C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 4 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 avril 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril (modifié) Newcleo s'associe au CEA pour développer des réacteurs https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Newcleo-teams-up-with-CEA-on-reactor-development Newcleo, développeur de réacteurs innovants basé au Royaume-Uni, a signé un accord de partenariat avec le Commissariat français aux énergies alternatives et à l'énergie atomique (CEA) pour le développement du réacteur rapide refroidi au plomb de Newcleo. Cette collaboration couvre notamment les domaines suivants : les scénarios de développement des réacteurs rapides refroidis au plomb du parc électronucléaire français ; qualification de carburant ; codes de calcul ; matériaux; et instrumentation et mesure. "Ce partenariat est un véritable catalyseur d'avancée sur notre projet de réacteur de génération IV", a déclaré Ludovic Vandendriesche, directeur général de la filiale française de Newcleo, Newcleo SA. « Nous sommes ravis de collaborer avec le CEA, institut de recherche pionnier en matière d'innovation technologique, et nous nous réjouissons de voir ce partenariat créer une collaboration fructueuse et durable. L'objectif de Newcleo est de développer, construire et exploiter des petits réacteurs modulaires de génération IV en France, puis en Europe et au-delà. L'entreprise a déclaré qu'elle "entendait capitaliser sur l'expertise nucléaire unique de la France et contribuer à son rayonnement international à travers des partenariats avec des organismes nationaux publics et privés". En janvier, Newcleo a annoncé un partenariat stratégique et industriel avec le développeur français de micro-réacteurs Naarea destiné « à accompagner tous les acteurs dans leur développement industriel, technologique, scientifique et réglementaire » des réacteurs à neutrons rapides de génération IV. Les sociétés ont déclaré que le partenariat serait ouvert à d'autres et qu'il se concentrerait sur des domaines clés où il existe des intérêts communs, tels que l'accès au combustible nucléaire irradié des réacteurs nucléaires conventionnels que leurs réacteurs Gen-IV sont conçus pour utiliser. dans le cadre de leurs efforts pour fermer le cycle du combustible. Newcleo a été lauréat de l'appel à projets « Réacteurs nucléaires innovants » du plan d'investissement « France 2030 » mis en œuvre par Bpifrance et financé par l'Union européenne – Next Generation EU dans le cadre du plan de relance économique de la France (Plan France Relance). La société vise à lancer un démonstrateur de neutrons rapides refroidi au plomb de 30 MWe (le LFR-30) ainsi qu'une unité de fabrication de combustible mixte uranium/oxyde de plutonium (MOX). En juin 2022, Newcleo a annoncé avoir confié au français Orano des études de faisabilité pour l'implantation d'une usine de production de MOX. Ces deux projets représentent un investissement total de 3 milliards d'euros (3,3 milliards de dollars) en France. Après la construction des centrales LFR-30 et MOX en France, Newcleo prévoit de construire une unité commerciale inédite de 200 MWe (le LFR-AS-200) au Royaume-Uni d'ici 2033. La semaine dernière, la centrale nucléaire L'Industry Association a demandé au gouvernement britannique une décision de justification pour le LFR-AS-200 de Newcleo. Une telle décision est l'une des étapes nécessaires à l'exploitation d'une nouvelle technologie nucléaire dans le pays. Modifié le 10 avril par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril Justification recherchée pour l'utilisation du réacteur Newcleo au Royaume-Uni https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Justification-sought-for-use-of-Newcleo-reactor-in La Nuclear Industry Association (NIA) a demandé au gouvernement britannique une décision de justification pour le réacteur rapide refroidi au plomb de Newcleo, le LFR-AS-200. Une telle décision est nécessaire pour l'exploitation d'une nouvelle technologie nucléaire dans le pays. "Notre application démontre que les avantages d'une alimentation électrique propre, ferme et flexible du LFR-AS-200 l'emporteraient de loin sur les risques potentiels, qui sont de toute façon rigoureusement contrôlés par des dispositifs de sécurité robustes, y compris des systèmes de sécurité passive, intégrés dans le conception et incorporés dans les modalités d'exploitation, conformément aux exigences réglementaires du Royaume-Uni", a déclaré la NIA. "La candidature démontre également que la conception du réacteur soutiendrait la contribution de l'énergie nucléaire à un réseau électrique stable et bien équilibré, ce qui est essentiel pour réduire les factures des consommateurs et maintenir la compétitivité économique." Le gouvernement a confirmé que la demande - la toute première pour une technologie nucléaire avancée au Royaume-Uni - a été acceptée pour examen, et