Ciders Posté(e) le 20 septembre 2020 Share Posté(e) le 20 septembre 2020 il y a 4 minutes, Henri K. a dit : Walmart Statement About Potential Investment in and Commercial Agreements with TikTok Global https://corporate.walmart.com/newsroom/2020/09/19/walmart-statement-about-potential-investment-in-and-commercial-agreements-with-tiktok-global Mon interprétation personnelle de la chose : C'est un pillage économique et technologique forcé. L'histoire me fait penser à la vente d'une branche d'Alstom aux US. Les données utilisateurs vont passer sous Oracle La société sera entièrement américaine, du coup Oracle pourrait avoir accès aux codes sources de TikTok Les grands groupes US contrôlent désormais un outil pour surveiller ce que les jeunes américains pensent et échangent Henri K. Un de plus tu veux dire ? Ceci étant dit, rien ne dit que cette affaire soit terminée. Déjà parce que la Chine va sans doute conserver la haute main sur les données hors USA et aussi parce qu'il n'est pas exclu qu'elle en profite pour infiltrer Oracle. Et puis... on ne parle pas encore de paix. Trump va certainement en rajouter trois couches dès la signature ou juste avant comme à son habitude. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 20 septembre 2020 Share Posté(e) le 20 septembre 2020 il y a 2 minutes, Ciders a dit : on ne parle pas encore de paix "Paix" ? Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 20 septembre 2020 Share Posté(e) le 20 septembre 2020 il y a 1 minute, Henri K. a dit : "Paix" ? Henri K. Disons étouffement d'un foyer d'incendie autour de Tiktok. On n'a pas encore parlé de Huawei ou du reste. Pendant ce temps, on ne parle plus des vrais sujets problématiques. On amuse le chaland avec une appli qui disparaîtra d'ici quelques années faute de public. Et la Chine continue de pousser ses pions. Par contre, la photo des premières femmes pilotes de ventilos... faut laisser tomber les lunettes. Ca fait vraiment too much. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 20 septembre 2020 Share Posté(e) le 20 septembre 2020 il y a 7 minutes, Ciders a dit : Disons étouffement d'un foyer d'incendie autour de Tiktok. On n'a pas encore parlé de Huawei ou du reste. Pendant ce temps, on ne parle plus des vrais sujets problématiques. On amuse le chaland avec une appli qui disparaîtra d'ici quelques années faute de public. Et la Chine continue de pousser ses pions. Par contre, la photo des premières femmes pilotes de ventilos... faut laisser tomber les lunettes. Ca fait vraiment too much. Huawei, les Américains ont mal jugé la cible cette fois. Je parie la moitié sur mon compte que Huawei va s'en sortir, c'est une vraie bande de tarés... Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 20 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 septembre 2020 (modifié) Il y a 6 heures, Henri K. a dit : Mon interprétation personnelle de la chose : C'est un pillage économique et technologique forcé. Quelle "technologie"? Il y a 6 heures, Henri K. a dit : L'histoire me fait penser à la vente d'une branche d'Alstom aux US. Absolument rien à voir. Oser comparer une appli à la con codée à la pause café avec laquelle des abrutis peuvent faire des vidéos débiles et un champion industriel au coeur de l'indépendance technologique française n'a aucun sens. Il y a 6 heures, Henri K. a dit : Les données utilisateurs vont passer sous Oracle La société sera entièrement américaine, du coup Oracle pourrait avoir accès aux codes sources de TikTok Les grands groupes US contrôlent désormais un outil pour surveiller ce que les jeunes américains pensent et échangent - Et en Chine si tu veux y faire du business c'est exactement pareil. Les données sont gérées par des boites chinoises. - Et auparavant le PCC avait accès aux mêmes codes sources sur simple demande pour y coller dieu sait quoi. - un outil de plus, et les chinois faisaient pareil... Au passage on découvre donc que tu trouvais normal que le pouvoir politique chinois sache ce que pensent et échangent les jeunes américains... mais pas le pouvoir politique US? Désolé mais c'est hilarant. J'attends impatiemment l'accès de Palantir à Weibo et Baïdou, en tant qu'américains ils ont le droit de savoir ce que font les internautes chinois après tout. Modifié le 20 septembre 2020 par Patrick 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 21 septembre 2020 Share Posté(e) le 21 septembre 2020 1 hour ago, Patrick said: J'attends impatiemment l'accès de Palantir à Weibo et Baïdou, en tant qu'américains ils ont le droit de savoir ce que font les internautes chinois après tout. Pourquoi ils ne le savent pas déjà?! Je suis déçu d'un coup ... 