Alexis Posté(e) le 27 avril 2020 Share Posté(e) le 27 avril 2020 il y a 20 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Mais l'époque où le dollar américain était la monnaie de réserve du monde pouvait être comptée, avec certains des plus grands changements jamais apportés aux monnaies des banques centrales soutenues par le gouvernement - et la Chine en tête. Des discussions informelles autour des monnaies numériques des banques centrales, parfois appelées CBDC, ont eu lieu ces dernières années. Les monnaies numériques fonctionneraient comme les pièces et les billets ordinaires émis par les banques centrales, mais elles existent entièrement en ligne. Au lieu d'imprimer ou de frapper de la monnaie, les banques centrales émettraient des dollars numériques via des comptes en ligne, à l'instar des applications bancaires commerciales qui ont explosé en popularité ces dernières années. On peut voir le résumé Wikipédia sur le concept de monnaie de banque centrale, assez instructif. Ce genre de concept reviendrait peu ou prou à supprimer l'intermédiaire que sont les banques commerciales. C'est-à-dire à leur retirer leur fonction la plus connue, les réduisant à n'être que des banques d'affaire. A noter qu'un tel arrangement aurait pour avantage de protéger au moins en partie l'Etat et le public contre les prochains chantages au "soutien" de banques après qu'elles se sont ramassées sur leurs activités spéculatives, donnant une chance d'échapper à l'habituelle combinaison privatisation des profits + socialisation des pertes. L'Etat pourrait simplement décider que puisque les seules personnes et institutions qui utilisent les banques sont celles qui l'ont choisi, eh bien étant adultes elles feront face aux conséquences de leurs choix. Cela dit... je ne vois pas de rapport très étroit entre ce concept - pas encore mis en pratique dans aucun pays - et la question de la poursuite ou non de la domination du dollar comme principale monnaie de réserve mondiale. il y a 20 minutes, Picdelamirand-oil a dit : "Nous n'avons qu'une seule monnaie réelle aux États-Unis, et elle est plus forte que jamais, à la fois fiable et sûre", a déclaré M. Trump l'année dernière dans une tirade sur Twitter contre la Libra de Facebook, ainsi que contre les bitcoins et les cryptocurrences - des actifs numériques rares qui ont inspiré la Libra. "[Le dollar] est de loin la monnaie la plus dominante dans le monde, et il le restera toujours". Ah, une déclaration de Trump. Le dollar "restera toujours" la monnaie la plus dominante. Si j'avais encore confiance dans le dollar américain, je pense que le simple fait de voir que Trump le soutient avec de tels mots pourrait peut-être suffire à me faire douter. Ai-je dit douter ? Je voulais dire : prendre mes jambes à mon cou :-D ! il y a 20 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Jusqu'à présent, ils ont été exclus des projets de loi finaux et pourraient ne jamais passer à travers un Congrès divisé "Divisé", le Congrès américain ? M'est avis que s'il s'agit de protéger les intérêts des banques commerciales, il n'est pas divisé du tout :-) ! il y a 20 minutes, Picdelamirand-oil a dit : "La grande bataille pour la suprématie financière mondiale pourrait se jouer entre le yuan numérique et le dollar libra de Facebook, une version numérique du dollar américain", a déclaré l'auteur financier et vétéran du commerce Glen Goodman, qui s'est fait un nom en naviguant avec succès sur les marchés boursiers pendant la crise financière mondiale de 2008 et a suivi de près le développement des monnaies numériques des banques centrales. "Ces deux monnaies pourraient être lancées dès cette année et permettront d'acheter, de vendre ou de transférer de l'argent plus rapidement, moins cher et plus efficacement d'un endroit à l'autre. il y a 18 minutes, Tancrède a dit : J'ai cependant l'impression que beaucoup de théories économiques seront testées par de tels phénomènes s'ils prennent l'ampleur qu'on semble en attendre: confiance dans de tels dispositifs d'abord, mais surtout confiance dans l'une ou l'autre. La crise du coronavirus, qui promet d'être beaucoup plus profonde et est d'ailleurs déjà beaucoup plus brutale que la crise financière de 2008-2009, pourrait être pour le dollar, comme pour l'euro - et même le yuan - l'épreuve du feu. Sans parler des schémas, projets & entourloupes comme le libra, qui sont au bitcoin ce que le Canada Dry est à l'alcool... :-) Il n'est pas impossible qu'à la fin... il n'en reste qu'un Révélation 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 27 avril 2020 Share Posté(e) le 27 avril 2020 9 minutes ago, Alexis said: En fait, tout est déjà là: Skynet est parmis nous, il s'est juste (mal) déguisé en humain: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 27 avril 2020 Share Posté(e) le 27 avril 2020 Il y a 7 heures, Alexis a dit : Je ne suis