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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


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JB Lévy :

"Le nucléaire et les énergies renouvelables sont l'avenir de l'énergie."

"L'hydrogène ? Aujourd'hui, c'est une technologie inefficace, nous avons besoin d'un saut technologique important"

https://iusletter.com/oggi-sulla-stampa/nucleare-rinnovabili-nel-futuro-dellenergia-edison-non-vendita/

Le gaz n'est-il pas préférable au nucléaire pour garantir la flexibilité ?

Le gaz n'est pas comparable au nucléaire en termes d'émissions parce qu'il produit 200-250 g par Kwh, alors que le nucléaire est autour de 15 grammes : cela fait une grande différence. Cependant, le gaz joue un rôle dans la transition énergétique en tant qu'alternative à des ressources beaucoup plus polluantes comme le charbon. En tout cas, je pense qu'il reste encore beaucoup de questions à résoudre sur le bon mix énergétique. Quel sera le coût du stockage ? Quel sera le rôle de l'hydrogène ? Y aura-t-il des solutions durables pour le captage du CO2 ?

Vous avez mentionné l'hydrogène : quand deviendra-t-il compétitif ?

L'hydrogène peut devenir un support intéressant à faible teneur en carbone pour stocker l'énergie et l'utiliser lorsque nous en avons besoin. Aujourd'hui, il est très cher et l'ensemble du processus est inefficace car 70 % de l'énergie est perdue. Nous devons descendre à 30 % ou au moins 50 %, mais pour ce faire, il faut un saut technologique majeur et personne ne sait quand il arrivera. Peut-être que dans 10 ou 20 ans, cela se produira, mais il est trop tôt pour faire des prédictions. Les gouvernements investissent beaucoup aujourd'hui et Edf y travaille aussi beaucoup.


 

Révélation

L'énergie nucléaire et les énergies renouvelables dans l'avenir de l'énergie Edison n'est pas à vendre".

Edison n'est pas à vendre. Au contraire, "elle dispose aujourd'hui plus que jamais d'un plan de développement et d'un portefeuille d'actifs totalement en phase avec nos stratégies de transition énergétique". En d'autres termes : "il s'agit d'une entreprise clé pour notre groupe, à laquelle nous avons également reconnu le rôle de plaque tournante du gaz : nous sommes très satisfaits de ses performances et nous soutenons sa croissance pour devenir un acteur encore plus fort en Italie". Jean-Bernard Lévy est le PDG d'EDF depuis 2014. C'est un poids lourd parmi les dirigeants transalpins, avec une expérience dans les secteurs public et privé, où il a été, entre autres, numéro un de Vivendi et de Thales. Il guide EDF dans une phase délicate de transformation qui comprend, d'une part, la volonté de transition énergétique et, d'autre part, la nécessité de sauvegarder et de relancer l'immense parc nucléaire, épine dorsale de toute la production d'électricité française.

Il porte sa signature le projet Hercule, qui vise à réorganiser le géant contrôlé par l'Etat français en trois parties : une société EDF (100% Etat) au ventre du nucléaire, une autre à l'hydroélectrique français et une dernière (qui sera cotée) aux métiers de la transition énergétique : énergies renouvelables, efficacité, réseaux de distribution et services aux particuliers. "Nous sommes à un tournant pour EDF : le gouvernement français discute du projet de restructuration du groupe avec l'UE et nous espérons qu'un accord sera bientôt trouvé, qui envisage également une révision des tarifs nucléaires : nous en avons tous besoin. L'Europe ne peut se passer d'un opérateur comme nous qui produit 25 % de l'énergie à faible teneur en carbone du continent", déclare M. Levy dans cette interview accordée à Il Sole 24 Ore, dans laquelle il aborde les grands enjeux de l'industrie énergétique mondiale.

Quelle voie suivre sur le front de la transition énergétique ? Quel rôle doit jouer l'énergie nucléaire et quel est, selon vous, le bon mix énergétique ?

