New Deal du président Roosevelt. La murale de 1 600 pieds carrés "Life of Washington" présente de multiples panneaux avec des scènes de la vie du premier président.

Arnautoff était ouvertement communiste et l'élève de l'artiste mexicain Diego Rivera. À l'époque, sa fresque scolaire était considérée comme une œuvre subversive, illustrant les liens de Washington avec l'esclavage et le massacre.

"Cette fresque avait pour but de corriger les manuels de blanchissage [de la réputation de Washington] qu'on écrivait à l'époque qui resteraient ainsi jusqu'à une époque récente ", a déclaré Leslie Correll, une diplômée du Washington High en 1961 qui a connu Arnautoff par l'intermédiaire de son père artiste.

"Pensez à toutes les familles, aux enfants qui sont passés par là ", a déclaré Joely Proudfit, professeure d'études amérindiennes à la California State University, San Marcos. "Quelles sont les images qu'ils voient ? Des Indiens morts à gauche et des Afro-Américains enchaînés à droite."

Au lieu de la censure, Proudfit voit l'occasion de remplir l'espace peint de nouvelles œuvres d'art d'artistes amérindiens mettant en scène des Amérindiens.

"Faisons de nouvelles fresques", dit-elle. "Pour moi, la réparation serait de permettre à la Première nation et aux premiers peuples d'être enfin entendus."

Dans les années 1960, un groupe d'étudiants noirs a demandé la destruction de la fresque, ce qui a suscité des préoccupations similaires dans le district. En réponse, les fonctionnaires ont embauché l'artiste Dewey Crumpler, qui est noir, pour peindre des "fresques de compromis" représentant des Latinos, des Amérindiens, des Américains d'origine asiatique et des Afro-Américains qui ont surmonté l'oppression.

Plus de quarante ans plus tard, Crumpler a pesé sur le débat actuel.

"Je comprends l'angoisse des élèves face à des images difficiles et traumatisantes, mais le blanchiment et le retrait ne sont pas la solution ", a-t-il déclaré dans un courriel au Chronicle. "Je pense que nous nous rapprochons de la pente glissante qui consiste à n'autoriser que l'art qui satisfait notre besoin temporaire de confort."

Vue panoramique : https://theta360.com/s/nFakdrg2fY2AHf5VUJ0OHaeGG

 

Dewey Crumpler (professeur associé au San Francisco Art Institute) - 14 juin 2019

 

Modifié par Wallaby
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L'Ogallala est un aquifère (réservoir d'eau souterraine) géant qui s'étend du Nebraska au Texas

https://en.wikipedia.org/wiki/Ogallala_Aquifer#Accelerated_decline_in_aquifer_storage

Depuis les années 1940, le pompage à partir de l'Ogallala a fait descendre l'aquifère de plus de 300 pieds (90 m) dans certaines régions. Les producteurs ont pris des mesures pour réduire leur dépendance à l'eau irriguée. La rationalisation des opérations leur permet de produire un rendement nettement supérieur en utilisant à peu près la même quantité d'eau qu'il y a quarante ans. Néanmoins, les pertes subies par l'aquifère entre 2001 et 2011 ont représenté un tiers de son épuisement cumulatif au cours de tout le XXe siècle. L'Ogallala est rechargé principalement par l'eau de pluie, mais seulement environ un pouce des précipitations atteignent l'aquifère chaque année. Les précipitations dans la plupart des hautes plaines du Texas sont minimes, l'évaporation est élevée et les taux d'infiltration sont lents[24].

Au cours des années 1990, l'aquifère contenait quelque trois milliards d'acres-pieds d'eau souterraine utilisée pour l'irrigation des cultures ainsi que pour l'eau potable dans les zones urbaines. La demande en eau dépasse sa capacité de reconstitution. Le niveau de l'eau est particulièrement en baisse au Texas et au Nouveau-Mexique. Selon l'historien Paul H. Carlson, professeur émérite de la Texas Tech University à Lubbock, " l'utilisation à long terme de l'aquifère est problématique et nécessite une réévaluation majeure "[25].

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https://www.resilience.org/stories/2019-01-27/has-u-s-shale-oil-entered-a-death-spiral/ (27 janvier 2019)

Les mauvaises nouvelles provenant des gisements de pétrole de schiste des États-Unis pourraient toutes être attribuées à la chute des prix du pétrole. C'est certainement un facteur important.