pas abonné. Mais ce (long) article sur CAIRN t'intéressera peut-être Les syndicats américains face aux stratégies managériales d’entrave du syndicalisme En France, les consultants en relations sociales spécialisés dans la gestion des conflits du travail constituent un univers limité à une dizaine d’entreprises . Leur pendant américain est d’une tout autre ampleur. En effet, depuis la seconde moitié du xx e siècle, ce secteur n’a cessé de croître, passant de cent cabinets dans les années 1960 à plus de mille dans les années 1980, avant de se stabiliser, dans les années 1990, en partie à cause du déclin du syndicalisme auquel il a lui-même contribué . Le taux de syndicalisation a décliné aux États-Unis de 28,3 % en 1954 à 11,8 % en 2011. Il est seulement de 6,9 % dans le secteur privé, soit 7,2 millions de syndiqués. Ce nombre d’adhérents atteint presque celui du secteur public, dont le taux de syndicalisation est toutefois de 37 % . (...) Une étude très intéressante, qui m'a gaché mon repas vu qu'elle m'a bien donné envie de vomir après lecture :( Ce pays ne m'a jamais vraiment fait rêver... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 27 avril 2020 Share Posté(e) le 27 avril 2020 il y a 28 minutes, rendbo a dit : Une étude très intéressante, qui m'a gaché mon repas vu qu'elle m'a bien donné envie de vomir après lecture :( Ce pays ne m'a jamais vraiment fait rêver... Bah, l'exemple français donne aussi à gerber..... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Borisdedante Posté(e) le 27 avril 2020 Share Posté(e) le 27 avril 2020 14 hours ago, rendbo said: Si quelqu'un a un abonnement aux Echos, j'aimerai bien lire la suite de cet article... Quelque extrais de la série "SUPERSTORE" qui évoque les syndicats. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 28 avril 2020 Share Posté(e) le 28 avril 2020 @Alexis @Borisdedante: une scène qui m'a marqué il y a au moins 10 ans, c'est dans le film de Michael Moore, The Big One, où des employés d'une librairie lui donne un rendez vous secret pendant la promotion de son livre (le film suit cette promotion à travers l'Amérique). Là les mecs lui apprennent qu'ils le vendent mais n'ont pas le droit de le rencontrer (à cause de ce qui est écrit). Donc il vont acheter le livre en cachette dans une autre ville... et à la suite de quoi ils rencontrent en secret (pour ne pas se faire virer) des représentants des unions... 20 ans plus tard, il n'y avait pas de raison que ça aille mieux, mais... (bisounours et licorne ailée quoi... :( ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 28 avril 2020 Share Posté(e) le 28 avril 2020 Il y a 8 heures, kotai a dit : Bah, l'exemple français donne aussi à gerber..... Non, kotai, ce qui t'a fait gerber, c'est le verre d'eau de javel que tu as bu pour obéir à ton Trump bien-aimé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 28 avril 2020 Share Posté(e) le 28 avril 2020 il y a 22 minutes, Rufus Shinra a dit : Non, kotai, ce qui t'a fait gerber, c'est le verre d'eau de javel que tu as bu pour obéir à ton Trump bien-aimé. Le problème c'est que notre camarade collector lui la boit pure 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 28 avril 2020 Share Posté(e) le 28 avril 2020 il y a 19 minutes, Rufus Shinra a dit : Non, kotai, ce qui t'a fait gerber, c'est le verre d'eau de javel que tu as bu pour obéir à ton Trump bien-aimé. Tu sais que l'eau du robinet est chlorée avec de la javel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 28 avril 2020 Share Posté(e) le 28 avril 2020 Il y a 13 heures, Tancrède a dit : En fait, tout est déjà là: Skynet est parmis nous, il s'est juste (mal) déguisé en humain: Pas mal :-) mais... quel rapport avec la monnaie de banque centrale au juste ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 28 avril 2020 Share Posté(e) le 28 avril 2020 il y a 35 minutes, kotai a dit : Tu sais que l'eau du robinet est chlorée avec de la javel. Ce qui est probablement pourquoi tu t'es dit qu'écouter le Cher Leader et boire la javel au goulot était une bonne idée pour éliminer le virus, n'est-ce pas ? :-D @pascal : quelqu'un lui a sûrement dit que c'était le nouveau parfum, "Eau de F-35". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 28 avril 2020 Share Posté(e) le 28 avril 2020 Il y a 3 heures, Rufus Shinra a dit : Non, kotai, ce qui t'a fait gerber, c'est le verre d'eau de javel que tu as bu pour obéir à ton Trump bien-aimé. Je pense que Kotaï fait référence la chute de la syndicalisation en France, je cite : 11%, c'est le taux de syndicalisation en France en 2013 selon la DARES. Exit donc le chiffre de 8% sous-évalué, car calculé sur un échantillon trop petit. La France n'en reste pas moins l'un des pays d'Europe où la syndicalisation est la plus faible. Dans l'UE, la moyenne est de 23%. Source : https://www.franceculture.fr/emissions/taux-de-syndicalisation-le-vrai-du-faux Et plus globalement les études ou l'installation aux Etats-Unis fait plus rêver que la France, du moins c'est ce laisse à penser certaine donnée auprès des jeunes génération.