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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


LBP

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il y a 4 minutes, Delbareth a dit :

Cette vidéo est très intéressante. C'est juste très dommage que le gars parasite son discours avec ses opinions politiques.

Sur ce coup là, c'est parfaitement lamentable et édifiant, il n'y a pas besoin d'en rajouter.

C'est en effet "un peu" le problème récurent de ses productions.

Ses convictions souverainistes/anti européennes sont un peu trop transparentes et marqués dans ses vidéo. ça dessert son argumentaire/propos global sur des sujets pourtant d'intérêt publique. 

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il y a 3 minutes, Shorr kan a dit :

C'est en effet "un peu" le problème récurent de ses productions.

Ses convictions souverainistes/anti européennes sont un peu trop transparentes et marqués dans ses vidéo. ça dessert son argumentaire/propos global sur des sujets pourtant d'intérêt publique. 

Clair !

En l'occurrence je n'ai pas vraiment compris pourquoi c'était le marché européen de l'énergie le problème, et pas la loi NOME. Qu'on soit quasi autosuffisant en électricité, et que de temps à autre on doive acheter une électricité indexée sur le charbon/gaz à l'extérieur, à la limite c'est pas un système insupportable. Beaucoup de choses fonctionnent comme ça, l'électricité est juste un produit hyperfluide.

Le vrai problème vient du fait qu'EDF se saigne pour faire vivre ses propres concurrents qui l'enc... lui tondent la laine sur le dos après.

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Le rachat obligatoire des énergies renouvelables tue également la rentabilité des centrales nucléaires de manière indirect. De telles installation avec un gros capital fixe se doivent de travailler à pleine puissance dès que possible car leur cout marginal est faible par rapport à leur cours fixe qui inclut leur amortissement et beaucoup de maintenance programmé dans le temps pas suivant leur utilisation. Mais avec les règles de priorité des énergies, les centrales nucléaires ne peuvent donc pas optimiser leur rentabilité. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi les anti-nucléaires crient haut et fort que le prix de l'électricité nucléaire augmente tous les ans ? C'est car on installe de plus en plus d'énergie renouvelable, ce qui fait qu'il existe de plus en plus de périodes dans l'année ou les centrales nucléaires doivent fonctionner à basse puissance, ce qui diminue logiquement leur rentabilité et augmente le cout global de leur énergie. Malheureusement, ces périodes sont aussi souvent des périodes de basse consommation où l'électricité devrait être très peu couteuse, ce qui ne gêne pas des énergies ayant des tarifs de rachat garanti même quand elles produisent en excédent. Cet effet est contraire sur les énergies renouvelables car comme ils ont la garanti d'écouler leur électricité, ils amortiront au maximum leur cout fixe de toute façon même quand elles produisent massivement lors de creux de demandes qui entrainent des prix négatifs de l'électricité ... C'est avec ce genre de mécanisme indirect que l'on arrive à truquer les chiffres pour imposer des choix techniques, sans même parler du fait d'inclure les coûts annexes pour le nucléaire mais mais pas pour les énergies renouvelables (par exemple couts de démantèlement forfaitaires très sous-évalué des éoliennes malgré l'augmentation très nette de taille par exemple).

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Sauf erreur, ce n'est pas un trucage, mais la simple conséquence des coûts marginaux nuls des énergies renouvelables.

Les EnR ont des coûts fixes, mais absolument aucun coût de fonctionnement. Donc si tu as besoin d'électricité, c'est évidement eux que tu vas chercher en premier. C'est pas un biais, c'est du capitalisme de base (sans critique aucune).

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Alors pourquoi y-a-t-il besoin d'obliger l'achat des énergies renouvelables si elles sont nécessairement moins cher par construction? Le cout, c'est le cout fixe à amortir plus le cout marginal. Et il y a de la maintenance donc du coût marginal sur les énergies renouvelables même si celui-ci ne contient pas de "carburant". La révision d'une éolienne en mer en haut d'un mat de 100 m de haut ou la dépose d'une pale en cas de dommage avec un navire spécialisé, c'est loin d'être gratuit. Les panneaux solaires, il faut les laver régulièrement et vérifier les installations électriques. Le trucage vient principalement du fait de faire supporter aux autres énergies le cout de l'intermittence des énergies renouvelables et d'amortir au mieux leurs couts fixes en diminuant l'amortissements des coûts fixes des autres énergies. C'est un transfert artificiel d'une partie des couts du renouvelable vers les autres énergies pour pouvoir ensuite affirmer qu'elles sont moins couteuses.

