nemo Posté(e) le 13 août 2020 Share Posté(e) le 13 août 2020 (modifié) il y a 30 minutes, Shorr kan a dit : C'est Hillary Clinton qui doit l'avoir mauvaise... Tu crois qu'elle va voter Trump ? Modifié le 13 août 2020 par nemo 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 13 août 2020 Share Posté(e) le 13 août 2020 (modifié) il y a 9 minutes, nemo a dit : Tu crois qu'elle va voter trump ? Va savoir... L'avant dernière fois, après avoir perdue les primaire contre Obama, dans ses mails, elle ne citait jamais son nom. elle disait juste "l'autre homme". ça en dit long sur elle et ce qu'elle pense mériter. Et là, ce ne seras pas elle la 1er femme présidente des USA ! Un post qui lui était destiné pense t'elle !! Ouais, elle doit vraiment avoir le seum : mourir de soif juste en arrivant à la source, c'est ballot quand même. Modifié le 13 août 2020 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 13 août 2020 Share Posté(e) le 13 août 2020 il y a 4 minutes, nemo a dit : Tu crois qu'elle va voter Trump ? Si elle veut de beaux cheveux, pourquoi pas ? https://www.20minutes.fr/monde/2839403-20200813-etats-unis-normes-douches-vont-etre-revisees-parce-trump-veut-cheveux-parfaits 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 13 août 2020 Share Posté(e) le 13 août 2020 il y a 2 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Si elle veut de beaux cheveux, pourquoi pas ? https://www.20minutes.fr/monde/2839403-20200813-etats-unis-normes-douches-vont-etre-revisees-parce-trump-veut-cheveux-parfaits Faut dire que c'est un bon client. Rien que pour ce genre de chose, ce serait dommage qu'il parte 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 13 août 2020 Share Posté(e) le 13 août 2020 Il y a 1 heure, Shorr kan a dit : C'est Hillary Clinton qui doit l'avoir mauvaise... Ce n'est pas l'opinion de tous ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 14 août 2020 Share Posté(e) le 14 août 2020 Trump au sujet de l'investiture de Kamala Harris : https://www.leparisien.fr/international/trump-degaine-une-theorie-contestee-sur-l-ineligibilite-supposee-de-kamala-harris-14-08-2020-8367807.php C'est un peu le mode "Calomniez, calomniez ! Il en restera toujours quelque chose". Ca aurait parfaitement sa place dans le fil des criailleries vu le niveau de débat et les arguments fallacieux utilisés (argument d'autorité, appel à l'ignorance ou argumentatum ad silentio, preuve anecdotique, ...). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 14 août 2020 Share Posté(e) le 14 août 2020 il y a une heure, FATac a dit : Trump au sujet de l'investiture de Kamala Harris : https://www.leparisien.fr/international/trump-degaine-une-theorie-contestee-sur-l-ineligibilite-supposee-de-kamala-harris-14-08-2020-8367807.php C'est un peu le mode "Calomniez, calomniez ! Il en restera toujours quelque chose". Ca aurait parfaitement sa place dans le fil des criailleries vu le niveau de débat et les arguments fallacieux utilisés (argument d'autorité, appel à l'ignorance ou argumentatum ad silentio, preuve anecdotique, ...). C'est tout l'enjeu de la politique américaine depuis le milieu des années Obama (quand la droite a commencé à devenir vraiment n'importe quoi) : il n'y a plus de différence entre le caniveau et le reste. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 14 août 2020 Share Posté(e) le 14 août 2020 20 minutes ago, Chronos said: C'est tout l'enjeu de la politique américaine depuis le milieu des années Obama (quand la droite a commencé à devenir vraiment n'importe quoi) : il n'y a plus de différence entre le caniveau et le reste. On exagère ce changement: les deux bords faisaient ça avant... Ils y mettaient juste un peu plus de formes (la mauvaise foi et la gratuité, la calomnie et le mensonge, étaient tout aussi présents). Je suis de la ferme opinion que, si des facteurs idéologiques peuvent être aussi à l'oeuvre, l'essentiel de ce changement vient des transformations radicales de l'environnement médiatique (l'arène proprement dite, donc): "the medium is the message", pour citer l'autre. En quantité, en nature, en ton, en niveau d'accès, en imbrication dans la vie quotidienne (au point de l'invasion permanente), en impact psychologique.... L'espace médiatique a si radicalement changé (et à rythme incroyablement accéléré depuis la combinaison haut débit/smartphones/médias