Gallium Posté(e) le 30 mars 2021 Share Posté(e) le 30 mars 2021 JB Lévy : "Le nucléaire et les énergies renouvelables sont l'avenir de l'énergie." "L'hydrogène ? Aujourd'hui, c'est une technologie inefficace, nous avons besoin d'un saut technologique important" https://iusletter.com/oggi-sulla-stampa/nucleare-rinnovabili-nel-futuro-dellenergia-edison-non-vendita/ Le gaz n'est-il pas préférable au nucléaire pour garantir la flexibilité ? Le gaz n'est pas comparable au nucléaire en termes d'émissions parce qu'il produit 200-250 g par Kwh, alors que le nucléaire est autour de 15 grammes : cela fait une grande différence. Cependant, le gaz joue un rôle dans la transition énergétique en tant qu'alternative à des ressources beaucoup plus polluantes comme le charbon. En tout cas, je pense qu'il reste encore beaucoup de questions à résoudre sur le bon mix énergétique. Quel sera le coût du stockage ? Quel sera le rôle de l'hydrogène ? Y aura-t-il des solutions durables pour le captage du CO2 ? Vous avez mentionné l'hydrogène : quand deviendra-t-il compétitif ? L'hydrogène peut devenir un support intéressant à faible teneur en carbone pour stocker l'énergie et l'utiliser lorsque nous en avons besoin. Aujourd'hui, il est très cher et l'ensemble du processus est inefficace car 70 % de l'énergie est perdue. Nous devons descendre à 30 % ou au moins 50 %, mais pour ce faire, il faut un saut technologique majeur et personne ne sait quand il arrivera. Peut-être que dans 10 ou 20 ans, cela se produira, mais il est trop tôt pour faire des prédictions. Les gouvernements investissent beaucoup aujourd'hui et Edf y travaille aussi beaucoup. Révélation L'énergie nucléaire et les énergies renouvelables dans l'avenir de l'énergie Edison n'est pas à vendre". Edison n'est pas à vendre. Au contraire, "elle dispose aujourd'hui plus que jamais d'un plan de développement et d'un portefeuille d'actifs totalement en phase avec nos stratégies de transition énergétique". En d'autres termes : "il s'agit d'une entreprise clé pour notre groupe, à laquelle nous avons également reconnu le rôle de plaque tournante du gaz : nous sommes très satisfaits de ses performances et nous soutenons sa croissance pour devenir un acteur encore plus fort en Italie". Jean-Bernard Lévy est le PDG d'EDF depuis 2014. C'est un poids lourd parmi les dirigeants transalpins, avec une expérience dans les secteurs public et privé, où il a été, entre autres, numéro un de Vivendi et de Thales. Il guide EDF dans une phase délicate de transformation qui comprend, d'une part, la volonté de transition énergétique et, d'autre part, la nécessité de sauvegarder et de relancer l'immense parc nucléaire, épine dorsale de toute la production d'électricité française. Il porte sa signature le projet Hercule, qui vise à réorganiser le géant contrôlé par l'Etat français en trois parties : une société EDF (100% Etat) au ventre du nucléaire, une autre à l'hydroélectrique français et une dernière (qui sera cotée) aux métiers de la transition énergétique : énergies renouvelables, efficacité, réseaux de distribution et services aux particuliers. "Nous sommes à un tournant pour EDF : le gouvernement français discute du projet de restructuration du groupe avec l'UE et nous espérons qu'un accord sera bientôt trouvé, qui envisage également une révision des tarifs nucléaires : nous en avons tous besoin. L'Europe ne peut se passer d'un opérateur comme nous qui produit 25 % de l'énergie à faible teneur en carbone du continent", déclare M. Levy dans cette interview accordée à Il Sole 24 Ore, dans laquelle il aborde les grands enjeux de l'industrie énergétique mondiale. Quelle voie suivre sur le front de la transition énergétique ? Quel rôle doit jouer l'énergie nucléaire et quel est, selon vous, le bon mix énergétique ? La transition énergétique est un parcours de 30 ans qui nous mènera à des émissions nettes nulles en 2050. Pour y parvenir, nous devons opérer des changements radicaux par rapport à aujourd'hui : nous devons être plus efficaces dans la consommation d'énergie, je pense en particulier aux systèmes de chauffage, mais aussi à l'industrie et aux transports. Ensuite, nous devons investir de manière significative dans la production d'énergie à faible taux d'émission. En particulier, je pense que l'électricité sera fondamentale car elle peut être produite sans émissions de plusieurs manières. En ce sens, pour Edf, la bonne combinaison de