Le souci actuel c'est que ces artifices peuvent très bien fonctionner sans déstabiliser le système tant qu'elles sont minoritaires dans le mix énergétique. C'est une bonne stratégie pour débuter dans les énergies renouvelables. Mais quand ce n'est plus le cas, le système va s'effondrer. Comme les autres énergies ne sont plus rentables artificiellement, il n'y a plus d'investissement, donc les couts croissants des énergies renouvelables sont reportés vers un nombre de plus en plus petit de producteurs non renouvelables qui ne peuvent plus compenser les soucis de l'intermittence. En particulier, il n'y a plus d'alternatives en hiver quand il n'y a pas de vent et de soleil. Et on se retrouve comme en Allemagne à subventionner en plus des centrales au gaz après les avoir faits fermés par un autre système de subvention. Au final, tout ceci fait monter les prix et c'est les clients qui payent, il n'y a pas  de miracle.

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3 hours ago, Delbareth said:

Sauf erreur, ce n'est pas un trucage, mais la simple conséquence des coûts marginaux nuls des énergies renouvelables.

Les EnR ont des coûts fixes, mais absolument aucun coût de fonctionnement. Donc si tu as besoin d'électricité, c'est évidement eux que tu vas chercher en premier. C'est pas un biais, c'est du capitalisme de base (sans critique aucune).

Pas de coût de fonctionnement ?! J'ai raté un truc ?

Une éolienne s'use surtout quand tu t'en sers par exemple... Un peu comme une voiture.

Pour le PV c'est très variable mais ça demande pas mal d'entretien pour assurer la transparence des panneaux sans quoi tu as des problèmes de rendement voir pire des hotspots qui peuvent être destructifs.

Après si c'était si rentable le PV et les éoliennes pourquoi leur production est massivement subventionnée ?

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il y a 1 minute, g4lly a dit :

Pas de coût de fonctionnement ?! J'ai raté un truc ?

Une éolienne s'use surtout quand tu t'en sers par exemple... Un peu comme une voiture.

Pour le PV c'est très variable mais ça demande pas mal d'entretien pour assurer la transparence des panneaux sans quoi tu as des problème de rendement voir pire des hotspots qui peuvent être destructifs.

Ça reste très faible par rapport à l'investissement initial : pas/peu de salaire, pas de combustible, etc...

https://www.engie.be/fr/business/blog/energy-market/comment-le-prix-du-marche-de-lelectricite-est-il-determine/#

Les coûts marginaux

Le prix de l’électricité dépend du coût marginal d’une centrale, c’est-à-dire du coût de production d’une unité supplémentaire (combustible, frais opérationnels et d’entretien), indépendamment des frais fixes (amortissements, coûts fixes d’entretien et d’exploitation, etc). À l’exception de la biomasse, les énergies renouvelables n’utilisent pas de combustible, ce qui reviendrait à dire que leur coût marginal se compose uniquement de frais opérationnels et  d’entretien. Dans le cas d’autres technologies, le prix de l’électricité est principalement déterminé par le coût du combustible (charbon, mazout ou gaz), éventuellement augmenté du coût des droits d’émission (notamment les émissions de CO2).

Le merit order

Le précédent graphique illustre parfaitement à quel point le coût de l’électricité est tributaire de la technologie utilisée pour la produire.

Ce prix unitaire, exprimé en euros par mégawattheure produit, est classé du moins élevé au plus élevé et constitue le merit order’, que l’on peut qualifier de courbe d’offre d’électricité. Chaque colonne du graphique correspond à une technologie donnée. La hauteur de la colonne représente le coût, alors que la largeur équivaut à la capacité disponible. Comme vous pouvez le constater, les centrales hydroélectriques et nucléaires, ainsi que les éoliennes, produisent de l’électricité plutôt bon marché, alors que celle produite par les centrales au gaz et au fioul est plus onéreuse.

Nos besoins et notre consommation électriques sont extrêmement variables et évoluent selon l’axe vertical du graphique. Lorsque les besoins sont élevés (par exemple, tôt le matin quand les gens se lèvent et que les processus industriels se mettent en marche), la courbe de la demande se déplace vers la droite du graphique, de off-peak demand vers peak demand (c’est-à-dire des heures creuses vers les heures de pointes). Si, en revanche, la demande diminue (par exemple, pendant la nuit), la courbe se déplace à nouveau vers la gauche.