le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA) soutiendra le secrétaire d'État dans son rôle de l'autorité de justification responsable de la décision de justification. Le DEFRA va désormais mener un processus d'examen interne et de consultation avec un certain nombre de consultants statutaires. La NIA a noté qu'une décision de justification est l'une des étapes requises pour l'exploitation d'une nouvelle technologie nucléaire au Royaume-Uni, mais qu'il ne s'agit pas d'un permis ou d'une licence qui permet à un projet spécifique d'aller de l'avant. "Il s'agit plutôt d'une décision générique basée sur une évaluation de haut niveau des avantages et des inconvénients potentiels de la nouvelle pratique nucléaire proposée en tant que précurseur des futurs processus réglementaires", ajoute le texte. La NIA, en tant qu'organisme représentatif de l'industrie nucléaire civile britannique, présente souvent des demandes de justification, car la justification est une décision générique sur laquelle chacun peut se fier et qui n'est pas personnelle aux fournisseurs de réacteurs ou aux développeurs de projets individuels. La NIA a déjà demandé des justifications pour le réacteur avancé à eau bouillante d'Hitachi, l'AP1000 de Westinghouse et l'EPR de Framatome. « Les réacteurs avancés comme le réacteur rapide refroidi au plomb de Newcleo ont un énorme potentiel pour soutenir la sécurité énergétique du Royaume-Uni et sa transition vers une économie nette zéro. Nous sommes donc ravis de postuler pour cette décision », a déclaré Tom Greatrex, directeur général de la NIA. « Il s'agit d'une opportunité pour le gouvernement britannique de démontrer qu'il soutient les technologies nucléaires avancées afin de soutenir un solide mix énergétique propre et de revigorer la fière tradition d'innovation nucléaire du Royaume-Uni. Nous sommes impatients de collaborer avec le gouvernement et le public tout au long de ce processus et à d'autres applications pour de nouvelles conceptions nucléaires à l'avenir. Stefano Buono, PDG de Newcleo, a ajouté : « Il s'agit d'une étape importante dans notre programme de développement et d'une étape essentielle dans notre plan de livraison au Royaume-Uni. Nous sommes bien sûr ravis d'être la première technologie de pointe à être soumise au processus de justification et il s’agit de la première conception de réacteur envisagée depuis la dernière vague de conceptions à grande échelle, il y a près de dix ans. « Nous continuons de faire progresser nos projets au Royaume-Uni à un rythme soutenu, avec pour objectif de livrer notre premier réacteur commercial de ce type au Royaume-Uni d'ici 2033. Nous ne sommes qu'un acteur de la nouvelle renaissance nucléaire et nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement et le reste du monde. secteur pour développer une chaîne d'approvisionnement robuste capable de réaliser l'ambition du Royaume-Uni de 24 GW d'énergie nucléaire d'ici 2050. » La première étape du plan de livraison de Newcleo, dont le siège est à Londres, sera la conception et la construction du premier réacteur rapide refroidi au plomb de 30 MWe, qui sera déployé en France d'ici 2030, suivi d'une unité commerciale de 200 MWe au Royaume-Uni. d'ici 2033. Parallèlement, Newcleo investira directement dans une usine mixte d'uranium et d'oxyde de plutonium (MOX) pour alimenter ses réacteurs. En juin 2022, Newcleo a annoncé avoir confié au français Orano des études de faisabilité pour l'implantation d'une usine de production de MOX. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril Comment ils comptent gérer le Polonium-210 gazeux qui est généré par les réactions avec la couverture en plomb-bismuth? Comment ils comptent le redémarrer si le réacteur s'arrête et que le plomb se solidifie? Je hais cette filière. Ce genre de systèmes sont aux Réacteurs à Neutrons Rapides ce que sont des vélos à roulettes pour enfants conduits à contresens de nuit sur l'autoroute... Ça a l'air plus sécurisé, ça ne l'est pas du tout... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 12 avril Share Posté(e) le 12 avril 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril Un Collègue m'a envoyé ca : Echanges par mails avec Westinghouse et EDF pour le développement du nucléaire a Borsele EDF C'est page 82/110 si ca vous intéresse ... https://www.documentcloud.org/documents/24237526-bundel-woo-rondleidingen-borsele#document/p58/a2418262 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 avril Share Posté(e) le 20 avril Un rapport d'EDF souligne les avantages du projet Hinkley Point C en matière de compétences des jeunes https://www.world-nuclear-news.org/Articles/EDF-report-highlights-youth-skills-benefits-of-Hin Le projet de construction d'une centrale nucléaire au Royaume-Uni a permis de former 8 000 personnes dans des centres spécialisés et a entraîné une augmentation de 25 % du nombre de jeunes adultes vivant dans la région, selon le rapport sur l'impact