(je pense que le chiffre à du baisser avec l'arrivé de Trump) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 avril 2020 Share Posté(e) le 28 avril 2020 https://foreignpolicy.com/2020/03/26/the-coronavirus-war-economy-will-change-the-world/ (26 mars 2020) L'article analyse la pertinence de la boîte à idées de "l'économie de guerre" pour ce qui nous arrive : Cependant, au-delà du traitement immédiat des personnes infectées par le coronavirus, les gouvernements occidentaux ont presque tous arrêté la production au lieu de l'augmenter. Comme l'a fait remarquer un analyste financier, l'"économie du confinement" est à bien des égards l'exact opposé de l'économie de guerre de la mobilisation totale. Pendant les deux guerres mondiales, la mobilisation économique a permis d'enrôler des groupes de travailleurs et de travailleuses d'une taille sans précédent dans la production de masse. Cependant, la perturbation des chaînes d'approvisionnement par le coronavirus et les mesures de distanciation sociale d'aujourd'hui mettent actuellement des millions d'employés des secteurs manufacturier et des services au chômage. Les médecins, les infirmières, les livreurs, les employés des postes et des transports, les employés des épiceries, les stockistes, les agents sanitaires et les concierges, les mécaniciens et les techniciens, ainsi que les ouvriers agricoles, constituent désormais, très clairement, le fondement indispensable d'une société qui fonctionne. Il n'y a pas de précédent pour le mélange asymétrique de mobilisation et de démobilisation de la main-d'œuvre auquel nous assistons actuellement. The Economist estime que les prestataires de soins de santé américains réalisent des bénéfices excédentaires de 65 milliards de dollars par an. C'est suffisant pour produire 1,3 million de respirateurs de soins intensifs à 50 000 dollars l'unité ou pour financer les séjours à l'hôpital de millions de personnes qui auront besoin d'un traitement urgent pour le COVID-19. Le Congrès devrait également enquêter sur le rétablissement de la loi de renégociation de 1951 afin de revoir les contrats de fournitures médicales qui entraînent des profits excessifs pour le secteur privé. Les mesures économiques et financières ne suffisent pas à elles seules, et des interventions majeures dans le domaine du logement et des services publics sont également nécessaires. Les initiatives d'États comme la Californie et New York et de villes comme Los Angeles, Miami, Orlando et Seattle pour geler les expulsions et reporter les coupures de services publics devraient être étendues à l'ensemble du pays. (Detroit a même rétabli l'accès à l'eau pour ceux qui avaient été coupés.) Le gouvernement américain peut utiliser le droit des domaines éminents pour reprendre les résidences privées vides, les hôtels, les parcs et autres espaces nécessaires pour étendre la capacité des soins de santé d'urgence. Comme l'a suggéré James Galbraith, les grandes sociétés de logistique comme Amazon, Walmart et FedEx peuvent être employées comme services publics, les chauffeurs sous-employés d'Uber servant de personnel de livraison supplémentaire. L'ingéniosité des économies de guerre offre un modèle utile pour réfléchir au contexte plus large de la crise des coronavirus. La mise en place d'une campagne sérieuse pour atténuer le changement climatique exige une réponse si importante que nombre des mesures de lutte contre les virus ne sont qu'un début. Malgré les appels à un retour à la normale, il est difficile d'imaginer l'économie mondiale post-pandémique, quelle que soit son apparence, comme une restauration de quelque nature que ce soit. Même si le virus s'estompe dans plusieurs mois ou années, il est peu probable que l'état d'exception plus large dans lequel il se trouve déjà en matière d'élaboration de politiques et d'actions collectives prenne fin. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 mai 2020 Share Posté(e) le 2 mai 2020 https://ktla.com/news/california/californias-population-shrank-at-the-end-of-last-year-but-its-still-the-most-populous-state/ (1er mai 2020) État le plus peuplé d'Amérique, la Californie a une croissance démographique faible depuis la récession de 2008. La population a même décru officiellement entre juillet 2019 et janvier 2020, peut-être par artifice comptable. Entre janvier 2019 et janvier 2020, elle reste en croissance, de 0.2%. C'est la croissance démographique la plus basse depuis 1900. Le comté de Los Angeles a perdu des habitants pour la deuxième année consécutive. Parmi les 10 plus grandes villes de l'État, Bakersfield est celle dont la population a le plus augmenté. Le comtés affichant la plus forte croissance