sociaux) que le niveau d'hystérie, la segmentation en silos toujours plus radicalisés et fidélisés, le parasitage de toute discussion par les éléments les plus radicaux, les plus cyniques et les moins représentatifs (et le torpillage organisé de toute dissenssion ou modération).... Que ce que nous voyons maintenant n'est qu'une conséquence de cette nouvelle agora: je ne prête pas aux partis, à leurs leaders ou leurs penseurs, la capacité d'avoir voulu ou pu organiser de tels changements. out le monde ne fait que s'accrocher au maelström qui a été lâché et dont la vitesse n'a fait que croître. Pour les républicains "devenant tarés", il s'est juste agi d'une coïncidence temporelle, une "perfect storm" qui a fait que ce sont eux qui se sont retrouvés les premiers dans la position d'être hystériques au moment (2008-2010)où ce nouvel environnement arrivait à un premier stade de maturation: élection d'Obama et noircissement abusif (via la dominance et le biais médiatiques de la gauche) de McCain, puis de Romney en 2012 (un flip floppeur sans grand relief qui a été diabolisé comme s'il était Saddam Hussein), crise économique majeure et politique unilatérale plus que discutable en conséquence, questionnements sérieux sur la guerre en Irak désormais impopulaire partout, haut débit généralisé et médias sociaux, et explosion du nombre de smartphones. Dans un tel cadre, l'hystérie est devenue la norme permanente pour s'exprimer sur la scène publique (ce qui est l'adaptation au "message" induit par le changement médiatique), seule manière de surnager dans le flot d'info et d'attirer l'attention. A situation renversée, je n'ai aucun doute que les démocrates auraient fait exactement la même chose, à leur sauce. Et sur la décennie qui suit, on n'a vu qu'un renforcement de ces logiques de fonctionnement: la fuite en avant dans la caricature de la caricature qu'on était déjà au départ (parce que c'est pas comme si la scène médiatique des années 90-2000 était honnête et calme). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 14 août 2020 Share Posté(e) le 14 août 2020 En fait ce sont les victimes les républicains . Les démocrates ont certes de lourdes responsabilités mais le refus de la politique (dans le sens faire/parler /penser la politique pas la cuisine des partis...) par la "droite" en général (politiques de tout bord, journalistes et cercles de réflexions) est la véritable cause. Les moyens techniques sont un simple facilitateur. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 14 août 2020 Share Posté(e) le 14 août 2020 (modifié) 20 minutes ago, nemo said: Les démocrates ont certes de lourdes responsabilités mais le refus de la politique (dans le sens faire/parler /penser la politique pas la cuisine des partis...) par la "droite" en général (politiques de tout bord, journalistes et cercles de réflexions) est la véritable cause. Les moyens techniques sont un simple facilitateur. Tu ne sembles pas avoir saisi la nature de la phrase de McLuhan: "the medium IS the message". L'environnement définit/impacte plus la nature même de ce qui se passe en son sein que les acteurs agissant en son sein. Quote En fait ce sont les victimes les républicains . Pas particulièrement; c'est juste que dans le cadre médiatique et culturel tel qu'il fonctionne depuis un bail, ils sont infiniment moins puissants, donc toujours plus sur la sellette, toujours plus facilement pointés du doigt et critiqués (je ne discute pas ici de la justification ou non de la chose; la parole médiatique étant une arme, la justesse du propos compte moins que son usage) là où les démocrates le sont nettement moins, tant le biais est structurel. Des médias comme Fox ou le groupe Sinclair, malgré leur taille, ne pèsent qu'une portion très minoritaire du "bruit" médiatique dans son ensemble. Dans un cadre nouveau où tout a viré à l'extrême caricature, sans plus aucun bémol lié à des conceptions vaguement éthiques ou une contrainte de recherche d'une audience large (et un peu plus transpartisane, avec comme valeur cardinale la recherche d'un peu de vérité), ce déséquilibre du terrain médiatique est devenu abyssal. L'une des raisons, sans doute, pour lesquelles seul un Trump pouvait émerger côté républicain: lui seul peut produire le bruit médiatique qui casse les filtres, voire met en évidence l'hypocrisie du camp d'en face de