socio-économique d'Hinkley Point C 2024. Selon le rapport de l'entreprise, 1 320 apprentis ont été formés jusqu'à présent, dans des domaines allant de l'hôtellerie à la comptabilité et à la gestion de projets, tandis que la productivité de la ville voisine de Bridgwater est désormais supérieure de 10 % à celle des autres villes environnantes. Le rapport indique que 7 885 personnes ont déjà été formées dans les centres d'excellence pour le soudage, la mécanique, l'électricité et la construction, et que 1307 personnes sont actuellement en formation. Les centres ont pour objectif de former 30 000 personnes au cours de leur durée de vie. Le rapport indique qu'en plus de son impact économique direct, avec 900 emplois permanents pendant plus de 60 ans, Hinkley Point C est "un catalyseur de croissance à long terme qui laisse en héritage une main-d'œuvre plus qualifiée et plus productive, ce qui donne à l'économie du Somerset un avantage concurrentiel". L'augmentation de 25 % du nombre d'adultes âgés de 25 à 39 ans dans la région a inversé la migration des jeunes vers l'extérieur, explique Stuart Crooks, directeur général d'Hinkley Point C, dans son avant-propos au rapport : "Notre investissement est un engagement de 100 ans pour la région. Je suis heureux de constater que nous faisons la différence et je suis déterminé à ce que notre impact social perdure pendant de nombreuses années". Le rapport sur l'impact socio-économique 2024 ( ) indique que 3800 entreprises britanniques font partie de la chaîne d'approvisionnement et que 7,3 milliards de livres sterling (9,1 milliards de dollars américains) seront dépensés auprès d'entreprises régionales d'ici à la fin de la construction. Tom Greatrex, directeur général de la Nuclear Industry Association du Royaume-Uni, s'est félicité des conclusions du rapport et a évoqué les projets de construction d'une "réplique" de l'usine de Sizewell C, en déclarant : "Nous avons maintenant besoin du gouvernement pour que Sizewell C fasse l'objet d'une décision finale d'investissement, afin que nous puissions débloquer les mêmes avantages pour l'est de l'Angleterre et poursuivre la relance de la main-d'œuvre industrielle britannique. "Ces centrales sont les projets d'énergie verte les plus importants depuis une génération, et nous devrions les utiliser comme tremplin pour un programme complet de nouvelles centrales nucléaires, grandes et petites, afin de créer des opportunités qui changeront la vie des gens et des entreprises dans tout le pays. La construction d'Hinkley Point C - composée de deux réacteurs EPR de 1630 MWe chacun - a débuté en décembre 2018, l'unité 1 de la centrale devant initialement démarrer fin 2025, avant que cette date ne soit révisée à 2027 en mai 2022.En janvier, EDF a annoncé que le "scénario de base" prévoyait désormais que l'unité 1 serait opérationnelle en 2030, le coût étant révisé de 26 milliards de livres sterling à 31-34 milliards de livres sterling, aux prix de 2015. Une fois opérationnelle, la centrale devrait fournir suffisamment d'électricité pour 6 millions de foyers pendant au moins 60 ans. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 20 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 avril Framatome signe des contrats de plusieurs milliards d'euros avec Sizewell C https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Framatome-signs-multi-billion-euros-contracts-with Framatome déclare avoir "signé des contrats d'une valeur de plusieurs milliards d'euros" avec Sizewell C Ltd pour les équipements clés des deux réacteurs, de la phase de conception à la mise en service. Elle a également signé un accord de fourniture de combustible à long terme. Framatome, qui appartient à 80,5 % à l'entreprise française EDF et à 19,5 % à Mitsubishi Heavy Industries, a déclaré qu'elle serait chargée de la livraison des deux systèmes de production de chaleur nucléaire ainsi que des systèmes de contrôle et d'instrumentation de sécurité de la centrale. Les accords à plus long terme portent sur la fabrication du combustible pour les deux réacteurs et sur les services et la maintenance nécessaires à l'exploitation de la centrale. Le projet mené par EDF prévoit que Sizewell C comporte deux réacteurs EPR produisant 3,2 GW d'électricité, soit l'équivalent d'environ six millions de foyers. Il s'agirait d'une conception similaire à celle de la centrale à deux réacteurs en cours de construction à Hinkley Point C, dans le Somerset. Bernard Fontana, PDG de Framatome, a déclaré que l'entreprise était "fière de continuer à soutenir l'objectif Net Zero du Royaume-Uni d'ici 2050", ajoutant que le projet "bénéficiera de l'expérience précieuse acquise à Hinkley Point C et que nos équipes sont déterminées à faire de ce projet un succès". En octobre 2016, EDF a conclu un accord avec China General Nuclear (CGN) pour développer le projet Sizewell C jusqu'à ce qu'une décision finale d'investissement puisse être prise. EDF