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 21 septembre 2020 Share Posté(e) le 21 septembre 2020 Il y a 8 heures, g4lly a dit : Pourquoi ils ne le savent pas déjà?! Je suis déçu d'un coup ... Sic transit gloria. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 21 septembre 2020 Share Posté(e) le 21 septembre 2020 Pour rappel, les Républicains ont trois voies d'avances sur les Démocrates aux Sénat. Une nomination de Juge à lka Cours Suprême a donc de grande chance de rester en carafe. Notez aussi la mauvaise foi du président Républicain. 8 mois c'est trop proche d'une élection présidentielle quand c'est Obama qui présente un candidat, mais deux mois ça le fait si c'est un candidat présenté par Trump (sans compter les blocages et obstructions dans les évaluations et nomination des dossiers de juges) Citation COUR SUPRÊME AMÉRICAINE: UNE DEUXIÈME SÉNATRICE RÉPUBLICAINE DIT QU'ELLE NE VOTERA PAS AVANT LA PRÉSIDENTIELLE Une deuxième sénatrice républicaine, Lisa Murkowski, a déclaré dimanche qu'elle ne voterait pas pour nommer un juge à la Cour suprême des Etats-Unis avant la présidentielle du 3 novembre, contrairement aux injonctions du président Donald Trump. "Depuis des semaines, je dis que je ne soutiendrai pas la nomination d'un juge à la Cour suprême si près de l'élection", a rappelé l'élue modérée de l'Alaska dans un communiqué transmis à l'Agence France-Presse. "Tristement, ce qui n'était qu'hypothétique est devenu réalité" avec la mort vendredi de la magistrate progressiste Ruth Bader Ginsburg, "mais ma position n'a pas changé", a-t-elle ajouté. [...] Le chef de la majorité républicaine à la chambre haute du Congrès, Mitch McConnell, avait indiqué dès ce vendredi qu'il comptait organiser ce vote, bien qu'il ait refusé, en 2016, d'auditionner un juge sélectionné par le président démocrate Barack Obama, au motif que la présidentielle, prévue huit mois plus tard, était trop proche. Lisa Murkowski rappelle qu'elle avait soutenu cette position en 2016. "Nous sommes aujourd'hui encore plus près de l'élection - moins de deux mois- et je pense que la même règle doit s'appliquer", a-t-elle encore justifié. [...] https://www.bfmtv.com/international/cour-supreme-americaine-une-deuxieme-senatrice-republicaine-dit-qu-elle-ne-votera-pas-avant-la-presidentielle_AD-202009200152.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 21 septembre 2020 Share Posté(e) le 21 septembre 2020 il y a 27 minutes, rendbo a dit : Notez aussi la mauvaise foi du président Républicain. 8 mois c'est trop proche d'une élection présidentielle quand c'est Obama qui présente un candidat, mais deux mois ça le fait si c'est un candidat présenté par Trump Voilà l'argumentaire de Mitch McConnell comme quoi c'est complètement différent : 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 21 septembre 2020 Share Posté(e) le 21 septembre 2020 Une majorité étendue en 2018 ? On a bien assisté aux mêmes midterms ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 21 septembre 2020 Share Posté(e) le 21 septembre 2020 Il y a 12 heures, Patrick a dit : Au passage on découvre donc que tu trouvais normal que le pouvoir politique chinois sache ce que pensent et échangent les jeunes américains... mais pas le pouvoir politique US? Désolé mais c'est hilarant. J'ai déjà dit des choses comme ça ? Non, pas à ma connaissance. Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 Le 20/09/2020 à 18:43, Ciders a dit : Et puis... on ne parle pas encore de paix. Trump va certainement en rajouter trois couches dès la signature ou juste avant comme à son habitude. Et voilà le travail ! https://www.bfmtv.com/tech/les-applications-chinoises-tik-tok-et-we-chat-interdites-aux-etats-unis-ce-20-septembre_AN-202009180206.html?fbclid=IwAR00OwS8yYFadKL2xIpvWruaQdlYRACDebmBxQEE-MXMp9l2RQ1OY9dnL94 Un POTUS qui agit comme un loan shark. C'est déprimant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 il y a 42 minutes, Ciders a dit : Et voilà le travail ! https://www.bfmtv.com/tech/les-applications-chinoises-tik-tok-et-we-chat-interdites-aux-etats-unis-ce-20-septembre_AN-202009180206.html?fbclid=IwAR00OwS8yYFadKL2xIpvWruaQdlYRACDebmBxQEE-MXMp9l2RQ1OY9dnL94 Un POTUS qui agit comme un loan shark. C'est déprimant. à mettre en parallèle avec les gros titre de ce matin sur FaceBook, à qui on ne demande "que" de ne plus rapatrier les données des Européens, qui doivent être stockées et traitées sur place... Citation Facebook menace de fermer Facebook et Instagram en Europe Une décision de la hate Cour d'Irlande force désormais Facebook à ne plus rapatrier les données personnelles d'utilisateurs européens aux Etats-Unis. Le réseau social fait appel de la décision et menace de fermer ses différents réseaux sociaux en Europe s'il n'obtient pas gain de cause. Il y a une dizaine de jours, la Data Protection Commissioner, autorité irlandaise chargée de la protection des données personnelles, a rendu une nouvelle décision contre Facebook. Le réseau social et ses succursales ne peuvent plus transférer de données d'utilisateurs européens aux Etats-Unis. Une décision de la Cour de Justice de l'Union Européenne du 16 juillet 2020 invalide en effet des mesures qui permettaient jusqu'alors à Facebook et d'autres géants américains du numérique de transférer les données de leurs utilisateurs européens. La décision n'est pas une surprise : elle n'est que le dernier volet du bras de fer entre les GAFAM et les autorités européennes en matière de protection des données personnelles comme le RGPD. Elle provoque néanmoins une levée de bouclier du côté de Facebook qui estime être dans l'impossibilité de se conformer à ces nouvelles règles. Facebook a ainsi fait appel de la décision et a obtenu des mesures suspensives en attendant un nouvel avis en appel. Dans une déclaration sous serment, Yvonne Cunnane, responsable de la protection des données personnelles chez Facebook Irlande, se demande comment le réseau social pourrait poursuivre ses activités sans avoir le droit de transférer des données personnelles aux Etats-Unis : “il n'est pas clair pour Facebook comment, dans de telles circonstances, il serait possible de continuer à fournir les services Facebook et Instagram en Union Européenne“. [...] https://va.news-republic.com/a/6874895115849040390?app_id=1239&c=sys&gid=6874895115849040390&impr_id=6875202118967707910&language=fr®ion=fr&user_id=6499147509791720458 n'étant pas expert en réseau et traitement de données, je ne comprends pas ce qui gêne, si quelqu'un est plus calé que moi... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 https://www.newyorker.com/magazine/2020/09/28/the-tragedy-of-the-west-coast-wildfires The Economist, dans une étude sur les facteurs climatiques contribuant aux incendies, a conclu que "les habitants de la côte ouest de l'Amérique devront apprendre à coexister avec des incendies plus nombreux et plus fréquents". Ou bien ils peuvent se déplacer, et, en fait, beaucoup peuvent être obligés de le faire. Selon un projet conjoint de ProPublica et du Times, si les émissions ne sont pas réduites de manière draconienne d'ici le milieu du siècle - et, dans une certaine mesure, même si elles le sont - pendant un nombre croissant de jours chaque année, certaines zones très peuplées du pays seront trop chaudes ou trop humides, ou les deux, pour que les habitants puissent s'aventurer en toute sécurité à l'extérieur. Il s'agit notamment de certaines régions du Texas et de l'Arizona, mais aussi de la Caroline du Nord, du Missouri et de l'Illinois. Pendant ce temps, les villes de la côte Est et du Golfe du Mexique seront confrontées à l'élévation du niveau de la mer qui pourrait rendre la vie misérable ou non durable, sauf dans les endroits les plus riches. À terme, même les programmes d'assurance contre les inondations soutenus par le gouvernement ne suffiront pas à maintenir les populations sur les terres qui sont en train de disparaître dans