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5 hours ago, Shorr kan said:

Parce que les transports en commun c'est pour les bolchevicks !

Ou parce que ces municipalités sont complètement fauchées et corrompues depuis longtemps, laissant le choix entre le serrage de ceinture ou la fuite en avant dans l'endettement, comme en Californie avec une masse de dettes (avant tout des retraites de son service public hyper abondant) non financées qui se chiffre en trillions... Et, sans pourtant un parti républicain capable d'empêcher ou d'influer quoi que ce soit de significatif, une insuffisance d'infrastructures manifeste depuis les années 90, surtout côté électricité (multiplication des blackouts) et eau (infrastructure prévue pour 25 millions d'habitants dans un Etat qui en a 40 officiellement, et sans doute nettement plus dans les faits). C'est quoi l'excuse? 

faut vraiment arrêter avec cette trame narrative nourrie chaque jour qui a rendu axiomatique l'idée que les républicains sont les méchants-cruels bloqueurs de toute proposition, obscurantistes et pleins de préjugés, tandis que les démocrates seraient le camp du bien, rationnel, ouvert d'esprit et attaché à la science. C'est un écosystème pourri jusqu'à la moëlle où les "movers and shakers" des deux partis sont d'accord sur l'essentiel (laisser Wall Street et le Big Business avoir ce qu'il veut) et se déchaînent mutuellement sur le reste pour offrir un spectacle politique toujours plus rabaissé au passionnel (donc distrayant, tribalisant et monopolisant toute la bande passante cognitive et émotionnelle), qui empêche de trop s'intéresser au plat principal. L'idéologie joue, mais pas si elle commence à toucher la "bottom line". Le problème est que ce faisant (pourrissement + fuite en avant dans le travail au corps de forces idéologiques pour fidélisation/tribalisation des audiences), ils ont éveillé/créé des forces désormais dangereuses (plus à gauche qu'à droite ces jours-ci, mais c'était l'inverse jusqu'au milieu de la dernière décennie). 

Et l'autre problème est que le "terrain" culturel/médiatique n'abonde que dans un sens, en venant à créer cette image qui place les républicains, par défaut, dans un mauvais rôle qu'ils méritent autant que les démocrates qui, eux, sont exemptés d'un niveau de critique équivalent (une des raisons pour lesquelles le big business s'est beaucoup plus rangé de leur côté depuis un moment: on peut s'en tirer beaucoup plus facilement quand on est démocrate). 

Mais qu'on me dise en quoi Vox, Vice, Buzzfeed, le Guardian, The Independent, l'essentiel des soi-disant "fact checkers" (qui appartiennent aux mêmes entités, ou dépendent totalement d'elles) et, désormais, le NY Times ou le Washington Post, sont, de nos jours, plus fiables que le Daily Mail (cad publiant moins de craques ou d'erreurs en moyenne)? Sérieusement, y'en a qui ont pas fait très attention à ce qui arrivait déjà au secteur média dans les années 90-2000, mais surtout à ce en quoi il a totalement changé au cours de la dernière décennie à l'ère des médias sociaux et de leurs compagnies de tutelle. Stratégies hyper-partisanes (scénarisation de l'info, trames narratives, manipulations, mensonges, déformations...) et course à l'outrage calculé gouvernent tout, et l'idée même d'un vague effort pour l'objectivité est oubliée depuis un bail. Le business model est celui du "trash tabloid" (plus ou moins habillé d'oripeaux de surfaces "intellectuels" ou policés), et plus précisément du tabloid hyper partisan, parce que c'est la seule chose qui fait du clic, que c'est ce qui permet de caser les copains militants de campus et "opérateurs politiques", tout en servant les "vrais" clients, soient les organisations politiques (partis, "non profits"/think tanks/fondations/lobbyistes...) qui jouent le "grand jeu" dont les médias actuels sont maintenant 100% partie intégrante (et complices). 

Le Ny Times "bastion de la vérité" et de la rigueur journalistique (déjà une chose en partie imaginaire, vu leur passif dans le temps long), la "grey lady", ou le Washington Post du Watergate, ce sont des choses d'un passé désormais très lointain, des masques d'une respectabilité d'un autre temps que divers intérêts et factions portent pour leur propre usage. 

 

 

 

Modifié par Tancrède
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il y a 3 minutes, Tancrède a dit :

...

faut vraiment arrêter avec cette trame narrative nourrie chaque jour qui a rendu axiomatique l'idée que les républicains sont les méchants-cruels bloqueurs de toute proposition, obscurantistes et pleins de préjugés, ...

 

 

 

En même temps c'est pas comme si les républicains depuis dabeliou pour rester charitable, ne travaillaient pas très fort dans ce sens.

 

 

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3 hours ago, Shorr kan said:

En même temps c'est pas comme si les républicains depuis dabeliou pour rester charitable, ne travaillaient pas très fort dans ce sens.

 

 