détenait une participation de 80 % et CGN une participation de 20 %. Toutefois, l'"âge d'or" des relations entre le Royaume-Uni et la Chine a pris fin ces dernières années, le gouvernement britannique invoquant des problèmes de sécurité pour examiner et bloquer les investissements chinois dans les infrastructures britanniques. En novembre 2022, le Royaume-Uni a déclaré qu'il investirait 679 millions de livres sterling (845 millions de dollars américains) et deviendrait partenaire à 50 % d'EDF dans le projet Sizewell C. Un financement supplémentaire de 511 millions de livres sterling a été accordé à EDF. Un financement supplémentaire de 511 millions de livres sterling a été mis à la disposition du projet à l'été 2023, le financement gouvernemental étant destiné à amener le projet jusqu'à la décision finale d'investissement. EDF a déclaré en novembre 2022 qu'elle prévoyait de "ne conserver qu'une participation minoritaire dans la décision finale d'investissement - un maximum de 20 %". Le gouvernement britannique a cherché à investir dans le projet Sizewell C, en lançant en septembre dernier une présélection d'investisseurs potentiels, première étape d'un processus de levée de fonds. Il a également fait adopter par le Parlement une législation autorisant un nouveau mode de financement des grands projets d'infrastructure - un modèle de financement fondé sur la base d'actifs réglementés (Regulated Asset Base, RAB), qui permet aux consommateurs de contribuer au coût des nouvelles centrales nucléaires pendant la phase de construction. Dans le cadre de l'ancien système des contrats pour différence, les promoteurs financent la construction d'un projet nucléaire et ne commencent à percevoir des revenus que lorsque la centrale commence à produire de l'électricité. En janvier, le gouvernement a approuvé un financement supplémentaire de 1,3 milliard de livres sterling, ce qui a permis de poursuivre les travaux d'infrastructure nécessaires, tels que les routes et les lignes ferroviaires, dans l'attente d'une décision d'investissement finale. Le mois dernier, Sizewell C Ltd, une société autonome détenue majoritairement par le gouvernement britannique, a signé un accord avec EDF Energy pour l'achat en pleine propriété du terrain qui sera utilisé pour la nouvelle centrale. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril (modifié) La Serbie cherche a se procurer 4 SMR pour une puissance totale de 1200 MW... Sachant que 4 Nuward c'est 4x340 = 1360 MW ... Un heureux Hasard ? Ou alors un push pour forcer la main sur les Rafales en dans un deal GTG pour un package Rafale + SMR ? Ca aiderait bien la EDF/Nuward vu que l'objectif de cadence est à 1,5 / 2 Nuward par an pour avoir un Supply-Chain qui tourne de façon efficace et ainsi réduire les couts et la durée de construction à ~40 mois Citation "We have three problems. Number one, is that we don't have know-how about the use of nuclear energy and we don't know exactly where to get it. Number two is how are we going to finance all these projects. And I can tell you in advance, that we are very much interested in getting at least four SMRs (small modular reactors) that can replace 1200 megawatts." "We don't know how to do it, how to finance it, because it costs about EUR7.5 billion up to EUR 8 billion (USD8.7 billion). Anyway, we are ready to participate significantly but we need to have some sort of support from leading countries of the European Union. "Number three, it means that we also need to get a change of mindset for our people, which is not easy, but we are ready to do it, which means we'll not only adjust, but will have to change, the overall legislative framework, and we'll do it." Modifié le 21 avril par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril il y a une heure, Titus K a dit : Ca aiderait bien la EDF/Nuward vu que l'objectif de cadence est à 1,5 / 2 Nuward par an Il me semble c’est objectif de 1,5 a 2 c’est réacteurs, pas nécessairement des smr, voir pas du tout. EDF disait voir passer de 1 réacteur tout les 2 ans actuellement a 1,5 voir 2 réacteurs par an. A mon sens ca concerne plus les erp/epr 2. ensuite un nuward c’est en vrai 2 réacteurs de 150 mw (thermique et non électrique), là encore pas sur que cela colle mais pourquoi pas. Si on reprend cette conjoncture, de 2 réacteurs par an (soit un nuward par ans) sur un cycle de disons 40 ans (pifomètre), ca représenterait 8 réacteurs et donc 1/10 de la réussite minimale du projet. Pour le rafale, ca change rien du tout tant le calendrier des 2 projets est différents. Si le rafale est commandé dans les 2 mois, ils seront livrés au plus tard en 2028. Le premier nuward est prevu pour 2035-40. En d’autres termes la Serbie ne peut pas lier sérieusement les deux dossiers. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril il y a une heure, wagdoox a dit : ensuite un nuward c’est en vrai 2 réacteurs de 150 mw (thermique et non électrique) non, 170 MWe chacun https://www.edf.fr/en/the-edf-group/producing-a-climate-friendly-energy/nuclear-energy/shaping-the-future-of-nuclear/the-nuwardtm-smr-solution/the-solution Electrical power output: 2 x 170 MWe Thermal Power: 2 x 540 MWth 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril (modifié) Il y a 1 heure, wagdoox a dit : Pour le rafale, ca change rien du tout tant le calendrier des 2 projets est différents. Si le rafale est commandé dans les 2 mois, ils seront livrés au plus tard en 2028. Le premier nuward est prevu pour 2035-40. En d’autres termes la Serbie ne peut pas lier sérieusement les deux dossiers. Nucléaire et Défense c'est deux enjeux stratégiques pour la souveraineté d'un pays, d'ailleurs il en était bien question à une epoque en inde. https://www.challenges.fr/monde/rafale-et-nucleaire-au-coeur-de-la-visite-de-l-indien-modi-a-paris_100770 Modifié le 21 avril par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril Le 18/04/2024 à 14:09, Titus K a dit : Un Collègue m'a envoyé ca : Echanges par mails avec Westinghouse et EDF pour le développement du nucléaire a Borsele EDF C'est page 82/110 si ca vous intéresse ... https://www.documentcloud.org/documents/24237526-bundel-woo-rondleidingen-borsele#document/p58/a2418262 Et ça lui prend souvent de balancer des échanges de mails confidentiels comme ça? Bon au moins tout est caviardé à grand coups de bandes grises... Mais on sait que ça discute. Une raison particulière à cette fuite de documents? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 21 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 avril (modifié) Il y a 1 heure, Patrick a dit : Et ça lui prend souvent de balancer des échanges de mails confidentiels comme ça? Bon au moins tout est caviardé à grand coups de bandes grises... Mais on sait que ça discute. Une raison particulière à cette fuite de documents? J'aurais pas osé poster sur le forum si c'était pas caviardé De toute façon on apprend pas grand chose ... si ce n'est, comme tu le dis, que ca discute ! Aux pays bas le nucléaire est toujours un sujet compliqué, avec un gros lobby anti ... Mais ca s'améliore ! Il y a un premier projet pour une centrale à 2 réacteur. Ca sera un appel d'offre pour les 3 gros (FR/US/KR) L'appel a proposition a été publié le en février 2024 --> https://www.rvo.nl/sites/default/files/2024-02/Voornemen-en-voorstel-voor-participatie-12-februari-2024-Nieuwbouw-kerncentrales.pdf --> https://www.rvo.nl/sites/default/files/2024-02/Bijlage-Beleidshistorie-waarborgingsbeleid-16-januari-2024-Nieuwbouw-kerncentrales.pdf "Le gouvernement envisage ici le système énergétique dans son ensemble. L'énergie nucléaire en fait partie : de 0,5 GW actuellement (provenant de l'actuelle centrale nucléaire de Borssele) à environ 3,5 GW vers 2035 et une croissance continue possible jusqu'à 7 GW en 2050." "L'énergie nucléaire fait partie de notre bouquet énergétique depuis 1973 avec la centrale nucléaire de Borsele.En 2021, par exemple, elle a produit un peu plus de 3 % de la production totale d'électricité des Pays-Bas, avec une capacité de 485 MW. Cela représente suffisamment d'électricité pour une grande ville, y compris les tramways, les trains et un grand aéroport.Deux nouvelles centrales nucléaires d'une capacité combinée d'environ 2 000 à 3 300 mégawatts peuvent produire 4 à 7 fois plus d'énergie. Elles pourraient ainsi répondre à environ 9 à 13 % de la demande d'électricité prévue en 2035 (lettre parlementaire du 9 décembre 2022)." "Environ 21 gigawatts (GW) d'énergie éolienne en mer seront réalisés d'ici à 2030. Cela représente environ 75 % de la consommation actuelle d'électricité de notre pays. Pour rendre les Pays-Bas encore plus durables, le gouvernement a l'ambition de produire de l'énergie éolienne offshore supplémentaire après 2030.Entre 2031 et 2040, environ 29 GW d'énergie éolienne offshore supplémentaire (50 GW au total) sont pris en compte en tant qu'objectif intermédiaire, pour un total d'environ 70 GW en 2050." L'emplacement priorisé et dont il question c'est Borssele où il y a déjà la centrale de 485 MW ... Sinon ce serait au Maasvlakte (la toute dernière expansion du port de Rotterdam sur la mer) Plans plus détaillés des deux emplacements : Borssele --> Maasvlakte --> "La décision de localisation, basée sur l'exploration de cette procédure de projet, devrait intervenir plus tôt. C'est pourquoi, comme il est d'usage dans ce type de situation, les études qui commencent aujourd'hui reposent sur des hypothèses concernant certains éléments des centrales électriques proposées. Le tableau ci-dessous indique les fournisseurs, le type et la capacité des centrales nucléaires." "Du point de vue de l'accessibilité financière, on suppose que les deux centrales nucléaires peuvent être réalisées de la manière la plus rentable si elles sont construites sur un seul site et en série. Dans ce cas, la construction de la deuxième centrale nucléaire commencera