la mer. Les communautés agricoles seront également confrontées à la nécessité de faire face à la baisse des rendements de nombreuses cultures. Quant aux incendies, les modèles montrent qu'ils consomment du terrain non seulement dans l'Ouest mais aussi dans des États aussi disparates que la Floride et le Minnesota. Les migrants climatiques ne quitteront pas seulement leurs foyers dans le Sud mondial, ils comprendront aussi des Américains qui sillonneront le pays. Les projections sur la démographie des différents États peuvent être modifiées de façon imprévisible. Les personnes contraintes de quitter leur domicile dans un État rouge ou bleu ne deviendront pas nécessairement des électeurs verts. La dislocation massive pourrait entraîner un réveil environnementaliste, voire mobiliser les Américains pour faire face aux problèmes d'inégalité, mais elle pourrait aussi contribuer à une politique de ressentiment. On peut trop facilement imaginer un futur démagogue - Trump n'est peut-être pas le dernier - exploiter le sentiment de trahison et de peur des migrants climatiques nationaux. 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 https://quillette.com/2020/09/19/down-the-1619-projects-memory-hole/ (19 septembre 2020) Lorsque le projet 1619 a été imprimé en août 2019 sous la forme d'une édition spéciale du New York Times Magazine, le journal a mis en place une version interactive sur son site web. Le texte d'ouverture original indiquait : Le projet 1619 est une initiative majeure du New York Times qui commémore le 400e anniversaire du début de l'esclavage américain. Il vise à recadrer l'histoire du pays, à comprendre 1619 comme notre véritable fondation et à placer les conséquences de l'esclavage et les contributions des noirs américains au centre même de notre récit national. [c'est nous qui soulignons] Le passage, et en particulier sa description de l'année 1619 comme "notre véritable fondation", est rapidement devenu un point de controverse autour du projet. Les critiques de gauche et de droite ont contesté l'intention déclarée du journal de remplacer 1776 par la date alternative - un point qui a également été souligné dans les graphiques du magazine, montrant la date de l'indépendance américaine barrée et remplacée par la date d'arrivée du premier bateau d'esclaves à Jamestown, en Virginie. Mais quelque chose a changé lorsque les controverses historiques autour du projet 1619 se sont intensifiées à la fin de 2019 et au début de 2020. Un groupe de cinq éminents historiens a contesté l'essai principal d'Hannah-Jones, en se concentrant sur son affirmation historiquement non étayée selon laquelle la protection de l'esclavage était l'un des principaux motifs des révolutionnaires américains lorsqu'ils se sont séparés de la Grande-Bretagne en 1776. D'autres détails du projet ont bientôt été examinés, révélant à la fois des erreurs factuelles et des interprétations douteuses des preuves dans d'autres essais, comme l'article de Matthew Desmond qui tente de relier le capitalisme américain à l'esclavage. Enfin, en mars, une historienne recrutée par le Times pour fact-checker l'essai d'Hannah-Jones a révélé qu'elle avait mis en garde le journal contre la publication de ses affirmations sur les motifs de la Révolution américaine en raison de la faiblesse des preuves. Les rédacteurs du Projet 1619 avaient ignoré cet avis. L'intention annoncée de recadrer la date d'origine du pays a frappé de nombreux lecteurs à travers le spectre politique comme une répudiation implicite de la révolution américaine et de ses principes sous-jacents. Plutôt que de s'attaquer directement à cette controverse, le Times - il semble maintenant - a décidé de l'envoyer dans le trou de la mémoire - le terme euphémisé pour désigner l'édition sélective de passages embarrassants de vieux articles de journaux dans le roman dystopique de George Orwell, 1984. Sans annonce ni correction, le journal a discrètement supprimé le passage incriminé. La machine à remonter le temps d'Internet Archive suggère que la modification a eu lieu vers la fin décembre 2019, lorsque le projet 1619 a été confronté à un assaut de critiques sur ce point précis de la part de plusieurs historiens distingués de la fondation américaine. Quelle que soit l'occasion exacte de ces changements, le Times n'a pas divulgué ses modifications ni la façon dont elles ont occulté l'une des revendications les plus controversées de l'ensemble du projet 1619. Ils ont simplement fait disparaître les passages problématiques, en espérant que personne ne s'en apercevrait. 