sont dans l'ordre : Glenn, Yuba, Placer, El Dorado, San Benito, San Joaquin et Kern. https://www.theguardian.com/us-news/2020/may/01/california-coronavirus-protests-huntington-beach-sacramento (2 mai 2020) Près de 3 000 personnes ont manifesté à Huntington Beach vendredi, a déclaré le chef de la police de la ville à l'Orange County Register. La manifestation de Huntington Beach faisait suite à la fermeture des plages du comté d'Orange après un week-end où des dizaines de milliers de personnes ont touché le sable au sud du comté de Los Angeles, qui était fermé depuis des semaines. [Le gouverneur] Newsom a réprimandé les habitants de la région pour avoir défié l'esprit de l'ordre de rester chez soi, et a réagi en ordonnant la fermeture temporaire de toutes les plages du comté. "J'ai servi dans l'armée et j'ai combattu des tyrans et des dictateurs à l'étranger et là, cela va trop loin", a déclaré un manifestant au Los Angeles Times. "Je n'ai pas fait ça pour revenir ici et vivre sous un tyran dans mon propre pays." 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 mai 2020 Share Posté(e) le 3 mai 2020 (modifié) https://www.n-tv.de/panorama/Mehr-als-jeder-Vierte-in-der-Bronx-positiv-article21755006.html (2 mai 2020) Étude d'anticorps à New-York : - 19.9 % des newyorkais en général ont des anticorps - 27.6 % dans le Bronx - 12.3 % à Manhattan https://www.axios.com/coronavirus-new-york-antibody-test-f4fbed78-646f-4b46-90b8-5e8ca75380e4.html (2 mai 2020) - 12.3 % pour tout l'État de New York Plus de détails ici : https://www.governor.ny.gov/news/amid-ongoing-covid-19-pandemic-governor-cuomo-announces-results-completed-antibody-testing À comparer aux chiffres de Gangelt : Le 09/04/2020 à 15:14, Wallaby a dit : https://www.welt.de/vermischtes/article207155699/Coronavirus-Studie-Heinsberg-15-Prozent-immun-erste-Lockerungen-moeglich.html Dans la commune de Gangelt [12 446 habitants selon Wikipedia], site d'une infection en chaîne, les scientifiques estiment que 15% de la population aurait été infectée, ce qui porte la mortalité à 0.37% des infections. Cela met en perspective le chiffre de 1,98 % trouvé pour l'Allemagne entière en divisant le nombre de décès par le nombre d'infections. Modifié le 3 mai 2020 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 7 mai 2020 Share Posté(e) le 7 mai 2020 Certains états US ont des législations particulières tout de même. Par exemple : Citation Une loi en Géorgie autorise un citoyen à arrêter une personne soupçonnée d’avoir commis un crime, et à utiliser la force létale en cas de légitime défense ce qui nous donne évidemment : Citation Aux Etats-Unis, la mort d’Ahmaud Arbery, jeune homme noir abattu en pleine rue, suscite l’indignation. Ahmaud Arbery a été tué en février par un ancien policier et son fils. Aucun des deux hommes n’a été arrêté. Le 23 février, Ahmaud Arbery, 25 ans, a été abattu par un ancien policier et son fils alors qu’il courait dans la rue. Plus de deux mois après, aucun des deux hommes n’a été arrêté. Mais la diffusion, mardi 5 mai, d’une vidéo glaçante montrant les faits a fortement fragilisé leur version de l’altercation, appuyée sur la légitime défense. Les appels à la justice se sont depuis multipliés, jusqu’à atteindre le candidat démocrate à la Maison-Blanche Joe Biden, rapportent plusieurs médias américains ainsi que « Libération ». « Il y a un homme noir qui court dans la rue », signalait ce dimanche 23 février un résident de Brunswick, petite ville de l’Etat de Géorgie. Un autre appel avait déjà été passé quelques minutes plus tôt. Selon son auteur, un Afro-Américain qu’il jugeait suspect se trouvait dans son quartier. Confus, l’interlocuteur ne répond pas quand l’opérateur lui demande ce que cet homme a fait de mal, rapporte « Libération ». Il fait notamment référence à une série de cambriolages ayant été commis dans le quartier, et estime qu’Ahmaud Arbery correspond à un suspect filmé par des caméras de surveillance : « Un mec noir avec un t-shirt blanc ». Impossible pour l’heure de savoir si Gregory McMichael, 64 ans, et son fils Travis McMichael, 34 ans, qui ont abattu le jeune homme, sont à l’origine de ces appels, les transcriptions publiées par la police ayant été anonymisées. Quoi qu’il en soit, après avoir aperçu Ahmaud Arbery, Gregory et Travis McMichael affirment s’être armés et l’avoir poursuivi dans leur pick-up blanc « pour essayer de l’intercepter ». Arrivé à sa hauteur, Gregory McMichael affirme avoir crié : « Stop, stop ! Nous voulons te parler ! » mais Ahmaud Arbery s’en serait alors pris à son fils Travis, descendu du véhicule. Une altercation aurait suivi, selon sa version, pendant laquelle Ahmaud Arbery a tenté de se saisir du fusil de Travis. Deux coups de feu sont tirés, tuant le jeune homme noir. [...] C’était sans compter l’apparition mardi sur les réseaux sociaux d’une vidéo de 36 secondes (les images peuvent choquer), filmée depuis une voiture avec ce qui pourrait être un portable, montrant les faits : celle-ci met à mal la version des McMichael. « McMichael a déclaré qu’ils s’étaient garés à côté de l’homme et lui avait crié de s’arrêter. Travis est sorti du véhicule avec le fusil. McMichael a déclaré que l’homme non identifié avait alors violemment attaqué Travis », expliquait le rapport de police. Mais sur les images, on voit Ahmaud Arbery courir jusqu’à arriver à la hauteur d’un pick-up arrêté sur la route. Un homme se trouve sur la plateforme arrière, l’autre en plein milieu de la voie de gauche. Ahmaud Arbery contourne le véhicule par la droite, disparaît très brièvement de l’image, des cris se font entendre. Alors que le jeune homme passe devant le pick-up, un coup de feu résonne. Ahmaud réapparaît, aux prises avec un homme tenant un fusil. Un deuxième coup de feu retentit. Ahmaud Arbery titube quelques secondes, avant de s’effondrer. L’altercation n’a duré en tout qu’une dizaine de secondes. « M. Arbery n’avait commis aucun crime et il n’y avait aucune raison pour que ces hommes pensent qu’ils avaient le droit de l’arrêter avec des armes ou d’utiliser une force létale dans leur tentative illégale de l’arrêter », a écrit dans un communiqué l’avocat de la famille Lee Merritt, qui a relayé la vidéo, diffusée selon lui anonymement sur les réseaux sociaux. D’après lui, la police aurait été en possession de cette vidéo dès le 23 février. « Après un examen attentif des preuves, je suis d’avis que l’affaire devrait être présentée à un grand jury pour envisager des poursuites pénales », a déclaré le procureur Tom Durden, le troisième en charge de l’affaire après que deux autres se sont récusés à cause de liens avec le père McMichael. En raison de la pandémie de coronavirus, il est toutefois actuellement interdit aux tribunaux de constituer des grands jurys. [...] https://www.nouvelobs.com/monde/20200507.OBS28527/aux-etats-unis-la-mort-d-ahmaud-arbery-jeune-homme-noir-abattu-en-faisant-son-jogging-suscite-l-indignation.html 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Borisdedante Posté(e) le 8 mai 2020 Share Posté(e) le 8 mai 2020 Scandale du «Bridgegate»: la Cour suprême annule les peines de prison https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/202005/07/01-5272586-scandale-du-bridgegate-la-cour-supreme-annule-les-peines-de-prison.php Quote (Washington) La Cour suprême des États-Unis a jugé jeudi qu’un coup bas en politique ne méritait pas une peine de prison dans le scandale dit du « Bridgegate », une affaire de vengeance politique à base d’embouteillage monstre sur un pont new-yorkais. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 8 mai 2020 Share Posté(e) le 8 mai 2020 Il y a 9 heures, Borisdedante a dit : Scandale du «Bridgegate»: la Cour suprême annule les peines de prison https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/202005/07/01-5272586-scandale-du-bridgegate-la-cour-supreme-annule-les-peines-de-prison.php J'ignore si une plainte groupée aurait pu être disposée dans le cas d'espèce, mais ça aurait probablement été un angle d'attaque plus intelligent. Plainte groupée visant à établir le préjudice imposé : aux centaines de milliers de personnes qui ont eût à subir un rallongement de leurs trajets domicile-travail ; calculer le nombre total d'heures perdues par personne dans les embouteillage, diviser par deux histoire de ne comptabiliser que les pertes professionnelles, multiplier par les revenus horaires moyens de chacun, additionner pour l'ensemble des plaignants. Exiger le remboursement, saupoudrer d'un peu de "perte d'opportunité" si on veut dans certains cas... Le montant devrait calmer n'importe quel politicien. aux milliers d'entreprises qui ont dû payer des gens et des camions qui poireautaient dans ces embouteillages artificiels. Là, on prend l'augmentation complète, on rajoute les charges.., et on pourrait probablement s'interroger sur des préjudices médicaux. Ca suppose un peu de modélisation économique, mais ça devrait calmer d'autres tocards du même tonneau. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 8 mai 2020 Share Posté(e) le 8 mai 2020 Il y a 9 heures, Borisdedante a dit : Scandale du «Bridgegate»: la Cour suprême annule les peines de prison https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/202005/07/01-5272586-scandale-du-bridgegate-la-cour-supreme-annule-les-peines-de-prison.php oh my !!! Les preuves rassemblées montrent sans aucun doute qu’il y a eu des mensonges, de la corruption et de l’abus de pouvoir, mais les lois ne criminalisent pas de tels actes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 10 mai 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 mai 2020 Depression USA Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Dépression aux États-Unis 9 mai 2020 Hier, le