Bon, c'est ENGIE mais le principe est bien expliqué (y a des graphiques sur l'article qui aident).

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Quote

Le prix de l’électricité dépend du coût marginal d’une centrale

C'est le coût de production pas le prix ... le prix c'est ce que le client est près à dépenser pour  le kW qu'il n'a pas encore.

Sur le marché il arrive qu'on ait des prix négatif ... alors que la production à quand même coûté.

C'est un des problème du marché de l'électricité en Europe ... ou le prix est piloté par celui du dernier kW acheté ...

... pourtant c'est pas faut de ne pas avoir vu à l’œuvre le marché US et ses dérives, ou pour faire monté le prix sans augmenter le coût ... les producteurs s'arrangeait pour ne pas produire assez et "fermant" artificiellement des centrales en parfait ordre de marche. Et oui il est plus intéressant de vendre 10kWh à 1000€ le kWh que 100kWh à 100€ le kWh ...

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Après, il ne faut pas tout mettre sur le dos des allemands et des européens je pense. En effet, même si l'Europe nous oblige à mettre de la concurrence dans les fournisseurs d'électricité, la solution bien pourrie choisie, l'ARENH est totalement française. Cette solution permet justement de continuer à avoir un monopole semi-public quasi complet de la production et de la distribution en créant en plus des fournisseurs virtuels donc en faisant semblant d'avoir de la concurrence sur ce marché. En bref, EDF n'a pas à devenir plus efficace ou supprimer les avantages de ses salariés et on ajoute en plus les pertes causés par la dispersion du marché avec pleins de petits opérateurs. 

Notez bien au passage que ces opérateurs ne fonctionnent que quasiment avec de l'électricité nucléaire censé être beaucoup plus couteuse que les énergies renouvelables tellement bons marché qu'ils n'investissent pas dedans ...

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36 minutes ago, Deres said:

Notez bien au passage que ces opérateurs ne fonctionnent que quasiment avec de l'électricité nucléaire censé être beaucoup plus couteuse que les énergies renouvelables tellement bons marché qu'ils n'investissent pas dedans ...

Le pire dans l'histoire c'est que le marché de l'électricité est passablement inadapté à la concurrence pour la vente au détail aux petits consommateurs - c'est un peu différent pour les tres grosse industrie qui consomme beaucoup, mais pour eux EDF sait tres bien faire des prix et des conditions d'usage adaptées -.

Résultat pas un particulier n'y a gagné le moindre centime. Les seuls qui mangent ici ce sont les opérateurs virtuel ... quand il y a des profits à se faire ils engrangent quand il n'y en a plus ils coupent les contrats.

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il y a 21 minutes, g4lly a dit :

Le pire dans l'histoire c'est que le marché de l'électricité est passablement inadapté à la concurrence pour la vente au détail aux petits consommateurs - c'est un peu différent pour les tres grosse industrie qui consomme beaucoup, mais pour eux EDF sait tres bien faire des prix et des conditions d'usage adaptées -.

Résultat pas un particulier n'y a gagné le moindre centime. Les seuls qui mangent ici ce sont les opérateurs virtuel ... quand il y a des profits à se faire ils engrangent quand il n'y en a plus ils coupent les contrats.

l'économie parasitaire par excellence. 

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il y a 57 minutes, Deres a dit :

Après, il ne faut pas tout mettre sur le dos des allemands et des européens je pense. En effet, même si l'Europe nous oblige à mettre de la concurrence dans les fournisseurs d'électricité, la solution bien pourrie choisie, l'ARENH est totalement française. Cette solution permet justement de continuer à avoir un monopole semi-public quasi complet de la production et de la distribution en créant en plus des fournisseurs virtuels donc en faisant semblant d'avoir de la concurrence sur ce marché. En bref, EDF n'a pas à devenir plus efficace ou supprimer les avantages de ses salariés et on ajoute en plus les pertes causés par la dispersion du marché avec pleins de petits opérateurs. 

Notez bien au passage que ces opérateurs ne fonctionnent que quasiment avec de l'électricité nucléaire censé être beaucoup plus couteuse que les énergies renouvelables tellement bons marché qu'ils n'investissent pas dedans ...

ou là non ! 
Le prix de base calibré sur celui du gaz, tu crois que ca vient de qui ? Ca avantage qui également ? je me demande qui est au centre du marché du gaz en europe ?