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 (modifié) Pour la fondation des USA, je prendrais la date de 1600. C'est à dire la date de la fondation de l'East India Company. Vous me direz, ce sont les Indes Orientales, et l'Amérique est à l'ouest, pas à l'est! Oui, mais ça n'empêchait nullement l'EIC de commercer en Amérique aussi. (Notamment pour y vendre du thé. Il y a une histoire au sujet de ce thé dans le port de Boston...) Mais là où ça devient amusant est que l'EIC a appuyé et encouragé les indépendantistes américains, parce qu'elle voyait dans une Amérique indépendante une manière de payer moins d'impôts ! Ben oui, c'était une company avant tout. Et ce détail est très important parce que, si vous jetez un petit oeil à l'aspect du drapeau qui flottait fièrement sur les navires et les locaux de la compagnie au début de la guerre d'indépendance américaine... Tiens, ça me rappelle quelque chose, mais quoi ? Ah oui, le Grand Union Flag, adopté par les "pères fondateurs" en 1775, c'est à dire juste avant de se décider à l'indépendance, quand ils étaient encore plus dans une idée d'autonomie que d'indépendance : Deux ans plus tard, en 1977, ils remplacent l'Union Jack dans le coin pour mettre des étoiles blanches sur fond bleu, avec une inflation progressive du nombre d'étoiles, passant de 13 à 50 en deux siècles. (Les bandes changèrent comme les étoiles de 13 à 15 en 1795, mais revenirent ensuite à 13 quand les étoiles passèrent à 20 en 1818. Vous imaginez s'ils avaient augmenté les deux et avaient 50 bandes maintenant ?) Modifié le 22 septembre 2020 par Kelkin 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 14 minutes ago, Kelkin said: Deux ans plus tard, en 1977, ils remplacent l'Union Jack dans le coin pour mettre des étoiles blanches sur fond bleu, avec une inflation progressive du nombre d'étoiles, passant de 13 à 50 en deux siècles. (Les bandes changèrent comme les étoiles de 13 à 15 en 1795, mais revenirent ensuite à 13 quand les étoiles passèrent à 20 en 1818. Vous imaginez s'ils avaient augmenté les deux et avaient 50 bandes maintenant ?) Dans un tel cas, si j'étais un écolier américain, je manifesterais contre le drapeau... Parce qu'il serait trop compliqué à apprendre et dessiner. Quote Mais là où ça devient amusant est que l'EIC a appuyé et encouragé les indépendantistes américains, parce qu'elle voyait dans une Amérique indépendante une manière de payer moins d'impôts ! Ben oui, c'était une company avant tout. Et ce détail est très important parce que, si vous jetez un petit oeil à l'aspect du drapeau qui flottait fièrement sur les navires et les locaux de la compagnie au début de la guerre d'indépendance américaine... D'où tu tiens ça? Tu as des sources là-dessus (je n'accuse pas, je demande, juste)? Le thé envoyé au fond du port de Boston était estampillé EIC, en protestation non seulement du "Stamp Act", puis du "Townshend Act" qui surtaxaient les importations de thé pour renflouer les caisses britanniques post guerre de 7 ans, mais aussi sur la concurrence déloyale imposée par l'EIC qui s'était faite octroyer (via son monopole colonial et son énorme puissance de lobbying) des avantages incroyables contre les importateurs de thé (et d'autres produits) des 13 colonies, dont beaucoup étaient de Boston, notamment John Hancock, un des premiers pères fondateurs, notable à ce moment clé avec John -futur 2ème président US- et Samuel Adams -fondateur des "Sons of Liberty". 