La transition énergétique est un parcours de 30 ans qui nous mènera à des émissions nettes nulles en 2050. Pour y parvenir, nous devons opérer des changements radicaux par rapport à aujourd'hui : nous devons être plus efficaces dans la consommation d'énergie, je pense en particulier aux systèmes de chauffage, mais aussi à l'industrie et aux transports. Ensuite, nous devons investir de manière significative dans la production d'énergie à faible taux d'émission. En particulier, je pense que l'électricité sera fondamentale car elle peut être produite sans émissions de plusieurs manières. En ce sens, pour Edf, la bonne combinaison de sources sera composée des énergies renouvelables, qui ont une production potentiellement infinie mais aussi la limite d'être intermittentes, et du nucléaire, qui est une énergie flexible à faible teneur en carbone. Ensuite, chaque pays trouvera son propre mélange, nous respectons tout le monde. Pour nous, l'atome est un élément clé de cet objectif, il l'est pour de nombreux États, y compris les États-Unis de la nouvelle administration Biden.

Le gaz n'est-il pas préférable au nucléaire pour garantir la flexibilité ?

Le gaz n'est pas comparable au nucléaire en termes d'émissions parce qu'il produit 200-250 g par Kwh, alors que le nucléaire est autour de 15 grammes : cela fait une grande différence. Cependant, le gaz joue un rôle dans la transition énergétique en tant qu'alternative à des ressources beaucoup plus polluantes comme le charbon. En tout cas, je pense qu'il reste encore beaucoup de questions à résoudre sur le bon mix énergétique. Quel sera le coût du stockage ? Quel sera le rôle de l'hydrogène ? Y aura-t-il des solutions durables pour le captage du CO2 ?

Vous avez mentionné l'hydrogène : quand deviendra-t-il compétitif ?

L'hydrogène peut devenir un support intéressant à faible teneur en carbone pour stocker l'énergie et l'utiliser lorsque nous en avons besoin. Aujourd'hui, il est très cher et l'ensemble du processus est inefficace car 70 % de l'énergie est perdue. Nous devons descendre à 30 % ou au moins 50 %, mais pour ce faire, il faut un saut technologique majeur et personne ne sait quand il arrivera. Peut-être que dans 10 ou 20 ans, cela se produira, mais il est trop tôt pour faire des prédictions. Les gouvernements investissent beaucoup aujourd'hui et Edf y travaille aussi beaucoup.

Sans aucun doute, de grandes quantités de capitaux sont nécessaires, et peut-être aussi des alliances internationales. Une collaboration avec Enel est-elle trop suggestive ?

En général, nous sommes en concurrence avec les autres grandes entreprises de services publics et si nous choisissons de coopérer sur une technologie, nous le faisons avec des partenaires que nous considérons comme complémentaires et non comme des concurrents directs. Edf et Enel font partie des 10 premières entreprises énergétiques du monde et nous devons être heureux de les avoir en Europe.

Edf fait des avancées importantes en matière de transition énergétique. Quels sont vos projets ?

¬Notre objectif pour les énergies renouvelables est d'atteindre 60 GW de capacité nette en 2030, mais si les discussions avec la Commission européenne aboutissent, nous pensons pouvoir aller jusqu'à 100 GW.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

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L’hydrogène c'est une purge à conditionner et à stocker ... que ce soit gazeux comprimé - ça fuit même à travers les bouteille métallique - que liquide - ça bout en permanence, il faut consommer cette vapeur tout de suite, ou la re-liquéfier pour la remettre dans le bidon -.

Que ça dépanne les applications hors réseau incompatible avec les autres techno pourquoi pas ... mais c'est même pas certain que ce soit vraiment plus vertueux que les solutions hydrocarbure sur tout le cycle de vie.

J'ai publié une rapide étude sur le besoin hydrogène pour substitution du trafic PL en France ou dans l'Union ... et en production "verte" - du moins climat friendly - ... c'est juste pas possible.

Le calcul https://reporterre.net/IMG/pdf/calculsatecopolpourreporterre.pdf

Quote

Sachant qu’il y a en Europe 3 millions de camions de plus de 16 t qui parcourent chacun entre 140 000 et 180 000 km/an, combien d’électricité serait nécessaire pour faire fonctionner à l’hydrogène vert 100 000 d’entre eux (l’objectif actuel) ? Et les 3 millions ?