La tendance des nouvelles négatives en provenance des pays de schistes n'est pas seulement liée au prix, cependant. La production pétrolière, semble-t-il, est surestimée de 10 pour cent dans l'ensemble de l'industrie et de 50 pour cent dans le cas de certaines entreprises, selon le Wall Street Journal.

Pour ajouter aux problèmes, l'avenir de la production américaine de pétrole de schiste semble être dans le bassin Permien au Texas, qui a fourni la plus grande part de la croissance de la production de pétrole pour tout le pays. Mais la sécheresse qui sévit actuellement dans l'ouest du Texas, déjà aride, soulève des doutes quant à savoir si le Permien disposera de suffisamment d'eau pour répondre à toute la demande de fracturation de nouveaux puits.

En raison de la baisse rapide des taux de production des puits de schiste, les entreprises doivent d'abord forer suffisamment de nouveaux puits pour compenser la perte de production des puits précédents - une tâche semblable à celle de remonter l'escalier mécanique descendant.

Ce n'était pas une tâche si difficile quand le boom des schistes ne faisait que commencer. Mais avec l'augmentation considérable du nombre de puits en exploitation, les sociétés doivent consacrer plus de la moitié de leur budget d'investissement au simple remplacement de la production perdue avant de forer des puits qui augmentent la production. On s'attend à ce que ce nombre atteigne 75 p. 100 d'ici 2021. À un moment donné, il pourrait atteindre 100 pour cent. (C'est pour cette raison que certains analystes appellent la mise en valeur des pétroles de schiste une pyramide de Ponzi.)

https://www.resilience.org/stories/2019-08-11/the-wheels-come-off-shale-oil/ (11 août 2019)

Il est vrai que la quantité de pétrole dans une formation peut être énorme. Mais cela n'a aucune conséquence pratique si vous ne pouvez pas extraire le pétrole à profit et le faire de façon constante.

Pour illustrer, il y a assez d'or dissous dans les océans du monde pour que tous ceux qui lisent ce texte soient millionnaires. Mais cet or reste beaucoup trop cher à extraire.

Il semble maintenant que les investisseurs se rendent enfin compte que la promesse de la plupart de ces "jeux d'actifs" ne se réalisera jamais.  La semaine dernière, même un journal spécialisé enthousiaste a publié un article intitulé "Is the US Shale Boom Winding Down ?".

Modifié par Wallaby
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaco_Canyon

Chaco Canyon est un ensemble de quelque 3 600 sites archéologiques appartenant à la culture anasazi, situé au sud-ouest des États-Unis dans l'État du Nouveau-Mexique. Il connut son apogée du IXe au XIIIe siècle de notre ère et fut un carrefour commercial et une place religieuse importante. Il devint monument national américain en 1907 puis National Historical Park. Aujourd'hui, Chaco Canyon est classé au patrimoine de l'Humanité de l'UNESCO. Il représente le plus important site archéologique précolombien au nord du Mexique. Les Chacoans (les habitants de Chaco Canyon) ont extrait des blocs de grès et ont transporté du bois sur d’importantes distances afin d’aménager quinze complexes de bâtiments qui restèrent les plus imposants d’Amérique du Nord jusqu’au XIXe siècle. Les études en archéoastronomie effectuées sur le site, notamment sur le pétroglyphe de la Fajada Butte, ont permis de mieux saisir le degré de connaissances des Anasazis. De nombreuses constructions sont en effet alignées en fonction des cycles solaire et lunaire, ce qui dénote un certain degré d’avancement de cette civilisation pour les observations astronomiques et l'architecture. Les spécialistes pensent qu’un changement climatique apparu avec une sécheresse en 1130 qui dura 50 ans a provoqué l’émigration des Chacoans et l’abandon de la vallée. Situés dans la région aride et inhospitalière des Four Corners, les sites de Chaco Canyon sont fragilisés par l’érosion et par la fréquentation touristique. Les autorités du parc ont ainsi préféré interdire l’accès de la Fajada Butte au public pour protéger les pétroglyphes. Les actuelles tribus hopis et pueblos considèrent la vallée comme un territoire sacré et perpétuent oralement les récits de leurs ancêtres.