façon un peu plus évidente (sans rien enlever de celle de la droite). Après tout, à une autre époque (les années 90), c'est un peu ce qui est arrivé, en beaucoup plus soft, avec la création de Fox News: une réaction agressive au biais dominant de l'époque (où la majorité des médias s'était graduellement constituée en force avant tout anti-Reagan/Bush Sr, même si avec un ton beaucoup plus policé et empreint de nuance), au moment où le câble s'était généralisé (et avec lui la multiplication à l'infini des chaînes télés dont beaucoup pouvaient être rentables). Une réaction qui, pour se démarquer d'un environnement hostile et aller utilement et visiblement à son contre-courant, a adopté (via son instigateur et proprio) le format éditorialiste ("columnist" en anglais) et tabloid (gratuit, tonitruant, excessif, sans compromission et agressif) qui est essentiellement devenu la norme partout, à quelques nuances (de pure forme) près. Le camp d'en face s'adapte à son tour avec les mêmes recettes, et, le changement d'écosystème médiatique aidant, on a une course à l'abîme entre deux camps aux puissances déséquilibrées. Mais à l'abîme quand même. Si on part du principe qu'il est souhaitable, pour notre tranquilité à tous, que les forces politiques en présence soient relativement équilibrées (pour qu'aucune ne puisse dominer, en tout cas durablement, qu'aucune ne prenne ses aises avec trop de pouvoir...), un tel environnement médiatique est doublement menaçant: par sa nature même et la forme de non débat (et de qualité pourrie) que cela induit (et l'accaparement par une espèce de caste médiatique fermée, mi mercenaire, mi idéologue), d'une part, et par le déséquilibre structurel des forces politiques qui s'y expriment d'autre part. C'est pas de la criaillerie, c'est la donne "démocratique" actuelle. Et pas qu'aux USA, même si c'est plus caricatural chez eux (go big or go home), ou simplement plus visible via la distance culturelle. Modifié le 14 août 2020 par Tancrède 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 14 août 2020 Share Posté(e) le 14 août 2020 il y a 8 minutes, Tancrède a dit : Tu ne sembles pas avoir saisi la nature de la phrase de McLuhan: "the medium IS the message". L'environnement définit/impacte plus la nature même de ce qui se passe en son sein que les acteurs agissant en son sein. Pas particulièrement; c'est juste que dans le cadre médiatique et culturel tel qu'il fonctionne depuis un bail, ils sont infiniment moins puissants, donc toujours plus sur la sellette, toujours plus facilement pointés du doigt et critiqués (je ne discute pas ici de la justification ou non de la chose; la parole médiatique étant une arme, la justesse du propos compte moins que son usage) là où les démocrates le sont nettement moins, tant le biais est structurel. Des médias comme Fox ou le groupe Sinclair, malgré leur taille, ne pèsent qu'une portion très minoritaire du "bruit" médiatique dans son ensemble. Dans un cadre nouveau où tout a viré à l'extrême caricature, sans plus aucun bémol lié à des conceptions vaguement éthiques ou une contrainte de recherche d'une audience large (et un peu plus transpartisane, avec comme valeur cardinale la recherche d'un peu de vérité), ce déséquilibre du terrain médiatique est devenu abyssal. L'une des raisons, sans doute, pour lesquelles seul un Trump pouvait émerger côté républicain: lui seul peut produire le bruit médiatique qui casse les filtres, voire met en évidence l'hypocrisie du camp d'en face de façon un peu plus évidente (sans rien enlever de celle de la droite). Après tout, à une autre époque (les années 90), c'est un peu ce qui est arrivé, en beaucoup plus soft, avec la création de Fox News: une réaction agressive au biais dominant de l'époque (où la majorité des médias s'était graduellement constituée en force avant tout anti-Reagan/Bush Sr, même si avec un ton beaucoup plus policé et empreint de nuance), au moment où le câble s'était généralisé (et avec lui la multiplication à l'infini des chaînes télés dont beaucoup pouvaient être rentables). Une réaction qui, pour se démarquer d'un environnement hostile et aller utilement et visiblement à son contre-courant, a adopté (via son instigateur et proprio) le format éditorialiste ("columnist" en anglais) et tabloid (gratuit, tonitruant, excessif, sans compromission et agressif) qui est