D’après M. Oostdam9 la consommation actuelle des camions à hydrogène varie entre 7,5 et 15 kg de H2 pour 100 km selon les conditions du trajet. En prenant la moyenne de 11 kgH2/100 km, alors pour 100 000 camions roulant 160 000 km/an, on obtient une consommation totale de 1,76 milliards de kg de H2 par an. En supposant que cet H2 sera transporté soit par pipeline, soit par route sur de petites distances (100 km), soit produit proche des stations de ravitaillement, on peut estimer une moyenne des pertes énergétiques de l’ordre de 2 kWh/kg. En ajoutant la consommation des électrolyseurs et les pertes par compression, on obtient :
1,76 x 109 x (47.5 + 3.04 + 2) = 92,4 TWh/an pour 100 000 camions roulant 160 000 km par an.

Ce qui représente 15 réacteurs nucléaires ou 4620 km2 d’éoliennes ou 910 km2 de panneaux photovoltaïques.
Pour 3 millions de camions, on multiplie ces chiffres par 30 :
2780 TWh/an soit 427 réacteurs nucléaires ou 139 000 km2 d’éoliennes ou 27 300 km2 de panneaux photovoltaïques.

 

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C'est un peu loin de chez nous, et une nouvelle anecdotique en apparence, mais ça peut intéresser si on suit un peu l'évolution des RNR/Na.
Le réacteur à neutrons rapides Beloyarsk-3 (BN-600), entré en service en 1981, et dont l'exploitation a déjà été prolongée jusqu'en 2030, pourrait bien fonctionner 60 ans avec des nouveaux générateurs de vapeur. De plus, la modularité des générateurs permet de changer des éléments sans même arrêter le réacteur.
Les russes ont un peu souffert à la mise au point de cet engin dans les années 80-90, mais la persévérance, ça finit par payer.

https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Russia-makes-progress-with-fast-reactor-upgrade

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Une technologie qui j'ai l'impression n'a jamais été étudié serait d'associer aux centrales nucléaires un stockage thermique souterrain profond de très grande taille (chez nous en tout cas car on trouve des articles américains sur le sujet). Les avantages serait nombreux :

- moyen de refroidissement ne nécessitant pas d'apport en eau donc pas vulnérable à une sécheresse baissant le niveau des fleuves ou à une occlusion des arrivées d'eau

- possibilité de continuer à produire de l'électricité pendant la maintenance régulière du réacteur

- possibilité de stocker de l'énergie produite en excédent l'été pour le pic de besoin hivernale (en sur-dimensionnant les turbines)

- très intéressant couplé à une utilisation de l'énergie thermique résiduelle des centrales pour du chauffage de serre ou d'habitation qui peuvent être handicapés par les indisponibilités des réacteurs

- pourrait être envisagé comme moyen ultime passif de refroidissement en cas de panne des moyens de refroidissement actifs

Modifié par Deres
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Il y a 5 heures, Deres a dit :

Une technologie qui j'ai l'impression n'a jamais été étudié serait d'associer aux centrales nucléaires un stockage thermique souterrain profond de très grande taille (chez nous en tout cas car on trouve des articles américains sur le sujet). Les avantages serait nombreux :

C'est à dire stocker des milliers de mètres cubes d'eau ?

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L'argument de vente du nucléaire est quand même que c'est une source d'énergie pilotable et disponible sans nécessiter de capacités de stockage gigantesques.
Parce qu'il en faudrait des millions de m3 de fluide pour stocker sous forme thermique ne serait ce que quelques jours de production d'un réacteur standard.
Je veux bien qu'il y ait eu quelques études ça et là pour évaluer l'intérêt, mais il faut déjà que la géologie locale s'y prête. Et si on veut que ce soit utile pour produire de l'électricité, le fluide doit être à haute température. Je veux bien jeter un oeil à une de ces études si c'est accessible.

Modifié par WizardOfLinn
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Il y a 17 heures, clem200 a dit :

C'est à dire stocker des milliers de mètres cubes d'eau ?