sources sera composée des énergies renouvelables, qui ont une production potentiellement infinie mais aussi la limite d'être intermittentes, et du nucléaire, qui est une énergie flexible à faible teneur en carbone. Ensuite, chaque pays trouvera son propre mélange, nous respectons tout le monde. Pour nous, l'atome est un élément clé de cet objectif, il l'est pour de nombreux États, y compris les États-Unis de la nouvelle administration Biden. Le gaz n'est-il pas préférable au nucléaire pour garantir la flexibilité ? Le gaz n'est pas comparable au nucléaire en termes d'émissions parce qu'il produit 200-250 g par Kwh, alors que le nucléaire est autour de 15 grammes : cela fait une grande différence. Cependant, le gaz joue un rôle dans la transition énergétique en tant qu'alternative à des ressources beaucoup plus polluantes comme le charbon. En tout cas, je pense qu'il reste encore beaucoup de questions à résoudre sur le bon mix énergétique. Quel sera le coût du stockage ? Quel sera le rôle de l'hydrogène ? Y aura-t-il des solutions durables pour le captage du CO2 ? Vous avez mentionné l'hydrogène : quand deviendra-t-il compétitif ? L'hydrogène peut devenir un support intéressant à faible teneur en carbone pour stocker l'énergie et l'utiliser lorsque nous en avons besoin. Aujourd'hui, il est très cher et l'ensemble du processus est inefficace car 70 % de l'énergie est perdue. Nous devons descendre à 30 % ou au moins 50 %, mais pour ce faire, il faut un saut technologique majeur et personne ne sait quand il arrivera. Peut-être que dans 10 ou 20 ans, cela se produira, mais il est trop tôt pour faire des prédictions. Les gouvernements investissent beaucoup aujourd'hui et Edf y travaille aussi beaucoup. Sans aucun doute, de grandes quantités de capitaux sont nécessaires, et peut-être aussi des alliances internationales. Une collaboration avec Enel est-elle trop suggestive ? En général, nous sommes en concurrence avec les autres grandes entreprises de services publics et si nous choisissons de coopérer sur une technologie, nous le faisons avec des partenaires que nous considérons comme complémentaires et non comme des concurrents directs. Edf et Enel font partie des 10 premières entreprises énergétiques du monde et nous devons être heureux de les avoir en Europe. Edf fait des avancées importantes en matière de transition énergétique. Quels sont vos projets ? ¬Notre objectif pour les énergies renouvelables est d'atteindre 60 GW de capacité nette en 2030, mais si les discussions avec la Commission européenne aboutissent, nous pensons pouvoir aller jusqu'à 100 GW. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 mars 2021 Share Posté(e) le 30 mars 2021 L’hydrogène c'est une purge à conditionner et à stocker ... que ce soit gazeux comprimé - ça fuit même à travers les bouteille métallique - que liquide - ça bout en permanence, il faut consommer cette vapeur tout de suite, ou la re-liquéfier pour la remettre dans le bidon -. Que ça dépanne les applications hors réseau incompatible avec les autres techno pourquoi pas ... mais c'est même pas certain que ce soit vraiment plus vertueux que les solutions hydrocarbure sur tout le cycle de vie. J'ai publié une rapide étude sur le besoin hydrogène pour substitution du trafic PL en France ou dans l'Union ... et en production "verte" - du moins climat friendly - ... c'est juste pas possible. Le calcul https://reporterre.net/IMG/pdf/calculsatecopolpourreporterre.pdf Quote Sachant qu’il y a en Europe 3 millions de camions de plus de 16 t qui parcourent chacun entre 140 000 et 180 000 km/an, combien d’électricité serait nécessaire pour faire fonctionner à l’hydrogène vert 100 000 d’entre eux (l’objectif actuel) ? Et les 3 millions ? D’après M. Oostdam9 la consommation actuelle des camions à hydrogène varie entre 7,5 et 15 kg de H2 pour 100 km selon les conditions du trajet. En prenant la moyenne de 11 kgH2/100 km, alors pour 100 000 camions roulant 160 000 km/an, on obtient une consommation totale de 1,76 milliards de kg de H2 par an. En supposant que cet H2 sera transporté soit par pipeline, soit par route sur de petites distances (100 km), soit produit proche des stations de ravitaillement, on peut estimer une moyenne des pertes énergétiques de l’ordre de 2 kWh/kg. En ajoutant la consommation des électrolyseurs et les pertes par compression, on obtient : 1,76 x 109 x (47.5 + 3.04 + 2) = 92,4 TWh/an pour 100 000 camions roulant 160 000 km par an. Ce qui représente 15 réacteurs nucléaires ou 4620 km2 d’éoliennes ou 910 km2 de panneaux photovoltaïques.Pour 3 millions de camions, on multiplie ces chiffres par 30 : 2780 TWh/an soit 427 réacteurs nucléaires ou 139 000 km2 d’éoliennes ou 27 300 km2 de panneaux photovoltaïques. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. WizardOfLinn Posté(e) le 31 mars 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 31 mars 2021 Avant d'envisager de nouveaux usages dans certains transports, si on arrivait déjà à produire sans fossiles les 10 Mt de H2 pour les usages actuels en Europe, ce serait déjà un exploit. 2 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 31 mars 2021 Share Posté(e) le 31 mars 2021 C'est un peu loin de chez nous, et une nouvelle anecdotique en apparence, mais ça peut intéresser si on suit un peu l'évolution des RNR/Na. Le réacteur à neutrons rapides Beloyarsk-3 (BN-600), entré en service en 1981, et dont l'exploitation a déjà été prolongée jusqu'en 2030, pourrait bien fonctionner 60 ans avec des nouveaux générateurs de vapeur. De plus, la modularité des générateurs permet de changer des éléments sans même arrêter le réacteur. Les russes ont un peu souffert à la mise au point de cet engin dans les années 80-90, mais la persévérance, ça finit par payer. https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Russia-makes-progress-with-fast-reactor-upgrade 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 31 mars 2021 Share Posté(e) le 31 mars 2021 (modifié) Une technologie qui j'ai l'impression n'a jamais été étudié serait d'associer aux centrales nucléaires un stockage thermique souterrain profond de très grande taille (chez nous en tout cas car on trouve des articles américains sur le sujet). Les avantages serait nombreux : - moyen de refroidissement ne nécessitant pas d'apport en eau donc pas vulnérable à une sécheresse baissant le niveau des fleuves ou à une occlusion des arrivées d'eau - possibilité de continuer à produire de l'électricité pendant la maintenance régulière du réacteur - possibilité de stocker de l'énergie produite en excédent l'été pour le pic de besoin hivernale (en sur-dimensionnant les turbines) - très intéressant couplé à une utilisation de l'énergie thermique résiduelle des centrales pour du chauffage de serre ou d'habitation qui peuvent être handicapés par les indisponibilités des réacteurs - pourrait être envisagé comme moyen ultime passif de refroidissement en cas de panne des moyens de refroidissement actifs Modifié le 31 mars 2021 par Deres 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 31 mars 2021 Share Posté(e) le 31 mars 2021 Il y a 5 heures, Deres a dit : Une technologie qui j'ai l'impression n'a jamais été étudié serait d'associer aux centrales nucléaires un stockage thermique souterrain profond de très grande taille (chez nous en tout cas car on trouve des articles américains sur le sujet). Les avantages serait nombreux : C'est à dire stocker des milliers de mètres cubes d'eau ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 (modifié) L'argument de vente du nucléaire est quand même que c'est une source d'énergie pilotable et disponible sans nécessiter de capacités de stockage gigantesques. Parce qu'il en faudrait des millions de m3 de fluide pour stocker sous forme thermique ne serait ce que quelques jours de production d'un réacteur standard. Je veux bien qu'il y ait eu quelques études ça et là pour évaluer l'intérêt, mais il faut déjà que la géologie locale s'y prête. Et si on veut que ce soit utile pour produire de l'électricité, le fluide doit être à haute température. Je veux bien jeter un oeil à une de ces études si c'est accessible. Modifié le 1 avril 2021 par WizardOfLinn Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 Il y a 20 heures, Deres a dit : - possibilité de continuer à produire de l'électricité pendant la maintenance régulière du réacteur Mais les turbines aussi ont besoin de maintenance, du coup ça réduit encore la fenêtre d'utilisation de ladite méthode. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 Il y a 17 heures, clem200 a dit : C'est à dire stocker des milliers de mètres cubes d'eau ? Il y a plusieurs technos existantes. Cela peut effectivement se faire par stockage d'eau chaude dans un aquifère ou par chauffage de la roche. Il y a 5 heures, WizardOfLinn a dit : L'argument de vente du nucléaire est quand même que c'est une source d'énergie pilotable et disponible sans nécessiter de capacités de stockage gigantesques. Parce qu'il en faudrait des millions de m3 de fluide pour stocker sous forme thermique ne serait ce que quelques jours de production d'un réacteur standard. Je veux bien qu'il y ait eu quelques études ça et là pour évaluer l'intérêt, mais il faut déjà que la géologie locale s'y prête. Et si on veut que ce soit utile pour produire de l'électricité, le fluide doit être à haute température. Je veux bien jeter un oeil à une de ces études si c'est accessible. Il y a des études américaines sur le sujet. Le nucléaire est certes pilotable, mais pas de manière instantanée. C'est plus employé en se calant sur des prévisions journalières de consommation et de production éolienne et solaire. De plus, comme le nucléaire est une installation à fort cout en capital mais à coup marginal faible, sa rentabilité dépend beaucoup de son taux d'utilisation. Donc ne pas l'utiliser au mieux de ses capacités fait perdre beaucoup de rentabilité. D'ailleurs en plus d'un stockage saisonnier qui justement a besoin d'être géologique profond vu la quantité d'énergie impliqué, tu pourrait aussi ajouter un stockage thermique en surface de plus petite taille pour gérer des variations journalières. Ainsi ton réacteur tournerait en permanence à pleine puissance, mais tu réinjecterait de l'énergie en plus dans tes turbines surdimensionnées aux heures de pointe avec une gestion quasi-instantanée. Le gros avantage de ce genre de mécanisme est qu'il serait tout à fait possible de les utiliser sur des centrales existantes et ce sans que cela influe sur la partie nucléaire très très couteuse à modifier et certifier. Mieux, comme cela ajoute des puits de chaleur supplémentaire, cela augmente la sécurité globalement. Mais ce genre de chose a peu de chance de voir le jour en France vu l'influence idéologique et politique des écologistes. C'est comme la cogénération avec les centrales nucléaires. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 Il y a 1 heure, Deres a dit : Le nucléaire est certes pilotable, mais pas de manière instantanée. Comme toutes les autres sources. Charbon gaz et pétrole compris. On a des exemples d'appels de puissance qui se gèrent en 15 minutes avec les réacteurs d'EDF. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 1 hour ago, Deres said: Le nucléaire est certes pilotable, mais pas de manière instantanée. C'est plus employé en se calant sur des prévisions journalières de consommation et de production éolienne et solaire. Aujourd'hui on sait piloter le nucléaire finement et rapidement ... c'est devenu un faux probleme. Ça dégrade un peu la rentabilité ... mais pas plus que ça. Si tu veux vraiment de l’instantanée il va falloir prendre des batterie ... Parce que même l’hydroélectrique à la demande n'est pas "instantanée" ... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 6 avril 2021 Share Posté(e) le 6 avril 2021 Je suis tombé sur la chaîne youtube d'un britannique qui répertorie et explicite des accidents industriels donc énormément de nucléaires, que je trouve vraiment pas mal. Ça se "binge watch" très bien. Celle-ci parle de l'accident de Santa Susana, qui concernait un réacteur au sodium. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 9 avril 2021 Share Posté(e) le 9 avril 2021 Le projet de SMR français avance: https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/pourquoi-nuward-le-petit-reacteur-modulaire-smr-a-la-francaise-reste-tres-prometteur-881956.html Lors de son audition cette semaine le président de l'ASN a dit que les SMR sont un palier supérieur en terme de sécurité, parce que leur coeur ne peut pas fondre (pour certains modèles). Et donc que le remplacement des réacteurs actuels par des SMR peut se défendre (il a donné 120€/MWh pour un futur SMR vs 80€/MWh pour les EPR2) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 11 avril 2021 Share Posté(e) le 11 avril 2021 Un papier sur TechnicAtome, qui souligne que les programmes continus on su éviter la perte de compétence comme dans le civil: https://www.lopinion.fr/edition/politique/technicatome-nucleaire-militaire-contre-exemple-fiasco-l-epr-241366 Ca me fait penser qu'on aurait bien besoin d'une agence chargée de gérer la base industrielle et technologique de l'énergie avec autant de rigueur que la DGA. La DGA aurait jamais laissé un creux de 20 ans entre deux constructions de réacteurs. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 11 avril 2021 Share Posté(e) le 11 avril 2021 Le 09/04/2021 à 13:15, hadriel a dit : Et donc que le remplacement des réacteurs actuels par des SMR peut se défendre (il a donné 120€/MWh pour un futur SMR vs 80€/MWh pour les EPR2) C’est pas ce qui est défendu par le tenant du nuward, en fonction du réseau électrique, les gros réacteurs sont toujours privilégiés. C’est pour les réseaux électriques de faible puissance qu’on destine le smr. Il y a 1 heure, hadriel a dit : La DGA aurait jamais laissé un creux de 20 ans entre deux constructions de réacteurs. C’est oublier que la dga fait des choses avec moins de transparence donc moins de politique que ne le pourrait une agence civile. Car le fond du problème est politique et non financier ou industriel. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 avril 2021 Share Posté(e) le 11 avril 2021 5 hours ago, hadriel said: Ca me fait penser qu'on aurait bien besoin d'une agence chargée de gérer la base industrielle et technologique de l'énergie avec autant de rigueur que la DGA. La DGA aurait jamais laissé un creux de 20 ans entre deux constructions de réacteurs. Sale bolcho!!! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 11 avril 2021 Share Posté(e) le 11 avril 2021 Il y a 2 heures, g4lly a dit : Sale bolcho!!! J'ai un complice, y'a un certain François B. à la tête du commissariat au plan (bien un truc de bolcho ça) qui veut qu'on se remette à construire des centrales nucléaires. On reconnait bien la passion des rouges pour l'industrie lourde! Comme le disait Lénine, le socialisme c'est les soviet plus l'électricité. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 avril 2021 Share Posté(e) le 11 avril 2021 3 minutes ago, hadriel said: J'ai un complice, y'a un certain François B. à la tête du commissariat au plan (bien un truc de bolcho ça) qui veut qu'on se remette à construire des centrales nucléaires. On reconnait bien la passion des rouges pour l'industrie lourde! Comme le disait Lénine, le socialisme c'est les soviet plus l'électricité. Disons qu'au Plan avant il y avait des gens de talents ... pas des gens qui toute leur vie ont rêvé de liquider le Plan ... https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Etchegoyen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. WizardOfLinn Posté(e) le 15 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 avril 2021 Avertissement aux âmes sensibles, c'est encore une idée diabolique des suppôts de l'atome : https://www.dw.com/en/czech-researchers-develop-revolutionary-nuclear-heating-plant/a-57072924#:~:text=Skoda%2C of the Czech Technical,great expense for many years En résumé : des chercheurs de l'Université de Prague et de l'université de Bohème ont défini un système de chauffage central, le Teplator, exploitant la chaleur produite par le combustible usé des réacteurs nucléaires. Ils estiment que toutes les grandes villes de Tchéquie pourraient être chauffées avec le combustible usé disponible aujourd'hui. Au passage, les grandes villes tchèques ont déjà des systèmes de chauffage central, chauffés au charbon (eh oui, c'était des bolcheviques ;) ) 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 15 avril 2021 Share Posté(e) le 15 avril 2021 il y a 11 minutes, WizardOfLinn a dit : Avertissement aux âmes sensibles, c'est encore une idée diabolique des suppôts de l'atome : https://www.dw.com/en/czech-researchers-develop-revolutionary-nuclear-heating-plant/a-57072924#:~:text=Skoda%2C of the Czech Technical,great expense for many years En résumé : des chercheurs de l'Université de Prague et de l'université de Bohème ont défini un système de chauffage central, le Teplator, exploitant la chaleur produite par le combustible usé des réacteurs nucléaires. Ils estiment que toutes les grandes villes de Tchéquie pourraient être chauffées avec le combustible usé disponible aujourd'hui. Au passage, les grandes villes tchèques ont déjà des systèmes de chauffage central, chauffés au charbon (eh oui, c'était des bolcheviques ;) ) Faut pas gâcher ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. collectionneur Posté(e) le 15 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 avril 2021 (modifié) Un docu-fiction tellement manipuler pour qu'il soit anti nucléaire que sa réalisatrice dénonce ce bidouillage va passer sur Arte. Plusieurs articles sur les journaux français et même Spoutnik : https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/catastrophiste-et-bete-une-realisatrice-d-arte-desavoue-son-propre-documentaire-sur-le-nucleaire_2148853.html catastrophisme ? Prévu pour les dix ans de Fukushima, le docu-fiction An Zéro. Comment le Luxembourg a disparu imagine le pire : un accident nucléaire qui rayerait de la carte tout un pays. Septième centrale du monde en termes de puissance, celle de Cattenom est située à 10 kilomètres de la frontière franco-luxembourgeoise et à 35 kilomètres de la capitale du Grand-Duché. La dystopie doit être diffusée sur Arte le 21 avril et vient d'être mise à disposition en numérique. Mais, fait rare, sa co-réalisatrice Myriam Tonelotto, chargée de mettre en scène les experts intervenants, désavoue son propre film. Interrogée par L'Express, la documentariste ne mâche pas ses mots : "Le résultat final est un film anti-nucléaire, catastrophiste, bête et larmoyant de plus". Alors qu'elle travaille depuis près de trente ans pour la chaîne franco-allemande et avait notamment réalisé en 2016 Thorium : la face gâchée du nucléaire, Myriam Tonelotto dénonce une "censure" de la part de la branche allemande d'Arte et de la NDR (Norddeutscher Rundfunk, chaîne régionale et coproductrice pour Arte du film). D'un côté, selon elle, la chaîne, par peur d'un procès de la part d'EDF, a tout fait pour supprimer le mot "Cattenom" de la bouche des différents interlocuteurs. De l'autre, des intervenants qui nuançaient le scénario catastrophe ont eux disparu du remontage, à l'image du sociologue Gérald Bronner, de la philosophe Chantal Delsol ou de Jim T. Smith, professeur à l'université de Portsmouth et spécialiste de Tchernobyl. Le physicien Jean-Marie Brom, militant antinucléaire et candidat à la France insoumise, est lui bien présent. "Tant qu'il y a le leader scientifique de l'association Stop Fessenheim qui explique comme la radioactivité est captée par la thyroïde, personne à la production n'a demandé de crédit scientifique. Mais dès qu'on avait un discours inverse, c'est devenu plus compliqué" soupire Myriam Tonelotto. "Mme Tonelotto a choisi de se retirer du projet, ce que je déplore. Elle l'a fait par écrit, le 28 janvier, car aucun consensus n'avait pu être trouvé quant aux coupes à apporter au premier montage pour des raisons de durée. Elle nous a informés par écrit qu'elle ne s'opposerait pas à d'autres modifications du prémontage. C'est alors que Julien Becker, le co-réalisateur du film, en collaboration avec la production et l'unité de programmes, a procédé à de nouvelles coupes. À ce stade, le film dépassait encore les 100 minutes et ne répondait toujours pas à ce qui avait été spécifié dans le contrat pour la case de diffusion. Myriam Tonelotto a tenu à interviewer 35 protagonistes pour le film, ce qui représente environ 40 heures d'entretiens. Face à cette surabondance de matériel, il était prévisible que certaines personnes n'interviennent que brièvement, ou, malheureusement, pas du tout" répond à l'Express Claudia Cellarius, productrice chez NDR/Arte. https://www.lepoint.fr/medias/l-incroyable-manipulation-d-un-documentaire-d-arte-14-04-2021-2422165_260.php Un documentaire désavoué par sa réalisatrice, au point qu'elle refuse de le signer ? C'est quasiment du jamais-vu. Le docufiction An Zéro, qui sera diffusé ce 21 avril sur Arte, ambitionnait pourtant d'aborder un sujet qui fait aujourd'hui consensus dans la communauté scientifique, mais jamais évoqué à la télévision : au-delà des immédiates conséquences sanitaires pour la population et pour l'environnement, quelles sont les conséquences sociales, économiques, sociétales, culturelles d'un accident nucléaire ?.... Et le reste est réservé aux abonnés. Modifié le 15 avril 2021 par collectionneur 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 15 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 avril 2021 il y a 54 minutes, collectionneur a dit : Alors qu'elle travaille depuis près de trente ans pour la chaîne franco-allemande et avait notamment réalisé en 2016 Thorium : la face gâchée du nucléaire, Myriam Tonelotto dénonce une "censure" de la part de la branche allemande d'Arte et de la NDR (Norddeutscher Rundfunk, chaîne régionale et coproductrice pour Arte du film). D'un côté, selon elle, la chaîne, par peur d'un procès de la part d'EDF, a tout fait pour supprimer le mot "Cattenom" de la bouche des différents interlocuteurs. De l'autre, des