essentiellement devenu la norme partout, à quelques nuances (de pure forme) près. Le camp d'en face s'adapte à son tour avec les mêmes recettes, et, le changement d'écosystème médiatique aidant, on a une course à l'abîme entre deux camps aux puissances déséquilibrées. Mais à l'abîme quand même. Si on part du principe qu'il est souhaitable, pour notre tranquilité à tous, que les forces politiques en présence soient relativement équilibrées (pour qu'aucune ne puisse dominer, en tout cas durablement, qu'aucune ne prenne ses aises avec trop de pouvoir...), un tel environnement médiatique est doublement menaçant: par sa nature même et la forme de non débat (et de qualité pourrie) que cela induit (et l'accaparement par une espèce de caste médiatique fermée, mi mercenaire, mi idéologue), d'une part, et par le déséquilibre structurel des forces politiques qui s'y expriment d'autre part. C'est pas de la criaillerie, c'est la donne "démocratique" actuelle. Et pas qu'aux USA, même si c'est plus caricatural chez eux (go big or go home), ou simplement plus visible via la distance culturelle. On est d'accord que c'est une tendance lourde et qui commence nettement dans les années 80 (ce qui montre que "the medium" peut varier sans que le fond change) et qu'on vit la même chose à notre échelle mais cette façon de renvoyer tous les camps dos à dos oublie de façon un peu trop facile ce qui selon moi est la véritable cause : tant qu'on parle de conneries on ne parle pas du fond. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 14 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 août 2020 https://www.city-journal.org/kamala-harris-silicon-valley (9 avril 2019) En partie indienne-asiatique, en partie afro-caribéenne et féminine, Harris semble être en tête de la course à l'intersectionnalité qui définit actuellement en grande partie la politique démocrate. Pourtant, l'obsession nationale pour l'ethnicité et la nouveauté masque une réalité plus importante : Harris est également la candidate favorite de l'oligarchie des technologies et des médias, désormais presque uniformément alignée sur le Parti démocrate. Elle a été un succès dans tous les endroits importants - Hamptons, Hollywood et Silicon Valley - qui ont financé la campagne d'Hillary Clinton en 2016. Contrairement à Warren et Sanders, ou à Amy Klobuchar du Minnesota, Harris n'a pas appelé à mettre un frein aux géants de la technologie, et encore moins à les démanteler. En tant que procureur général de Californie, elle n'a pas fait grand-chose pour empêcher l'agglomération du pouvoir économique qui fait de plus en plus de la Californie un État semi-féodal dominé par une poignée de grandes entreprises technologiques. Ces mastodontes de l'entreprise occupent aujourd'hui 20 % des bureaux de la Silicon Valley, et ils ont sapé la culture de start-up qui était autrefois le moteur de la croissance de la région. L'inégalité massive qui caractérise la région semble saper le discours progressiste qui voit la Californie, et en particulier la région de la Baie de San Francisco, comme le signe avant-coureur d'un avenir plus éclairé. De plus en plus critiquée par la gauche et la droite pour ses abus de pouvoir, la Silicon Valley pourrait trouver en Kamala Harris un moyen pratique de contrer les critiques tout en conservant une façade tolérante et "woke". Au moment où Harris se présente au Sénat, elle peut compter sur le soutien massif des cabinets d'avocats de la Région de la Baie, des promoteurs immobiliers et d'Hollywood. Plus important encore, elle a fait appel, dès le début, à des personnalités du monde de la technologie comme Sheryl Sandberg et Sean Parker de Facebook, Marc Benioff de Salesforce, Marissa Mayer de Yahoo, le capital-risqueur John Doerr, la veuve de Steve Jobs, Laurene Powell, et divers cadres d'entreprises technologiques comme Airbnb, Google et Nest, qui ont collectivement versé de l'argent dans ses campagnes. Leur investissement n'a pas été irréfléchi. Harris semble être une valeur sûre pour les dirigeants de ces entreprises technologiques. Son mari, l'avocat Doug Emhoff, était associé gérant de Venable Partners, dont les clients sont notamment Microsoft, Apple, Verizon et des associations commerciales qui s'opposent à une réglementation stricte de l'Internet. Cette année, Mme Harris a prononcé le discours d'ouverture de la