un peu plus tard que celle de la première. Différentes études doivent encore déterminer dans quelle mesure il est souhaitable et possible de construire deux centrales sur un même site." Modifié le 21 avril par Titus K 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril Plus ce sera proche de la frontière Allemande et plus il y aura de problèmes politiques. Du moins en théorie si le précédent autour de Fessenheim témoigne bien d'un rejet du "risque nucléaire" près de la frontière... Si dans le cas des Pays-Bas ça passe crème il faudra se poser des questions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril (modifié) il y a 4 minutes, Patrick a dit : Plus ce sera proche de la frontière Allemande et plus il y aura de problèmes politiques. Du moins en théorie si le précédent autour de Fessenheim témoigne bien d'un rejet du "risque nucléaire" près de la frontière... Si dans le cas des Pays-Bas ça passe crème il faudra se poser des questions. Justement regarde le projet annulé tout au nord et en vert sur la carte il y a une heure, Titus K a dit : Modifié le 21 avril par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril Il y a 5 heures, Titus K a dit : Nucléaire et Défense c'est deux enjeux stratégiques pour la souveraineté d'un pays, d'ailleurs il en était bien question à une epoque en inde. https://www.challenges.fr/monde/rafale-et-nucleaire-au-coeur-de-la-visite-de-l-indien-modi-a-paris_100770 On met le militaire en condition du nucleaire pour vendre dans le cas la serbie, pas sur qu’on veuille effectivement vendre le rafale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril Il y a 6 heures, Delbareth a dit : non, 170 MWe chacun https://www.edf.fr/en/the-edf-group/producing-a-climate-friendly-energy/nuclear-energy/shaping-the-future-of-nuclear/the-nuwardtm-smr-solution/the-solution Electrical power output: 2 x 170 MWe Thermal Power: 2 x 540 MWth Je dois admettre etre surpris, je croyais que la base etait le k15 mais ca fait un moment que je regarde plus tant le projet doit encore evolué. merci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril (modifié) Il y a 9 heures, wagdoox a dit : Je dois admettre etre surpris, je croyais que la base etait le k15 mais ca fait un moment que je regarde plus tant le projet doit encore evolué. merci L'objectif avoué de Nuward est de se placer en remplaçant des centrales à gaz charbon (!!!) dans le monde, soit typiquement 300-400 MWe. Modifié le 22 avril par Delbareth gaz -> charbon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 21 avril Share Posté(e) le 21 avril à l’instant, Delbareth a dit : L'objectif avoué de Nuward est de se placer en remplaçant des centrales à gaz dans le monde, soit typiquement 300-400 MWe. … remplacement des centrales a charbon pas gaz. Mais ca devait reprendre la base du k15 d’ou ma confusion entre puissance elec et thermique. Apres tu le diras on est du tout sur les memes contraintes en termes de compacité. Une idee sur l’esperance de vie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 22 avril Share Posté(e) le 22 avril (modifié) Il y a 9 heures, wagdoox a dit : … remplacement des centrales a charbon pas gaz. Mais ca devait reprendre la base du k15 d’ou ma confusion entre puissance elec et thermique. Apres tu le diras on est du tout sur les memes contraintes en termes de compacité. Une idee sur l’esperance de vie. Oh la belle boulette que j'ai dite, merci. J'ai écris trop vite, je corrige. @Patrick, reprend ton upvote j'ai dit d'la merde ! Modifié le 22 avril par Delbareth 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 25 avril Share Posté(e) le 25 avril 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 25 avril Share Posté(e) le 25 avril En précisant que rien est fixé pour les SMR Nuward, le PDG parle ici de 2,3 voire 4 par an pour générer l'effet de série. Vers 50 min 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 27 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 avril Il y a un sujet qui fait des vagues en Allemagne. Comme vous le savez, chez nous, les trois dernières centrales nucléaires ont été fermées au plus fort de la crise énergétique. C'était très controversé, le ministre de l'économie vert Habeck a quand même poussé à la fermeture. Il avait alors déclaré que les analyses de son ministère avaient montré que l'approvisionnement en électricité n'était pas menacé. Aujourd'hui, le magazine conservateur Cicero, favorable au nucléaire, rapporte ce qui suit : https://www.tagesschau.de/inland/innenpolitik/atom-aus-habeck-100.html Comment le débat s'est-il déclenché ? La controverse actuelle a été déclenchée par un rapport du magazine "Cicero", selon lequel les ministères de l'Economie et de l'Environnement auraient, au printemps 2022, étouffé les doutes internes concernant la sortie du nucléaire, alors encore prévue pour le début de l'année suivante. Les deux ministères le contestent. Que disent les dossiers dont il est fait état ? Dans un projet de note daté du 3 mars 2022, des collaborateurs du ministère de Habeck ont fait valoir que, dans certaines circonstances, une prolongation limitée de la durée de vie des centrales nucléaires allemandes restantes jusqu'au printemps suivant pourrait être judicieuse. Ils ont conseillé de poursuivre l'examen de cette possibilité. Un aspect qui n'a pas été discuté dans le projet en question était la question de la sécurité de la poursuite de l'exploitation. Il s'agissait avant tout de questions d'approvisionnement en énergie. Selon le ministère, seul le secrétaire d'Etat Patrick Graichen, un ami de parti de Habeck qui a dû quitter son poste après avoir été accusé de népotisme, a eu connaissance du document. Comment se défend Habeck ? Selon la présentation de Habeck, ce n'est toutefois pas un problème. "Ma maison compte 2400 employés", a déclaré le ministre. La discussion professionnelle est importante. Lui-même et son ministère auraient examiné de leur propre chef et très tôt la question d'une éventuelle poursuite de l'exploitation des centrales nucléaires allemandes.Pour Habeck, les discussions avec les exploitants des centrales nucléaires ont été déterminantes. "Ce qui est décisif, c'est que j'ai toujours pu poser les bonnes questions lors des tables rondes vraiment importantes, à savoir celles avec les exploitants de l'approvisionnement, c'est-à-dire RWE, ENBW et E.ON. Les exploitants avaient alors déclaré que les éléments de combustible disponibles seraient épuisés d'ici la fin de l'année. Plus tard, ces données ont été corrigées : "On a alors dit qu'ils pouvaient encore fonctionner deux, trois, quatre, cinq mois de plus. Et la durée de vie a été prolongée en conséquence". Le ministère de l'Economie affirme en outre que le document a été intégré dans une note de contrôle publiée ultérieurement par les ministères de l'Economie et de l'Environnement, dans laquelle ces derniers se sont prononcés contre une prolongation de la durée d'exploitation - en faisant référence aux "coûts économiques très élevés, aux risques constitutionnels et aux risques en matière de sécurité", comme l'indique un communiqué de presse. D'où vient ce document ? Un journaliste de "Cicero" a obtenu en justice la communication des dossiers et, selon le magazine, a fini par recevoir "deux classeurs bien remplis". Jusque-là, le ministère fédéral de l'Economie de Habeck n'avait remis qu'une partie des documents demandés, justifiant sa décision par la confidentialité des débats, comme le montre le jugement du tribunal administratif de Berlin de janvier dernier : "Une remise ultérieure d'informations transmises de manière confidentielle aurait pour conséquence qu'un échange de vues impartial ne serait plus possible à l'avenir", écrit le tribunal à propos de l'argumentation du ministère. De plus, le rôle de l'énergie nucléaire fait l'objet de discussions médiatiques et politiques. Les juges n'ont pas été convaincus. De leur point de vue, le ministère n'a pas pu justifier en quoi la publication porterait atteinte à une future formation d'opinion au sein du gouvernement fédéral. 1 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril (modifié) Le SMR de Rolls-Royce, cité par le PDG de NuWard parmi les principaux concurrents du projet français 470 Mw Electrique pour RR -->340 Mw Electrique pour Nuward Ils annoncent 500 jours pour la construction... mais aussi 2 ans de préparation du site + 2 ans pour construction et mise en service --> pour Nuward j'ai entendu parler de 40 mois donc sensiblement la même chose Objecif 2.2 Milliards par centrale pour le projet RR une fois arrivé au 6ème de la serie Niveau puissance c'est 1/2 AP1000, on est plus vraiment sur du small reactor Sinon c'est con, mais j'aime bien leur idée tres marketing "d'habiller" leur centrales ... je suis sur que pour certains potentiels pays acquéreurs ca fonctionne bien comme argument (aussi bete que ce soit)... Bon pas sur que au niveau sécurité ce soit tres réaliste par contre ... En Pologne ca avance : https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Industria-and-Rolls-Royce-SMR-plans-hit-ministeria "Now it has received all the required opinions, the ministry is able to move ahead to the next step which would be to issue a Decision In Principle to deploy Rolls-Royce SMRs, a 470 MWe design based on a small pressurised water reactor." Comment fonctionne un SMR de Rolls-Royce Notre technologie est un réacteur à eau pressurisée (REP) et le cœur de notre centrale est son combustible. Le SMR Rolls-Royce utilise un combustible standard qui a fait ses preuves. Le combustible lui-même est une poudre de dioxyde d'uranium. L'uranium est un élément naturellement abondant et, pour un SMR Rolls-Royce, il est enrichi à un maximum de 4,95 % d'uranium 235. Pour en savoir plus sur l'uranium et ses isotopes, cliquez ici : L'uranium se présente sous la forme d'une poudre noire qui est pressée et insérée dans une