ministère américain du travail a publié son rapport sur le chômage d'avril, révélant un niveau de chômage sans précédent historique. Le même jour, le marché boursier a fortement augmenté, l'indice Dow Jones des valeurs industrielles terminant à plus de 450 points, soit près de deux pour cent. Wall Street continue non seulement à festoyer de la mort, alors que le nombre de victimes du coronavirus ne cesse d'augmenter, mais aussi à profiter de la misère sociale de masse que la pandémie a engendrée. Le rapport du ministère du travail a enregistré une baisse de l'emploi de 20,5 millions de personnes. Non seulement il s'agit de l'effondrement mensuel le plus important de l'histoire, mais il dépasse le record précédent de plus de dix fois. Le taux de chômage officiel est passé de moins de 4 % à 14,7 %, ce qui est bien supérieur à tout ce qui a été observé depuis la Grande Dépression des années 1930. Aussi mauvais que soient ces chiffres, ils sous-estiment considérablement l'ampleur de la dislocation sociale. Le rapport d'avril est basé sur des estimations calculées au milieu du mois dernier, il ne tient donc pas compte des millions de personnes qui ont perdu leur emploi au cours des trois dernières semaines. Quelque 33,5 millions de personnes ont déposé des demandes de chômage depuis le début des fermetures des États et du gouvernement fédéral il y a sept semaines. De plus, selon le rapport, 6,4 millions de travailleurs supplémentaires ont entièrement quitté la population active et ne sont pas comptés comme chômeurs, ce qui porte le taux d'activité à son niveau le plus bas depuis 1973. En outre, 11 millions de travailleurs ont déclaré travailler à temps partiel parce qu'ils ne pouvaient pas trouver de travail à temps plein, soit une augmentation de 7 millions de personnes depuis avant la pandémie. Si l'on tient compte de tous les facteurs, un tiers de la population active est sans emploi. Le chômage de masse touche presque tous les secteurs de la classe ouvrière. L'emploi dans le secteur des loisirs et de l'hôtellerie a été le plus extrême, avec une baisse de près de 50 %, soit 7,7 millions de personnes. Il y a eu 2,1 millions de pertes d'emploi dans les services commerciaux et professionnels, 2,1 millions dans le commerce de détail, 1,3 million dans le secteur manufacturier et 1 million dans la construction. Fait étonnant, dans un contexte de pandémie croissante, 1,4 million d'emplois ont été supprimés dans le secteur de la santé. Et dans un contexte de crise sociale énorme, 650 000 emplois ont été supprimés dans le secteur de l'assistance sociale. Le rapport note, en outre, que le chômage de masse a eu des répercussions sur les travailleurs de toutes les races et de tous les sexes. Le taux de chômage des hommes adultes a grimpé à 13,0 %, celui des femmes adultes à 15,5 % et celui des adolescents à 31,9 %. Le taux était de 14,2 % pour les blancs, 16,7 % pour les noirs, 14,5 % pour les asiatiques et 18,9 % pour les hispaniques. Alors qu'un grand nombre de suppressions d'emplois sont classées comme "temporaires", une proportion croissante est permanente, les entreprises commençant à procéder à des licenciements massifs. En effet, il y a eu deux millions de pertes d'emplois permanents en avril. Ce chiffre, pris isolément, serait la plus forte augmentation du chômage dans l'histoire américaine de l'après-guerre. Des dizaines de millions de travailleurs vivent au jour le jour et dépendent de leurs cartes de crédit et d'autres formes de dettes pour compenser la différence entre leurs revenus et leurs dépenses. La dette des ménages a augmenté de 1,1 % au cours du trimestre qui s'est terminé le 31 mars, pour atteindre 14,3 billions de dollars, un nouveau record. Ce chiffre ne tient pas compte de l'accumulation de dettes par des dizaines de millions de personnes alors que la crise économique s'est intensifiée en avril et en mai. Sans épargne et sans aide gouvernementale, les travailleurs se tournent en nombre record vers les banques alimentaires, qui sont à court de produits de base. Un rapport du projet Hamilton publié en début de semaine a révélé que 41 % des familles avec des enfants de moins de 12 ans connaissent l'insécurité alimentaire, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas les moyens de se nourrir suffisamment. La classe dirigeante n'a aucune politique pour faire face à cette catastrophe sociale. Vendredi, l'administration Trump a déclaré que les emplois qui ont été détruits "reviendront et ils reviendront bientôt". Il a ajouté que "nous ne sommes pas pressés" d'adopter un projet de loi qui apporterait une certaine aide. Le principal conseiller économique de l'administration, Larry Kudlow, a déclaré que les discussions sur de nouvelles mesures de "stimulation" sont "dans une accalmie en ce moment". Quant aux démocrates, tout en prononçant des phrases sur l'aide supplémentaire, ils