L'ARENH est système qui permet de créer des concurrents sur la vente et non sur la production (encore heureux, tu imagines le meme bordel au niveau de la production, on aurait eu plusieurs champion nucléaire sur le territoire, "ops j'ai mis une bombe nucléaire dans le coeur du réacteur, sinon ca coute un pognon de fou"). Tout ca sur demande de l'UE oui de l'UE parce que la concurrence fait forcement baisser les prix, la preuve que non.

Mais le fond du probleme, c'est la privation des bénéfices et la nationalisation des couts, que ca passe par l'ARENH d'un coté, l'impot, de l'autre ca ne change rien. La volonté politique de voler la collectivité pour donner aux privés est là. 
Ca nous rappel pas les heures les plus sombres de notre histoire là d'un coup... 

Sur l'ARENH, elle meme, c'était à l'époque vu comme le moindre mal ... Je peux te dire que beaucoup on soufflé chez EDF à l'époque tout en sachant que ca tiendrait pas sur le long terme, nous y voilà. 

Pour le moment Macron a mis en place un systeme pour gagner du temps et espérer que la crise va se calmer d'elle meme mais si c'est pas le cas et le cout du temps qu'on vient d'acheter va poser probleme à l'avenir, alors ca va devenir une affaire de survie entre le model de l'UE et celui de l'énergie des Français. On aurait pu aller au rapport de force maintenant mais vu qu'on importe actuellement avec tout les problèmes sur nos réacteurs, c'était de toute façon pas le moment.


 

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C'est pas directement dans le sujet mais c'est connexe grâce aux voitures électriques.

Sur le terrain des bonnes nouvelles :

Lithium géothermique : les premiers kilogrammes ont été extraits en Alsace

https://www.actu-environnement.com/ae/news/lithium-geothermique-extraction-alsace-eramet-38968.php4

Le projet EuGeLi a porté ses premiers fruits. L'unité d'extraction de lithium construite sur une centrale géothermique d'Alsace a délivré ses premiers cristaux en décembre 2021. Le procédé employé est, en plus, presque neutre en carbone.

[...]

Une fois le lithium dilué et précipité, la saumure puisée est réinjectée dans le sous-sol. Le raffinage en carbonate de lithium a été ensuite effectué au centre de recherche & développement d'Eramet à Trappes. D'après les estimations du BRGM et d'Eramet, 90 % du lithium est ainsi extrait de l'eau souterraine, mais à une concentration avoisinant 180 milligrammes par litre, soit deux à trois fois plus faible que celle que l'on trouve dans la concession argentine du groupe. À terme, la cadence de production d'une telle unité d'extraction est estimée à 3 800 tonnes par an. « En tout état de cause, la production ne pourrait représenter que quelques pourcents de la demande européenne », nous confirme Eramet. L'unité éphémère de Soultz-sous-Forêts a, elle, été démontée après avoir prouvé son fonctionnement.

Une production locale au faible bilan carbone

Néanmoins, grâce à sa technique innovante, Eramet affirme parvenir à un bilan carbone proche de zéro. « L'empreinte CO2 du procédé développé par Eramet est extrêmement faible : la technologie d'extraction directe permet de traiter directement la saumure sans la dépressuriser, et donc sans relâcher de CO2, précise l'exploitant. Autre avantage, la technique utilisée pour concentrer le lithium est faiblement consommatrice d'énergie. Enfin, dans un schéma industriel, le lithium serait extrait au cœur de l'Europe, à proximité des industriels, avec donc des transports réduits. »

La centrale de Soultz-sous-Forêts ne pourrait bientôt plus être la seule à s'accompagner, certes temporairement, d'une unité pilote d'extraction de lithium dans le bassin alsacien. « Le procédé d'extraction a été validé, l'enjeu maintenant est de définir le schéma économique qui garantira une exploitation rentable », souligne Eramet. Une demande de permis de recherches de gîtes géothermiques dans une zone de 172 km2 provenant de Lithium de France, est actuellement en consultation. La filiale d'Arverne projette d'installer une nouvelle centrale géothermique et de créer un réseau de chaleur local, mais elle pourrait aussi l'associer à l'extraction du fameux « or blanc ».