Les démocrates tout autant, mais ne seront que très rarement pointés du doigt, disséqués, critiqués ou même remarqués, pour leurs crasses, méfaits et mensonges avec la force non seulement médiatique, mais aussi culturelle (fiction télé/ciné, talk shows....), qui s'acharne contre la droite américaine depuis les années 80, au point d'avoir implanté ce regard biaisé par défaut dans une énorme partie de la population. Là est tout mon point: en aucun cas innocenter un côté par rapport à l'autre, mais relever la corruption/pollution morale et intellectuelle complète du "terrain de jeu" qui l'empêche d'être ce qu'une agora relativement saine doit être, et donc d'aider à une concurrence moins malsaine entre les forces en présence, qui est supposée, ce faisant, les forcer à se corriger l'une l'autre aussi bien qu'en interne. Qu'on ne se fasse pas d'idées sur la façon dont ça fonctionne: la majorité des médias encensent généralement George Bush, Mitt Romney ou John MCCain, mais seulement longtemps après qu'ils aient eu le pouvoir ou aient été susceptibles de l'avoir, parce que tant que c'était le cas, ils étaient montrés comme des abrutis, des corrompus, des nazis, ou tout cela à la fois. Ces mêmes médias qualifieront ainsi tout républicain, dissident (ça inclue Bernie Sanders) ou même, de plus en plus, tout modéré (ou personne ayant des opinions tranchées mais couvrant les deux bords du spectre), jusqu'au jour où cette personne adoptera non seulement le programme politique voulu par l'establishment démocrate du moment, mais aussi l'attitude qui va avec (hostile à toute opinion divergente, obséquieux à l'égard des "bons" groupes de représentation, et près de l'assiette au beurre). Ca a été le traitement des "dissidents" républicains du Lincoln Project (qui n'y ont maintenant plus droit, cependant) et de Mitt Romney pendant quelques mois. Et la chose fascinante est que tous les médias (hors Fox/Sinclair, évidemment de l'autre bord) adoptent ce comportement à l'unisson.... Presque comme... Comme s'ils étaient coordonnés et bossaient pour le même patron. Mais non, c'est pas possible, évidemment :happy:

Contre les dangers de la "Moral Majority" des années 80-90 (Bush Jr représentant sa dernière manifestation de puissance politique décisive même si, comme Reagan, il ne leur a rien donné en retour), il y avait la majorité du secteur médiatique/culturel, déjà biaisé et  touché par les mauvais développements du secteur (mais nettement moins). Contre la néo-religion à gauche qui est aujourd'hui, avec tous ses avatars, absolument dominante sur la scène et dans les infrastructures de transmission et d'enseignement, qu'y a t-il? Sans compter, évidemment, que contre la masse de corruption (au sens le plus large du terme) liée au big business en politique, ni dans les années 80, ni aujourd'hui, il n'y avait grand-monde (un article, un segment, de temps en temps, ne changent rien: ce n'est que du paravent comparé à ce qui bénéficie d'une stratégie et/ou collusion médiatique complète). 

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il y a 1 minute, Tancrède a dit :

Les démocrates tout autant, mais ne seront que très rarement pointés du doigt, disséqués, critiqués ou même remarqués, pour leurs crasses, méfaits et mensonges avec la force non seulement médiatique, mais aussi culturelle (fiction télé/ciné, talk shows....), qui s'acharne contre la droite américaine depuis les années 80, au point d'avoir implanté ce regard biaisé par défaut dans une énorme partie de la population. Là est tout mon point: en aucun cas innocenter un côté par rapport à l'autre, mais relever la corruption/pollution morale et intellectuelle complète du "terrain de jeu" qui l'empêche d'être ce qu'une agora relativement saine doit être, et donc d'aider à une concurrence moins malsaine entre les forces en présence, qui est supposée, ce faisant, les forcer à se corriger l'un l'autre aussi bien qu'en interne. 

Contre les dangers de la "Moral Majority" des années 80-90 (Bush Jr représentant sa dernière manifestation de puissance politique décisive même si, comme Reagan, il ne leur a rien donné en retour), il y avait la majorité du secteur médiatique/culturel, déjà biaisé et  touché par les mauvais développements du secteur (mais nettement moins). Contre la néo-religion à gauche qui est aujourd'hui, avec tous ses avatars, absolument dominante sur la scène et dans les infrastructures de transmission et d'enseignement, qu'y a t-il? Sans compter, évidemment, que contre la masse de corruption (au sens le plus large du terme) liée au big business en politique, ni dans les années 80, ni aujourd'hui, il n'y avait grand-monde (un article, un segment, de temps en temps, ne changent rien: ce n'est que du paravent comparé à ce qui bénéficie d'une stratégie et/ou collusion médiatique complète). 

Je veux bien que les démocrates et ses affidés aient leurs tords, mais il faut raconter l'histoire depuis le début.

Et en l'occurrence la politique américaine contemporaine c'est l'histoire d'une course aux armement avec une démagogie qui va crescendo et des arguments politiques de plus en plus extrêmes ; et c'est les républicains qui ont impulsé et entretenu le mouvement !

 

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Il y a 1 heure, jean-françois a dit :

Cette vidéo est fortement orientée avec les gentils démocrates et les méchants républicains, comme si les municipalités tenues par des démocrates ne pouvaient rien faire par elles-même.

C'est clairement une vidéo propagandiste pour la campagne électorale passée

Lorsqu'on voit la représentante républicaine de la 3e circonscription de Virginie Occidentale Carol Miller défendre les communes rurales et leur réseau routier, j'ai pensé que cela donnerait envie aux électeurs de cette région de revoter pour elle.

D'autre part, la ville de Toronto qui est mise en avant, est gérée par les Conservateurs depuis une dizaine d'années.

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14 minutes ago, Shorr kan said:

Je veux bien que les démocrates et ses affidés aient leurs tords, mais il faut raconter l'histoire depuis le début.

Et en l'occurrence la politique américaine contemporaine c'est l'histoire d'une course aux armement avec une démagogie qui va crescendo et des arguments politiques de plus en plus extrêmes ; et c'est les républicains qui ont impulsé et entretenu le mouvement !