marchandent sur des mesures mineures dont ils savent qu'elles ne seront jamais adoptées par le Congrès. Les deux partis font preuve d'une combinaison d'indifférence, de perplexité et de réaction face à la plus grande crise économique depuis la Grande Dépression. Leurs propositions en réponse à cette crise font apparaître les États-Unis, à l'époque d'Herbert Hoover, comme presque philanthropiques. La paupérisation sociale de masse est en fait une politique délibérée, soutenue par l'ensemble de l'establishment politique. Elle vise à créer les conditions dans lesquelles : 1) la classe dirigeante peut forcer le retour au travail alors même que la pandémie continue de se propager dans tous les États-Unis ; et 2) les travailleurs seront contraints d'accepter de fortes réductions de salaires et d'avantages sociaux et une augmentation de l'exploitation pour payer l'aumône massive faite aux super-riches. Pour faire pression sur les travailleurs afin qu'ils mettent leur vie en danger en reprenant le travail, la majorité de la population est systématiquement privée de ressources. Six semaines après l'adoption de la loi CARES - un énorme gâchis pour les entreprises adopté à l'unanimité par les démocrates et les républicains - la majorité des Américains n'ont pas reçu leur chèque de "relance" de 1 200 dollars. Les Etats font faillite et commencent à mettre en place des mesures d'austérité brutales. Un rapport de l'Institut de politique économique publié au début du mois a révélé que le nombre de chômeurs dépasse de 50 % celui des personnes qui ont pu demander des allocations de chômage, en raison de systèmes de demande surchargés et de restrictions onéreuses. Des millions de personnes qui ont demandé des allocations n'ont rien reçu. Les quelque 11 millions d'immigrants sans papiers aux États-Unis sont exclus de toute prestation. Des millions de travailleurs dans l'économie du "gig", bien qu'ils soient supposés pouvoir prétendre à l'aide fédérale, se heurtent à des obstacles impossibles à surmonter pour l'obtenir. Dans l'État de l'Illinois, par exemple, ces travailleurs ne pourront commencer à faire des demandes que le 11 mai, et ils n'auront aucune possibilité d'obtenir de l'aide pendant plusieurs semaines par la suite. Dans le même temps, la classe dirigeante a utilisé la pandémie pour organiser un transfert de billions de dollars vers les marchés financiers par l'intermédiaire de la Réserve fédérale. Le total des actifs inscrits au bilan de la banque centrale américaine est passé cette semaine à plus de 6,7 billions de dollars, contre moins de 4 billions de dollars avant le déclenchement de la pandémie. Chaque jour, la Fed dépense 80 milliards de dollars pour racheter des actifs aux banques et aux entreprises afin d'alimenter la hausse du marché. L'enrichissement de l'oligarchie par la hausse de la valeur des actions est fondé sur un appauvrissement massif et une intensification de l'exploitation de la classe ouvrière. Les profits et la richesse de l'élite financière des entreprises ont été sauvés aux dépens de la société. Deux agendas s'opposent l'un à l'autre. L'un est la défense de l'oligarchie financière, ce qui signifie à la fois une expansion de la pandémie, avec toutes les conséquences horribles que cela entraînera, et une nouvelle paupérisation de la population. L'autre agenda est celui de la classe ouvrière, qui veut combattre la pandémie, sauver des vies et défendre les intérêts de la grande majorité de la population. La lutte contre la pandémie n'est pas seulement une question médicale. C'est une lutte politique pour mobiliser la classe ouvrière contre l'administration Trump, l'ensemble de l'establishment politique et le système capitaliste qu'elle défend. C'est sur cette base politique que le Parti socialiste pour l'égalité mène notre travail et notre campagne électorale. Nous appelons tous ceux qui sont d'accord avec cette perspective à rejoindre et à construire le SEP aujourd'hui. Joseph Kishore 3 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 11 mai 2020 Share Posté(e) le 11 mai 2020 Euuh domaine de la santé ne veut pas dire infirmier ou docteur... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 11 mai 2020 Share Posté(e) le 11 mai 2020 @kotai Tu a bien vu en France les agents d'entretien et autres ''petites mains'' faisant l'intendance être indispensable pour faire tourner la boutique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 11 mai 2020 Share Posté(e) le 11 mai 2020 Le 10/05/2020 à 17:32, Picdelamirand-oil a dit : Depression USA Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Dépression aux États-Unis 9 mai 2020 Hier, le ministère américain du travail a publié son rapport sur le chômage d'avril, révélant un niveau de chômage sans précédent historique. Le même jour, le marché boursier a fortement augmenté, l'indice Dow Jones des valeurs industrielles