Alors que « de nouvelles découvertes révèlent l'importance du paysage dans la compréhension de la société chacoenne » (la télédétection par le lidar a récemment révélé des centaines de routes jusqu'alors inconnues entre les sites de Pueblos) une partie des vestiges archéologiques de la région sont menacés, avant même d'avoir été exploré. C'est notamment le cas des traces de réseaux routier, de grandes maisons et de kivas datant d'il y a jusqu'à 1000 ans avant nos jours qui sont centrées sur le canyon de Chaco, au milieu du bassin de San Juan, car ce bassin est en train de devenir l'un des bassins pétroliers et gaziers les plus productifs du pays). L'archéologie entre en conflit avec l’extension des infrastructures de forage et transport de gaz de schiste ; après qu'un un juge fédéral ait rendu en 2018 une décision pouvant encourager la vente de concessions pétrolières et gazières dans cette région, environ 4000 puits sont attendus par le Bureau of Land Management (BLM).

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Le 19/08/2019 à 22:45, Tancrède a dit :

Dans ce contexte, la crise évoquée due à l'évaluation des réserves et de la production, ainsi qu'aux problèmes liés à l'eau, ne veut pas dire la même chose: suivant le niveau d'endettement, c'est un aléas entraînant une réévaluation du secteur, soit sans doute un relatif dégonflement, dans l'autre, c'est la cuisson des carottes

Oui. Et de grandes carottes, attention.

Ce qui dans les dernières années a permis à la production de pétrole mondiale de ne pas décliner, et même d'augmenter légèrement, c'est d'une part l'augmentation de la production irakienne - qui avait été fortement réduite dans les décennies 90 et 00 pour cause d'embargo puis de guerre - d'autre part et surtout le boum du pétrole de schistes. Pour lequel la région du monde la plus apte à la production est les Etats-Unis - et c'est pour ça que c'est celle qui a été développée.

Si l'on considère le pétrole autre que de schistes, alors le fameux "pic du pétrole"... est derrière nous. Si les schistes américains montrent des signes de faiblesse, l'impact sera mondial.

Et s'ils venaient à s'effondrer plus ou moins brutalement, par exemple parce que leur rentabilité ne serait qu'illusion et cavalerie financière... alors la crise de 2008-2009 pourrait n'être qu'un léger apéritif :mellow:

Quant à regonfler l'économie mondiale à coups de planche à billets et de taux directeurs tendant vers zéro... cette cartouche là a déjà été tirée.

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Décès de David Koch, l'un des célèbres milliardaires, pilier de financement de la "droite" US. (si on considère le Tea Party comme la droite ...)

https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/08/23/le-milliardaire-americain-david-koch-est-mort_5502145_3382.html

J'avoue que j'ai :

1) du mal à penser aux condoléances à la famille
et 2) failli le mettre dans les criailleries.

Mais vu leur contribution à la déliquescence du débat politique aux USA, il a  mérité un filet ici. :rolleyes:

 

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Il y a 14 heures, Tancrède a dit :

Ouais, mes référents historiques automatiques me font voir la version mondiale de la crise romaine du IIIème siècle, où tout commence par une forte inflation qui révèle et amplifie tous les autres problèmes qui se développaient depuis un moment, économiques, politiques, militaires/guerriers (adversaires plus nombreux, dangereux et organisés). Parce que là, on en est à un stade où y'a pas une région économique "forte" du monde qui n'est pas empêtrée dans une montagne de dettes, USA et Chine en tête (cette dernière avec ses 260% ou plus encore de dette/PIB, son secteur public croulant, l'absence de confiance dans son système financier, ses encours monstrueux, son soutien artificiel à son économie, ses régions cachant potentiellement encore plus de dette pourrie, son marché immobilier qui n'est sous certains angles qu'un immense junk bond); et en plus de ça, on a 2 des 3 grandes places financières "directrices" de la planète qui sont menacées par une situation politique potentiellement problématique à brève échéance (Londres et HK). Il semble soudain qu'on a beaucoup de mèches peut-être déjà allumées pour le baril de poudre que tout le monde veut voir exploser.... Parce qu'on ne peut pas s'empêcher d'être fascinés par un spectacle de catastrophe grande échelle, peut-être. 

Et en plus, même Disney est potentiellement dans la merde, ces derniers temps (des ratés dans les parcs, un endettement qui commence à faire douter, des emmerdes comptables avec la SCC).... Tout fout le camp, si même la souris qui a tout racheté dans le divertissement n'est qu'une baudruche. 

 

Mickey Mouse une quoi ?....Attend voir......

 

 

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