 

On va dire que là, la discussion est plus tactique: c'est pas tellement "les arguments" que leur packaging. Et pour décrire cette longue course aux armements, essentiellement lancée dans les années 70-80, je pointerais Fox News (moins la chaîne elle-même que le "moment" de son introduction dans les années 90) comme la première manifestation (moins cause que symptôme) de la dite course  d'une manière explicite pour tous, là où, avant, la chose était plus sotto voce. Et pourquoi Fox a t-elle émergé et s'est-elle développée? Parce que le biais institutionnel dans les milieux médiatiques et culturels était à ce stade déjà très prononcé, mettant la droite US en porte-à-faux systématique dans toute discussion ou interview, soit dans la position d'avoir à se justifier (pas un mal en soi en politique) avant même de pouvoir avancer son propos, là où nul démocrate n'avait un effort comparable à fournir (et c'est ce double standard qui devient LE problème) quel que soit le niveau de crédibilité, de malhonnêteté ou de stupidité de son propos à lui. Réaction de l'establishment culturel/médiatique à l'ère Reagan? Tendance de fond qui signalait qu'un affrontement entre factions/tendances d'opinion au sein des médias et institutions culturelles avait à ce stade déjà largement tourné en faveur d'un côté au total détriment de l'autre? Difficile à réellement dire sans connaître intimement les ressorts (et là j'entends au niveau relationnel: celui des individus, de leur sélection/recrutement/gestion de carrière...) de ce secteur.

Mais le fait était là, et a offert à Rupert Murdoch son créneau, son terrau de croissance. Et comment y est-il allé avec un seul média face à ce qui était déjà devenu un "consensus mou" et pas trop visible ou explicite, mais bien présent et permanent? Comme un chien dans un jeu de quille, un taureau dans un magasin de porcelaine: en adoptant un format de tabloid à l'anglaise pour la partie "analyse" et "talk show"/discussion de sa chaîne d'infos. La partie info (= brèves) à H24 est de grande qualité, mais somme toute assez analogue à ce qui se trouve partout ailleurs depuis que tous ces médias sont passés en mode info continue: le seul biais dans ce domaine sera, comme ailleurs, le biais éditorial (théorie de l'agenda: quelles nouvelles sont montrées aux dépends de quelles autres... Et là, c'est 100% des gros médias qui ont un biais, et essentiellement le même, gouverné par les premiers clients, devant l'audience: les annonceurs). 

Bref, pour être entendu et pouvoir peser face à ce consensus mou qui gardait alors encore des apparences d'objectivité et de poliçage "civilisé", il n'y avait d'autre choix que d'être tonitruant et plus sensationaliste, avec même quelques présentateurs purement histrioniques qui feraient du buzz polémique (avant que les médias sociaux soient même un truc). De là, la "course aux armements" que tu évoques n'a fait que s'accélérer, et le hasard a fait que c'est pour ainsi dire dans le même temps qu'internet s'est rapidement développé, avec la généralisation plus ou moins rapide du haut débit, puis l'arrivée des médias sociaux, et enfin l'accès à tout cela autorisé par les smartphones (vers 2009-2010). Autre hasard, le premier stade de maturation de cette phase d'intensification a coïncidé avec le 11 septembre et ses suites, favorisant une extrême sensationalisation en même temps que contraignant un alignement des médias moins vers une narration en particulier (le 11 septembre et la guerre en Irak n'étant que celle du moment) que vers le business model (déjà en germe dans les années 90) de tout asservir dans un média à une trame narrative pré-établie et des conclusions déterminées d'avance quel que soit le sujet. Tout le reste en découle (choix des sujets, des intervenants, des choses à mettre en valeur, des cibles...).

Ce qu'est devenu la presse quand internet a vraiment explosé/maturé, c'est juste un renforcement extrême de ces dynamiques, au-delà de la caricature, souvent simplement pour survivre dans un environnement totalement changé, mais aussi sous l'impulsion de l'idéologisation des rédactions (totalement calibrées pour la narration choisie, et se cooptant toujours plus, s'auto-intoxiquant toujours plus) et de l'affiliation de fait à des factions politiques dans un paysage où médias, divertissement et politique (et les business qui les sous-tendent et se servent d'eux) censément des sphères séparées, ont vu leurs séparations devenir non seulement poreuses, mais complètement disparaître, au point de devenir un blob assez indistinct à bien des égards. 

 

 

 

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3 hours ago, Tancrède said:

Les démocrates tout autant, mais ne seront que très rarement pointés du doigt, disséqués, critiqués ou même remarqués, pour leurs crasses, méfaits et mensonges avec la force non seulement médiatique, mais aussi culturelle (fiction télé/ciné, talk shows....), qui s'acharne contre la droite américaine depuis les années 80, au point d'avoir implanté ce regard biaisé par défaut dans une énorme partie de la population. Là est tout mon point: en aucun cas innocenter un côté par rapport à l'autre, mais relever la corruption/pollution morale et intellectuelle complète du "terrain de jeu" qui l'empêche d'être ce qu'une agora relativement saine doit être, et donc d'aider à une concurrence moins malsaine entre les forces en présence, qui est supposée, ce faisant, les forcer à se corriger l'un l'autre aussi bien qu'en interne. 

Contre les dangers de la "Moral Majority" des années 80-90 (Bush Jr représentant sa dernière manifestation de puissance politique décisive même si, comme Reagan, il ne leur a rien donné en retour), il y avait la majorité du secteur médiatique/culturel, déjà biaisé et  touché par les mauvais développements du secteur (mais nettement moins). Contre la néo-religion à gauche qui est aujourd'hui, avec tous ses avatars, absolument dominante sur la scène et dans les infrastructures de transmission et d'enseignement, qu'y a t-il? Sans compter, évidemment, que contre la masse de corruption (au sens le plus large du terme) liée au big business en politique, ni dans les années 80, ni aujourd'hui, il n'y avait grand-monde (un article, un segment, de temps en temps, ne changent rien: ce n'est que du paravent comparé à ce qui bénéficie d'une stratégie et/ou collusion médiatique complète). 

L âne et l éléphant ou les deux facettes d une même dictature

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Entre ceux qui disent les républicains sont tout de même les plus cons, ceux qui disent que les démocrates sont les plus corrompus (ou autre qualificatif de votre choix pour les deux camps) et ceux qui renvoient dos à dos je pense préférable de ne pas choisir. Tout d'abord on s'en tape un peu de qui à commencer, leur responsabilité n'est guère plus grande que ceux qui font tout pour que ça continue! Ensuite la question c'est plutôt comment vont-ils en sortir, s'ils en sortent!