conférence Joint Venture Silicon Valley, et elle récolte une fois de plus d'importants dons de la part des géants de la technologie et des médias. En tant que candidate californienne la plus importante dans la course, elle a un grand avantage à récolter la part du lion de ces richesses : Les donateurs californiens ont contribué collectivement à la campagne de 2016 à hauteur de plus de 500 millions de dollars. Les plus grands bienfaiteurs de la campagne 2020 de Harris sont les employés d'Alphabet (la société mère de Google), dont son ancien président, Eric Schmidt-Cisco, et d'Apple, ainsi que de nombreux acteurs importants du secteur des médias et du divertissement. Pour ces entreprises, qui comptent peu de femmes ou de minorités non asiatiques à des postes de direction, et dont certains cadres sont impliqués dans des infractions à #MeToo, Harris offre un moyen à faible impact de se connecter aux préoccupations progressistes contemporaines. Les progressistes plus axés sur l'économie, comme Klobuchar, Bernie Sanders, Warren et Tim Ryan, de l'Ohio, cherchent avant tout à lutter contre les inégalités de revenus. Ils considèrent les géants de la technologie, qui contrôlent une grande partie des médias d'information, comme un danger à la fois pour l'économie et pour la démocratie. Quoi que l'on pense de leur approche, les populistes économiques reflètent au moins une tradition qui cherche à rendre le capitalisme plus bénéfique pour les travailleurs. Ils n'excusent pas les entreprises technologiques pour leurs pratiques de délocalisation, leur manque de syndicalisation et l'étouffement de la concurrence. Pour attirer les électeurs de la classe moyenne, Harris est favorable à une redistribution massive des revenus, par le biais du système fiscal, une mesure soutenue par nombre de ses riches alliés. L'alliance de Harris avec les géants de la technologie lui procure une réserve de liquidités potentiellement sans fond, ainsi que la coopération d'agents qualifiés de l'ère Obama, dont beaucoup s'acquittent bien de leurs nouvelles fonctions de cadres supérieurs d'entreprises technologiques. Cette cohorte comprend Chris Lehane, le stratège d'Obama qui dirige maintenant la politique mondiale et les affaires publiques à Airbnb, ainsi que d'autres fonctionnaires qui ont décroché des contrats chez Uber, Netflix et Amazon. Une fois politiquement désengagées, des entreprises comme Apple et Google ont bénéficié d'un accès étendu à l'administration Obama - quelque 250 personnes passant de l'entreprise au gouvernement - et elles pouvaient s'attendre à un traitement similaire sous un président Harris. Peut-être plus important encore, Harris est presque certaine d'être bien traitée par les grands médias, dont une grande partie est maintenant détenue directement par les leaders technologiques ou leurs héritiers. (The Atlantic, propriété de Laurene Powell, a déjà publié un profil chaleureux de Harris). Ceux qui menacent la richesse technologique, comme Bernie Sanders l'a fait en 2016, seront probablement moins bien considérés. Plus important encore, des entreprises comme Facebook et Google, qui contrôlent un pourcentage croissant du flux d'informations, favoriseront probablement Harris par rapport à ses adversaires démocrates plus populistes - et certainement par rapport au président Trump. Étant donné l'obsession des médias pour le style, la race et le genre, nous ferions bien de comprendre quel programme se cache derrière les atmosphères de Harris. La réalité : si elle gagne, l'oligarchie technologique - les titans du Gilded Age contemporain - aura atteint une influence dominante, non seulement dans le domaine de l'information et des médias, mais aussi à la Maison Blanche. 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yankev Posté(e) le 14 août 2020 Share Posté(e) le 14 août 2020 (modifié) Hello, Merci @Wallaby... bon, ben comme nous sommes encore vendredi, voici un petit message aux citoyens américains appelés à voter en novembre: Whoever wins , you loose ! (...et ça ne me fais même pas rire) Modifié le 14 août 2020 par Yankev vraiment pas ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 14 août 2020 Share Posté(e) le 14 août 2020 il y a une heure, Yankev a dit : Hello, Merci @Wallaby... bon, ben comme nous sommes encore vendredi, voici un petit message aux citoyens américains appelés à voter en novembre: Whoever wins , you loose ! (...et ça ne me fais même pas rire) Applicable bien plus largement que chez les US. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 14 août 2020 Share Posté(e) le 14 août 2020 Et donc, pendant qu'on tremble à l'idée des méfaits que pourrait infliger Mme. Harris (une femme bon Dieu, et même pas vièrge !), certains bossent : le nouveau dirigeant de la Poste a décidé qu'une bonne manière de réduire les coûts était de réduire l'automatisation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 14 août 2020 Share Posté(e) le 14 août 2020 Le but est de ralentir l'acheminement du courrier pour que les votes par correspondance n'arrivent pas, ou trop tard. Trump a eu cette idée quand on lui a rappelé que ce sont les gouverneurs qui s'occupent de l'organisation des élections, et qu'il n'a donc pas le pouvoir constitutionnel pour les repousser ou les annuler. Par contre, il a le pouvoir de nommer qui il veut à la tête de l'USPS, et ladite personne peut faire en sorte de gêner le vote par correspondance autant qu'il veut. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 15 août 2020 Share Posté(e) le 15 août 2020 Et pendant que le vilain trump, les vilaines mesures contre le gentil "mail in ballot", etc, continuent de faire enrager certain/e/s, voilà ce qui se passe à Seattle, où la cheffe de la police (une femme noire) a fini par rendre son tablier tout récemment d'ailleurs. Des BLM en colère exigent que des blancs leur "donnent leurs maisons" et "ouvrent leurs portefeuilles" en défilant dans des quartiers "gentrifiés" parce que c'est pas bien et que "des noirs vivaient là avant" (l'histoire ne dit pas si des blancs y vivaient avant ces noirs par contre, puisque la dynamique c'est généralement "white flight" > "pauperisation" > "gentrification", mais c'est un détail et je ne supputerai pas). La suite au prochain épisode. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 août 2020 Share Posté(e) le 15 août 2020 Notons en passant que la situation américaine est inversée par rapport à la Pologne où c'étaient les populistes au pouvoir qui voulaient organiser un scrutin présidentiel uniquement par correspondance, pour finalement y renoncer face à l'opposition d'un parti allié : Le 09/05/2020 à 20:27, Wallaby a dit : https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/07/en-pologne-la-presidentielle-est-reportee-mais-l-incertitude-persiste_6039018_3210.html (7 mai 2020) Le débat télévisé entre candidats à la présidentielle, organisé le 6 mai au soir par la télévision publique polonaise, avait un caractère inédit : les dix participants ont répondu présent sans avoir la certitude que le scrutin, prévu quatre jours plus tard, le dimanche 10 mai, allait avoir lieu. Une heure à peine après la fin de l’émission, les prétendants – dont le président sortant, Andrzej Duda (PiS) – ont appris par communiqué de presse que le scrutin était annulé, et reporté à une date inconnue. Car le sort de l’événement s’est joué ailleurs. L’accord politique a été rendu public vers 23 heures, signé par le chef de la majorité ultraconservatrice du PiS (Droit et Justice) et homme fort du pays, Jaroslaw Kaczynski, et le chef du microparti Porozumienie (« accord »), Jaroslaw Gowin, ancien vice-premier ministre et jusque-là membre de la majorité. Ce dernier refusait de suivre Jaroslaw Kaczynski dans son obstination à organiser les élections du 10 mai par correspondance, en pleine épidémie de Covid-19, et selon des normes que les juristes jugeaient unanimement non conformes aux standards démocratiques internationaux. Sans le soutien des députés de Jaroslaw Gowin sur cette question, le chef du PiS était sur le point de perdre sa majorité. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. cracou Posté(e) le 15 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 août 2020 (modifié) Il y a 2 heures, Patrick a dit : Et pendant que le vilain trump, les vilaines mesures contre le gentil "mail in ballot", etc, continuent de faire enrager certain/e/s, Mesure qu'au demeurant il utilise lui même. Tenter de bloquer le vote par correspondance (qui avantage le camps avec le plus de pauvre qui travaillent le mardi + vieux qui ont peur du covid) est pathétique. Citation Voilà ce qui se passe à Seattle, où la cheffe de la police (une femme noire) a fini par rendre son tablier tout récemment d'ailleurs. Après 8 secondes de recherche j'apprends que c'est lié à la baisse scandaleuse de .... 