 

 

Du lithium en Alsace, de qualité et quantité très prometteuses

https://www.ecoco2.com/blog/du-lithium-en-alsace-de-qualite-et-quantite-tres-prometteuses/

30 à 40 % de l’approvisionnement national d’ici 2023

Les trois ouvrages programmés, à eux-seuls, permettraient donc au groupe de fournir 30 % à 40 % de l’ensemble de la demande industrielle française d’ici 2023. Pour cela l’entreprise a besoin du soutien de l’Etat à la production électrique géothermale, « qui permettra la coproduction associant géothermie et extraction de lithium propre ». Ce lithium propre peut être extrait, raffiné et transporté avec un faible impact environnemental : peu d’émissions de gaz à effet de serre et pas d’atteinte à la biodiversité.

Dix projets de géothermie profonde en France suffiraient donc à garantir l’indépendance nationale en approvisionnement de lithium, et à un prix très compétitif. « Car en matière de Lithium, l’industrie française est aujourd’hui dépendante des pays producteurs fortement exposés aux risques géopolitiques. En disposant de ses propres ressources de Lithium, la France pourra ainsi s’affranchir définitivement des pressions exercées sur les volumes et les coûts que connaît le commerce des hydrocarbures », précise le communiqué.

Je me sens optimiste ce matin. Exit les méthodes d'extraction dégueulasse chinoise (ou autre, y compris française quand on est dans les autres pays), welcome un procédé au faible impact (pollution locale ET CO2) et en plus en production locale.

Modifié par Delbareth
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Le nerf de la guerre, c'est le pognon et apparemment il va en falloir pour réaliser les infrastructures, reste à voir qui va suivre si on souhaite garder le lithium en France !
Mais c'est effectivement une bonne nouvelle à voir si la rentabilité est là "après traitements annoncés plus respectueux", et une dépendance moindre en prime !

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Vingt-cinq ans de dérégulation des marchés du gaz et de l’électricité

Prix de l’énergie, une folie organisée

Les décideurs européens l’assuraient : la concurrence ferait baisser les prix du gaz et de l’électricité, au profit des ménages comme des entreprises. Il se produit l’inverse depuis les années 2000. Si la reprise chaotique d’une économie bouleversée par la pandémie explique l’origine de la flambée actuelle, la dérégulation génère une augmentation structurelle des prix encore plus inquiétante.

Aurélien Bernier, 14 janvier 2022

https://www.monde-diplomatique.fr/2021/11/BERNIER/64005

 

Bruxelles et Paris à la manœuvre

Qui veut la mort d’EDF ?

Plus que jamais, la menace du dérèglement climatique commande d’investir dans l’efficacité énergétique et le renouvelable. Mais, à Paris et à Bruxelles, la priorité reste de démanteler le service public. Dernier avatar d’une obstination à favoriser artificiellement les prestataires privés dans la fourniture d’électricité, le projet Hercule cristallise les inquiétudes.

Anne Debrégeas & David Garcia, 26 janvier 2022

https://www.monde-diplomatique.fr/2021/02/DEBREGEAS/62795

Modifié par Benoitleg
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En tout cas, je pense qu'au niveau de l'électricité cela va aussi être la douche froide sur els voitures électriques. On nous a vendu des véhicules miracles moins compliqué et moins couteux à l'usage. On commence à réaliser que ceux-ci sont 50% plus chers à l'achat que les véhicules thermiques, ce qu'a du mal à cacher même les plus grosses primes et malus sur les autres. Et on commence à voir venir que le cout de l'électricité qui était considéré comme quasi-gratuite comparer aux combustibles fossiles ne le sera bientôt plus, sans parler du cout réel des chargeurs et des charges publiques qui augmentent en flèche. Et je ne parle même pas du moment où la voiture électrique sera devenu majoritaire et omniprésente et donc que les gouvernements commenceront à supprimer les primes divers et à transférer les impôts massifs sur les carburants vers les nouveaux véhicules (30 milliards en 2021).

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il y a 13 minutes, Deres a dit :

En tout cas, je pense qu'au niveau de l'électricité cela va aussi être la douche froide sur els voitures électriques. On nous a vendu des véhicules miracles moins compliqué et moins couteux à l'usage. On commence à réaliser que ceux-ci sont 50% plus chers à l'achat que les véhicules thermiques, ce qu'a du mal à cacher même les plus grosses primes et malus sur les autres. Et on commence à voir venir que le cout de l'électricité qui était considéré comme quasi-gratuite comparer aux combustibles fossiles ne le sera bientôt plus, sans parler du cout réel des chargeurs et des charges publiques qui augmentent en flèche. Et je ne parle même pas du moment où la voiture électrique sera devenu majoritaire et omniprésente et donc que les gouvernements commenceront à supprimer les primes divers et à transférer les impôts massifs sur les carburants vers les nouveaux véhicules (30 milliards en 2021).