Mais surtout, surtout comment éviter de se retrouvé dans la même situation alors qu'on s'en rapproche à grand pas chez nous!

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Quand je lis ça, j’ai envie de faire une Cracou...

Tancrede, ON A TOUS COMPRIS, ceux qui sont d’accord avec tes thèses ne le seront pas davantage, les autres se demandent peut-être pourquoi tu dois faire 10 pages pour instruire un dossier à charge qui consiste à monter en épingle ce qui t’arrange et à ignorer le reste.

Combien de posts encore pour dénoncer le complot de la bien pensance et ses féaux médiatiques ?

Purgeons ça si tu le veux bien:

 « Admettons... Et alors ? »

En 15 lignes :rolleyes:

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il y a 23 minutes, Tancrède a dit :

J'ai suivi un débat il y a deux jours entre deux constitutionnalistes américains sur les sujets de réforme électorale (réformer/changer/abolir ou non le Collège électoral, standardiser le système et ses contrôles...): très intéressant, en ce que, de bonne foi tous les deux, ils essayaient d'évaluer de façon réaliste les conséquences possibles de telle ou telle réforme, grande ou de détail, avec les risques et avantages putatifs. Mais de cela, j'ai conclu (pas pour la 1ère fois) à tout le moins que, comme chez nous, même si sous d'autres modalités, les ricains souffrent avant tout d'un énorme problème de confiance dans les institutions, publiques et privées, à but lucratif ou non, et que de tels changements proposés ne sont pas vraiment la première étape nécessaire, et pourraient même, en l'état, loin de contribuer à rétablir au moins un peu de la dite confiance, plutôt contribuer à accroître la parano ambiante. Une réforme sur un sujet aussi fondamental (on n'est pas dans une appli de politique à implémenter: on touche à la programmation fondamentale), peut-être même une constitutionnelle, dans le climat actuel, peut vite devenir l'étincelle au-dessus d'un baril de poudre, plutôt que le calmant.

 

Aurais-tu un lien vers ce débat, s'il existe ?

 

il y a 23 minutes, Tancrède a dit :

Ca ne me fait pas approuver les procédures de Giuliani sur l'élection, ni apprécier Trump ou m'aplatir devant la puissance d'analyse du Daily Mail, pour autant. J'arrêterais sans doute de pointer ce genre de déséquilibre etn de problème dans l'analyse quand certains arrêteront de raisonner en clichés éculés (même si profondément implantés dans le discours dominant à force d'être induit et matraqué, jusqu'au niveau de l'a priori qu'on ne formule même plus toujours explicitement) et se reposer sur des sources qui sont aussi biaisées que celles qu'ils méprisent, et plus dangereuses en ce sens qu'elles bénéficient à tort d'une réputation qui survit encore partiellement, et qui est surtout ré-affirmée (gratuitement) par certaines couches sociales et milieux professionnels sur-représentés dans l'audience médiatique et le débat public, qui ont tout intérêt à maintenir cette image (pas dans le cadre d'un complot malfaisant, entendons-nous bien). 

Affirmez moins dans un sens, je répondrai moins dans l'autre. Deal?

 

Tu débunk au départ de quelles sources ?

ça serait intéressant de pouvoir les consulter si possible en fait...

 

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3 minutes ago, Chronos said:

 

Aurais-tu un lien vers ce débat, s'il existe ?

Depuis que j'ai posté cela, j'essaie de me rappeler sur quelle chaîne youtube je l'ai vu... Ca me travaille :sad:.

5 minutes ago, Chronos said:

 

Tu débunk au départ de quelles sources ?

ça serait intéressant de pouvoir les consulter si possible en fait...

 

C'est plutôt avant tout une grille d'analyse fondée sur la façon dont un article est écrit, un segment est énoncé et présenté, surtout avec les médias américains où (pas sur les fils twitter des journalistes où ils sont dans le n'importe quoi permanent et "purement" sur le marché de l'attention qui booste un profil, et celui de la guerre des propagandes qui repose sur l'accusation et l'affirmation dans l'instant), quand on parle d'un article posté sur un site de grand média, ou un segment télé, il y a fort à parier que des avocats ont vérifié la formulation pour être sûr de protéger le cul du média dans la lettre de la loi, tout en laissant l'espace libre à l'assertion gratuite, l'allusion, la fausse contextualisation.... C'est un exercice de professionnels, mais pas de l'information. C'est pourquoi, depuis mes premiers cours dans le domaine (qui remontent aux années 90), j'ai appris à faire attention avant tout à cela et à reconnaître le croisement de certains signes, certaines formules.... La presse française a longtemps été beaucoup plus maladroite/amatrice dans cet exercice (notamment dans son rapport devenu presque légendaire avec les chiffres et quantifications), ce qui facilite la chose. 

Après, faire le debunking actif, avec comparaisons de sources diverses... C'est très chronophage, surtout en l'absence, désormais, de "médias de référence". Et encore plus quand il faut faire attention à tous les niveaux de biais (de l'éditorial en amont jusqu'au plus strictement narratif -la formulation pure et dure-  en aval) auxquel les baveux sont entraînés (beaucoup plus aux USA) et pour lesquels les rédactions sont calibrées. Donc là, je suis plus sur un rythme hebdomadaire sur un ou deux larges sujets que sur une analyse quotidienne. 