intervenants qui nuançaient le scénario catastrophe ont eux disparu du remontage, à l'image du sociologue Gérald Bronner, de la philosophe Chantal Delsol ou de Jim T. Smith, professeur à l'université de Portsmouth et spécialiste de Tchernobyl. Le physicien Jean-Marie Brom, militant antinucléaire et candidat à la France insoumise, est lui bien présent. "Tant qu'il y a le leader scientifique de l'association Stop Fessenheim qui explique comme la radioactivité est captée par la thyroïde, personne à la production n'a demandé de crédit scientifique. Mais dès qu'on avait un discours inverse, c'est devenu plus compliqué" soupire Myriam Tonelotto. Donc après Fessenheim les allemands veulent qu'on ferme Cattenom et commencent ainsi l'offensive médiatique. Quand est-ce qu'on va réaliser que dans tous les domaines nous subissons un bismarkisme achevé de la part de nos voisins? Nos voisins chez qui la VRAIE catastrophe assimilable à un tchernobyl souterrain qu'est la mine de Asse, ne semble plus déchaîner les foules... Et pourtant il fallait être diablement con pour mettre des déchets nucléaires dans une mine de sel par définition inondable. Le pire étant qu'il y a derrière tout ça non seulement des attaques sur l'économie française, mais qu'elles sont soutenues par un suprémacisme larvé. Ils en sont donc à maintenant imaginer que les centrales françaises seraient sur le point d'exploser, alors qu'elles sont le nec plus ultra de la sécurité au niveau mondial, et alors que dans le même temps l'agence de sureté nucléaire japonaise post-Fukishima est venue se re-former auprès des français pour mettre ses protocoles à jour. Et surtout, alors que dans le même temps, les allemands eux-mêmes nous confient encore la gestion de leurs déchets parce qu'ils sont infoutus de le faire eux-mêmes. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 15 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 avril 2021 9 hours ago, Patrick said: Donc après Fessenheim les allemands veulent qu'on ferme Cattenom et commencent ainsi l'offensive médiatique. Ça fait des année qu'un coup les allemands l'autre coups les luxembourgeois demandent la fermeture de Cattenom ... c'est l'arlésienne. Avec comme seul argument que la Moselle coule vers chez eux. Ça les empêche pas d'acheter notre électricité bon marché quand la lumière ne s'allume plus chez eux De toute façon aujourd'hui il n'est absolument plus possible d'avoir un discours raisonnable sur le nucléaire ... c'est devenu un tel enjeu stratégique en Allemagne qu'il n'y a plus aucune raison à trouver la bas. Ils se sont tiré une balle dans la jambe et veulent emmener tout le monde dans le cercueil énergétique. Vu comme je le vois il n'y a aucune raison - sauf le débarquement de méchant extra terrestre - ... pour que la "concurrence" - pour ne pas employer de mots plus belliqueux - franco allemande concernant la reprise en main - la domination - de ce qui reste de l'Union se calme ... Donc l'Allemagne va continuer sagement sa campagne de sape de tout ce qui fonctionne chez nous ... pour pouvoir régner au royaume des aveugles. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 16 avril 2021 Share Posté(e) le 16 avril 2021 (modifié) Il n'y a pas grand monde qui regarde Arte (moi quand même, parce qu'on y trouve des films un peu rares), mais d'un autre côté, si ce documentaire, même déséquilibré, suscite un débat plus large, les arguments qui auront été occultés finiront quand même par émerger. Et le rapport sanitaire des 10 ans de Fukushima, qui n'a pas relevé de surmortalité, devrait finir par trouver son chemin des médias spécialisés jusqu'aux médias généralistes et être invoqué dans quelques tribunes et éditoriaux. Il y a beaucoup de personnes qui croient que Fukushima, ça a fait 20000 morts (on en a vu même ici dans cette discussion !), et donc que ce serait pareil avec un accident en France, confondant l'accident nucléaire et le tsunami sur l'ensemble du Japon (je ne dis pas que ce rapport a été occulté, je n'ai pas encore vu le documentaire, mais il n'était probablement pas disponible au moment de sa réalisation). Modifié le 16 avril 2021 par WizardOfLinn 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DrWho Posté(e) le 16 avril 2021 Share Posté(e) le 16 avril 2021 le rapport est disponible sur le site de l'ONU (et actualisé) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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