Il y a plusieurs technos existantes. Cela peut effectivement se faire par stockage d'eau chaude dans un aquifère ou par chauffage de la roche.

Il y a 5 heures, WizardOfLinn a dit :

L'argument de vente du nucléaire est quand même que c'est une source d'énergie pilotable et disponible sans nécessiter de capacités de stockage gigantesques.
Parce qu'il en faudrait des millions de m3 de fluide pour stocker sous forme thermique ne serait ce que quelques jours de production d'un réacteur standard.
Je veux bien qu'il y ait eu quelques études ça et là pour évaluer l'intérêt, mais il faut déjà que la géologie locale s'y prête. Et si on veut que ce soit utile pour produire de l'électricité, le fluide doit être à haute température. Je veux bien jeter un oeil à une de ces études si c'est accessible.

Il y a des études américaines sur le sujet.

Le nucléaire est certes pilotable, mais pas de manière instantanée. C'est plus employé en se calant sur des prévisions journalières de consommation et de production éolienne et solaire. 

De plus, comme le nucléaire est une installation à fort cout en capital mais à coup marginal faible, sa rentabilité dépend beaucoup de son taux d'utilisation. Donc ne pas l'utiliser au mieux de ses capacités fait perdre beaucoup de rentabilité. D'ailleurs en plus d'un stockage saisonnier qui justement a besoin d'être géologique profond vu la quantité d'énergie impliqué, tu pourrait aussi ajouter un stockage thermique en surface de plus petite taille pour gérer des variations journalières. Ainsi ton réacteur tournerait en permanence à pleine puissance, mais tu réinjecterait de l'énergie en plus dans tes turbines surdimensionnées aux heures de pointe avec une gestion quasi-instantanée.

Le gros avantage de ce genre de mécanisme est qu'il serait tout à fait possible de les utiliser sur des centrales existantes et ce sans que cela influe sur la partie nucléaire très très couteuse à modifier et certifier. Mieux, comme cela ajoute des puits de chaleur supplémentaire, cela augmente la sécurité globalement.

Mais ce genre de chose a peu de chance de voir le jour en France vu l'influence idéologique et politique des écologistes. C'est comme la cogénération avec les centrales nucléaires. 

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Il y a 1 heure, Deres a dit :

Le nucléaire est certes pilotable, mais pas de manière instantanée.

Comme toutes les autres sources. Charbon gaz et pétrole compris.

On a des exemples d'appels de puissance qui se gèrent en 15 minutes avec les réacteurs d'EDF.

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1 hour ago, Deres said:

Le nucléaire est certes pilotable, mais pas de manière instantanée. C'est plus employé en se calant sur des prévisions journalières de consommation et de production éolienne et solaire.

Aujourd'hui on sait piloter le nucléaire finement et rapidement ... c'est devenu un faux probleme. Ça dégrade un peu la rentabilité ... mais pas plus que ça.

Si tu veux vraiment de l’instantanée il va falloir prendre des batterie ... Parce que même l’hydroélectrique à la demande n'est pas "instantanée" ...

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Je suis tombé sur la chaîne youtube d'un britannique qui répertorie et explicite des accidents industriels donc énormément de nucléaires, que je trouve vraiment pas mal. Ça se "binge watch" très bien.

Celle-ci parle de l'accident de Santa Susana, qui concernait un réacteur au sodium.

 

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Le projet de SMR français avance:

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/pourquoi-nuward-le-petit-reacteur-modulaire-smr-a-la-francaise-reste-tres-prometteur-881956.html

Lors de son audition cette semaine le président de l'ASN a dit que les SMR sont un palier supérieur en terme de sécurité, parce que leur coeur ne peut pas fondre (pour certains modèles). Et donc que le remplacement des réacteurs actuels par des SMR peut se défendre (il a donné 120€/MWh pour un futur SMR vs 80€/MWh pour les EPR2)

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Un papier sur TechnicAtome, qui souligne que les programmes continus on su éviter la perte de compétence comme dans le civil:

https://www.lopinion.fr/edition/politique/technicatome-nucleaire-militaire-contre-exemple-fiasco-l-epr-241366

Ca me fait penser qu'on aurait bien besoin d'une agence chargée de gérer la base industrielle et technologique de l'énergie avec autant de rigueur que la DGA. La DGA aurait jamais laissé un creux de 20 ans entre deux constructions de réacteurs.