Quelques sources en lesquelles j'ai plus confiance que la moyenne: The Hill (au moins divers dans sa rédaction et ses contributeurs, avec une ligne éditoriale moins affirmée et plus ouverte), The Intercept (biaisé, mais rigoureux sur certains sujets de corruption et déviances dans l'appareil d'Etat US... A voir ce que ça va devenir avec le départ de Greenwald et la rebellion de Cahill), TabletMag, le WSJ à l'occasion (quoiqu'avec une présidence Biden, il pourrait devenir plus systématiquement adversarial, mais sur des bases plus partisanes que journalistiques), AP/Reuters et compagnie pour les brèves (avec les pincettes pour le tableau global dressé: le biais narratif sera faible, mais le biais éditorial est de plus en plus visible). Sinon, un listing de quelques journalistes et analystes, plus que des médias proprement dits (je conseille, sur les sujets sociétaux/raciaux, les échanges de John Mc Whorter et Glenn Loury, 2 profs d'université sur la chaîne Blogginghead: relativement inclassables sur le plan partisan dans l'échiquier actuel, ils sont intéressants et distrayants). 

 

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Il y a 1 heure, nemo a dit :

Entre ceux qui disent les républicains sont tout de même les plus cons, ceux qui disent que les démocrates sont les plus corrompus (ou autre qualificatif de votre choix pour les deux camps) et ceux qui renvoient dos à dos je pense préférable de ne pas choisir. Tout d'abord on s'en tape un peu de qui à commencer, leur responsabilité n'est guère plus grande que ceux qui font tout pour que ça continue! Ensuite la question c'est plutôt comment vont-ils en sortir, s'ils en sortent!

Mais surtout, surtout comment éviter de se retrouvé dans la même situation alors qu'on s'en rapproche à grand pas chez nous!

J'ai beau me le voir répéter ad nauseam, je trouve toujours le "tous pourris"  aussi indigeste.

 

 

il y a 35 minutes, Tancrède a dit :

J'ai suivi un débat il y a deux jours entre deux constitutionnalistes américains sur les sujets de réforme électorale (réformer/changer/abolir ou non le Collège électoral, standardiser le système et ses contrôles...): très intéressant, en ce que, de bonne foi tous les deux, ils essayaient d'évaluer de façon réaliste les conséquences possibles de telle ou telle réforme, grande ou de détail, avec les risques et avantages putatifs. Mais de cela, j'ai conclu (pas pour la 1ère fois) à tout le moins que, comme chez nous, même si sous d'autres modalités, les ricains souffrent avant tout d'un énorme problème de confiance dans les institutions, publiques et privées, à but lucratif ou non, et que de tels changements proposés ne sont pas vraiment la première étape nécessaire, et pourraient même, en l'état, loin de contribuer à rétablir au moins un peu de la dite confiance, plutôt contribuer à accroître la parano ambiante. Une réforme sur un sujet aussi fondamental (on n'est pas dans une appli de politique à implémenter: on touche à la programmation fondamentale), peut-être même une constitutionnelle, dans le climat actuel, peut vite devenir l'étincelle au-dessus d'un baril de poudre, plutôt que le calmant. 

...

 

Si il y a une chose que LOGH m'a apprise c'est qu'un système politique ne vaut que par les individus qui l'anime. T'as beau avoir la meilleure constitution du monde, s'il n'y a personne pour la faire vivre, c'est peine perdue.

Et aussi Seiiiiiiiiig Keiser Reinhard !!!

 

il y a 38 minutes, Tancrède a dit :

...

Et c'est là que je n'arrive pas à revenir à autre chose qu'au sujet de la scène publique et de son fonctionnement, parce qu'en démocratie, c'est l'alpha et l'omega. Reflet de l'extrême diversité d'une société individualiste que la culture ambiante (chez eux comme chez nous) pousse au narcissisme extrême, hanté d'idéologies d'autant plus retranchées qu'elles sont devenues par défaut hyper conflictuelles, poussé à un paroxysme d'antagonisme futile et d'outrage permanent, faussé et court termiste par des acteurs malhonnêtes (par idéologie, corruption, tribalisme ou encore appât du gain) qui sont censés en être des curateurs aussi dépassionnés et honnêtes que possible (alors qu'ils ont lourdement pris parti), l'espace public est extrêmement pollué, à un point vraiment maladif. Et tout pas vers une "guérison" commence à cet endroit. 

...

 

Il n'y a pas de guérisons à espérer. Faut apprendre à vivre avec, comme le SIDA...

Les médias connaissent une "déséconomie d'échelles" comme on dit en économie : il n'y a plus beaucoup d'intérêt à cibler de vastes audiences tellement les coûts fixes ont baissé. La taille est même un inconvénient.

Aussi les nouveaux modes de fonctionnement médiatique alliés à la technologie sollicitent non comportement les plus compulsifs et malsains. 

Nos cerveaux d'homo-sapiens ne sont pas adaptés à ce mode de fonctionnement, c'est tout. Il n'y a donc pas grand chose à faire sans être liberticide. 

 

 

il y a 49 minutes, Tancrède a dit :

...

 

 

Et moin ça me gonfle particulièrement, connaissant le secteur médiatique comme je le connais, de voir les mêmes gens répéter les mêmes trucs avec les mêmes médias comme "source" et affirmer sans arrêt que leurs sources sont sérieuses et imparables parce qu'elles ont eu une réputation il y a 20, 30 ou 40 piges et qu'apparemment, ces posteurs n'ont pas fait d'update depuis. Juger les sources avec des critères d'analyse datant des années 80-90, merci, mais non. Mais apparemment, selon ces mêmes posteurs, se reposer sur de telles certitudes permet de juger qui est un complotiste et qui ne l'est pas... Dans le même post où ils rebalancent l'a priori dominant (et visiblement pas questionné très fort) balancé par la même machine médiatique qui assurait que Saddam avait la bombe H, selon lequel c'est le parti A qui fait de l'obstruction systématique tandis que l'autre ne s'y abaisserait jamais, ou qu'un parti triche et l'autre pas.

Recracher l'opinion médiatique majoritaire d'un milieu pour ainsi dire monoculturel et entriste qui n'a aucune incitation à un minimum d'objectivité (et même TOUTES les incitations à l'opposé) dans le marché actuel, en absorber les a prioris de jugement et suivre leur absence d'examen et critique équivalent sur le parti adverse (dans un système à seulement deux partis), et se permettre d'être assertif ce faisant, c'est un tantinet irritant à la longue. Si c'est pour lire ce genre de discours, je peux aussi bien me re-mater The West Wing, c'est tout aussi faux et biaisé, mais plus distrayant et mieux écrit. 