1 hour ago, Wallaby said: https://quillette.com/2020/09/19/down-the-1619-projects-memory-hole/ (19 septembre 2020) Lorsque le projet 1619 a été imprimé en août 2019 sous la forme d'une édition spéciale du New York Times Magazine, le journal a mis en place une version interactive sur son site web. Le texte d'ouverture original indiquait : Le projet 1619 est une initiative majeure du New York Times qui commémore le 400e anniversaire du début de l'esclavage américain. Il vise à recadrer l'histoire du pays, à comprendre 1619 comme notre véritable fondation et à placer les conséquences de l'esclavage et les contributions des noirs américains au centre même de notre récit national. [c'est nous qui soulignons] Le passage, et en particulier sa description de l'année 1619 comme "notre véritable fondation", est rapidement devenu un point de controverse autour du projet. Les critiques de gauche et de droite ont contesté l'intention déclarée du journal de remplacer 1776 par la date alternative - un point qui a également été souligné dans les graphiques du magazine, montrant la date de l'indépendance américaine barrée et remplacée par la date d'arrivée du premier bateau d'esclaves à Jamestown, en Virginie. Mais quelque chose a changé lorsque les controverses historiques autour du projet 1619 se sont intensifiées à la fin de 2019 et au début de 2020. Un groupe de cinq éminents historiens a contesté l'essai principal d'Hannah-Jones, en se concentrant sur son affirmation historiquement non étayée selon laquelle la protection de l'esclavage était l'un des principaux motifs des révolutionnaires américains lorsqu'ils se sont séparés de la Grande-Bretagne en 1776. D'autres détails du projet ont bientôt été examinés, révélant à la fois des erreurs factuelles et des interprétations douteuses des preuves dans d'autres essais, comme l'article de Matthew Desmond qui tente de relier le capitalisme américain à l'esclavage. Enfin, en mars, une historienne recrutée par le Times pour fact-checker l'essai d'Hannah-Jones a révélé qu'elle avait mis en garde le journal contre la publication de ses affirmations sur les motifs de la Révolution américaine en raison de la faiblesse des preuves. Les rédacteurs du Projet 1619 avaient ignoré cet avis. L'intention annoncée de recadrer la date d'origine du pays a frappé de nombreux lecteurs à travers le spectre politique comme une répudiation implicite de la révolution américaine et de ses principes sous-jacents. Plutôt que de s'attaquer directement à cette controverse, le Times - il semble maintenant - a décidé de l'envoyer dans le trou de la mémoire - le terme euphémisé pour désigner l'édition sélective de passages embarrassants de vieux articles de journaux dans le roman dystopique de George Orwell, 1984. Sans annonce ni correction, le journal a discrètement supprimé le passage incriminé. La machine à remonter le temps d'Internet Archive suggère que la modification a eu lieu vers la fin décembre 2019, lorsque le projet 1619 a été confronté à un assaut de critiques sur ce point précis de la part de plusieurs historiens distingués de la fondation américaine. Quelle que soit l'occasion exacte de ces changements, le Times n'a pas divulgué ses modifications ni la façon dont elles ont occulté l'une des revendications les plus controversées de l'ensemble du projet 1619. Ils ont simplement fait disparaître les passages problématiques, en espérant que personne ne s'en apercevrait. Et ça n'empêche pas, depuis avant même la parution de ces essais, ou de leur absurde prix Pulitzer, ce monument de propagande d'avoir été intégré au cursus scolaire dans de nombreux Etats, comtés et villes. Bourrage de crâne and co... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 il y a 55 minutes, Tancrède a dit : D'où tu tiens ça? Tu as des sources là-dessus (je n'accuse pas, je demande, juste)? Johnson, Robert (2006). Saint Croix 1770–1776: The First Salute to the Stars and Stripes. AuthorHouse. p. 71. ISBN 978-1425970086. Horton, Tom (2014). "Exposing the Origins of Old Glory's stripes". History's Lost Moments: The Stories Your Teacher Never Told You. 5. Trafford Publishing. ISBN 978-1490744698. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 Il y a 12 heures, rendbo a dit : n'étant pas expert en réseau et traitement de données, je ne comprends pas ce qui gêne, si quelqu'un est plus calé que moi... Bah le point critique des bases de données c'est la vitesse de traitement donc déjà si tu as 2 sites de stockage très éloignés, chacun avec une partie de ta BdD, si par exemple tu as une requête qui nécessite de comparer des entrées entre les deux cela va déjà poser un problème, car si chaque opération prend plusieurs dizaines de millisecondes et si tu dois réaliser des milliards d'opérations avant de donner une réponse à l'utilisateur, ça risque de devenir rapidement infernal. Enfin c'est déjà un premier obstacle qui me vient à l'esprit. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Carl Posté(e) le 22 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 septembre 2020 Il y a 12 heures, rendbo a dit : à mettre en parallèle avec les gros titre de ce matin sur FaceBook, à qui on ne demande "que" de ne plus rapatrier les données des Européens, qui doivent être stockées et traitées sur place... n'étant pas expert en réseau et traitement de données, je ne comprends pas ce qui gêne, si quelqu'un est plus calé que moi... Ca doit probablement poser des problèmes techniques bien casse bonbon vu que rien n'est séparé actuellement, mais les problèmes techniques éventuels sont secondaires dans l'esprit des décideurs de facebook (leurs techos se démerderont avec ça). Le vrai problème, c'est que ça leur coutera plus cher alors que ça ne rapportera pas plus. Et ça, ils aiment pas. Leurs menaces de ne plus proposer leurs services en Europe, c'est du gros pipeau pour faire pression. L'Europe, c'est une minorité de leurs utilisateurs, mais une minorité riche donc c'est une grosse partie de leur revenus. S'ils ont de vrais problèmes techniques insurmontables, ils magouilleront pour contourner les lois, et au pire, il sépareront les européens du reste du monde pour continuer à gagner leur fric. 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 23 septembre 2020 Share Posté(e) le 23 septembre 2020 Bon pour se détendre, rions avec alyssa milano, starlette d'hollywood vivant dans le luxe, et vertueuse partisane du "defunding" de la police. https://www.dailymail.co.uk/news/article-8756911/Defund-police-activist-Alyssa-Milano-sparks-massive-police-presence-calling-911.html EXCLUSIVE: 'Defund the police' activist Alyssa Milano calls 911 sparking massive police presence in her quiet California neighborhood claiming an armed an gunman was on her property - but it was really a teen shooting at squirrels with an air gunActress Alyssa Milano called police when she believed an armed gunman was on her Bell Canyon property in California on Sunday morningAt least seven Ventura County Sheriffs' vehicles, one K-9 unit, a police helicopter and one Los Angeles Fire Department team sat down the street on standbyDailyMail.com obtained exclusive photos showing the first responders coming to the aid of the actress and activist who is pro defunding the police 'It turned out it was a neighborhood teen with an air gun shooting at squirrels,' a resident told the DailyMail.com Alyssa and her husband Dave Bugliari were also concerned that it may be someone stalking the former Charmed and Who's The Boss star The 47-year-old lives in an 8,000 square foot, $2.5 million home in the upscale gated community that sits just 20 minutes north of Los Angeles 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yankev Posté(e) le 23 septembre 2020 Share Posté(e) le 23 septembre 2020 il y a 16 minutes, Patrick a dit : Bon pour se détendre, rions avec alyssa milano, starlette d'hollywood vivant dans le luxe, et vertueuse partisane du .../... Starlette, starlette, à voir: il y a tout de même un vaisseau spatial qui porte son nom. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 23 septembre 2020 Share Posté(e) le 23 septembre 2020 Il y a 8 heures, Yankev a dit : Starlette, starlette, à voir: il y a tout de même un vaisseau spatial qui porte son nom. et une ville en Italie lui rend hommage... et quand on voit sa performance dans le telefilm "Embrace of the Vampire", on comprend pourquoi Révélation 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koojisensei2 Posté(e) le 23 septembre 2020 Share Posté(e) le 23 septembre 2020 (modifié) Intel et amd ont tous les deux obtenu la fameuse licence pour vendre des processeurs à Huawei, tout comme Microsoft qui a réussi à l'obtenir. https://www.phonandroid.com/intel-obtient-le-droit-de-vendre-certains-processeurs-a-huawei.html