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Le 09/04/2021 à 13:15, hadriel a dit :

Et donc que le remplacement des réacteurs actuels par des SMR peut se défendre (il a donné 120€/MWh pour un futur SMR vs 80€/MWh pour les EPR2)

C’est pas ce qui est défendu par le tenant du nuward, en fonction du réseau électrique, les gros réacteurs sont toujours privilégiés. C’est pour les réseaux électriques de faible puissance qu’on destine le smr.

Il y a 1 heure, hadriel a dit :

La DGA aurait jamais laissé un creux de 20 ans entre deux constructions de réacteurs.

C’est oublier que la dga fait des choses avec moins de transparence donc moins de politique que ne le pourrait une agence civile. Car le fond du problème est politique et non financier ou industriel. 

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5 hours ago, hadriel said:

Ca me fait penser qu'on aurait bien besoin d'une agence chargée de gérer la base industrielle et technologique de l'énergie avec autant de rigueur que la DGA. La DGA aurait jamais laissé un creux de 20 ans entre deux constructions de réacteurs.

Sale bolcho!!!

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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

Sale bolcho!!!

J'ai un complice, y'a un certain François B. à la tête du commissariat au plan (bien un truc de bolcho ça) qui veut qu'on se remette à construire des centrales nucléaires. On reconnait bien la passion des rouges pour l'industrie lourde! Comme le disait Lénine, le socialisme c'est les soviet plus l'électricité.

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3 minutes ago, hadriel said:

J'ai un complice, y'a un certain François B. à la tête du commissariat au plan (bien un truc de bolcho ça) qui veut qu'on se remette à construire des centrales nucléaires. On reconnait bien la passion des rouges pour l'industrie lourde! Comme le disait Lénine, le socialisme c'est les soviet plus l'électricité.

Disons qu'au Plan avant il y avait des gens de talents ... pas des gens qui toute leur vie ont rêvé de liquider le Plan ...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Etchegoyen

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il y a 11 minutes, WizardOfLinn a dit :

Avertissement aux âmes sensibles, c'est encore une idée diabolique des suppôts de l'atome :

https://www.dw.com/en/czech-researchers-develop-revolutionary-nuclear-heating-plant/a-57072924#:~:text=Skoda%2C of the Czech Technical,great expense for many years

En résumé : des chercheurs de l'Université de Prague et de l'université de Bohème ont défini un système de chauffage central, le Teplator, exploitant la chaleur produite par le combustible usé des réacteurs nucléaires. Ils estiment que toutes les grandes villes de Tchéquie pourraient être chauffées avec le combustible usé disponible aujourd'hui.
Au passage, les grandes villes tchèques ont déjà des systèmes de chauffage central, chauffés au charbon (eh oui, c'était des bolcheviques ;) )

 

Faut pas gâcher :biggrin: !

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Il n'y a pas grand monde qui regarde Arte (moi quand même, parce qu'on y trouve des films un peu rares), mais d'un autre côté, si ce documentaire, même déséquilibré, suscite un débat plus large, les arguments qui auront été occultés finiront quand même par émerger.
Et le rapport sanitaire des 10 ans de Fukushima, qui n'a pas relevé de surmortalité, devrait finir par trouver son chemin des médias spécialisés jusqu'aux médias généralistes et être invoqué dans quelques tribunes et éditoriaux. Il y a beaucoup de personnes qui croient que Fukushima, ça a fait 20000 morts (on en a vu même ici dans cette discussion !), et donc que ce serait pareil avec un accident en France, confondant l'accident nucléaire et le tsunami sur l'ensemble du Japon (je ne dis pas que ce rapport a été occulté, je n'ai pas encore vu le documentaire, mais il n'était probablement pas disponible au moment de sa réalisation).

 

Modifié par WizardOfLinn
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