Ca ne me fait pas approuver les procédures de Giuliani sur l'élection, ni apprécier Trump ou m'aplatir devant la puissance d'analyse du Daily Mail, pour autant. J'arrêterais sans doute de pointer ce genre de déséquilibre etn de problème dans l'analyse quand certains arrêteront de raisonner en clichés éculés (même si profondément implantés dans le discours dominant à force d'être induit et matraqué, jusqu'au niveau de l'a priori qu'on ne formule même plus toujours explicitement) et se reposer sur des sources qui sont aussi biaisées que celles qu'ils méprisent, et plus dangereuses en ce sens qu'elles bénéficient à tort d'une réputation qui survit encore partiellement, et qui est surtout ré-affirmée (gratuitement) par certaines couches sociales et milieux professionnels sur-représentés dans l'audience médiatique et le débat public, qui ont tout intérêt à maintenir cette image (pas dans le cadre d'un complot malfaisant, entendons-nous bien). 

Affirmez moins dans un sens, je répondrai moins dans l'autre. Deal? 

 

Désolé Tancrède, mais tes arguments sont un mélange de whataboutisme et d'homme de paille. 

AD n'est pas spécialement une amicale de la nomenklatura démocrate. Il n'y a donc pas d'équilibre à rétablir artificiellement.

Et laisse The West Wing tranquille veux tu et le Daily Mail aussi, grâce à qui ont peut savoir si la reine d'Angleterre a des hémorroïdes, informations importantes si il en est ! 

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il y a une heure, Tancrède a dit :

Affirmez moins dans un sens, je répondrai moins dans l'autre. Deal? 

Non : TU affirmes.

Le «affirmez » semble désigner un groupe : lequel ? SUR AD ???! :bloblaugh:

Sans déconner, Tancrede, regarde ta production de la journée et compare la à celle de tes contradicteurs : je crois que seul Nemo a essayé de discuté. Puis moi, parce que le duo des ténors  avec Kalli «mêmes dictateurs » était un peu too much pour mes nerfs fragiles.

Oups, je m’arrête : 15 lignes...

edit:

Révélation

Tu m’impressionnes, quel est ton secret ?

 

 

 

Edit 2 ben voilà que Shorr kan s’y colle !

Là, OK Tancrede : on frôle l’achar nement :tongue:

On retrouve Rufus et on rouvre le fil woke ?)

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13 minutes ago, Hirondelle said:

Non : TU affirmes.

Le «affirmez » semble désigner un groupe : lequel ? SUR AD ???! :bloblaugh:

Sans déconner, Tancrede, regarde ta production de la journée et compare la à celle de tes contradicteurs

J'ai pas vraiment vu autre chose que des affirmations non plus en face. A un stade, faut aussi se rendre compte que sur un média limité comme ce forum (sauf sujet de geek technique, plus gérable), on est tous dans l'affirmation, au mieux illustrée par un ou deux articles de presse qui sont précisément le mal que je pointe, un fait qui ne sort pas de l'antre d'Alex Jones, mais qui est lourdement étudié depuis 3 décennies. 

Mais insister que "j'affirme" quand d'autres "argumenteraient"... pitié sur le deux poids deux mesures. 

17 minutes ago, Shorr kan said:

 

Désolé Tancrède, mais tes arguments sont un mélange de whataboutisme et d'homme de paille. 

 

C'est pas du whataboutism quand il s'agit de parler d'une caisse de résonance médiatique qui ne résonne que dans un sens aussi bien parce qu'elle cible par tous les moyens possibles un bord, mais aussi parce qu'elle exempte l'autre: le point n'est pas de dire "tous pourris" (les partis et fédérations de partis aux USA sont une réalité vaste et complexe), mais plus de pointer le fait d'une trame narrative dominante parfaitement artificielle, voulue et maintenue comme telle, et pas par une conjuration de méchants réunis sous un volcan et se tressant les moustaches en riant sardoniquement, mais plus par une série d'événements et tendances de fonds (économiques, sociétales...) dans et autour de ce milieu particulier duquel tant de choses dépendent. 

Quote

AD n'est pas spécialement une amicale de la nomenklatura démocrate. Il n'y a donc pas d'équilibre à rétablir artificiellement.

Je n'accuse personne, mais je note que le plus souvent, je vois un recrachage à peine réhabillé de clichés et d'a prioris de jugement qui sont essentiellement le "discours moyen" et la zeitgeist d'un très petit milieu américain qui a l'heur d'être sur-représenté dans les médias, et d'en dicter l'essentiel du discours. Rien de plus. Si je voulais "rétablir l'équilibre", je répondrais vraiment souvent, parce que rien que sur les 10-20 dernières pages, j'ai vu passer un grand nombre de conneries affirmées comme vérités d'évangile et reprises comme telles, précisément parce que l'idée n'est pas de critiquer les tendances d'opinion plus démocrates ou républicaines, mais ce qui, par la distortion du système médiatique, en vient à composer la "position moyenne" qui imprègne l'inconscient collectif (facilité de langage, je ne suis pas attaché à la formule si elle sonne trop grandiose). 

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il y a 38 minutes, Tancrède a dit :

...

C'est pas du whataboutism quand il s'agit de parler d'une caisse de résonance médiatique qui ne résonne que dans un sens aussi bien parce qu'elle cible par tous les moyens possibles un bord, mais aussi parce qu'elle exempte l'autre: le point n'est pas de dire "tous pourris" (les partis et fédérations de partis aux USA sont une réalité vaste et complexe), mais plus de pointer le fait d'une trame narrative dominante parfaitement artificielle, voulue et maintenue comme telle, et pas par une conjuration de méchants réunis sous un volcan et se tressant les moustaches en riant sardoniquement, mais plus par une série d'événements et tendances de fonds (économiques, sociétales...) dans et autour de ce milieu particulier duquel tant de choses dépendent. 