Faudra aussi adapter le réseau de distribution à l'échelle nationale qui n'est pas prêt à supporter de telles puissances en bout de ligne avec des chargements nocturnes à la pelle en simultané. Beau programme.

Modifié par penaratahiti
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il y a 25 minutes, Deres a dit :

On commence à réaliser que ceux-ci sont 50% plus chers à l'achat que les véhicules thermiques

Le prix des thermiques et électriques devraient se croiser d'ici 2025-27 environ. 

Avec d'un côté le thermique de plus en plus complexe pour respecter les normes anti pollution et de l'autre les électrique moins chère avec la production en série de batterie européenne

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il y a 26 minutes, penaratahiti a dit :

Faudra aussi adapter le réseau de distribution à l'échelle nationale qui n'est pas prêt à supporter de telles puissances en bout de ligne avec des chargements nocturnes à la pelle en simultané. Beau programme.

...Et tout ça en fermant des centrales nucléaires à 7 grammes de CO2 par kilowatt/heure, soit l'énergie la moins génératrice de gaz à effet de serre, mais apparemment ça ne convient pas aux écolos.

Allez, tout va bien. :laugh::bloblaugh:

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il y a 38 minutes, clem200 a dit :

Le prix des thermiques et électriques devraient se croiser d'ici 2025-27 environ. 

Avec d'un côté le thermique de plus en plus complexe pour respecter les normes anti pollution et de l'autre les électrique moins chère avec la production en série de batterie européenne

En 2025-2027 une voiture électrique ne sera toujours pas capable de faire un long trajet sur Autoroute à 130km/h comme une thermique sans devoir recharger, sauf pour quelques modèles très onéreux. Et les premières indications des prix des recharges sur Autoroute sont assez proches d'un plein d'essence ou de diesel. Et encore je parle pas du sujet de la disponibilité des bornes en question... on va faire comme si ca va le faire !

Tout ceci va donc bien trop vite car on est en train de demander aux gens de payer aussi/plus cher un véhicule moins performant. L'électrique sera sympa pour les trajets du quotidien mais pour partir en vacance ce sera la chienlit. La mobilité des gens va donc baisser.

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il y a 51 minutes, wagdoox a dit :

C’est pas dit qu’on est pas un mixte dans les transports thermique, electrique et hydrogrene. 
l’elec c’est bien pour les petites voitures citadine. 
l’hydrogene s’adaptera bien aux poids lourds. 
le termique pour les routieres. 

Apparemment tu as du louper les annonces des constructeurs auto qui expliquent qu'ils ne produiront plus de véhicules thermiques vers 2030 pour l'UE.

Je suis pas expert pour l'hydrogène, je sais que les constructeurs y travaillent mais les investissements à coups de dizaines de milliards c'est sur l'électrique qu'ils portent, donc c'est ca qui sera dispo à la vente dans quelques années et pas autre chose.

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il y a 1 minute, Julien a dit :

Apparemment tu as du louper les annonces des constructeurs auto qui expliquent qu'ils ne produiront plus de véhicules thermiques vers 2030 pour l'UE.

Je suis pas expert pour l'hydrogène, je sais que les constructeurs y travaillent mais les investissements à coups de dizaines de milliards c'est sur l'électrique qu'ils portent, donc c'est ca qui sera dispo à la vente dans quelques années et pas autre chose.

Non j’ai vu mais les annonces a 10 ans ne m’impressionnent pas. Pas plus que les voitures volantes de l’an 2000. Ou le 100% diesel des annees 90.
Tu parles voitures quand je parle transport. 
La batterie est une techno plus au point que l’hydro, ceci explique cela.
Mais tu as deja des bateaux et des camions a l’hydrogene.

les deux tech sont mieux adaptées en fonction de l’echelle et pour l’instant l’hydrone ne fait pas mieux que la batterie passé le poids lourds.
 

Ca pourrait changer a l’avenir car les infrastructures de distribution electrique ne pourront pas soutenir une electrification totale de l’economie. Sauf a depenser des milliards en infrastructures, l’hydro pourrait etre moins mais surtout diversifier les reseaux.

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