terminant à plus de 450 points, soit près de deux pour cent. Wall Street continue non seulement à festoyer de la mort, alors que le nombre de victimes du coronavirus ne cesse d'augmenter, mais aussi à profiter de la misère sociale de masse que la pandémie a engendrée. Le rapport du ministère du travail a enregistré une baisse de l'emploi de 20,5 millions de personnes. Non seulement il s'agit de l'effondrement mensuel le plus important de l'histoire, mais il dépasse le record précédent de plus de dix fois. Le taux de chômage officiel est passé de moins de 4 % à 14,7 %, ce qui est bien supérieur à tout ce qui a été observé depuis la Grande Dépression des années 1930. Aussi mauvais que soient ces chiffres, ils sous-estiment considérablement l'ampleur de la dislocation sociale. Le rapport d'avril est basé sur des estimations calculées au milieu du mois dernier, il ne tient donc pas compte des millions de personnes qui ont perdu leur emploi au cours des trois dernières semaines. Quelque 33,5 millions de personnes ont déposé des demandes de chômage depuis le début des fermetures des États et du gouvernement fédéral il y a sept semaines. De plus, selon le rapport, 6,4 millions de travailleurs supplémentaires ont entièrement quitté la population active et ne sont pas comptés comme chômeurs, ce qui porte le taux d'activité à son niveau le plus bas depuis 1973. En outre, 11 millions de travailleurs ont déclaré travailler à temps partiel parce qu'ils ne pouvaient pas trouver de travail à temps plein, soit une augmentation de 7 millions de personnes depuis avant la pandémie. Si l'on tient compte de tous les facteurs, un tiers de la population active est sans emploi. Le chômage de masse touche presque tous les secteurs de la classe ouvrière. L'emploi dans le secteur des loisirs et de l'hôtellerie a été le plus extrême, avec une baisse de près de 50 %, soit 7,7 millions de personnes. Il y a eu 2,1 millions de pertes d'emploi dans les services commerciaux et professionnels, 2,1 millions dans le commerce de détail, 1,3 million dans le secteur manufacturier et 1 million dans la construction. Fait étonnant, dans un contexte de pandémie croissante, 1,4 million d'emplois ont été supprimés dans le secteur de la santé. Et dans un contexte de crise sociale énorme, 650 000 emplois ont été supprimés dans le secteur de l'assistance sociale. Le rapport note, en outre, que le chômage de masse a eu des répercussions sur les travailleurs de toutes les races et de tous les sexes. Le taux de chômage des hommes adultes a grimpé à 13,0 %, celui des femmes adultes à 15,5 % et celui des adolescents à 31,9 %. Le taux était de 14,2 % pour les blancs, 16,7 % pour les noirs, 14,5 % pour les asiatiques et 18,9 % pour les hispaniques. Alors qu'un grand nombre de suppressions d'emplois sont classées comme "temporaires", une proportion croissante est permanente, les entreprises commençant à procéder à des licenciements massifs. En effet, il y a eu deux millions de pertes d'emplois permanents en avril. Ce chiffre, pris isolément, serait la plus forte augmentation du chômage dans l'histoire américaine de l'après-guerre. [..] C'est sur cette base politique que le Parti socialiste pour l'égalité mène notre travail et notre campagne électorale. Nous appelons tous ceux qui sont d'accord avec cette perspective à rejoindre et à construire le SEP aujourd'hui. Joseph Kishore Ca commence bien et puis ensuite l'auteur se dévoile : tous pourris ! C'est les mêmes ! Le but est de piquer des voix aux Démocrates. Probablement pour faire gagner les Républicains. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 11 mai 2020 Share Posté(e) le 11 mai 2020 il y a une heure, Boule75 a dit : Ca commence bien et puis ensuite l'auteur se dévoile : tous pourris ! C'est les mêmes ! Le but est de piquer des voix aux Démocrates. Probablement pour faire gagner les Républicains. Faut voir le site, aussi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 11 mai 2020 Share Posté(e) le 11 mai 2020 Beaucoup d'abus dans cette analyse et pourtant, je n'ai pas le 1/10 de connaissance en économie américaine. Mais lorsque Trump dit que beaucoup de ces suppressions d'emplois sont temporaires, il a en bonne partie raison car l'économie comme partout dans le monde va se remettre en marche. Certes, dans les domaines du tourisme et hôtellerie/restauration des sites touristiques, évènementiel, la cata va continuer malgré le déconfinement mais tôt ou tard, les gens vont reprendre leurs habitudes. Même Les républicains qui haissent toute ce qui est dépenses sociales ont débloqué des sommes massives pour financer le chomage durant cette période . Ne pas oublier que c'est les états-unis, ils peuvent vous embaucher facilement et vous dégager tout aussi rapidement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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