Je n'accuse personne, mais je note que le plus souvent, je vois un recrachage à peine réhabillé de clichés et d'a prioris de jugement qui sont essentiellement le "discours moyen" et la zeitgeist d'un très petit milieu américain qui a l'heur d'être sur-représenté dans les médias, et d'en dicter l'essentiel du discours. Rien de plus. Si je voulais "rétablir l'équilibre", je répondrais vraiment souvent, parce que rien que sur les 10-20 dernières pages, j'ai vu passer un grand nombre de conneries affirmées comme vérités d'évangile et reprises comme telles, précisément parce que l'idée n'est pas de critiquer les tendances d'opinion plus démocrates ou républicaines, mais ce qui, par la distortion du système médiatique, en vient à composer la "position moyenne" qui imprègne l'inconscient collectif (facilité de langage, je ne suis pas attaché à la formule si elle sonne trop grandiose). 

J’ai bien compris que tu voulais exposer les avanies du media system, en particulier de leur complaisance vis à vis des «liberals» américains, et par là rétablir l’équilibre.

Mais ça te conduits à user parfois de méthodes d’argumentations assez limites.

Si la geste de Donald est la plus commenté ce n’est pas par partialité, c’est juste parce qu’il fait le buzz avec ses singeries. Et dans l’absolu il est le président des Etats-Unis d’Amérique, pas un vendeur de saucisses sur la 5e Avenue. Pas n’importe qui donc. Normal qu’il soit aussi exposé en plus de ne pas avoir grand chose pour lui.

 

Et en toute amitié, vue de ma planète, tu as trop la tête dans la sphère médiatique américaine. Ça fait très « marteau qui voit des clous partout ».

 

il y a 42 minutes, Héliphas a dit :

Il n'y pas de raisons. Nous sommes tous des gentlemans ici. 

 

il y a une heure, Hirondelle a dit :

 

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Tu m’impressionnes, quel est ton secret ?

 

 

 

...

Il y a des éons de cela, j'ai essayé de lui tirer les vers du nez, mais ça a été peine perdu.

 

il y a une heure, Hirondelle a dit :

...

On retrouve Rufus ...

Il devient quoi celui-là ?

 

Citation

et on rouvre le fil woke ?)

ça relâcherait la pression. 

Modifié par Shorr kan
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5 minutes ago, Shorr kan said:

 

Et en toute amitié, vue de ma planète, tu as trop la tête dans la sphère médiatique américaine. Ça fait très « marteau qui voit des clous partout ».

 

Je sais, mais plus encore qu'à une époque précédente (dans laquelle la majorité des gens sur ce forum, moi inclus, ont grandi), la scène médiatique est une arme, et le plus souvent, en discutant de l'actualité et de ses enjeux, je ne vois pas vraiment de traitement du matériel qui en sort qui prenne en compte ce fait, ce qui à mon sens invalide beaucoup de propos ici tenus, qui sont néanmoins repris largement et fournissent le sens principal des discussions. 

Quote

Si la geste de Donald est la plus commenté ce n’est pas par partialité, c’est juste parce qu’il fait le buzz avec ses singeries. Et dans l’absolu il est le président des Etats-Unis d’Amérique, pas un vendeur de saucisses sur la 5e Avenue. Pas n’importe qui donc. Normal qu’il soit aussi exposé en plus de ne pas avoir grand chose pour lui.

Il fait le buzz avec des conneries parce qu'il a compris que a/ c'est la seule chose qui fait réagir la machine médiatique qui ne vit que dans la caricature et l'outrage, et b/ c'est sa seule manière de surnager un peu (sans quoi il serait quand même crucifié, mais de façon plus subtile et déguisée, de façon un peu plus "respectable" en apparence) en forçant ses adversaires, dont la presse, a être aussi histrionique et hystérique que lui. Dans un tel contexte, qu'est-ce qui est le plus malsain? Le président confronté à une telle situation? La presse pour réagir ainsi? Ou l'écosystème permanent qui, après n'avoir fait qu'empirer depuis 20 ans, en amène à rendre une telle situation inévitable qui se reproduira avec ou sans Trump? Parce qu'un futur président ou candidat républicain sera en face du même monstre, et un président démocrate aura la même caisse de résonance pré-programmée pour le défendre sur quasiment tout, quelles que soient ses crasses et conneries, avec juste Fox donnant dans l'hystérie inverse, ce qui n'est pas une masse critique de bruit suffisante pour rien changer. Dans les deux cas, c'est un système démocratique, et par extension un système de prise de décision gouvernemental (et un système démocratique en général) qui fonctionne très mal et ne peut rien produire de bon, en plus de radicaliser et envenimer encore plus les groupes d'opinion divers articulant les partis et la population. 

Donc je répète (pas rhétoriquement: question ouverte): est-ce réellement Trump le plus malsain dans ce système? Ou bien n'en est-il que le révélateur, l'ado attardé qui pince bouton plein de pus, un truc qui, d'une manière ou d'une autre, devait arriver pour mettre en évidence (en rouge, écrit gros, avec 5 points d'exclamation et un dessin de bite) le pourrissement extrême de la scène publique US.... Qui n'est au final pas tellement plus de quelques années en "avance" dans ce pourrissement que la nôtre. 