pastille. Les pastilles sont chargées dans des tubes dont les extrémités sont soudées pour former un barreau. Ces barres sont placées dans des réseaux en treillis avec des grilles d'espacement et des plaques d'extrémité supérieure et inférieure pour former un assemblage de combustible. Pour en savoir plus sur notre combustible, consultez le chapitre correspondant de notre dossier Environnement, sécurité et garanties (E3S). Les assemblages de combustible sont chargés dans la cuve sous pression du réacteur, une structure en acier forgé dont les parois sont très épaisses pour résister à la pression qui sera créée à l'intérieur. La puissance du réacteur est contrôlée de manière routinière à l'aide de barres de contrôle et d'autres méthodes décrites dans le chapitre sur le combustible et le cœur de notre dossier E3S. Contrairement aux autres REP, le SMR de Rolls-Royce n'utilise pas de bore pour le contrôle de routine de la réactivité, ce qui simplifie les opérations et réduit les déchets. Les barres de contrôle sont retirées pour déclencher la réaction en chaîne de fission nucléaire. La fission du combustible produit de la chaleur qui est utilisée pour chauffer l'eau environnante dans la cuve sous pression du réacteur. La température du circuit de refroidissement du réacteur (également appelé circuit primaire) s'élève alors à environ 300°C. Pour empêcher l'eau de bouillir, la pression dans le circuit primaire est maintenue à l'aide d'un pressuriseur qui maintient la pression à environ 15,5 MPa, soit environ 155 fois la pression atmosphérique. Le pressuriseur fonctionne en permettant à un peu d'eau de bouillir à l'intérieur, créant une bulle de vapeur qui exerce une pression sur le reste de l'eau dans le circuit primaire, comme le ferait un piston. L'eau circule autour du cœur du réacteur et dans l'une des trois boucles à l'aide des pompes de refroidissement du réacteur. Ces pompes acheminent l'eau chaude du réacteur vers l'un des trois générateurs de vapeur. Chaque générateur de vapeur contient des milliers de tubes en U inversés dans lesquels passe l'eau chaude. De l'autre côté de ces tubes se trouve de l'eau plus froide provenant du circuit secondaire ou du circuit de vapeur, dont la pression est plus faible. L'eau chaude du circuit primaire cède sa chaleur à l'eau plus froide du circuit secondaire à travers les tubes du générateur de vapeur et est renvoyée vers le réacteur pour y être réchauffée. Du côté du circuit secondaire des tubes du générateur de vapeur, on laisse bouillir de l'eau à une pression plus basse (généralement de l'ordre de 6 à 7 MPa). Cette eau bouillante se transforme en vapeur et passe par un équipement de séchage spécial pour éliminer les gouttelettes d'humidité. La vapeur provenant des trois générateurs de vapeur est combinée et envoyée à la turbine principale où la vapeur pousse contre les pales. Comme dans toute centrale électrique classique, la vapeur passe à travers les pales de la turbine à vapeur, d'une zone de haute pression à une zone de très basse pression située sous la turbine, appelée condenseur. Lorsque la vapeur passe devant les pales de la turbine, elle fait tourner la turbine sur ses roulements. Tournant jusqu'à 3 000 tours par minute (au Royaume-Uni), les turbines sont reliées par un arbre à un générateur électrique. Le générateur contient un grand électro-aimant que les turbines font tourner à l'intérieur d'une bobine de fil de cuivre. La rotation de l'aimant à l'intérieur du fil de cuivre génère un courant électrique dans le cuivre qui est prélevé et injecté dans le réseau électrique afin de fournir une énergie propre et abondante au réseau électrique et à l'industrie. La vapeur, une fois qu'elle a terminé son travail dans la turbine à vapeur, augmente de volume d'environ 30 000 fois. Elle est retransformée en eau dans le condenseur en passant par des milliers de petits tubes alimentés en eau de refroidissement. Lorsque la vapeur atteint ces tubes, elle se condense à nouveau en eau et est pompée dans le circuit secondaire, puis dans les générateurs de vapeur pour être réutilisée. En cours de route, l'eau est préchauffée afin de garantir un fonctionnement optimal de la centrale. L'eau de refroidissement est fournie au condenseur à partir d'un troisième circuit séparé. L'eau froide provient d'un bassin et est pompée dans les tubes du condenseur où elle absorbe la chaleur de la vapeur dans le condenseur. L'eau chaude est pompée vers les tours de refroidissement où on la laisse tomber sur des matériaux d'emballage et où l'air circule vers le haut à l'aide de grands ventilateurs pour refroidir l'eau avant de la renvoyer dans le bassin pour la réutiliser. Il y a une certaine évaporation de cette eau, qui peut, certains jours, montrer des signes de fatigue. Petite vidéo de présentation : Modifié le 27 avril par Titus K 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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