Finalement, seul des sociétés comme TSMC, Samsung, STmicroelectronics ou Mediatek sont perdant avec l'interdiction des américains. Je sais pas trop quoi en penser. Mais si j'étais taiwanais, j'aurai vraiment l'impression de m'être fait avoir en fait. Modifié le 23 septembre 2020 par koojisensei2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 septembre 2020 Share Posté(e) le 23 septembre 2020 (modifié) https://abc13.com/archive/9000225/ (21 février 2013) L'utilisation des antidépresseurs a augmenté de 400 % depuis 1994. https://www.nytimes.com/2020/01/02/opinion/depression-america-trump.html (2 janvier 2020) L'American Psychiatric Association a indiqué que de 2016 à 2017, la proportion d'adultes qui se sont décrits comme plus anxieux que l'année précédente était de 36 %. En 2017, plus de 17 millions d'adultes américains ont connu au moins un épisode dépressif majeur, tout comme trois millions d'adolescents âgés de 12 à 17 ans. Quarante millions d'adultes souffrent aujourd'hui d'un trouble anxieux, soit près de 20 % de la population adulte. (Ce sont les cas connus de dépression et d'anxiété. Les chiffres réels doivent être stupéfiants). Les rapports vraiment tristes concernent le suicide. Parmi tous les Américains, le taux de suicide a augmenté de 33 % entre 1999 et 2017. https://www.washingtonpost.com/health/2020/05/26/americans-with-depression-anxiety-pandemic/ (26 mai 2020) Un tiers des Américains montrent des signes d'anxiété clinique ou de dépression, selon les données du Bureau du recensement, ce qui est le signe le plus définitif et le plus alarmant à ce jour du bilan psychologique de la pandémie de coronavirus. Lorsqu'on leur pose les questions normalement utilisées pour dépister les problèmes de santé mentale chez les patients, 24 % d'entre eux présentent des symptômes cliniquement significatifs de trouble dépressif majeur et 30 % présentent des symptômes de trouble d'anxiété généralisée. Ces résultats suggèrent un énorme bond par rapport à la période précédant la pandémie. Par exemple, pour une question sur l'humeur dépressive, le pourcentage de personnes ayant signalé de tels symptômes était le double de celui constaté dans une enquête nationale de 2014. New York, qui a connu la pire épidémie de coronavirus du pays, s'est classée au 12e rang national en termes de proportion d'adultes présentant des symptômes. Près de la moitié des Mississippiens ont été dépistés positifs à l'anxiété ou à la dépression - un chiffre stupéfiant. En revanche, dans l'Iowa, un peu plus d'un quart d'entre eux ont été dépistés positifs. Certains groupes ont été plus durement touchés que d'autres. Les taux d'anxiété et de dépression étaient beaucoup plus élevés chez les jeunes adultes, les femmes et les pauvres. Les scores les plus faibles chez les jeunes adultes étaient particulièrement remarquables, étant donné que le virus a été plus susceptible de tuer les personnes âgées ou de les rendre gravement malades. Ces résultats reflètent un approfondissement des tendances existantes : augmentation de la dépression, du stress et du suicide chez les jeunes adultes. "C'est un problème que beaucoup ont étudié sans obtenir de réponses claires - qu'il s'agisse des médias sociaux ou de la façon dont cette génération a été élevée ou simplement d'une plus grande volonté de parler de leurs problèmes", a déclaré Maria A. Oquendo, professeur de psychiatrie à l'université de Pennsylvanie. "Ce qui est inquiétant, c'est l'effet que cette situation a clairement sur les jeunes adultes". https://www.washingtonpost.com/health/teen-suicides-increasing-at-alarming-pace-outstripping-all-other-age-groups/2019/10/16/e24194c6-f04a-11e9-8693-f487e46784aa_story.html (16 octobre 2019) Pendant de nombreuses années, le suicide chez les jeunes était relativement rare et sa fréquence relativement stable. Mais de 2007 à 2017, le nombre de suicides parmi les personnes âgées de 10 à 24 ans a soudainement augmenté de 56 %, passant de 6,8 à 10,6 décès pour 100 000 personnes, selon le nouveau rapport. Modifié le 23 septembre 2020 par Wallaby 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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