C'est sous cet angle que je regarde la "geste du chevalier Donald" (un peu le sir Robin de sacré graal), pas sous celui de chaque tweet quotidien envoyé depuis son dernier sitting aux chiottes et qui au final ne prêtera à aucune conséquence concrète, même quand il traite un ayatollah de baiseur de chèvre, vu que tout se noie très vite dans le flot de l'actualité et que tout le monde a appris à ne rien faire d'autre que laisser pisser sans se fixer sur ce qu'il balance. Y'a des chefs d'Etat qui se cachent derrière le silence (mutisme ou silence imposé aux autres), d'autres derrière la communication entièrement institutionalisée et artificielle, et lui s'est caché derrière la diarrhée verbale et numérique. La vulgarité de surface ne me choque pas plus que l'hypocrisie criminelle des spin doctors. A l'occasion, même si ça vieillit vite à l'usage, c'est un peu rafraîchissant. 

 

Et tu oublies l'information principale de la présidence Trump: on sait maintenant qu'il n'y a rien eu de significatif à Roswell, et qu'il n'y a pas de soucoupe volante extraterrestre planquée dans la zone 51, parce que l'orangeade n'aurait pas pu s'empêcher de le dire si ça avait été le cas. 

 

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Je vais vous dire, ces pavés indigestes et ces discussions sur des trucs qu'on ne maîtrise pas... eurk. Revenons au concret.

Vous vouliez savoir ce que Trump allait faire de sale ? Je ne dis pas que ça vient de lui... mais le timing est intéressant.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-ex-espion-juif-americain-jonathan-pollard-libre-de-quitter-les-etats-unis-20201120

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il y a 15 minutes, Tancrède a dit :

Je sais, mais plus encore qu'à une époque précédente (dans laquelle la majorité des gens sur ce forum, moi inclus, ont grandi), la scène médiatique est une arme, et le plus souvent, en discutant de l'actualité et de ses enjeux, je ne vois pas vraiment de traitement du matériel qui en sort qui prenne en compte ce fait, ce qui à mon sens invalide beaucoup de propos ici tenus, qui sont néanmoins repris largement et fournissent le sens principal des discussions. 

...

 

Je pense que tu confonds le désintérêt pour le détail des arcanes de la politiques américaine avec une discussion orienté. En tout cas sur AD.

rappelle-toi que, même si nous te sommes gré de rapporter et de mettre à jours les détails de la vie publique de ce pays, la plupart des membres du forum - moi compris- ne sommes pas en contact avec ce qui ce passe là-bas. 

 

il y a 31 minutes, Tancrède a dit :

...

Il fait le buzz avec des conneries parce qu'il a compris que a/ c'est la seule chose qui fait réagir la machine médiatique qui ne vit que dans la caricature et l'outrage, et b/ c'est sa seule manière de surnager un peu (sans quoi il serait quand même crucifié, mais de façon plus subtile et déguisée, de façon un peu plus "respectable" en apparence) en forçant ses adversaires, dont la presse, a être aussi histrionique et hystérique que lui. Dans un tel contexte, qu'est-ce qui est le plus malsain? Le président confronté à une telle situation? La presse pour réagir ainsi? Ou l'écosystème permanent qui, après n'avoir fait qu'empirer depuis 20 ans, en amène à rendre une telle situation inévitable qui se reproduira avec ou sans Trump? Parce qu'un futur président ou candidat républicain sera en face du même monstre, et un président démocrate aura la même caisse de résonance pré-programmée pour le défendre sur quasiment tout, quelles que soient ses crasses et conneries, avec juste Fox donnant dans l'hystérie inverse, ce qui n'est pas une masse critique de bruit suffisante pour rien changer. Dans les deux cas, c'est un système démocratique, et par extension un système de prise de décision gouvernemental (et un système démocratique en général) qui fonctionne très mal et ne peut rien produire de bon, en plus de radicaliser et envenimer encore plus les groupes d'opinion divers articulant les partis et la population. 

Donc je répète (pas rhétoriquement: question ouverte): est-ce réellement Trump le plus malsain dans ce système? Ou bien n'en est-il que le révélateur, l'ado attardé qui pince bouton plein de pus, un truc qui, d'une manière ou d'une autre, devait arriver pour mettre en évidence (en rouge, écrit gros, avec 5 points d'exclamation et un dessin de bite) le pourrissement extrême de la scène publique US.... Qui n'est au final pas tellement plus de quelques années en "avance" dans ce pourrissement que la nôtre. 

C'est sous cet angle que je regarde la "geste du chevalier Donald" (un peu le sir Robin de sacré graal), pas sous celui de chaque tweet quotidien envoyé depuis son dernier sitting aux chiottes et qui au final ne prêtera à aucune conséquence concrète, même quand il traite un ayatollah de baiseur de chèvre, vu que tout se noie très vite dans le flot de l'actualité et que tout le monde a appris à ne rien faire d'autre que laisser pisser sans se fixer sur ce qu'il balance. Y'a des chefs d'Etat qui se cachent derrière le silence (mutisme ou silence imposé aux autres), d'autres derrière la communication entièrement institutionalisée et artificielle, et lui s'est caché derrière la diarrhée verbale et numérique. La vulgarité de surface ne me choque pas plus que l'hypocrisie criminelle des spin doctors. A l'occasion, même si ça vieillit vite à l'usage, c'est un peu rafraîchissant. 

 

...

 

J'entend volontiers que la scène politico-médiatique US est pathologiquement dysfonctionnelle, mais ce qui me gène c'est qu'à le marteler c'est devenu une banalité, et une banalité en plus qui couvre la responsabilité individuelle de Donald Trump, grand marketeur as de l'autopromotion, et président des EU, c'est à dire pas tout à fait impuissant quand même.

 

 

il y a 39 minutes, Tancrède a dit :

...

 

Et tu oublies l'information principale de la présidence Trump: on sait maintenant qu'il n'y a rien eu de significatif à Roswell, et qu'il n'y a pas de soucoupe volante extraterrestre planquée dans la zone 51, parce que l'orangeade n'aurait pas pu s'empêcher de le dire si ça avait été le cas. 

 

 

latest?cb=20141016213935&path-prefix=fr

La zone 51 n'existe pas...

 

 

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