1% du budget de la police l'an prochain (4 millions sur 400) et c'est avant tout lié à l'effondrement économique lié au covid et à la nécessité de faire plus de soupes populaires pour les déshérités....Remarquez que la ville pense perdre 378m de revenus à cause du covid (et donc impute 374 des 378 sur d'autres budgets que la poçlice). Ouhhh le scandale gauchiste! Citation Des BLM en colère exigent que des blancs leur "donnent leurs maisons" et "ouvrent leurs portefeuilles" en défilant dans des quartiers "gentrifiés" parce que c'est pas bien et que "des noirs vivaient là avant" Non... Un youtuber affirme cela en utilisant comme source de référence le New York post qui est de notoriété publique un immonde torchon peu crédible (chose que je ne dirais pas du wall street journal par exemple: je peux ne pas être d'accord avec les analyses mais au moins il est factuellement juste) qui lui même cite Katie Daviscourt qui est une caricature grossière de tumpistre basse de plafond qui restera célèbre pour son analyse politique (je cite mot pour mot): "Il y a personne au monde qui arrivera à me convaincre de voter Biden. Cet homme renifle les enfants." Là je parle aux admins: est ce qu'il est possible de faire cesser ces posts ou tout au moins d'avoir un peu de prise de recul. On est là dans la caricature absolue de la "fake news" et c'est systématique. Chaque affirmation ou presque est factuellement fausse ou biaisée ou présentée d'une manière trompeuse. A titre personnel je n'ai pas d'avis sur Seattle mais qu'au moins ici on partage des informations factuelles ou bien qu'on précise bien leur caractère partisan. Modifié le 15 août 2020 par cracou 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 16 août 2020 Share Posté(e) le 16 août 2020 Je ne parle pas bien anglais, mais j'ai l'impression que c'est significatif d'une ''ambiance'' d'affrontement généralisé... https://www.google.com/amp/s/6abc.com/amp/philadelphia-shooting-police-involved-in-shootout-with-300-young-people/6372537/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 16 août 2020 Share Posté(e) le 16 août 2020 il y a une heure, Snapcoke a dit : Je ne parle pas bien anglais, mais j'ai l'impression que c'est significatif d'une ''ambiance'' d'affrontement généralisé... https://www.google.com/amp/s/6abc.com/amp/philadelphia-shooting-police-involved-in-shootout-with-300-young-people/6372537/ euhh..... Non. Il est marqué qu'il y avgait une grosse teuf entre jeunes et qu'on a entendu des coups de feu. Un mec bourré qui avait uene arme? Un gang? Un abruti quelconque? Un accident? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 16 août 2020 Share Posté(e) le 16 août 2020 il y a 12 minutes, cracou a dit : euhh..... Non. Il est marqué qu'il y avgait une grosse teuf entre jeunes et qu'on a entendu des coups de feu. Un mec bourré qui avait uene arme? Un gang? Un abruti quelconque? Un accident? Dans le texte rien ne mentionne une ''teuf'' il est dit crowd " foule " il parle de coup de feux ce n'ai pas mentionné une seule personne.... Je suis mauvais en anglais, mais faut pas poussé, je posé justement la question !!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ftami Posté(e) le 16 août 2020 Share Posté(e) le 16 août 2020 il y a 1 minute, Snapcoke a dit : Dans le texte rien ne mentionne une ''teuf'' il est dit crowd " foule " il parle de coup de feux ce n'ai pas mentionné une seule personne.... Je suis mauvais en anglais, mais faut pas poussé, je posé justement la question !!! c’est dans le titre : « at large party » = « lors d’une grosse teuf » Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 16 août 2020 Share Posté(e) le 16 août 2020 ça dit "gunmen" pluriel tirant vers la police. Etonnant qu'elle ait pas riposté, sans doute que les tireurs étant dans la foule le risque de toucher les badeaux devait être trop grand. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 16 août 2020 Share Posté(e) le 16 août 2020 à l’instant, ftami a dit : c’est dans le titre : « at large party » = « lors d’une grosse teuf » Ah ok, un faux amis, je ne l'avait pas lu comme cela ! Donc ok ce n'est pas significatif. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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